n° 22392 | Fiche technique | 14936 caractères | 14936 2452 Temps de lecture estimé : 10 mn |
23/04/24 |
Résumé: Le président aime les femmes. Deux de ses groupies vont en profiter... | ||||
Critères: ffh hplusag groscul hotel voir 69 préservati fsodo | ||||
Auteur : Jacquou Envoi mini-message |
Le président Chambergeau se sentait particulièrement en forme ce soir-là. Sa campagne se présentait sous les meilleurs auspices et tout laissait penser, d’après les sondages, que les électeurs lui renouvelleraient leur confiance après un mandat marqué par son autorité et quelques judicieuses inspirations. La grande salle où il se préparait à emballer ses supporteurs lui permettrait d’exprimer à nouveau sa verve et il se délectait à l’avance des « Chambergeau, président » que ne manqueraient pas de crier ses militants. À cinquante ans, il se sentait encore aussi frais qu’à trente ans et sa haute taille en imposait. Son carburant, c’étaient les femmes. De vingt ans à soixante ans, il prenait tout ce qui se présentait du moment qu’elles l’excitaient… et qu’elles baisaient. Des filles de, des femmes de, des veuves, des divorcées, des étudiantes, des petites, des grandes, des brunes, des blondes, des rousses, des canons et des pas très belles : il était d’autant moins regardant que la plupart auraient payé pour entrer dans son lit. Le pouvoir est le meilleur des aphrodisiaques, se disait-il. En émetteur comme en récepteur.
Si son intellect lui valait une certaine fierté, il ne pesait pas lourd à côté de sa queue, son « crayon » disait-il, dont les ressources ne cessaient de l’épater. Longue et fine, elle rechargeait aussi facilement que celle d’un jeune homme. Son truc à lui, c’était la sodomie. Il adorait fendre un beau cul bien joufflu et rien n’était meilleur pour lui que de provoquer une vraie jouissance anale, même si, il devait se l’avouer, cela n’arrivait pas très souvent, plutôt avec des femmes mûres rompues à l’exercice. Oui, il aimait « enculer », au sens propre si on peut dire, comme au figuré, ses ennemis comme ses amis politiques se l’étant souvent fait mettre « bien profond » par Pierre Chambergeau.
Ce fut une réunion très réussie. Il avait trouvé quelques belles formules qui, il en était sûr, seraient reprises par les journalistes présents pour alimenter les médias puis par les réseaux sociaux. Tout en parlant derrière son pupitre, il scrutait les auditeurs, guettait leurs réactions, les anticipait. Surtout, il cherchait celle qui entrerait dans son lit après la réunion électorale, histoire de faire tomber son stress. Il avait justement repéré une brunette piquante qui ne cessait de brandir sa pancarte à son nom en le dévorant des yeux. Elle ne semblait pas avoir d’homme à ses côtés, juste une autre femme un peu plus ronde, à peu près du même âge, fin de trentaine ou début de quarantaine. Le meilleur âge pour la baise, conjuguant fraîcheur intacte et expérience, selon lui. Il profita de l’intervention du député du coin pour alerter son attaché de com, Julien :
Julien était habitué à ce genre de démarche singulière. Au début, il était affublé d’un trac épouvantable quand il sollicitait ces femmes. Mais il s’était aperçu qu’elles résistaient rarement à la perspective de « prendre un verre » avec le président après le meeting. Seules. Sans mari, sans compagnon. Il se glissa donc dans les rangs et vint parler à l’oreille de la jeune femme brune :
Elle partit d’un grand sourire et répondit :
Et voilà, emballée. C’était tellement facile. Julien en concevait néanmoins un vrai dégoût pour les femmes, avec d’autant moins de réticence qu’il était homosexuel. Le président ne l’avait pas choisi pour rien comme rabatteur. Il ne lui ferait pas concurrence malgré son joli minois et sa jeunesse.
Après le meeting, Pierre Chambergeau passa comme d’habitude un coup de fil à sa femme Irène. Bien qu’ils ne dormissent plus depuis longtemps dans le même lit, c’était la première de ses supportrices et une conseillère politique avisée. Elle passait sur les maîtresses de son mari comme lui passait sur ses amants. Il restait fier de se montrer avec elle pour les photos, car elle était toujours belle malgré ses cinquante ans (ou à cause de…) et ses cheveux prématurément blanchis qu’elle assumait sans complexes, tout en soignant son élégance vestimentaire. Elle savait surtout rester discrète sur ses ébats extraconjugaux, en général avec de jeunes hommes, lui avait-on rapporté. « C’est une femme qui baise », se disait-il non sans fierté. Car telle était pour lui la valeur suprême.
