n° 22399 | Fiche technique | 11492 caractères | 11492 1884 Temps de lecture estimé : 8 mn |
28/04/24 |
Résumé: Une femme quitte sa résidence de Bruxelles pour rejoindre sa maison de vacances sur l’île d’Oléron. | ||||
Critères: fh inconnu voiture cérébral pénétratio | ||||
Auteur : Younes Envoi mini-message |
Par cette belle journée printanière à la circulation ordinaire, la superbe bourgeoise blonde espérait rejoindre Oléron avant la tombée de la nuit. Elle avait en effet prévu de retrouver sa fille et son gendre arrivés quelques jours plus tôt pour partager leur dîner dans le grand manoir familial.
C’était une femme presque cinquantenaire qui avait épousé, en secondes noces, un haut fonctionnaire issu d’une riche famille flamande. L’homme occupait un poste important dans une institution européenne. Il avait craqué pour cette blonde épanouie aux courbes enivrantes qu’elle s’évertuait à entretenir avec application. Pour ce faire, Elle ne lésinait pas sur les tenues sexy et féminines glanées dans les boutiques des créateurs à la mode. Elle se refusait en outre à intégrer le groupe de celles qui se résignent à troquer jupes et talons hauts pour affronter avec une décontraction vulgaire un voyage en voiture de plusieurs heures.
Elle avait quitté Bruxelles à l’aube.
Après plus de trois heures de route à longer des champs uniformes et des friches urbaines mortifères, elle avait décidé de s’offrir une courte pause pour se sustenter et détendre ses magnifiques jambes rouillées par la monotonie du trajet. L’aire d’autoroute sur laquelle elle avait garé son luxueux véhicule n’était ni plus réjouissante, ni plus déprimante que toutes celles qu’elle avait eu l’occasion de fréquenter à travers le continent.
Malgré leurs étapes désolantes, Elle raffolait de ces longs trajets, seule au volant de son luxueux SUV, y trouvant une sorte d’échappatoire réconfortante à son existence bourgeoise par trop prévisible.
Cette fois, Elle avait opté pour un chemisier crème tendu sur sa généreuse poitrine que les mains expertes d’un chirurgien renommé avaient pratiquement rendue insensible aux lois de la gravité. Cette coquetterie l’autorisait depuis l’opération subie quelques années auparavant à se passer régulièrement de soutien-gorge. Pour le plus grand bonheur des hommes qui avaient le bonheur de croiser son chemin. Ses longues jambes effilées étaient mises en valeur par une jupe courte et évasée qui dévoilait la majeure partie de ses cuisses nerveuses gainées d’une paire de bas autofixants au liseré sophistiqué.
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Avant de verrouiller sa voiture, Elle n’avait pas lésiné sur les postures pour se couvrir de son long manteau en peau d’agneau. Juchée sur ses escarpins à talons d’une hauteur plutôt raisonnable en comparaison de ceux qu’elle portait habituellement en ville, Elle se dirigeait d’une démarche calculée vers le hangar qui hébergeait les quelques boutiques sans âme destinées à satisfaire les besoins primaires des usagers de l’autoroute.
Mykola n’avait rien manqué de la sortie théâtrale de la fière bourgeoise. Le colosse balte au crâne rasé l’avait ensuite suivie du regard, avec un intérêt non dissimulé, pendant près d’une demi-minute, alors qu’elle s’éloignait pour rejoindre le self-service.
Lorsque la femme disparut de sa vue, le routier se résigna à remonter dans sa cabine noire, égayée d’éclairages clinquants et de chromes rutilants.
Une fois installé derrière son volant, il mit en route son puissant moteur prêt à reprendre son trajet vers la côte espagnole.
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Le viril camionneur avait bien du mal à maîtriser toute la testostérone accumulée depuis qu’il avait quitté Vilnius. Il n’avait pas eu de relation sexuelle depuis plus de quatre jours, et cette femme, qu’il avait eu tout loisir d’admirer après qu’elle se fut extraite de son luxueux 4x4 en provenance d’un monde mystérieux et interdit, avait suscité dans son esprit des images d’étreintes particulièrement torrides.
