n° 22351 | Fiche technique | 14181 caractères | 14181 2403 Temps de lecture estimé : 10 mn |
25/03/24 |
Résumé: Dernières étapes vers ma soirée BDSM, je dois être une soumise parfaite | ||||
Critères: fépilée soirée fsoumise lingerie sm attache baillon fouetfesse | ||||
Auteur : fantasmes&frissons Envoi mini-message |
19 h 30, Havre-Caumartin, je sors enfin du métro et je savoure la petite brise de vent qui balaye le boulevard entre les hauts immeubles. Je respire profondément, car c’est aujourd’hui le jour de la séance et je ne dois pas décevoir mon Maître.
Tout doit être parfait et conforme à ses désirs.
Je m’appelle Emma, mais pour Maître Dan, dont j’ai l’honneur d’être la soumise, je me nomme « Petite Chatte ». Un prénom qu’il m’a donné lors de ma première inspection et qui est sans doute lié à mon gabarit, car je mesure un mètre soixante-cinq pour quarante-huit kilos, mais aussi à ma morphologie plus intime qui n’est pas très proéminente.
Depuis la réception du colis et du message de mon Maître, il y a trois semaines, ma vie s’est emballée.
Comme une sportive de haut niveau, toute mon énergie s’est concentrée sur un objectif dont l’épreuve finale est aujourd’hui, 21 h 30.
Je sors rapidement mon téléphone de la poche large de mon survêtement, un stradivarius « palazzo » vert clair, ample, très doux et parfaitement ajusté à ma morphologie.
Une attention de mon Maître, livrée dans le colis avec le grand sac noir que je porte en bandoulière sur l’épaule.
J’ai compris l’intérêt des vêtements amples après ma première séance avec Maître Dan dans une période qu’il appelait mon dressage et durant laquelle j’ai reçu ma première fessée sur ses genoux.
Un moment unique dont la simple évocation me rappelle l’humiliation et la douleur reçue, mais aussi mon excitation qui à ce moment-là n’a pas pu lui échapper.
Peut-être est-ce à ce moment que je suis devenu « Petite Chatte » ?
19 h 35, MAPS m’indique que je suis sur le bon chemin. J’avance plus vite malgré moi alors que mon bas-ventre, privé de plaisir depuis plus de quatre semaines, s’électrise à cette simple évocation.
… 126, j’y suis… C’est une grande porte de plus de trois mètres cinquante de haut, sombre, à deux battants, d’un immeuble de type haussmannien de six étages en pierre blanche. L’architecture de la demeure en impose… Je me sens petite et une peur irraisonnée m’étreint soudainement comme à chaque fois que je me rends à la séance… Vais-je être à la hauteur des attentes de mon Maître ?
Mon cœur bat la chamade, coup d’œil de vérification à mon téléphone, j’enfonce presque furieusement mon index sur le N° 3 du digicode…
***
Un silence intemporel s’ensuit puis le claquement de l’électroaimant ouvrant la porte me sort de ma torpeur, je suis déjà ailleurs.
Je fais une longue inspiration pour me calmer puis je pousse le battant de la porte.
Je dépasse la conciergerie et j’entre alors dans la cage d’escalier. Un espace majestueux, haut de plafond, bardé de moulures aux motifs réguliers… Intimidant.
Rénovée, la cage d’escalier est entièrement en blanc, baignée d’une lumière jaune et chaude.
Je suis seule, coupée de l’agitation et du bruit de la rue et, alors que je monte les marches, des pensées les plus folles m’agitent à chaque fois que mon sac fait résonner la rambarde métallique qui court au centre de l’escalier ou que mes pieds s’enfoncent dans le tapis noir et rouge-écarlate de chaque marche.
La baguette en laiton qui maintient le tapis en place entre chaque marche évoque des soirées intenses, douloureuses et orgasmiques.
Comme une écolière, je me récite mentalement mes consignes, je me remémore chacun des mots échangés avec Maître Dan pour cette séance ainsi que notre accord.
- — Pour cette séance, tu seras « Papillon » et tu porteras le N° 6, avait dicté Maître Dan sans plus d’explications.
Qu’est-ce qui avait été préparé pour cette séance ?
J’ai imaginé toutes les possibilités, retenant parfois ma main qui se glissait vers mon entrejambe.
Devrais-je ramper pour devenir une larve ?
Serais-je momifiée telle une chrysalide ?
Devrais-je aller de fleur en fleur pour butiner ?
Serais-je « épinglée » pour le plaisir des invités ?
Je sais par expérience que les Maîtres et Maîtresses sont pourvus d’une imagination sans borne.
J’ai le trac, mes jambes sont moins sûres alors que j’arrive devant ma destination, une magnifique porte massive en hêtre clair.
Je respire maintenant lentement et profondément, je tente de faire le vide dans ma tête… Ce n’est pas Emma qui va entrer, c’est « Petite Chatte ».
19 h 40, je sonne six fois pour m’annoncer comme convenu.
***
Quelques instants d’attente… Une éternité.
