Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 22371Fiche technique12464 caractères12464
2031
Temps de lecture estimé : 9 mn
08/04/24
Résumé:  Je me demande si les correcteurs de Revebebe ne seraient pas un peu psycho-rigides.
Critères:  fh jeunes couleurs ascendant freresoeur voisins fête vidéox gangbang zoo portrait délire humour -humour
Auteur : Jimmychou      Envoi mini-message
Refusé !


Pas de gâteau pour Mère-Grand



Rose Chaperon poussa un cri d’effroi. L’horloge de son smartphone indiquait 18 : 40. La jeune lycéenne aux hormones bouillonnantes n’avait pas vu le temps filer. Elle venait de se donner en spectacle, faisant fi de toute pudeur, une grande partie de l’après-midi. Face à la webcam de son pc, vêtue uniquement de bas affriolants, elle avait enchaîné les poses lascives et les caresses provocantes lors d’un échange brûlant avec Justin, son ami virtuel rencontré via Fuckbook.

Mais à cet instant, Rose venait de se souvenir qu’elle devait absolument passer à la boulangerie avant la fermeture. Il lui restait à peine vingt minutes pour remplir la tâche confiée par sa mère. Sarah avait été chargée de récupérer le gâteau commandé en l’honneur de Mère-Grand qui avait été conviée à dîner par sa fille pour fêter son soixantième anniversaire.

Pas le temps de faire d’efforts vestimentaires, pensa la jeune femme en enfilant à même la peau le long t-shirt décolleté posé sur son bureau. Où sont passées mes baskets ? se demanda-t-elle ensuite avant de se résigner à chausser ses escarpins à talons.

Sans même prendre le temps de retirer ses bas ni de remettre son string encore humide de l’excitation préalable à son entrevue virtuelle avec Justin, Rose se rua à l’extérieur du pavillon. Elle n’avait plus le choix. Elle allait devoir emprunter le chemin le plus rapide pour atteindre la boulangerie avant la fermeture, ce qui signifiait traverser la cité voisine à la triste réputation. Mais elle estima que c’était préférable au savon que ne manquerait pas de lui passer sa mère à son retour du travail si le gâteau espéré n’était posé sur la table de la cuisine.

Alors que le soleil commençait à décliner, Rose atteignit la grande barre où se concentraient les trafics.


  • —  Hello mamzelle, qu’est ce qui t’arrive, j’ai l’impression que tu t’es perdue.

Le regard du grand black qui venait de l’interpeller fit frissonner la jeune fille.


  • —  Non, non, tout va très bien, je suis juste un peu pressée, déclara-t-elle d’une voix peu assurée.
  • —  Oh ! Fais pas ta pute. Tu vas quand même pas refuser mon invitation à visiter les caves de l’immeuble.
  • —  Oh non ! S’il vous plaît, laissez-moi tranquille, maman va me gronder si je rentre en retard.
  • —  T’inquiète, rigola le noir, je te ferai un mot d’excuse.

Avant que Rose ait eu le temps de s’éloigner, le type la prit par le bras et la força à la suivre.

Les protestations de la jeune femme attirèrent plusieurs individus dont l’air patibulaire la remplit d’épouvante. Après avoir rejoint la lycéenne, Momo ne prit même pas la peine de lui adresser la parole avant de lui arracher son t-shirt.

Et quelques minutes plus tard, Rose se retrouva à quatre pattes sur un vieux matelas défoncé dans les sous-sols délabrés d’un immeuble qui ne l’était guère moins.

La malheureuse se voyait forcée à sucer Momo pendant que Youssouf lui baisait la chatte comme un métronome.

Lorsque le dénommé Kévin manifesta le désir de l’enculer séance tenante, Rose éclata en sanglots. L’horloge de l’église était en train de sonner sept heures et la lycéenne comprit qu’elle ne serait jamais à l’heure à la boulangerie pour récupérer le gâteau d’anniversaire.



Cher écrivain,


Nous vous remercions de nous avoir proposé votre texte. Après lecture, le Comité éditorial n’a pas souhaité le publier, car il a jugé qu’il contrevenait à certaines clauses de la charte.

Néanmoins, si vous souhaitez nous proposer un autre texte, nous le lirons volontiers.


Cordialement,


Revebebe – Le site de l’imaginaire.



oooooNoNooooo




Secrets de famille



Hilary s’étira dans un soupir langoureux. Le ventre gonflé par le chili con carne dont elle avait volontiers abusé lors du dîner de la veille, la voluptueuse quadragénaire ne put retenir un pet sonore qui éjecta à l’autre bout du matelas le plug anal que Bill, son mari si coquin, lui avait planté dans le cul au début de la nuit.


