n° 22396 | Fiche technique | 11339 caractères | 11339Temps de lecture estimé : 8 mn | 27/04/24 |
Présentation: Une question fondamentale ? | ||||
Résumé: Une fin d’après midi bien chaude, vraiment bien chaude. | ||||
Critères: fh jeunes amour caresses 69 init -prememois | ||||
Auteur : charly1970 Envoi mini-message |
L’après-midi tire à sa fin au bord de la piscine de la résidence. Avec notre groupe d’amis du lycée catholique de Saint Vincent de Paul, nous nous accordons une petite pause dans nos révisions. Delphine Delacour, encore tout ensommeillée par la chaleur estivale, se retourne lentement sur sa serviette de bain, se lève d’un geste délicat pour se diriger vers le plongeoir. Un plongeon dans l’eau fraîche devrait chasser ses dernières rêveries un peu trop érotiques à son goût. Je la regarde passer devant moi. C’est un ange. Un ange qui apparaît dans les rayons du soleil couchant. À la cambrure de ses reins, un joli petit duvet blond à peine visible dans ce jour finissant est une invitation à la caresse. D’autant qu’à chacun de ses pas, ses fesses rebondies chaloupent nonchalamment. Ses cheveux blonds irisés forment un halo lumineux encadrant une délicieuse frimousse. Cela lui donne un air d’icône russe. Dans la pâleur diaphane de son visage, de grands yeux bleus rieurs portent sur le monde qui l’entoure un regard amusé.
Charly, c’est moi. Je m’appelle Charles, mais tout le monde m’appelle Charly en référence à « où est passé Charly ? », car je passe 99 % de mon temps à rêvasser. Mes copains se moquent gentiment de moi en me demandant souvent : « Oh, oh, t’es où, Charly ? » Bref, je m’en accommode. J’aurais pu tomber plus mal avec Charlot.
J’ouvre donc de grands yeux étonnés, et sans trop réfléchir je saisis la fameuse clope orientale que me tend Delphine. À peine je tire dessus, je réalise que je ne fume quasiment jamais et qu’en acceptant, ce n’est peut-être pas la meilleure idée de la journée que j’ai eue. Je la lui redonne rapidement, mais elle me regarde avec un air joueur.
Je me remets tout juste des deux goulées que j’ai aspirées et me voilà entraîné bien involontairement dans un nouveau scénario. Delphine sait très bien que je ne peux rien lui refuser : elle me remet la clope au bec, dirige son visage vers le bout incandescent qu’elle place avec prudence dans sa bouche qu’elle ferme, puis souffle lentement sans s’arrêter. De l’autre côté, je sens une tornade tiède envahir mes poumons. C’est fort en goût, mais pas du tout brûlant. Ses yeux ne lâchent pas les miens. En étant si proche l’un de l’autre, son entrejambe vient se coller sur le haut de ma cuisse, le renflement de son sexe caché seulement par son maillot en coton s’appuie avec impudeur sur ma peau tandis que les pointes toutes dures de ses seins viennent s’écraser sur ma poitrine. Je suis une victime consentante, un peu perdue quand même. Elle s’en rend compte et met heureusement un terme à ce petit jeu. Le souffle coupé, je n’aurais pas pu tenir une seconde de plus.
Tout le groupe part dans un grand fou rire. Après cette torpille incendiaire, j’aimerais qu’on m’oublie un peu, histoire de récupérer. Heureusement, d’une pirouette, Delphine accapare à nouveau l’attention des garçons et des filles en proclamant à la cantonade :
Ouf, je n’aime pas être au centre de l’attention, surtout quand je sens le rouge me monter aux joues. En tout cas, je suis rassuré, ces vapeurs orientales n’ont eu aucun effet immédiat sur moi si ce n’est le choc de la nicotine. Je fais signe à Delphine que j’aimerais y aller. Elle me sourit et ni une ni deux, ramasse ses affaires. Cet empressement et surtout son sourire un brin équivoque m’interrogent. Qu’est-ce qu’elle a encore derrière la tête ? Une fois dans la rue, elle me colle et d’un ton très câlin me demande de la raccompagner à pied jusque chez elle. Bien évidemment, je ne peux pas refuser une proposition aussi affriolante, même si je sais que mes parents vont une fois de plus se demander où je suis passé. Encore le syndrome « où est Charly ? » qui me poursuit. Bah, on verra bien ! Chaque chose en son temps. De toute manière, l’appart de Delphine n’est pas si loin. À peine cinq minutes.
Pour moi, c’est cinq minutes de trop, car sur le chemin il semble que l’orient me joue des tours. Tout ce que je vois se détache sur un fond fluorescent, comme si derrière chaque chose on avait allumé un néon. C’est quand même fatigant et surtout inquiétant. J’en parle à Delphine qui me répond en rigolant :
Mouais, mais en attendant, ça monte, ça monte. J’espère que ça va me passer avant la crise cardiaque. J’ai l’impression d’avoir des yeux de lapin albinos avec les pupilles complètement dilatées. Sérieux, pourvu qu’on ne croise personne. Je vais avoir du mal à tenir la moindre conversation.
Elle s’arrête, se retourne, m’observe en éclatant de rire.
