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Temps de lecture estimé : 9 mn
31/03/24
Résumé:  Après quelques mois passés à cohabiter, le narrateur fait le point sur la nature de sa relation avec Céline.
Critères:  fh hsoumis fdomine hdanus hgode -dominatio
Auteur : mathou810            Envoi mini-message

Série : Céline et moi

Chapitre 03 / 04
Accouplement

Résumé des épisodes précédents :

Le narrateur s’est installé chez Céline qu’il a rencontré un été. Il apprend à mieux la connaître, alors qu’elle lui indique ses préférences. La relation devient vibratoire.




Quelques mois ont passé depuis que j’ai enfilé ma tenue de service pour la première fois. Un à deux soirs par semaine, et parfois les week-ends, je suis à l’entière disposition de Céline, qui m’héberge le temps de mes études. J’essaye un peu mieux de comprendre et d’assouvir le moindre de ses désirs. J’apprends à être là, à l’écoute active, abandonnant ma volonté pour mieux rentrer dans son univers. J’ai découvert que je tire beaucoup plus de satisfaction à percevoir son plaisir qu’à assouvir le mien, qui est beaucoup plus prévisible et consiste finalement le plus souvent à décharger ma tension sexuelle.


J’ai progressivement renoncé à me masturber pour laisser à ma logeuse le contrôle de mes jouissances. Céline y fait très attention. Elle me maintient, lors de nos séances, dans un état d’excitation permanent qui couve sourdement. Ce bourdonnement de désir inassouvi me motive à lui rendre service. Elle sait exactement quand la frustration l’emporte sur l’excitation et s’arrange toujours pour me donner satisfaction en me donnant l’illusion que ma jouissance a une certaine utilité. Que ce soit pour faire briller une paire de chaussures, adoucir sa peau ou encore fertiliser les plantes, elle trouve toujours un prétexte pour me faire venir, de façon très pragmatique, en me caressant énergiquement ou en me regardant faire, l’œil brillant. Le reste du temps, elle requiert surtout ma présence pour l’exécution de tâches du quotidien en utilisant le désir sexuel comme moteur.


Être présent, volontaire, sans être envahissant, deviner son humeur du moment, est pour moi une source de plaisir intense. Bien sûr, c’est un apprentissage. Trouver l’énergie, le geste, ou encore l’attention juste n’est pas toujours facile. Céline fait preuve de beaucoup de pédagogie et de bienveillance à mon égard, malgré quelques impatiences. Je déteste la décevoir. Elle est sensible à l’environnement et ne supporte pas la négligence. Elle est également attachée au sens que peut avoir ma présence. Parfois, elle aime juste me savoir à proximité, m’occupant à repasser, faire la cuisine ou même pratiquer mes routines de callisthénie. D’autres fois, elle est beaucoup plus lubrique et aime se servir de ma bouche ou de mon sexe pour se masturber, que je sois agenouillé sous la douche, allongé sur le canapé alors qu’elle me chevauche, ou encore à quatre pattes sous la table pendant qu’elle relit un dossier. Elle me palpe ou me caresse pour me stimuler et utilise merveilleusement le plug pour me mettre en phase.


Elle aime avoir le contrôle sur son plaisir et j’apprécie la fonction d’accessoire sexuel qu’elle m’attribue, sans aucune cérémonie. Parfois je la savonne, parfois je la masse, mais toujours à son initiative. Il me faut toujours agir de façon à renforcer son énergie sexuelle, sans jamais tenter de lui en soutirer en lui imposant la mienne. J’aime la sentir puissante. J’apprends à la séduire sans en avoir l’air, d’une cambrure innocente ou encore d’une pose évocatrice qui semblent être le fruit du hasard ou de la nécessité d’un geste, comme lorsque j’attrape un objet en hauteur en révélant mes fesses, ou que je me plie en deux en essorant la serpillière.


J’adore sentir quand je l’excite. Sa gourmandise m’électrise. Le jeu est d’arriver à faire monter la tension du fil de notre désir, dans un semblant d’indifférence. Un jour par exemple je m’étais couché, la tête sous l’armoire de l’évier de la cuisine pour déboucher le siphon. Je la pensais ailleurs et j’étais concentré sur ma tâche, lorsque je sentis son regard sur moi. Je continuai à travailler, mais mon sexe se mit à gonfler sous ma tenue. En silence, elle vint s’accroupir sur moi, et en pressant mon gland sur son clitoris, se mit à se masturber le long de mon ardeur. Elle avait écarté sa culotte et je pouvais imaginer sa posture animale alors qu’elle ondulait sur moi. Je ne bougeais pas, lui offrant la chaleur de mon sexe qui palpitait d’excitation. Nous avons joui en même temps. Quand elle a quitté la pièce, j’étais toujours sous l’évier en pensant qu’il allait falloir nettoyer ma tenue qui était maintenant couverte de ma semence.