La porte s’ouvre en grand dévoilant un couloir magnifiquement décoré de boiserie bleu clair jusqu’au plafond.
Il fait sombre et les seules lumières présentes proviennent des jeux de réflexion entre le parquet de bois, le plafond blanc, les chandeliers allumés sur les différents meubles de l’entrée et les miroirs attenants.
De la musique assourdie et des voix émanent des pièces au fond du couloir alors que les parfums des nombreux bouquets de fleurs déposés sur les commodes embaument toute l’entrée de l’appartement.
Les présents des convives à la Maîtresse des lieux sans doute.
La femme qui m’a ouvert est à demi cachée par la porte, mais je reconnais immédiatement la voix posée et sûre qui s’exprime :
Je baisse immédiatement les yeux et je réponds lentement :
Je perçois immédiatement le ton sarcastique dans la voix de Dame Joanna, car il m’était arrivé une fois au début de mon dressage d’arriver en retard à une séance présidée par elle.
Après m’avoir ordonné de me dénuder sur le pas de la porte, elle m’avait amenée dans l’antichambre de l’appartement en lieu et place du salon et avait été rejointe par tous les autres dominants, présents, dont mon Maître.
- — Petite Chatte a cinq minutes de retard, avait-elle déclaré.
Maître Dan s’était approché, l’air sévère, alors que j’étais au milieu de la pièce en position d’attente, nue, tête baissée, les bras croisés derrière de dos et les jambes légèrement écartées.
Après quelques longues minutes d’inspection visuelle, alors que j’étais envahie de sensations multiples et contradictoires ou la honte, la peur et l’excitation se mélangeaient, la sentence de mon Maître tomba, précise et implacable.
- — Vingt coups, quatre séries rapprochées, au martinet en cuir dix-huit lanières mi-longues !
Un murmure d’approbation de l’assemblée avait suivi alors que Maître Dan poursuivait.
- — Dame Joanna, pouvez-vous procéder ? avait-il demandé ensuite.
C’était calmement et avec douceur que Dame Joanna m’avait mis un bâillon-boule dans la bouche puis m’avait positionnée debout face à la cheminée basse en marbre blanc de la pièce au-dessus duquel trônait un grand miroir. Ses instructions suivirent.
- — Mettez vos mains sur le rebord de la cheminée, relevez la tête face au miroir, cambrez-vous et écartez légèrement vos jambes. Je compterai.
Ainsi placée, j’exposais à l’assemblée une magnifique vue sur mes fesses, relevées par la cambrure de ma position et mes chaussures à talons. Je me souviens qu’à ce moment-là, je voulais être désirable pour lui plaire, et qu’il me pardonne cet écart.
Libérée de ses vêtements de soirée, Dame Joanna était apparue vêtue de cuir noir et muni d’un martinet de la même couleur.
Dominatrice experte, je me souviens comment elle a d’abord fait courir les lanières du martinet sur mon corps offert, mes frémissements à chaque passage des lanières et l’odeur caractéristique et forte du cuir.
Les coups de martinet ont suivi « un… slash…, deux… slash… », ciblés sur mes fesses, progressif dans l’intensité, savamment espacés, alternant avec précision les zones d’impact.
La première série m’a mise en condition, tous mes sens se sont éveillés, j’entends encore le bruit des bottes de Dame Joanna qui virevoltait derrière moi, ses injonctions : « position ! », « Tête haute ! », « Cambrure ! », alors que je salivais dans le bâillon qui étouffait mes cris à chaque impact.
Il m’est difficile de me rappeler précisément de la suite, ma tête a été submergée par les messages de douleur et de plaisir qui se sont enchaînés et qui m’ont vidée de toute mon énergie.
Je me rappelle que Mon Maître s’est tendrement occupé de moi à la fin, alors que mes jambes vacillaient, il m’avait dit qu’il était fier de moi, m’avait donné de l’eau puis m’avait attachée sur un lit dans une chambre libre de l’appartement, dans une position confortable où j’offrais cependant mes fesses rougies au ciel.
Du reste de la soirée, je ne me souviens pas de grand-chose, plongée dans une torpeur reposante, mis à part la venue d’une Maîtresse dans la chambre, accompagnée de son soumis :
- — Soumis, tu t’es bien comporté ce soir, tu as deux minutes pour la prendre et jouir sur ses fesses !
L’homme s’était approché de moi maladroitement, il devait déjà bander dur, résultat d’une longue privation de rapports sexuels et ne sachant pas comment aborder mon cul rougi et offert.
Il s’était finalement décidé et s’était empalé jusqu’à la garde en moi, doucement au début puis furieusement à la fin, avant de répandre sa semence épaisse sur mes fesses.
Le temps pour moi d’être excitée sans jouir.
La deuxième visite eut lieu plus tard dans la soirée. La soumise qui était entrée avait eu le droit de lécher et d’avaler le sperme dégoulinant de mon postérieur endolori.
Une caresse à la fois douce, douloureuse et frustrante.
Ultime facétie de dominants pour cette soirée.
