n° 22387 | Fiche technique | 7712 caractères | 7712 1348 Temps de lecture estimé : 6 mn |
16/04/24 |
Résumé: Céline préparte un dîner pour le narrateur afin de faire le point sur l’année écoulée | ||||
Critères: fh | ||||
Auteur : mathou810 Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Céline et moi Chapitre 05 / 05 | FIN de la série |
Résumé des épisodes précédents :
Après une année intense où le narrateur et Céline ont explorés les contours d'une relation où Céline a le contrôle, l'été arrive et l'heure est au bilan
Nous sommes début juillet, et dans quelques jours je pars en vacances. Ce matin, je découvre un mot que j’identifie immédiatement, mais dont le contenu m’interpelle :
Demain, soir je rentre dîner, mais tu n’as rien à faire, je m’occupe de tout. Je t’attends à vingt heures. Tenue correcte exigée.
Voilà qui est très inhabituel, et malgré mon plaisir je ne peux m’empêcher d’être un peu inquiet. Je me suis habitué à nos séances dont le rituel est maintenant bien rodé. En regardant dans mon armoire, je ne trouve rien à me mettre et je passe l’après-midi à faire les magasins pour trouver un pantalon et une chemise, de façon à être élégant, sans avoir l’air de me présenter à un entretien d’embauche, ce qui me prend un temps fou. J’en profite pour m’acheter une ceinture en cuir italien avec une jolie boucle en argent, qui ne sert pas vraiment à retenir mon pantalon mais me donne le sentiment d’être à la hauteur de l’événement. Lorsque j’arrive à l’appartement, à l’heure dite, je suis accueilli par l’odeur envoûtante d’un ragoût épicé qui bouillonne sur le feu.
Nous trinquons aux beaux jours, et nous voilà attablés à parler de tout et de rien, très naturellement. Elle me raconte son travail, ses projets d’escapades pendant les vacances, et je lui raconte les miens. Le moment est très agréable. Arrivés au dessert, alors que nous dévorons une glace de chez Berthillon, à base de vanille, de fruit de la passion et de poivre de Timut, elle amène la conversation sur le véritable sujet de ce repas :
Son silence interrogateur m’encourage à répondre.
Je commence à devenir émotif et je m’agite en rougissant. Alors, elle pose tout simplement sa main sur la mienne, en souriant. On reste là à se regarder, les yeux brillants, jusqu’à ce qu’elle se lève sans lâcher ma main et qu’elle m’entraîne avec elle jusqu’à sa chambre. Je la suis en silence.
Lorsqu’elle se retourne, son visage est si proche, et nous nous embrassons pour la première fois. Ses lèvres s’enchâssent dans les miennes avec une douceur incroyable. C’est comme si nos bouches avaient décidé de fusionner. Sa langue fraye un passage jusque dans ma bouche. Nous nous mordillons alors que nos langues entament une danse voluptueuse.
Nos corps sont aimantés l’un à l’autre. Envies de peau. Nos vêtements nous brûlent. On se déshabille mutuellement tout en s’embrassant, jusqu’à laisser nos ventres et nos tétons faire connaissance. Nous voilà enlacés, à nous frotter l’un à l’autre. J’ai envie de la goûter et je parcours sa peau avec ma bouche et mes doigts. J’embrasse sa gorge, ses épaules, sa poitrine. Le nez plongé dans ses seins, je respire son parfum. J’embouche chaque téton que je sens pointer entre mes dents. Je malaxe ses fesses en la pressant contre moi. Elle me tête à son tour, et mes poils se hérissent.
Nous glissons sur le lit, à la recherche l’un de l’autre et je me retrouve bientôt tête bêche entre ses cuisses à embrasser son sexe comme tout à l’heure sa bouche. Elle s’empare de mon sexe en me gobant les couilles. Nous nous léchons mutuellement l’anus, avec cette avidité d’explorer chez l’autre, la moindre odeur, la moindre parcelle de peau. L’odeur de son sexe se mêle à celle de son cul. J’imagine que mes propres sécrétions se mélangent pareillement dans sa bouche. Lorsque nous sommes suffisamment repus l’un de l’autre, nous revenons nous embrasser à pleine bouche afin de partager nos saveurs. Sa langue est pleine de moi, et la mienne d’elle. Nous roulons l’un sur l’autre, entraîné par une envie de fusion qui nous submerge.
Je me retrouve couché sur le dos et la voilà sur moi. Elle positionne son sexe contre le mien et se masturbe lentement. Je sens son clitoris frotter sur ma queue brûlante. Je gémis alors qu’elle mordille mes oreilles. J’empoigne ses seins, que je roule sur sa poitrine. Je la tête furieusement en m’agrippant à ses fesses alors qu’elle ondule de plus en plus en fort. Sa respiration rauque et le rythme particulier de son sexe sur le mien me font sentir qu’elle va bientôt jouir. J’écarte ses fesses pendant que je suce ses tétons. Je pousse mon bassin en avant. Elle jouit subitement dans un grand cri qu’elle ne retient pas. Je crie avec elle tant je suis en phase avec son plaisir.
Elle s’empare de mon sexe qu’elle glisse alors en elle, et pour la première fois, je sens sa chaleur m’envelopper. Nous ondulons l’un dans l’autre, avec la sensation de ne faire qu’un, ajustant nos corps pour aller toujours plus loin. Elle m’embrasse alors que mes ongles se plantent dans ses épaules. Chaque fois que j’ai l’impression d’être au bout, son sexe semble s’ouvrir davantage pour me permettre de m’enfoncer encore. C’est comme si nous fondions l’un dans l’autre. Me sentant au bord de l’orgasme, je veux me retirer, mais elle me maintient en elle et ondule de plus belle. Lorsque je viens, je me tends et j’ai l’impression de me déverser au plus profond de son corps. Nous crions tous les deux, foudroyés par un orgasme simultané d’une intensité incroyable. Je perds pied, laminé par une vague intense qui me vide de toute mon énergie.
Nous retombons mollement l’un contre l’autre sans relâcher notre étreinte. Le silence s’installe peu à peu alors que nous retrouvons nos sens. Mon sexe dégonfle lentement tout en restant en elle. Sans parvenir à rompre le contact, nous tombons tous les deux dans un profond sommeil.
Lorsque je me réveille, elle est déjà partie, mais m’a laissé ce mot sur la table :
Profites de ton été et je compte bien sur ta présence le trois septembre à dix-sept heures. En tenue, bien entendu !