n° 22376 | Fiche technique | 6594 caractères | 6594 1191 Temps de lecture estimé : 5 mn |
09/04/24 |
Présentation: la rencontre entre Karine cliente et Lucas serveur dans ce restaurant, épisode 1. | ||||
Résumé: La rencontre entre Karine cliente et Lucas serveur dans ce restaurant. Rendez-vous pris pour l’après midi entre Karine et Lucas pour un moment | ||||
Critères: fh fplusag caférestau exhib noculotte -poésie | ||||
Auteur : hrolf Envoi mini-message |
Poésie |
Pour aller déjeuner au resto d’à côté
Sur mon corps dénudé, j’ai passé vite fait
Une très courte jupe un tee-shirt échancré,
Chaussée des escarpins et pris quelques billets.
Le patron me connaît et m’accueille souriant,
M’installe à une table à l’arrière de la salle.
Il est plus de midi et déjà des clients
Nombreux et affamés de mets fins se régalent.
Je prends pour l’apéro un chablis premier cru
Que je bois lentement en regardant la carte,
Je cherche le plaisir en lisant le menu,
J’opte pour plat dessert, choisis poisson et tarte.
J’appelle le serveur et je passe commande.
Il est plutôt mignon, baraqué et bronzé,
Pantalon bien rempli. Puis ses yeux en amande
Qui me sourient, coquins et me font chavirer.
Et je sais qu’il a vu sous mon tee-shirt léger
Ma poitrine pointée par sa voix excitée,
Et je sais qu’il a vu sur ma chaise avancée
Ma jupe relevée, mes cuisses dénudées.
Il est plaisant pour moi d’aguicher ce garçon,
Lui faire les yeux doux, lui donner à rêver.
Il se prend à mon jeu malgré sa confusion,
Je vois bien clairement qu’il commence à bander.
Son désarroi m’émeut, je lui fais un clin d’œil
Lui disant que j’ai soif, que je prendrai un verre
De rouge ligérien, un coteau de Bourgueil
Que j’avalerai tout jusqu’à goutte dernière.
« Pour te désaltérer j’ai un très bon sirop,
Si tu reviens plus tard nous irons tous les deux
Goûter à ma cuvée dans mon petit studio.»
Me répond le serveur le regard dans mes yeux.
« J’en prendrai volontiers une bonne rasade,
boirai jusqu’à la lie, direct à ton goulot,
Car j’aime être servie de cette limonade !
Je te rejoindrai là en fin de ton boulot.»
« Appelle-moi Lucas, et toi quel est ton nom ?
Cette alliance à ton doigt est-elle symbolique ? »
« Te voilà bien curieux ! Karine est mon prénom.
Et l’anneau à mon doigt c’est mon mari, Eric.
Mais ne t’inquiète pas je suis tout à fait libre
Pour étancher ma soif d’aller où bon me semble,
Ainsi chacun sa vie, c’est là notre équilibre,
Quelquefois c’est tous deux que nous trinquons ensemble.»
Sur ces mots échangés, je me lève de mon siège
Me dirige au comptoir pour payer l’addition,
Le patron pas idiot qui a vu le manège :
« Pense bien à revenir, car c’est un bon garçon !
Je connais tes envies, avec lui tu seras
Bien abreuvée crois-moi. Si ça ne suffit pas
Tu pourras tu le sais, venir jusque chez moi
Car j’ai dans ma réserve une liqueur pour toi ! »
« Merci mon cher Henri pour cette invitation.
Mais je vais refuser, car vois-tu aujourd’hui
Pour me désaltérer chez le bel Apollon
Je vais aller tantôt boire mon saoul chez lui.»
Après ces quelques mots, je m’approche d’Henri
Sur ses lèvres rosées, je dépose un baiser
Puis tourne les talons et me voilà partie
Retour à la maison pour bien me préparer.
Quand je franchis la porte de notre appartement
Eric, mon mari, dit « Te voilà ma chérie,
Dis-moi ton déjeuner a duré bien longtemps !
Je suis rentrée plus tôt et je t’attends depuis. »
« Désolée mon amour, mais j’ai un peu traîné,
Des bons plats, du bon vin et un joli serveur !
J’étais bien installée et j’en ai profité.