Ces derniers temps, elle s’intéresse beaucoup à mes fesses. Il faut dire que le plug m’a appris à apprécier le plaisir anal. Les vibrations sur ma prostate me procurent un plaisir indescriptible. Je mouille régulièrement et j’ai parfois vraiment envie d’être pénétré. J’aime cette idée d’avoir envie d’être baisé. Les hommes n’ont que rarement l’occasion d’exprimer ce désir. Pourtant, si l’on considère le sexe comme un transfert d’énergie, je ne vois pas pourquoi le sens de ce transfert devrait être lié au genre. Je suis un homme qui aime l’idée de se faire prendre par une femme et je fantasme souvent sur le gode double qu’elle m’a fait sucer cet été.


L’autre jour, elle m’a fait venir à elle alors qu’elle était assise sur le canapé. Je me suis retrouvé sur le ventre, les fesses à l’air au niveau de ses cuisses, comme si j’allais être fessé. Elle a tiré sur l’étoffe pour faire sortir le plug. La sensation de vide a rapidement laissé la place à deux de ses doigts, qu’elle a fait coulisser habilement en me disant :



Cela m’a fait l’effet d’une décharge et j’ai eu une sensation aussi forte qu’un orgasme. Je n’ai rien dit, mais j’attends ce jour avec impatience.


Ce soir, il s’est passé un évènement qui me pose beaucoup de questions. Ce matin, Céline m’a informé qu’elle recevait un ami et m’a demandé si je voulais bien m’occuper de l’intendance (en tenue classique). Quand il est arrivé, tout était prêt et elle m’a présenté comme le fils d’une amie. Elle avait une énergie que je ne lui avais jamais vue, en pleine opération séduction. J’ai mis la table puis me suis éclipsé en prétextant un travail à faire.


De ma chambre, je pouvais les entendre manger et rire. Surtout elle, le rire, ce qui m’agaçait un peu. Au bout d’un certain temps, le silence s’est installé. Il n’avait toujours pas quitté l’appartement. J’ai allumé l’écran qui donne sur sa chambre et quand elle est entrée, l’ami en question était juste derrière elle. Elle s’est accroupie pour défaire son pantalon et baisser son caleçon. Je l’ai regardée sucer avec dévotion. Il avait l’air d’apprécier, la main sur sa nuque. Quand il a été bien dur, elle a retroussé sa robe, debout face à la caméra, les mains contre le mur. L’homme s’est mis à la prendre vigoureusement. Elle avait l’air survoltée, et accompagnait les coups de boutoir de petits cris plaintifs. Bientôt, elle était nue à se faire pistonner sauvagement. Il n’a pas été bien long à venir, sur son dos, qu’il a copieusement aspergé dans un grand râle. Il vient tout juste de s’en aller.


Je viens d’éteindre l’écran et je suis dans mon lit à repenser à cette scène surréaliste. Est-ce que je suis jaloux ? Sûrement un peu, mais j’ai aussi conscience que je ne suis pas dans la même catégorie, et que j’aurai bien du mal à lui donner ce qu’il vient de lui offrir. M’encourage-t-elle à être plus entreprenant ? Ma passivité a pourtant toujours été un prérequis à son lâcher-prise. D’un côté, il me semble normal qu’elle ait d’autres besoins à satisfaire et que je ne couvre qu’un registre limité de son plaisir. De l’autre côté, je m’en veux un peu de ne pas être assez complet. La voir ainsi prendre du plaisir a été curieusement assez excitant, et à bien y réfléchir quand elle se faisait prendre, j’ai cru plusieurs fois qu’elle me regardait dans les yeux. Sans savoir où j’en suis et un peu dépité, je finis par m’endormir.


Pour me changer les idées, je passe plus de temps à la fac et évite un peu l’appartement, mais un message posé sur mon bureau me fixe le prochain rendez-vous :


Demain, 21 h, en tenue. J’aurai dîné.


