Le soleil de mars me brûle la peau, je suis là, seule sur cette plage d’Espagne. J’ai fui ma vie de stress pour cet hôtel pour adultes.

Plus de pression durant ma semaine de vacances. Mon mari et mes enfants dépendent de mon énergie, énergie qui est en berne depuis un certain temps. Assez de décider pour tout le monde, assez des compromis qui ne conviennent à personne. Là, je ne pense à personne, je suis mon seul centre d’intérêt, je suis soumise à mes désirs. Deux jours encore de bonheur absolu.

Lui, à savoir mon amant, est parti avec sa femme, en vacances à l’autre bout du monde.

Je me sens un peu désœuvrée, il sait me faire lâcher prise, il a compris mon besoin de me laisser dominer, comme le négatif d’une photo. Ma vie étant l’inverse de ce que j’aspire auprès de lui, il m’apporte la sérénité de ce lâcher-prise qui me manque tellement dans la vie courante. Ce n’est pas un dominant comme certains pourraient le croire, non, il me domine juste parce que j’en ai besoin, et ce dans une confiance mutuelle.

C’est pour cela que je suis seule sur cette plage à me faire dorer la pilule, afin d’échapper à ma vie vide de plaisir et de joie de vivre.

Hier, j’ai rencontré un couple de Français, ils ont mon âge, et l’alcool aidant, nous avons échangé de façon très libre. Nous devons nous retrouver ce soir au restaurant de l’hôtel. Ils sont charmants, et je sens que le courant passe entre nous.

Le soleil commence à décliner, je décide donc, d’un commun accord avec moi-même, de retourner à ma chambre afin de me préparer pour la soirée. J’ai encore deux heures devant moi, je vais pouvoir me bichonner et me prélasser dans un bon bain moussant sans être dérangée.

Mon corps se détend peu à peu dans l’eau chaude et parfumée, mon esprit s’égare, je vois le sourire de mon amant, mes yeux descendent le long de son ventre plat et s’arrêtent sur la fossette que j’aime tant, juste au-dessus de sa verge gonflée de désir. J’imagine sa tête entre mes cuisses, sa langue fouille mon intimité trempée.

Mes doigts prennent la place de mon fantasme et se déplacent le long de mes lèvres pour atteindre mon clitoris déjà gonflé de désir. Après plusieurs va-et-vient voluptueux, mon corps se crispe sous l’effet de l’orgasme. L’eau du bain est presque froide, je sors et me sèche, j’aime rester nue le temps de me maquiller. Je choisis avec soin ma tenue de ce soir, en omettant délibérément de mettre une culotte, en hommage à mon amant absent.

Je pars rejoindre mes amis sur la terrasse de l’hôtel, l’air frais de ce mois de mars caresse mes lèvres encore humides. Un sourire sur ma bouche se dessine en pensant à mes ébats solitaires.

Josy et Khaled sont déjà installés à une table face à la mer, dans un coin isolé de la terrasse. Ils sourient en me voyant arriver, Monsieur se lève pour me tirer la chaise et m’aide à m’asseoir, cette galanterie me touche.

Après m’être installée, nous débattons de tout, de rien, de nous. Les langues se délient, nous parlons de nos enfants de la vie en général, puis la conversation dérape vers nos fantasmes mutuels. Il est naturel de parler aussi ouvertement dans ce type d’hôtel réservé aux adultes. Josy, avec une certaine réserve, me fait comprendre que je suis à son goût et aussi à celui de son mari.

Je dois avouer que c’est un couple charmant et que je serai assez tentée de m’amuser un peu avec eux. Je n’ai jamais pratiqué de libertinage seul, mais il y a un début à tout. Mon corps et mon esprit n’appartiennent qu’à moi seule, comme l’a bien fait comprendre « Lui », je n’ai donc de compte à rendre à personne. Alors, d’une œillade malicieuse, je leur fais comprendre que je suis ouverte à toutes propositions.

Le repas se termine dans une certaine fébrilité, mes amis me faisant comprendre que les expériences qu’ils ont eues avec d’autres femmes n’étaient pas vraiment concluantes. Et ce qui les attire en moi, c’est plus mon discours, mais mon désir de donner du plaisir, d’être à l’écoute de l’autre, d’amener mes partenaires à atteindre le plaisir ultime. Pour le moment, toutes ces paroles ne sont pour moi que du vent, mais j’aspire réellement à les mettre en application.