Mais là je suis pressée, rendez-vous dans une heure :
J’ai promis au garçon d’aller jusque chez lui
À sa source goûter sa liqueur masculine.
C’est moi qui l’ai branché, il a été séduit.
Quand il m’a invitée, j’ai léché mes babines ! »
« Pour moi pas de soucis tu sais que tu es libre,
Pour toi je me réjouis de cette fellation
Ta bouche sera tendre à embrasser son chibre
Quand tu avaleras cette douce potion
N’en laisse pas partir une goutte à côté,
Prends-en le maximum, savoure cette semence,
Fais jouir cet homme heureux au fond de ton gosier
Car tu aimes cela, je le sais d’expérience ! »
« Mon cœur comme tu dis j’adore me nourrir.
De la sève crémeuse de mes nombreux amants,
Je file me changer pour bientôt repartir
Aller sucer ce mec et prendre du bon temps. »
« Va, vole ma chérie ne traîne pas ici.
Et quand tu reviendras, tu me raconteras
Dans les moindres détails comment il aura joui
Et tout en me parlant, tu me caresseras.»
Quinze heures trente déjà, j’arrive juste à l’heure
Devant le restaurant. Lucas fait les cent pas.
Quand il me voit venir, je perçois sa chaleur
Son sourire lumineux me met toute en émoi.
« Me voilà mon chéri, toute belle pour toi »
J’ai passé une robe à la peau directement
Et qui ne cache rien de mes nombreux appâts
Féminines rondeurs de quarante-cinq ans.
Je lève haut les bras, tourne sur le trottoir
,Ma robe remontée très très haut sur mes cuisses,
Ainsi c’est sans pudeur que j’offre à son regard
Mon fessier rebondi, ma chatte toute lisse.
Puis je baisse les bras, me blottis dans les siens
Qu’il referme sur moi en approchant sa bouche
Tout près contre ma joue, murmurant son dessein :
« Magnifique chérie et tu n’es pas farouche.
Ça me convient très bien, te sentir contre moi,
Ton parfum enivrant, ta poitrine qui bat.
N’attendons plus longtemps allons vite chez moi
Que je te prenne nue, offerte dans mes draps.»
Tout en disant cela sa main depuis mes reins
A glissé sur mon cul, doucement le caresse,
Et contre mon bassin il colle son bassin,
Je sens un dur désir, j’aime cette promesse.
« Oui, allons mon tout beau, j’ai toujours en mémoire.
Douce proposition de goûter tes sirops !
Et j’en meurs d’envie, de toi je veux tout boire.
Je sens tout contre moi un merveilleux cadeau
Que je vais bien chérir, embrasser, câliner
De ma bouche, mes seins. Comme je serais à toi
entière jusqu’au bout tu pourras pénétrer
Pour ton plaisir, le mien, partout où tu voudras. »
« Oh n’attendons pas plus, viens, viens, allons Karine. »
Ainsi main dans la main nous partons empressés
Vers son appartement. Les paroles coquines
À l’oreille soufflées m’ont très émoustillée.
Dans mon ventre je sens une douce chaleur
Qui me remplit de joie. Sous ma robe serrée
Ma poitrine gonflée et la tendre moiteur
Et chaude humidité dans mon sexe lovées.
Le temps du court trajet du resto au studio
J’en apprends un peu plus sur mon nouvel ami :
Amoureux des plaisirs Lucas loge en solo,
Confiant dans le hasard avance dans la vie
Dans la pleine vigueur de ses trente-deux ans
Il va en butinant au gré des aventures,
Passe de corps en corps, de maîtresse en amant,
En matière de cul disciple d’Épicure.
Une dernière rue nous arrivons enfin.
« C’est ici ma chérie. » Lucas ouvre la porte.
« C’est au dernier étage, va devant tu veux bien. »
« Avec un grand plaisir » je lui réponds, accorte.
Souple dans l’escalier, je découvre mon cul,
Mes fesses sont à vue sous le nez de Lucas.
Chaque marche grimpée fait bailler ma fendue
Pour mon plus grand bonheur, pour sa plus grande joie.
Cinq étages plus haut, c’est le dernier palier
Une fois passé le seuil aucun retour arrière.
Lucas me sourit tout en sortant sa clé.
« Je sais ce que je veux : ta queue dans mon Derrière »