Je ne suis pas sûr d’avoir envie d’accepter, mais j’ai encore moins envie de prendre le risque de la décevoir. Aussi, je me décide à renoncer à mon ressentiment. Après tout, elle ne m’a rien promis, et je suis content qu’elle souhaite ma compagnie. Pour m’occuper, mais aussi pour éviter d’affronter son regard, je me retrouve à faire la vaisselle exactement au moment où elle rentre. Elle fait mine de m’ignorer et s’installe dans le canapé pour lire. La vaisselle se termine beaucoup trop rapidement à mon goût, mais la vibration caractéristique me rappelle délicieusement à mon devoir. Elle connaît vraiment mon point faible.


Je me dirige vers elle, mais ce n’est visiblement pas ce qu’elle souhaite. Pas non plus la salle de bain ni l’escalier qui mène à ma chambre. Je tourne un peu en rond, mais je commence à comprendre ce que je n’ose croire : elle veut que j’aille dans sa chambre. Jusqu’ici, elle m’est toujours restée fermée. Ayant épuisé toute autre possibilité, je finis par entrer et la vibration devient exquise. Je ferme la porte et m’assieds sur son lit. Je regarde la petite caméra, discrètement installée au-dessus du miroir. Telle Alice, me voici de l’autre côté.


Après quelques minutes, la voilà qui débarque. Elle porte un pantalon et une chemise assez élégante. Elle semble attendre quelque chose. Soudain, tout fait sens et mon regard s’illumine de gratitude. Je m’agenouille devant elle et défais la ceinture de son pantalon, dont j’ouvre la braguette. Je baisse celui-ci pour exposer un sexe en silicone qui jaillit de l’orifice d’un boxer dédié au gode double. À mon tour de la sucer avec ferveur alors qu’elle place sa main dans mes cheveux. J’aurais dû me douter qu’avec Céline, rien n’est jamais laissé au hasard. Elle m’a tout simplement montré comment m’offrir à elle. Je suis extrêmement ému et touché par son stratagème et j’ai soudain le désir de m’abandonner complètement. Quand le gode est ruisselant, je me lève et me dirige vers la caméra. Je retire le plug d’un seul coup et le jette sur le lit. Je remonte ma jupette et me cambre au maximum, les mains contre le mur. J’attends sa saillie. Elle se positionne contre mon petit trou et me pénètre d’un seul coup. Je dois réfréner un moment de recul (enfin, on se comprend), tant je me sens écartelé. Le gode est vraiment plus gros que le plug. Je ne peux empêcher un cri sourd. Mais comme je l’ai vue faire, j’écarte les fesses, d’une main, pour mieux la recevoir, pendant que je me mords l’autre bras qui s’agrippe à la paroi.


La voilà qui ondule en moi. Elle est très excitée et ça me rend fou. Je gémis sans aucune gêne en me donnant tout entier.



D’un seul geste, je déboutonne ma tenue qui s’envole à l’autre bout de la chambre. Je suis nu et je pince mes tétons en mordant mes lèvres. Je comprends enfin le sens de l’expression « se sentir comme une chienne en chaleur ». Mes joues sont brûlantes et je suis submergé par une émotion sauvage. J’absorbe au mieux la puissance de son désir qui m’emmène loin, au bord de l’extase. J’ai envie d’être à elle. Son sexe est vissé en moi. Elle est en nage et ahane d’une voix rauque. Je rentre en phase avec son rythme et mon corps va à la rencontre du sien. J’ai de grands spasmes de plaisir qui me brouillent la vue. Je lui crie mon plaisir d’être sien.


Elle se retire soudain et je sens un jet tiède m’asperger le dos. Surpris, je me retourne et j’aperçois le gode qui dégouline d’une traînée blanchâtre. Je l’embouche immédiatement. Une nouvelle saccade me remplit la gorge et je ne peux pas tout absorber. Elle jouit sur mon visage, maculé de faux sperme alors qu’un long filet s’échappe de mes lèvres. Elle arrose ma poitrine en râlant. J’ai fermé les yeux, le visage tourné vers le plafond, pour lui offrir ma gorge. Long silence où résonnent pourtant les battements de nos cœurs ainsi que notre souffle court.


Progressivement, nous revenons à nous-mêmes. On partage un parfait moment de connivence. Avec beaucoup de tendresse, elle m’emmène jusqu’à la douche où elle me rince abondamment en me massant les cheveux. Elle m’enveloppe ensuite dans une grande serviette moelleuse et me raccompagne jusqu’à mon lit. Je m’endors instantanément.