Même si elle n’en avait rien laissé paraître, le regard plein de sous-entendus du routier taillé comme un char d’assaut n’avait pas échappé à la Femme. Le fourmillement de sa vulve face à l’inspection pour le moins cavalière avait trahi son trouble.
En se dirigeant vers les toilettes, la belle blonde faisait, comme à son habitude, mine d’ignorer les regards appuyés et admiratifs des hommes qu’elle croisait.
Elle n’avait, de toute façon, pas l’habitude de s’offusquer de ces comportements qu’elle confondait volontiers avec des hommages à sa féminité.
Au contraire, elle se complaisait à devenir le centre d’intérêt des VRP motorisés et des forçats de la route qui la croisaient au gré de ses pauses.
Elle frissonnait même parfois en s’imaginant victime impuissante et néanmoins consentante de la concupiscence d’un primate mal dégrossi prêt à l’écraser de son corps suintant de sueur âcre et salée.
Si Elle se délectait de l’effet produit par sa plastique savamment mise en valeur sur la population masculine, bien rares étaient ceux qui avaient eu le bonheur d’éveiller suffisamment ses sens pour espérer partager avec elle une étreinte qui les marquerait à jamais.
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Après une salade médiocre agrémentée de pain élastique et sans saveur, Elle avait regagné son SUV. L’image du colosse balte croisé trois quarts d’heure plus tôt lui revint à la mémoire.
Comme cela lui arrivait régulièrement lors d’un long trajet automobile, la belle bourgeoise ne pouvait s’opposer à la tension sexuelle qui prenait possession de son corps. Et pourtant, elle imaginait difficilement trouver sur sa route celui qui serait digne d’éteindre le feu brûlant qui consumait son intimité.
Après deux nouvelles heures de route bercées par les plus grands classiques du jazz, Elle s’apprêtait à dépasser un grand camion à la cabine noire et profilée.
Elle reconnut aisément le véhicule du colosse chauve croisé avant sa halte-déjeuner. Croyant deviner son reflet impudique dans le motif indélébile exposé à la fenêtre de la cabine, Elle sourit furtivement en découvrant le tatouage de pin-up court vêtue que le routier exhibait sur son biceps gauche, sculpté par les tonnes de marchandises soulevées sans répit dans d’obscurs entrepôts.
Mykola avait lui aussi reconnu la belle inconnue. La sensualité exacerbée dont elle avait fait preuve en s’extrayant deux heures plus tôt de son Audi l’avait laissé rêveur. Il se demanda évidemment si cette femme qui le dépassait en se pressant lentement cherchait à le provoquer.
Il l’ignorait, évidemment, mais la bourgeoise ne dédaignait pas ces côte à côte sans conséquence. Elle savait comment faire durer sa manœuvre suffisamment longtemps pour offrir au chauffeur prisonnier de sa cage de métal tout loisir de contempler ses cuisses gainées de nylon qu’elle exposait volontiers en tirant sur sa minijupe de manière particulièrement prometteuse.
Elle éprouvait souvent un plaisir pervers à mouvoir ses jambes fuselées pour que le liseré de ses bas ne puisse échapper au regard averti du mâle frustré. Et les coups de klaxon, qui résonnaient lorsqu’elle se rabattait devant les lourds véhicules ou pendant qu’elle regardait leur image se diluer dans le miroir de son rétroviseur après une pression appuyée sur l’accélérateur, lui procuraient de délicieuses bouffées de chaleur.
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L’image idéalisée du mâle bâti comme une armoire se rappelle à ses souvenirs et l’émoustille fortement. Le destin va-t-il contribuer à une rencontre improbable entre le géant balte et la sensuelle bourgeoise ?
Peu soucieuse de son destin, Elle décide de profiter de l’aire toute proche, annoncée à moins d’un kilomètre, pour aller se rafraîchir.
Elle est une nouvelle fois saluée par le klaxon de Mikola, qu’elle n’a pas tenté de distancer, au moment où elle s’engage sur la bretelle de sortie.
Après avoir rempli son réservoir et essuyé l’humidité produite par la chaleur de son corps, Elle s’offre une boisson légèrement sucrée qu’elle prend le temps de siroter avant de reprendre la route.
