Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 22395Fiche technique15223 caractères15223
2625
Temps de lecture estimé : 11 mn
27/04/24
Résumé:  Jeune femme active/mère/passionnée/professionnelle cherche évasion. Je réserve sur un coup de tête un week-end de rando dans les Baronnies, près de Marseille. Voici le récit de mes aventures qui s’avèrent plus érotiques que prévu.
Critères:  fh intermast fellation
Auteur : Férale      Envoi mini-message

Série : Mon évasion marseillaise

Chapitre 01 / 02
Première nuit en chalet & Le lendemain



Première nuit en chalet



Jour 1 ; jeudi 22 mars

J’écris dans le train


Impossible de dire pourquoi je suis partie.


Se retirer à la montagne, c’est tout autant un phénomène à la mode, « new age ».

Peut-être juste une pure et sincère envie de reconnexion.

Un besoin évident de déconnexion.


Retrouver du vivant, quitter ma minérale ville bruxelloise, le temps minéral, une succession de blocs denses qui laissent peu de place à la respiration. M’aérer.


Ce trajet en train, réservé sur un coup de tête, suffit pour permettre à mes pensées de prendre le large. Quelques instants où personne ne compte sur moi, ne m’attend, ne sait ce que je fais, où je suis… Apaisant et grisant.



Arrivée à Marseille, gare Saint-Charles


Sentiment de liberté totale lorsque je sors devant la gare. Le soleil m’illumine, comme si je ne l’avais plus vu depuis des mois. Je respire profondément, mes poumons s’emplissent d’envie d’aventure ; la vue est incroyable depuis ces hauteurs.


Il me faut pourtant continuer mon voyage. J’ai réservé ce week-end de randonnée dans les Baronnies en dernière minute, sans savoir si c’est cela que je recherche : trois jours de randonnée, de séjour en gîte, au sein d’un groupe mixte.

Mais que j’y aille ou pas, ça n’aura que peu d’impact, si ce n’est sur mon budget, déjà engagé dans cette réservation. Si je le fais, c’est que j’en ai vraiment envie, ce n’est pas juste une application de mon programme, comme l’est mon quotidien : une série d’engagements pris en amont qui se transforme en succession d’obligations énergivores.


La question d’identifier ses besoins, très présente dans les discours actuels, me laisse pantoise. J’ai certes besoin de manger, boire, dormir au quotidien. Rire, être aimée, me sentir utile, bouger.

Si j’ai ça, le reste résulte de l’envie, et peut-être du superflu. De quoi ai-je envie ? Respirer le vivant, l’air, en prendre plein la vue, j’ai envie d’inconnu, de voir du beau. Avoir le temps de rêver.


Voilà finalement, pourquoi je poursuis mon périple, plutôt que m’arrêter à Marseille pour profiter de la ville. Je continue ma plongée dans l’inconnu et la liberté.



Trajet Marseille – Baronnies


Un TER plus tard, je suis à Serres, où le groupe de « randonneureuses » du dimanche a rendez-vous. Le chalet du séjour est sur les hauteurs, et bien que la marche soit mon objectif du séjour, je tends le pouce après quelques minutes de route. Cohérence, mon amie !


Mon sac est lourd. Pourtant, j’aurais pu ajouter dans ma liste d’envies : de la légèreté, de la liberté.


Tout se déroule très vite : mon arrivée au chalet, la rencontre des autres « participant-es », le dîner, l’installation dans les dortoirs, les histoires partagées au coin du feu, le coucher au goutte-à-goutte.


J’aurais pu profiter d’une nuit seule dans un lit, sans enfants dans la chambre d’à côté, pour me reposer, m’étendre, m’étaler, ne pas être aux aguets… Mais j’étais éveillée cette nuit-là.


« Toustes » les autres semblent dormir, mais dans le salon commun, le feu brûle encore dans le poêle à bois. Ses flammes éclairent et réchauffent la pièce.

« Quelqu’un-e » semble prendre le même chemin que le mien, fermant la porte de sa chambre pour marcher jusqu’au salon. En effet, après avoir entendu les pas s’approcher, j’entrevois une silhouette passer la porte et me surprendre.


C’est Jonas, jeune homme croisé plus tôt, avec qui nous avons très peu parlé pendant le dîner.

Nous échangeons des banalités, timidement, mes mots sont mâchés et mes joues empourprées.


Le silence s’installe entre nous. On se regarde, un peu gênés, après cette discussion microscopique, complètement lunaire. Je me balance d’un pied à l’autre, ne sachant pas sur quoi enchaîner.


Jonas ne semble pas le savoir davantage ; il ouvre la bouche à plusieurs reprises avant de parler :



Sur ces mots, mon malaise se dissipe. Je me sens aimantée, et j’ai envie de me, nous, mettre au défi.