Après avoir pris le café, nous décidons de nous rendre dans leur chambre, dans un silence pesant, le court trajet me semble interminable. Khaled ouvre la porte avec une certaine fébrilité, et s’efface afin de nous laisser entrer, avec cette galanterie un peu désuète qui me plaît tant. Nous nous mettons à nu dans tous les sens du terme, après nous être assis sur le lit, nous commençons à nous toucher, avec hésitation, nos gestes sont maladroits, nos caresses légères.

Je prends l’initiative, je commence à embrasser Josy dans le creux de son cou, alors que de ma main je cherche le corps de Khaled, mes doigts descendent lentement vers le bas ventre de monsieur alors que ma bouche trouve les lèvres de madame. Mes partenaires se détendent, et je sens leurs mains se promener sur mon corps. De mes lèvres, je tète le téton de madame, un cri de surprise sort de sa bouche, j’ai des frissons dans mon bas-ventre en entendant ses gémissements.

Ma bouche descend le long du corps de ma partenaire, puis se dirige vers le sexe gorgé de désir de monsieur, j’incite madame à en faire de même sachant pertinemment qu’aucun homme ne résiste à deux femmes qui le sucent. Ma langue remonte le long de sa verge et croise au passage la langue de Josy, elles se caressent un instant et reprennent l’assaut du sexe de Khaled.

Notre homme grogne de plaisir et du liquide suinte de son gland, j’abandonne un instant le sexe de Monsieur pour me consacrer à l’intimité de madame d’abord avec mes doigts que j’insère délicatement entre ses lèvres, puis je prends de l’assurance et de ma langue, je titille son clitoris. Un doigt dans sa chatte, la langue sur son bouton magique, de mon autre main je caresse les testicules de Monsieur.

Je sens que mes partenaires sont au bord de l’extase. Alors je conseille à Josy de chevaucher Khaled de sorte qu’ils soient tous les deux face à moi, car je sais qu’il n’y a rien de plus excitant que de se faire pénétrer et sucer le clitoris en même temps. Je me positionne entre les jambes de mes deux partenaires et me mets à lécher goulûment le sexe de la dame et les couilles de monsieur. À ce rythme, je sens que mes partenaires ne vont pas tenir très longtemps, je décide donc de faire changer tout le monde de position afin de faire retomber la pression.

Josy reprend en bouche la verge de Khaled, quant à moi je broute avec délectation le minou de madame. En caressant les testicules de notre ami, mes doigts se dirigent délicieusement vers sa rondelle, ces deux actions confondues provoquent un orgasme immédiat à Monsieur et il se répand avec délectation dans la bouche de madame.

Je me concentre donc sur le plaisir de ma partenaire en tétant goulûment son bourgeon gonflé de plaisir, mes doigts dans sa chatte et de mon autre main je caresse sa rondelle ce qui l’emporte dans une jouissance immédiate. Les deux partenaires ont du mal à refaire surface, ils sont entrelacés, et leurs corps reposent lascivement sur le lit.

Je les regarde heureuse de leur avoir apporté ce moment de bonheur. Alors qu’ils reprennent leurs esprits, ils constatent que, moi, je suis restée sur ma faim. Ils décident tous les deux de s’occuper de mon corps, lui embrasse mes seins et titille de sa bouche mes tétons, quant à elle, elle me fait un cunni des plus délicieux.

À ce régime, je suis moi-même emportée par le plaisir.

Après avoir retrouvé nos esprits, mes partenaires me font part du plaisir qu’ils ont eu à partager ce moment de libertinage avec moi. En effet, Josy me dit que la seule fois où ils ont joué avec une autre femme, celle-ci avait accaparé Khaled et Josy s’était sentie exclue et frustrée. Nous discutons encore un petit moment tout en nous caressant doucement avant de nous endormir.

Au milieu de la nuit, je me réveille en nage, ménopause oblige, je décide donc de laisser mes compagnons finir leur nuit tous les deux. Je décide d’aller dans ma chambre afin de me rafraîchir et de finir ma nuit seule.

Le matin au petit-déjeuner je les retrouve tous les deux, main dans la main, quand ils me voient arriver, un sourire malicieux se dessine sur leurs lèvres.

Je m’installe avec eux et nous décidons de finir nos vacances ensemble.

Je ne sais pas si je les reverrai un jour, mais en tout cas ces deux jours de plaisir en leur compagnie furent pour moi un vrai petit moment de bonheur. Je fus très heureuse de finir mes vacances dans la volupté du libertinage.