Une route malheureusement entravée par les véhicules immobilisés de conducteurs trop pressés de finir leur trajet.
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Ayant eu l’opportunité de tester à l’excès les limites de sa patience dans un bouchon interminable, Elle vient enfin de dépasser le lieu de l’accident. L’image de sa destination se précise peu à peu dans son esprit. Une dernière pause détente et la femme va pouvoir effectuer l’ultime étape de son parcours.
En passant devant le parking des poids lourds, la bourgeoise lasse jette un coup d’œil circulaire aux quelques camions stationnés.
Le soleil vient de se cacher derrière l’horizon et la pénombre, propice aux accouplements impromptus, baigne le petit bois situé à bonne distance du double ruban d’asphalte.
Elle a coupé les phares de l’Audi. L’humidité de sa vulve s’accentue alors qu’elle glisse ses longs doigts manucurés sous le triangle de son slip, pour atteindre son bouton turgescent auquel elle a facilité l’accès en écartant largement les cuisses.
Ses yeux s’adaptent peu à peu à l’obscurité. Son clitoris durci roule entre ses phalanges moites.
Soudain, Elle aperçoit le dos du mâle entièrement nu. Les mains posées sur ses hanches, il se tient fièrement debout, arrosant à grands jets un chêne centenaire. Lorsque le colosse se retourne, son membre lourd et épais se met à rebondir entre ses cuisses.
L’homme semble hésiter avant de s’approcher. Mais l’odeur animale de la femelle désormais incapable de maîtriser les soubresauts de son rythme cardiaque l’attire inexorablement.
La portière du SUV s’ouvre brusquement, déclenchant la lumière blafarde du plafonnier. La force du colosse nu transpire par tous ses pores. La bourgeoise muette est tirée sans ménagement à l’extérieur du véhicule puis conduite de force vers une table de pique-nique en bois massif. Le routier arrache brutalement son luxueux slip de dentelle avant de soulever la femme de ses bras musclés pour la poser avec précaution sur le plateau à la propreté douteuse.
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Assise, les jambes largement écartées, Elle ne peut évacuer son émoi ni s’extraire à la volonté du mâle nu qui enserre ses fines chevilles. La grosse langue râpeuse parcourt lentement le galbe de ses jambes avant de s’arrêter quelques instants sur la peau dénudée au-dessus du liseré élastique.
Les mains calleuses du chauffeur délaissent les cuisses délicates pour agripper fermement les hanches généreuses.
La femme ne peut réfréner un frisson en proie à des sentiments contraires dont Mykola n’a que faire. Il s’agenouille et commence à dévorer sa vulve bouillonnante. Elle ahane en respirant bruyamment. De gros doigts s’immiscent en elle, la fouillant sans délicatesse. Elle gémit, crie puis se crispe dans un hurlement de jouissance.
Elle pressent aussitôt que le mâle ne se satisfera nullement de l’orgasme qu’il vient de lui procurer. D’ailleurs, le souhaite-t-elle ? Le géant qui se relève, sa hampe orgueilleuse pointée vers les étoiles, ne partira pas avant de l’avoir possédée. Il attrape ses cuisses comme de frêles membres pour composer un compas qui ne demande qu’à s’ouvrir sous la pression exercée par les mains puissantes qui le maintiennent. Couchée sur le plateau inconfortable, Elle redresse sa tête et entrevoit la masse turgescente qui se fraie peu à peu un chemin dans ses chairs distendues. Jamais la femme n’a été si remplie. Elle perd à nouveau le contrôle de son corps devenu le jouet de cet étranger qui la fouille sans répit.
Les plaintes qui s’échappent de ses lèvres tordues par le plaisir ne sont pas feintes. Elle ne peut que s’abandonner aux spasmes ininterrompus qui secouent son bassin jusqu’au moment où un flot visqueux inonde son ventre tandis que son amant laisse échapper une plainte sourde et puissante.
L’homme s’éloigne comme il est venu. Il disparaît dans la nuit, indifférent à sa semence qui s’écoule lentement du vagin béant de sa maîtresse du jour.