Je déboutonne mon chemisier, le laisse ouvert, laissant entrevoir la naissance de mes seins, ainsi que mon nombril. Au moment où je m’assois sur le canapé, je lui lance un timide :



Il s’approche.


À genoux par terre devant moi, il pose ses avant-bras sur mes jambes. Ses mains ouvertes se posent doucement sur le haut de mes cuisses. Une sensation incroyable me parcourt, avec pour épicentre mon bas-ventre, qui me paraît s’échauffer.


Il me fixe du regard, j’y lis du désir, mais aussi de l’hésitation. Je prends ses mains, les pose sur mes seins, encore à moitié recouverts par mon chemisier. Il l’écarte, ses paumes frôlent le contour de ma poitrine, remontent vers le cou, descendent de part et d’autre de mes flancs.


Mon corps se tend sous ses caresses. Je le regarde, c’est trop bon, en avançant mon buste vers lui. Prenant son visage dans mes mains, je l’embrasse à pleine bouche, usant de ma langue pour le goûter, goûter ses lèvres, sa langue, les mordre doucement.

Cet échange dure, varie d’intensité, de rythme, c’est délicieux. Nos yeux se croisent et les regards se font plus assumés que quelques minutes auparavant.



Je lui souris en lui annonçant ce désir pour la suite.

Jonas me fixe, me répond :



En maintenant mon buste sur le dossier du canapé d’une main, écartant mes jambes de l’autre, il fait glisser doucement mon short en satin. Je sens la texture douce et légère sur ma peau, mais je sens aussi l’air chaud soufflé par le poêle qui se pose alors sur mon sexe déshabillé. Il le regarde, le hume, ça m’intimide un peu. Mais surtout, ça m’excite.


Je tends mon sexe demandeur vers sa bouche. Il l’effleure du bout des lèvres, l’embrasse tendrement, fait passer lentement sa langue le long de ma peau. Je m’embrase, je sens mon sexe gonfler, chaque souffle ou contact de sa bouche me fait frissonner.


J’entends son plaisir à travers ses gémissements, et les miens l’accompagnent.



Je sens son doigt, ses doigts, qui se posent et se laissent glisser le long de mon sexe humide. Il recommence, de haut en bas, puis l’inverse, ça me rend folle. Lorsque sa main croise une cavité, elle y glisse le bout des doigts, tourne un peu, lentement, puis repart. J’essaye de ne pas crier mon plaisir, de peur de réveiller les autres, mais c’est savoureux.



Au bord de la jouissance, je le sens pousser ses doigts contre ma paroi : je ne peux retenir une longue manifestation de plaisir.

Mes jambes posées sur son dos se tendent, mon dos s’arque, je suis parcourue de frissons. Quelques secondes en suspens, et la tension qui retombe.


Il me sourit, viens s’asseoir près de moi et m’enlace.



Mon séjour commence seulement. Me réserve-t-il d’autres explorations ?




Le lendemain



Après une rencontre avec Jonas de nuit, où nos corps se sont rencontrés de manière très intense pour ma part, je suis à la fois inquiète et excitée à l’idée de le recroiser.



Jour 2 – vendredi 23 mars


Je me réveille petit à petit, dans ce dortoir silencieux. Mes deux voisines de lit – dans ce chalet, les chambres sont de trois personnes – semblent avoir déjà quitté la chambre. Mon sommeil a été profond, réparateur, j’ai l’impression d’émerger d’un long rêve. La scène de cette nuit me revient rapidement à l’esprit, éveillant fascination et gêne mêlées. Cette situation me paraît surréaliste, et je crains qu’un quelconque malaise s’installe dans la dynamique du groupe et de notre randonnée. Moi, qui suis venue jusqu’ici pour, notamment, me vider la tête…


Après une douche courte et brûlante, j’enfile mes vêtements de sport (un leggings bleu électrique qui m’accompagne depuis des années, un long t-shirt noir suffisamment serré pour éviter de devoir mettre une brassière, et un polar vintage dont le côté kitsch m’enchante). Non pas que j’ai envie d’être remarquée, mais les vêtements légèrement farfelus me mettent en joie.


Lorsque j’arrive dans la salle de séjour, mêlant salon et salle à manger, je fais un tour d’horizon en saluant l’assemblée : je ne vois pas Jonas. Tout le monde n’est pas là, chacun se prépare à sa façon.

C’est lorsque j’ai terminé de me servir au buffet, une fois assise sur la grande table en bois, que Jonas entre par la porte-fenêtre et se plante devant moi :



Je suis une personne plutôt extravertie. Lors de ce court échange, je ne peux m’empêcher de lui parler fort, un sourire carnassier aux lèvres, et d’aller même jusqu’à oser le clin d’œil lors de ma dernière intervention. On pourrait croire que je rayonne de confiance en moi et de sérénité et pourtant, mon cœur bat la chamade.