Comme prévu, il retrouva au bar la petite brune pétulante que lui avait amenée Julien. Mais surprise : elle n’était pas seule. La femme qui était à côté d’elle pendant la réunion l’accompagnait. Elles se présentèrent : Fanny la brune et Mathilde la châtain clair. Des supportrices inconditionnelles, des militantes zélées, bref des groupies manifestement très fières de l’honneur qu’il leur faisait. Tout en parlant, il les déshabilla des yeux. La brunette était menue : petits seins, petit cul, jolies jambes, visage souriant surmonté d’un chignon noué à la diable. Tout à fait le genre de Pierre Chambergeau, il en salivait d’avance. L’autre était plus enveloppée avec une belle paire de nichons, des hanches larges et, pronostiqua-t-il, un beau cul bien joufflu et un visage rond entouré de cheveux mi-longs. Pas mal non plus, il avait baisé bien pire, mais pas de chance pour elle : c’était sa copine Fanny qui aurait les honneurs de sa queue puisqu’il était persuadé qu’elle l’accompagnerait dans sa chambre.
Le moment stratégique arrivait. Une fois les verres vidés au bar, le jeu consistait à en prendre un autre dans sa chambre. En général, l’invitée ne se faisait pas faute d’accepter puis de se laisser mettre à poil et de se faire enfiler par la queue présidentielle.
Mais cette fois, il en alla différemment, à la grande surprise de Chambergeau. Comme il lui proposait de monter avec lui, Fanny lui dit en souriant :
Le prodigieux orateur, pour une fois, en resta bouche bée. Cette brunette était vraiment culottée, si on peut dire, avant de se déculotter. Il ne se souvenait pas d’avoir été interpellé aussi crûment. Il était président, quand même.
Que pouvait-il faire d’autre que les inviter toutes les deux ? Ne pas le faire aurait terni sa réputation, et surtout l’idée qu’il se faisait de lui-même.
Dans la chambre, il ouvrit le mini bar pour proposer un alcool aux deux femmes. Mais quand il se retourna, il découvrit la dénommée Mathilde, ses gros seins nus, en train de baisser son slip puis de s’allonger sur le lit, sa chair opulente offerte.
Il sentit deux mains sur son pantalon, en train de le déboutonner. Celles de Fanny. D’habitude, c’était lui qui prenait les devants, ça passait ou ça cassait et en général, ça passait. Mais là, c’était le contraire. Il était tombé sur deux dévoreuses. Fanny avait baissé son caleçon et s’occupait déjà de sa queue, la branlait pour la faire raidir, car il était encore mou de surprise. Il se déshabilla maladroitement et s’allongea à côté de Mathilde qui se caressait le sexe :
Lui aussi, il aimait ça et il se décida à relever cet étonnant défi. Tandis qu’il broutait le minou de la plantureuse, la menue promenait sa main sur ses couilles et ses fesses. Il commençait à raidir. La situation était particulièrement érotique et elle le fut encore plus quand les deux femmes le mirent sur le dos. Il s’aperçut alors que Fanny était nue à son tour, un petit corps tonique et bandant. Elle s’avançait pour lui tailler une pipe pendant que l’autre escaladait son visage et collait sa vulve contre sa bouche. Il se sentit alors terriblement vulnérable, le visage coincé entre les cuisses de l’une et la queue entourée par la langue de l’autre. Celle-ci s’interrompit pour lui poser manifestement un préservatif, ce qui le vexa. Quoi ? Il risquait de la contaminer ? La semence présidentielle ne valait-elle rien ? Mais son état d’esprit changea quand il ressentit un doux fourreau s’emparer de son membre viril. La brune LE baisait. Impossible de vérifier son attitude, l’autre le tenait fermement sous elle et ronronnait sous l’effet de son cunni. Les dames l’avaient toujours complimenté sur l’efficacité de sa langue, aussi adroite à lécher qu’à emballer les foules, lui avait même dit une de ses partenaires d’occasion. Mais les couinements de celle qui le chevauchait dans le dos de sa copine ne laissaient pas place au doute. Elle était bien empalée sur lui et elle prenait son pied. Tout comme la plantureuse qui se raidit soudain en gémissant, en proie à un orgasme cunniforme. Au moins, il n’avait pas déçu de ce côté-là.
Enfin, elle se dégagea et le remercia d’un petit coup de langue dans sa bouche.
Libéré, Pierre Chambergeau considéra ces deux femelles qui avaient pris possession de lui. Fanny s’était également détachée du sceptre et offrait l’image de son petit corps, déjà bien chaud.
Lorsqu’il vit Mathilde allongée et offerte, il pensa à ces tableaux des peintres du XVIIIe, à ceci près que cette femelle n’était plus très jeune et présentait quelques kilos en plus que les modèles. Mais il avait une furieuse envie de lui rentrer dedans, car ces deux groupies lui avaient mis le feu aux couilles. Il la pénétra, bras tendus, les yeux sur le roulement de ses seins larges et sur son visage extasié. Il sentit ses talons presser ses fesses au rythme de ses coups de boutoir avec une synchronisation quasi parfaite. Cette Mathilde était une bonne baiseuse et il allait se régaler, ce qui n’était pas toujours le cas, certaines de ses conquêtes s’étant révélées de vraies planches à pain. Dans ces cas-là, c’était cinq minutes, douche comprise, selon sa formule préférée.
