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n° 22397Fiche technique22191 caractères22191
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Temps de lecture estimé : 15 mn
27/04/24
Résumé:  Violine s’exaspère. On lui demande encore de changer de mot de passe. Brigitte intervient et lui raconte une anecdote.
Critères:  fh collègues travail
Auteur : Myhrisse            Envoi mini-message
Le mot de passe



La jeune blonde fraîchement arrivée détailla son aînée de la tête aux pieds. Brigitte ricana intérieurement. La blondasse n’avait de cesse de se mouvoir avec sensualité dans les couloirs de l’entreprise, portant des tenues plus affriolantes les unes que les autres, là où Brigitte se contentait d’un tailleur strict et d’un chignon serré. Les lunettes carrées ajoutaient à son air sévère là où la blonde avait préféré des lentilles. Par coquetterie, sans aucun doute.



Brigitte se lança alors dans une diatribe sur la bonne façon de créer un mot de passe, fournissant mille astuces pour s’en souvenir aisément, laissant Violine sans voix. Finalement, Brigitte se tut et la jeune osa un :



Brigitte soupira. Elle alla fermer la porte du bureau puis tira une chaise afin de s’asseoir à côté de la jeune. Elle n’avait jamais raconté ça à personne et trouva le moyen idéal. Cette stagiaire partirait à la fin de l’année pour ne plus jamais revenir. Elle serait le réceptacle idéal à des confidences qu’elle crevait de faire depuis bien trop longtemps.



Violine acquiesça. Elle connaissait très bien le principe, l’appliquant elle-même.



« Nouveau mot de passe requis »


Violine ricana.



Violine explosa de rire.


« Le nouveau mot de passe doit être différent du précédent »



Violine gloussa. Nul doute qu’elle aurait agi de même.


« Le nouveau mot de passe est trop proche du précédent »



Violine rit.



Violine pencha la tête tout en haussant légèrement les épaules.


« Le nouveau mot de passe ne peut pas être un vieux réutilisé »


Violine explosa de rire.


« Le mot de passe ne doit pas non plus être écrit sur un post-it collé sur l’écran »



Violine gloussa.



Violine sourit tandis que ses yeux brillaient. Au doigt de Brigitte, un anneau l’annonçait mariée. Elle avait vieilli et s’était assagie. Jeunesse se passe.



Violine fit une moue mi-figue, mi-raisin.



Violine acquiesça.



Violine rougit devant ces mots crus et se pinça les lèvres en resserrant ses cuisses.



Violine fronça les sourcils. Visiblement, cela la dépassait. Elle haussa les épaules.



Violine ne se permit aucune remarque.



Violine ne dit rien.



Violine grimaça.



Violine n’en rajouta pas.



Violine l’admit d’un geste.



« Je peux vous assurer que votre bureau ne contient aucune caméra. »


Violine s’en retrouva bouche bée. Brigitte poursuivit :



Violine fronça les paupières en baissant la tête.



Violine en restait muette, tant de stupéfaction que de curiosité. Elle ne coupa surtout pas la parole à Brigitte, trop impatiente de connaître la suite.



Violine haussa les épaules. Elle n’en était pas certaine.



Violine ouvrit de grands yeux ahuris.



Violine rit nerveusement puis se tut en constatant que son interlocutrice ne rigolait pas.



Violine en cria de joie, un petit « hi » joyeux ultra mignon.



Les lèvres de Brigitte se sont étirées à ce doux souvenir.



Violine haussa un sourcil interrogateur.



Violine hocha la tête.



Violine souriait pleinement.



Violine explosa de rire.



Violine en rit de plus belle.



La mâchoire de Violine se serra.



Pour toute réponse, Brigitte montra la bague à son doigt. Violine sourit. Brigitte était heureuse d’avoir enfin pu en parler avec quelqu’un. D’habitude, Brigitte se contentait d’un « On s’est rencontrés au travail, à une soirée cohésion » ce qui, certes, n’était pas faux mais ne reflétait pas non plus l’intégralité de la situation. Brigitte sortit du bureau, laissant la jeune changer son mot de passe en toute intimité. En parler lui avait fait du bien. Elle retourna travailler, un doux sourire aux lèvres.