Nous voici face à face.



À ce stade-là, je fais beaucoup moins la maligne. Ma voix se fait plus discrète, mon regard évite le sien, mais mon sourire demeure, toujours charmeur.


Une voix qui me semble très lointaine intervient dans ce moment suspendu :



L’intervention de la guide nature nous ramène à la réalité.


Personnellement, je serais bien restée à table avec ce fameux Jonas, rencontré il y a seulement quelques heures, mais qui me fait tourner la tête.


Mais à l’instar des autres, nous nous dirigeons chacun vers nos chambres pour prendre nos affaires.

Avec mes deux co-dormeuses qui s’appellent Coline et Samia – nous avions respectivement oublié nos prénoms depuis la veille –, nous échangeons blagues et ajustements logistiques avant le départ. Je lace mes chaussures de randonnée, plus utilisées depuis plus d’un an, et me félicite intérieurement de mon matériel : même en étant partie précipitamment de Bruxelles, je suis bien équipée.


Je me dirige vers la porte du chalet, pour retrouver le groupe, quelques minutes avant le départ. Dans le couloir, je passe devant la pièce des douches, un espace avec plusieurs douches et éviers à partager avec les autres randonneurs.

La porte s’ouvre brusquement, Jonas apparaît. En m’apercevant, il s’arrête net. Il me tend la main, je l’attrape, il me tire doucement vers lui en soufflant un « Tu viens ? » qui ne peut que me convaincre.


La porte claque derrière nous, je ferme le verrou, la lumière est restée éteinte. On rit, on s’embrasse, nos mains se posent de tous côtés…



Pour lui montrer mon accord, je retire mon polar, le pousse fermement contre le mur et presse mon corps contre le sien. Ma main sur son entrejambe se fait assurée, je l’enserre, tout en lui léchant le cou. Je lui arrache déjà un petit râle de plaisir, qui m’encourage à continuer.



Bien que j’ai envie de prendre tout mon temps avec lui, cette occasion sera brève : il nous faut partir précipitamment. Ma main plonge alors dans son pantalon, entre en contact avec sa peau. Sa queue est déjà tendue, la sentir si dure m’excite incroyablement. En me mettant accroupie, j’emporte ce qui la couvre avec moi : pantalon et caleçon terminent à ses chevilles.

Mes mains poussent sur ses hanches pour le maintenir contre le mur.



Bien que son ton et le timing sous-tendent un certain empressement, mon visage s’approche doucement de son sexe. Je fais passer ma langue le long de son aine, d’un côté, puis de l’autre. Je ponctue mon geste de baisers humides, je sens Jonas frissonner. J’apprécie son pubis rasé, qui permet à ma langue de glisser de haut en bas, à mes lèvres de se poser sur lui. Les soubresauts de sa queue m’encouragent, ainsi que ses mains dans mes cheveux, dont les pressions variées accompagnent mon rythme.

Ma bouche glisse de la base de son sexe, doucement, jusqu’à son gland. J’embrasse celui-ci délicatement, dans un baiser très humide, et m’aide de mes doigts pour le toucher.


Notre excitation monte, en témoignent nos divers râles et soupirs. Je saisis ses couilles dans mes mains, les porte à ma bouche pour les lécher avec passion. Je les aspire, caresse leur peau, lèche tout ce que je peux atteindre.


De ma deuxième main, je saisis sa queue, y passe ma langue, les deux s’alternent pour branler Jonas qui semble y prendre beaucoup de plaisir.



Je laisse ma salive se répandre sur lui, et maintiens mon activité avec un rythme de plus en plus rapide.



Je varie les rythmes et j’alterne les sensations en utilisant ma langue, mes lèvres, mes mains…



Jonas soupire en souriant.



Je ris.



Il lève la tête, émet un son doux et long, ses mains se figent dans mes cheveux, son bassin s’immobilise, et il se répand dans ma bouche de manière saccadée, criant son plaisir avec retenue (nous ne sommes pas seuls dans ce néanmoins grand chalet).



Avant de lui répondre, je me retire et file vider et rincer ma bouche à l’évier.

Je me tourne vers lui, lui sourit, et réponds :



Il remet ses vêtements en place, m’attire vers lui, me serre dans ses bras. Dans le cou, j’entends son souffle.



Son étreinte est tendre et englobe tout mon être.


TOP DÉPART – ON Y VA – GO TOUT LE MONDE !


La voix de la guide nous semble lointaine, la réalité nous rattrape : il nous faut démarrer la marche avec le groupe, pour entamer le séjour. Même si, pour ma part, j’en ai déjà bien profité…