Tout à son plaisir, il ne pouvait pas voir ce qui se passait derrière lui. Fanny avait sorti son téléphone portable de son sac à main et filmait en vidéo les roulements du cul présidentiel. On ne pouvait pas découvrir son visage, juste sa nuque, et encore moins celui de Mathilde dont on ne percevait que les halètements, les gémissements et les onomatopées de plaisir. Fanny dissimula son téléphone juste à temps quand Chambergeau s’interrompit en se comprimant la queue pour ne pas éjaculer. À l’évidence, il n’était pas pressé d’en terminer avec son plan cul.
Chambergeau aurait bien baisé Fanny, qu’il n’avait pu voir à l’œuvre pendant son cunni. Mais déjà, sa copine s’était mise en position et son fessier rebondi, longuement fendu et bien ouvert au-dessus d’une chatte béante, l’invitait à poursuivre en travers du lit. Les peaux claquèrent, Fanny caressa à nouveau les couilles présidentielles en mouvement tout en manipulant le téléphone portable de l’autre main pour un plan on ne peut plus réaliste. Puis elle dit au président en action :
Chambergeau ne se fit pas prier. Cette Mathilde avait un cul qui appelle la bite. Ce n’était d’ailleurs pas une première pour elle, car il entra assez facilement, heureux de sa bonne fortune, encouragé par les « oh oui, c’est bon » de l’enculée, manifestation verbale qu’il n’avait pas souvent entendue en pareille circonstance, et par ses roulements de hanches. Il était trop bien dans ce cul pour voir que Fanny enregistrait tout, et cette fois de manière telle qu’il devenait parfaitement reconnaissable. Son râle quand il éjacula, les yeux fermés, constitua le morceau de choix de la vidéo avant que le téléphone fût prestement enfoui dans le sac à main de Fanny. Celle-ci poussa le zèle jusqu’à le « finir » à la bouche après lui avoir retiré sa capote, ce dont il lui fut reconnaissant sur le moment. Aplatie sur le lit, Mathilde récupérait de son orgasme anal qui avait préludé à l’éjaculation présidentielle. Chambergeau fila à la douche, les jambes en coton, car elles l’avaient bien essoré, ces deux salopes ! Il se souviendrait de ce meeting.
Il remit son caleçon pendant qu’elles se douchaient, leur tint conversation ensuite pour ne pas avoir l’air de les congédier trop vite puis leur signifia qu’il avait besoin de dormir. Ils se firent la bise, elles promirent leur soutien indéfectible et s’en retournèrent, croisant au passage l’attaché de com, Julien, qui fit mine de ne pas les connaître.
Arrivées chez Fanny, elles visionnèrent la vidéo qui ne laissait aucun doute sur l’identité du fornicateur. Leur plan avait fonctionné à merveille. Membres du comité de soutien au concurrent direct de Pierre Chambergeau, elles voulaient piéger celui-ci en diffusant cette vidéo sur les réseaux sociaux, et de leur propre chef, sans en référer plus haut.
Elles commencèrent par poster celle où on le voyait de dos en précisant qu’il s’agissait d’une haute personnalité politique. Un flot de réactions suivit avec supputations diverses et le plus souvent fantaisistes. Alors que l’alarme commençait dans le camp Chambergeau, elles diffusèrent la seconde où il sodomisait Mathilde, clairement identifiable cette fois.
Le scandale fut épouvantable. Le président ne pouvait évidemment pas nier que ce fût lui. Il publia un communiqué dénonçant une atteinte inqualifiable à sa vie privée. Irène, son épouse bafouée, fortement sollicitée par les médias, évoqua un coup monté et une vidéo falsifiée. Le concurrent direct se désolidarisa officiellement de l’initiative, enquêta sur l’origine, mais sans pouvoir sanctionner les deux coupables, puisqu’elles étaient bénévoles, autrement qu’en les congédiant de son groupe de soutien. Finalement, la justice s’empara de l’affaire. Fanny et Mathilde furent placées en garde à vue, plaidèrent un « moment festif » et une incompréhension des conséquences, qu’elles avaient « sous-estimées ». Personne ne fut dupe, mais la législation sur les réseaux sociaux étant ce qu’elle est, elles furent condamnées à une amende relativement légère.
On épilogua plus tard sur les causes de la défaite de Pierre Chambergeau sans trop s’attarder sur l’effet de la vidéo, car l’ancien président n’était pas le seul à agrémenter ses soirées post-meeting. Il s’était fait avoir, voilà tout, par deux amazones sans scrupules. Pour autant, Fanny et Mathilde, qui à l’époque étaient libres de leur corps, bénéficièrent d’un certain prestige, l’une ayant sucé l’ex-président et l’autre s’étant fait sodomiser par lui. Leurs nouveaux amants appartenaient au clan du successeur de Chambergeau, qui leur avait finalement trouvé une petite prébende dans un ministère.