Malgré l’heure matinale, Hilary était seule dans le lit. À son grand dam, Bill avait déjà déserté la chambre conjugale. Et pourtant l’épouse aimante aurait volontiers profité du congé dominical pour improviser une nouvelle partie de jambes en l’air avec celui qui l’avait si bien baisée après le téléfilm du soir.


Des sons en provenance de la chambre de sa fille Mélania firent tendre l’oreille à Hilary. Sans se soucier de sa nudité, la mère de famille se leva d’un bond, bien décidée à identifier l’origine des bruits évocateurs qui lui chatouillaient les tympans.

Le spectacle qu’elle découvrit en arrivant devant la porte ouverte de la chambre la contraria, mais ne l’étonna pas outre mesure.

Mélania, installée au milieu du lit, était solidement calée sur ses coudes et ses genoux. Elle s’appliquait à sucer goulûment la bite de son frère Donald, sa croupe généreusement offerte à son père qui la besognait à grands coups de boutoir en poussant des grognements de bûcheron canadien.


  • —  Eh bien, on ne s’ennuie pas ici ! lâcha Hilary, vexée. Je croyais que nous formions une famille unie et vous profitez de la première occasion pour copuler sans moi.

Bill s’apprêtait à se justifier lorsque le cri strident de Mélania emplit la chambre.


  • — Oh my God ! Daddy, I’m cumming… (Traduction de l’auteur : Où est mon gode ! Papa, j’écume…).

Le père attendit tendrement que sa fille adorée atteigne l’orgasme avant de poursuivre.


  • —  Désolé, Hilary chérie. Ce matin, en allant pisser, j’ai surpris notre progéniture en plein soixante-neuf et je n’ai pas pu m’empêcher de m’inviter à la fête.

Donald vint au secours de son père.


  • —  C’est vrai, Mommy. Dans le feu de l’action, on n’a pas voulu te réveiller. En plus, Mélania avait trop envie de la grosse queue de Daddy.

Devant l’air renfrogné de sa mère, Donald ajouta peu après :


  • —  Si tu le veux bien, pour nous faire pardonner, je vais te fister la chatte…
  • —  Tu es adorable, mon chéri, déclara Hilary touchée par la sollicitude de son bébé si prévenant, mais évitez à l’avenir de me refaire un coup pareil.
  • —  Promis, Mummy, répondit le fils de la famille avec humilité.


Cher écrivain,


Vous nous avez proposé un texte. Après lecture, le Comité éditorial n’a pas souhaité le publier. Nous ne saurions trop vous recommander de relire la charte dont vous avez probablement négligé certains passages.

Néanmoins, si vous souhaitez nous proposer un autre texte, nous le lirons peut-être.


Cordialement,


Revebebe – Le site de l’imaginaire



oooooNoNooooo




De coquins compagnons


Hildegarde, étendue entièrement nue sur le grand lit de sa chambre, s’étira langoureusement. Les rayons du soleil matinal dessinaient des ombres licencieuses sur son corps charpenté d’où émergeaient deux demi-globes arrogants à la teinte laiteuse.

Les jappements joyeux de Choupette tirèrent Hildegarde de sa torpeur. La femelle Chihuahua réveillée depuis peu essaya à plusieurs reprises de rejoindre sa maîtresse sur le matelas épais. Mais ce matin, comme tous les autres, la marche était trop haute pour le canidé qui à chaque tentative écrasait sa truffe sur le bord du lit.

Hildegarde eut pitié de l’animal. Elle allongea le bras pour saisir sa petite compagne à pattes et la hisser à ses côtés.

Pour montrer sa gratitude à sa maîtresse, Choupette entreprit de lui lécher joyeusement le torse. Sous la langue agile qui s’attardait sur ses tétons turgescents, Hildegarde ronronnait d’aise. Soudainement, la petite chienne délaissa les seins de la femme pour se diriger vers son mont de Vénus dont les effluves âcres et humides l’attiraient comme un aimant.

Hildegarde ferma les yeux lorsque sa joyeuse complice se mit à lui butiner le bouton intime qui ne tarda point à durcir d’excitation sous la caresse prodiguée.

Un aboiement puissant se fit entendre tandis que les gémissements de contentement de Hildegarde montaient en intensité.

Goebbels, l’impétueux dogue allemand de la maison venait de manifester son désir de participer à la fête comme l’indiquait de manière évidente sa volumineuse érection. À la vue de la virilité triomphante du mâle, la maîtresse de maison se mit à mouiller de plus belle.