N’attendant pas mon reste, je file vers la deuxième pièce à droite pour m’y enfermer, émoustillée par ce souvenir.
***
C’est une grande salle de bain où le sol et les murs sont recouverts d’un marbre blanc nervuré de stries noires et ocres. Une baignoire ronde, une douche à l’italienne et un meuble où trônent deux lavabos meublent l’espace. Les dorures métalliques de toutes les poignées, le jeu des lumières chaudes et des miroirs donnent au visiteur une impression de luxe et de pureté.
Un cocon luxueux et intime.
Le long du mur, cinq sacs noirs identiques au mien et numérotés de 1 à 5 sont rangés le long du mur avec une paire de chaussures à côté. Au regard des chaussures, la parité des soumis sera respectée.
Je suis de nouveau calme, mon cœur va exploser.
J’ai le sac n° 6, coup d’œil à ma montre, puis j’ouvre le sac et je déballe les différentes boîtes qu’il contient, ma sacoche personnelle que j’y avais glissée et une lettre à mon attention signée de Maître Dan.
La lettre d’abord, des consignes :
Bonsoir Petite Chatte, ce soir, tu seras le n° 6 et tu t’appelleras Papillon. Je veux que tu sois la plus belle de la soirée et que tu évolues parmi l’ensemble des membres pour attirer l’attention. Une fois attrapé, le papillon est impuissant et s’exécute. Si tu es désignée élue par le hasard, tu suivras d’autres consignes de notre part. N’oublie pas ces éléments.
J’accuse réception des informations.
Si le n° 6 est tiré lors du lancement du dé de la soirée, je serai l’élue, centre de toutes les attentions des dominants et utilisée toute la soirée comme bon leur semblera.
Le programme spécial qui mène le soumis vers ses limites et qui lui donne l’opportunité de montrer sa valeur à son Maître.
Sinon, je serai Papillon, belle, tactile et aguicheuse, je m’exposerai dans la pièce. Je serai un bel objet de tentation, parfois dans des positions de soumission, parfois dans des postures plus sensuelles, je servirai les désirs des dominants.
Un peu comme au jeu des petits chevaux auquel je jouais étant petite, j’espère le 6 au dé, mais pour des raisons bien moins innocentes.
Je me mets rapidement nue et je vérifie une énième fois ce que le miroir me renvoie.
Mes cheveux courts et noirs sont parfaitement en place, les mèches que j’ai demandées à ma coiffeuse ajoutent de la féminité à ma coupe et l’espace libéré sur mon front me permettra un maquillage plus appuyé.
Mes petits seins pointent déjà et mes fesses sont bien dessinées grâce aux séances de sport que je me suis imposées.
Nouveau lavement, nouvelle douche intime… Je vérifie l’épilation de la raie de mes fesses et le « D » que j’ai savamment sculpté sur ma toison, surprise à l’attention de mon Maître.
J’injecte un peu de lubrifiant à l’aide d’une petite seringue dans mon anus et étale le surplus avec mon index, une précaution issue de l’expérience.
Je suis toute lisse, c’est doux et agréable, je suis rassurée.
Une fois, Maître Dan avait trouvé quelques poils oubliés autour de mon anus, et après m’avoir largement fessée sur ses genoux, il les avait enlevés un à un avec une pince à épiler… Expérience douloureuse.
Il m’avait aussi baisée furieusement après, déclenchant un orgasme commun.
Pour la soirée, Maître Dan a choisi pour moi un magnifique harnais de cuir noir avec des boucles métalliques dorées. Enserrant mon cou, il descend entourer mes seins, les relevant légèrement, et finit par se lacer dans mon dos. Mes seins restent libres et disponibles.
La partie basse du harnais enserre ma taille et passe de chaque côté de mon entrejambe avant de bifurquer sur un anneau en bas de mes fesses et de rejoindre ma taille. Mon sexe, mon anus et le haut de mes fesses restent ainsi parfaitement accessibles.
Enfin des bracelets de cuir noir qu’il est possible de relier à des anneaux autour de mes seins par une chaînette dorée ou à tout autre support décidé pour moi.
Des bas noirs sexy et autoportés et des escarpins noirs complètent l’ensemble.
J’opte ensuite pour un maquillage sombre, gothique, qui fait ressortir le vert de mes yeux et un rouge à lèvres pourpre. Fidèle au thème de la soirée, je dessine ensuite une aile de papillons sous mon œil droit à l’intérieur duquel j’ajoute des couleurs éclatantes.
Une touche de Shalimar.
Un dernier contrôle, je me sens belle et désirable alors que le trac monte en flèche.
C’est bientôt l’heure.
Je me positionne à genoux face à la porte de la salle de bain en position d’attente de la soumise, j’attache le collier de la laisse présent dans le dernier paquet de Maître Dan et présente entre mes dents la poignée de l’objet.
Je respire lentement, j’entends une porte qui vient de s’ouvrir au fond de l’appartement, les voix des convives, une musique de chambre puis des bruits de talons qui viennent vers moi.
Je ferme les yeux.