Pour des paroles rassurantes, c’est raté. On continue notre chemin. Enfin, le hall d’entrée… Sauvé ! Je touche la terre promise. Delphine me propose de faire une pause chez elle avant de rentrer chez moi. Super, ça me permettra de reprendre mes esprits ! On appelle l’ascenseur. Les portes s’ouvrent, et là, c’est la cata ! Les parents de Delphine se retrouvent nez à nez avec moi. La gorge sèche, je bredouille un lamentable bonjour tout en regardant obstinément mes chaussures. Surtout, ne pas croiser leur regard !
Décidément, je ne sais pas comment elle se débrouille, elle vient sans cesse à ma rescousse dans mes moments de gêne. En fait, je crois que ma maladresse l’amuse. Au moins avec moi, elle rigole. Elle a la certitude de ne pas être tombée sur un prédateur, mais plutôt sur un doux rêveur.
Il est bien gentil, mais je suis plus un gosse et encore moins le sien. Enfin, tout ça n’a pas d’importance, personne n’a remarqué que j’étais complètement défoncé, et cerise sur le gâteau, cette brève rencontre m’a fait redescendre illico presto. Comme si c’était un puissant antidote, je retrouve mes esprits et note dans un coin de ma tête que le champ est libre.
J’appuie sur le bouton du septième étage, en route vers le septième ciel. À peine arrivée dans sa chambre, Delphine éteint toutes les lumières, me pousse gentiment sur le lit puis se relève et file vers la fenêtre.
Elle ouvre délicatement les deux battants puis m’appelle.
Comment résister ? En appui sur le rebord de la fenêtre, son buste bascule sur l’extérieur pendant que le reste de son corps fait un délicieux contre poids accentuant la cambrure de ses reins. Ses fesses rebondies se dessinent en ombre chinoise dans la semi-obscurité du jour.
Comme un ressort, je me relève et me glisse à ses côtés. Épaule contre épaule, on savoure l’instant. Ça paraît bête, mais le simple contact de sa peau sur la mienne provoque une vague de chaleur qui se propage dans tout mon corps. Malgré la largeur de l’ouverture, Delphine se débrouille pour se coller à moi et peser de tout son poids.
Les secondes s’écoulent. Rien de plus, et pourtant j’ai l’impression que le silence qui s’installe est de plus en plus érotique. Comme si l’air s’emplissait de désir brûlant. Une brise légère venue de l’extérieur envahit la pièce. Delphine finit par se relever et sans rien dire se jette à plat ventre sur le lit tout en faisant glisser sa culotte le long de ses jambes. Ce dernier mouvement a pour effet immédiat de remonter sa jupe au bas de ses fesses. Du coup, un spectacle inattendu s’offre à moi. Entre ses cuisses, je vois son sexe rebondi qui apparaît puis disparaît au rythme des ondulations de son bassin. Admettons qu’elle est d’une impudique candeur, mais cette première hypothèse s’effondre quand elle courbe encore un peu plus le dos. Son sexe décolle du lit et laisse glisser sur les draps en satin un délicat et translucide filet de mouille.
Cette injonction résonne dans ma tête comme un boulet de canon. Je quitte mon poste d’observation pour me poser le plus délicatement sur son dos. Tout en lui mordillant la nuque, je me défais de mon tee-shirt et essaie tant bien que mal d’ôter mon jeans qui entrave mes mouvements. Bien évidemment, c’est peine perdue dans cette position.
En un tour de main, je me retrouve sur le dos, ma ceinture défaite, mon jeans qui glisse, mon boxer à mes pieds et les yeux rieurs de Delphine qui surplombe mon visage.
C’est rigolo, parce que dans le même temps deux petites fossettes apparaissent de part et d’autre de sa bouche, et son menton fait un léger mouvement en avant comme si elle s’attendait à ce que je confirme sa dextérité. Je sens son souffle chaud courir de ma bouche à mon nombril puis, comme le froissement des ailes d’un papillon, ses lèvres se posent sur le bout de ma tige, et repartent en une fraction de seconde vers l’intérieur de mes cuisses, là où la peau est la plus tendre. Après une courte pause, celles-ci remontent jusqu’à mes couilles qu’elles suçotent avec délice.
Même si j’étais le pape en personne, pour le coup, j’aurais du mal à garder mon sang-froid. Mon érection confirme que je ne suis pas le pape.
Devant tant de fantaisie, je m’enhardis. Sa chatte en ébullition n’est qu’à portée de rêve. Je pose mes deux mains sur ses hanches charnues et plaque ma langue humide sur son intimité. Une explosion de saveurs, c’est ce que ma langue perçoit. Sa chatte m’enivre. Son odeur, sa douceur… que du bonheur ! Sans me presser, je laisse ma langue fureter dans ces trésors cachés. J’explore pour la toute première fois des contrées inconnues. Ma gourmandise semble provoquer un certain émoi. Delphine se désintéresse de mon sexe et se redresse légèrement, sa poitrine laisse échapper une faible plainte continue qui se transforme vite en gémissement.
Je redouble d’attention pour écouter là où ma langue provoque le plus de gémissements. Sans avoir de notice, mais à l’oreille, il me semble avoir trouver là où Delphine cache son âme. J’insiste. Je crois que j’ai trouvé, car les cuisses de Delphine se referment brutalement sur mon visage, se mettent à vibrer durant une dizaine de secondes, se détendent brutalement.
Un cri de joie emplit la pièce. Delphine s’écroule en me prodiguant des milliers de petits bisous sur tout le corps. J’aimerais suspendre le temps et vivre toute ma vie dans cette douce euphorie.
C’est sûr, les anges ont bien un sexe !