Elle allait attendre patiemment que Choupette ait terminé son office, avant de caler confortablement ses coudes sur le lit, et de relever sa croupe généreuse pour l’offrir à la concupiscence du dogue. Le chien bien dressé par sa maîtresse n’attendait d’ailleurs que ce signe de la femelle en chaleur pour bondir sur le lit et la monter avec fougue.


Hildegarde, qui attendait haletante la saillie bienfaisante, ne vit pas Choupette se glisser entre ses cuisses.

Le petit animal se retrouva projeté et happé par la chatte béante de sa maîtresse juste avant que Goebbels l’investisse de toute la longueur de sa virilité. Il était malheureusement trop tard pour interrompre le coït bestial. À chaque coup de reins, le chien fougueux écrasait davantage la malheureuse Choupette au fond de l’intimité de la femme.

Lorsque le dogue se retira enfin, laissant sa femelle pantelante, une faible plainte sortit du vagin béant.

Hildegarde réagit aussitôt. Elle enfonça sa main dans son minou pour en extirper Choupette. La malheureuse chienne toute tremblante et dégoulinante poussa un gémissement déchirant avant de s’ébrouer énergiquement et d’asperger sa maîtresse du mélange gluant qui lui collait aux poils.



Espèce de crétin d’écrivain dégénéré, on ne te remercie pas de nous avoir proposé ton texte. Après lecture, le Comité éditorial n’a évidemment pas souhaité le publier, ne manquant pas de s’interroger sur tes capacités de compréhension.

Néanmoins, si vous souhaitez nous proposer un autre texte, nous ne le lirons sans doute pas.


Cordialement,


Revebebe – Le site de l’imaginaire



oooooNoNooooo




Les retrouvailles du bonheur



Enzo avait dépassé la quarantaine. Plus de douze années s’étaient écoulées depuis qu’il avait quitté le pays. Une décision aussi spontanée qu’irréfléchie dans l’espoir de vivre un amour passionnel à l’autre bout du monde avec Ornella. Ornella, sublime Italienne au tempérament volcanique de dix ans sa cadette, la femme de sa vie comme il se plaisait à la qualifier, l’avait pourtant abandonné brutalement sans laisser adresse ni mot d’explication.

Anéanti par cette rupture, le quadragénaire avait succombé à la dépression. Incapable de se remettre de son infortune, il avait rapidement perdu son emploi avant de dilapider sans gloire le maigre pécule constitué lors des années heureuses partagées avec sa muse. Enzo n’avait eu alors d’autre recours que de retourner dans sa Lorraine natale pour s’installer dans le petit studio que ses parents avaient aménagé au rez-de-chaussée de leur pavillon. Un logement qu’ils proposaient habituellement à des étudiants en échange d’un petit loyer destiné à compléter leur modeste retraite.


Sarah avait six mois de moins qu’Enzo. Elle vivait à l’autre bout du village, seule depuis qu’elle s’était séparée de son mari, Patrick. Quinze ans de vie commune effacés en raison de l’infidélité de trop d’un commercial au goût prononcé pour les porteuses de jupon. La dislocation somme toute banale d’un couple fragilisé par l’absence d’un enfant qui s’annonça pourtant à plusieurs reprises, mais préféra finalement refuser ce monde avant même de l’avoir foulé. Ces fausses couches qui finirent par avoir la peau de l’amour de deux êtres que leurs proches s’accordaient pourtant à trouver si épris et si complémentaires. À l’issue du divorce, Sarah avait reçu la jouissance exclusive de la maison que son ex avait en grande partie bâtie de ses mains. Cette maison située à moins d’un kilomètre de l’école qu’Enzo et elle avaient fréquentée à l’époque où ils n’étaient que d’insouciants enfants incapables d’imaginer les douloureuses déconvenues que l’existence leur réservait.


Leurs retrouvailles intervinrent par une belle soirée printanière lorsqu’Enzo croisa par hasard Sarah qui promenait le yorkshire qu’elle avait adopté dans l’espoir de combler une partie du vide laissé par sa séparation…


… Le bonheur, qui avait fui les deux vieux amis, allait-il de nouveau se refuser à ces deux victimes de l’amour alors qu’un sentiment ténu, mais croissant, tentait de réanimer leurs cœurs meurtris.



Cher écrivain,


Nous vous remercions de nous avoir proposé votre texte.

Malheureusement, malgré la validation du Comité éditorial particulièrement ému à la lecture de votre récit, nous ne pourrons pas le publier. Il a en effet été déposé hors délai pour prétendre participer au concours annuel 2023.


Néanmoins, si vous souhaitez nous proposer un texte pour le prochain concours, nous le lirons volontiers.


Cordialement,


Revebebe – Le site de l’imaginaire