n° 22418 | Fiche technique | 16735 caractères | 16735 2840 Temps de lecture estimé : 12 mn |
15/05/24 |
Résumé: Pendant un cours de théâtre, un jeune homme fantasme sur une femme de douze ans son aînée. | ||||
Critères: fh fplusag couple cinéma revede fellation cunnilingu pénétratio confession | ||||
Auteur : SulfurousGuy Envoi mini-message |
Parfois, l’âge accroît considérablement la beauté d’une femme.
J’avais rencontré Virginie lors d’un cours de théâtre. Ce dernier était uniquement l’occasion d’acquérir un peu de confiance en moi et de lâcher prise. La rencontre que je fis alors dépassa toutes mes espérances.
Mon regard fut, dès le premier cours, attiré par elle. On m’avait éduqué à ne pas flasher sur une femme plus âgée que moi. Du moins, à passer outre cette attirance. Mais à mes yeux, elle était la plus jolie de toutes les participantes. Pourtant, il y avait aussi des minettes parmi elles.
J’aimais sa coupe au carré, et sa petite tenue de mère rangée, encore sexy et mince. L’âge lui conférait même un charme supplémentaire. Très athlétique et svelte, elle s’entretenait, visiblement, et cela ne me déplaisait pas.
Un cours en particulier titilla mon excitation. Je me souviendrai toute ma vie de cet exercice de l’ascenseur. Les participants se succédaient deux à deux dans cet espace réduit et imaginaire en campant des personnages variés. Je fus le premier à monter sur scène. Une personne se leva juste après pour me rejoindre sur scène. C’était Virginie. Elle semblait ne pas vouloir laisser sa place à quelqu’un d’autre.
Tout le monde se mit à rire dans le public. Moi, j’étais interloqué. On pouvait dire ça sur scène ? Mais j’étais surtout troublé qu’elle me le dise à moi, en particulier, comme si elle voulait me faire passer un message.
La discussion gagna encore en intensité, et en intimité jusqu’à ce que mon personnage doive sortir de l’ascenseur, pour laisser sa place à un autre.
La liberté et le ton provocant de Virginie me fascinèrent immédiatement, alors que, par politesse, je ne me serais jamais permis une telle parole. Comme tant d’autres choses, d’ailleurs, qui allaient pourtant suivre.
Comme j’étais un jeune homme très téméraire, et que la séance m’avait allumé, je décidai de rentrer en contact, le soir même, de manière plus « explicite » avec elle. Heureusement, nous étions au vingt et unième siècle et j’avais son WhatsApp.
En rédigeant mon brouillon de message, je cherchais une approche intéressante. Une diva comme elle me semblait inaccessible. Elle devait d’ailleurs préférer les hommes matures et stables. Pourtant, je ne rêvais plus que d’elle et de son corps, que j’aurais pu couvrir de baisers. Je voulais la complimenter pour avoir dit cette chose sexuellement provocante sur scène. En pensant que j’allais exprimer mon désir à une femme de plus de dix ans mon aînée, mes joues flambaient d’un sang battant. Mais je parvins à aller jusqu’au bout. Mon imagination nerveuse me projetait même dans le futur avec elle. La plupart des situations possibles avec elle m’auraient plu. Certaines plus que d’autres, il faut avouer.
Mon index trembla lorsqu’il se posa sur la surface vitrée du téléphone, à l’endroit exact où se trouvait une icône en forme de lettre postale. Les minutes qui suivirent, malgré leur petit nombre, furent intolérablement longues, mais sa réponse me libéra :
Elle m’expliqua par message qu’avec les années, elle s’était beaucoup décomplexée à propos du sexe.
Cette simple phrase me renforça encore dans mon élan à rentrer en contact avec elle. J’appris que Virginie était cheffe d’équipe dans une entreprise d’informatique et avait un enfant. Elle venait de divorcer. Je m’enquis alors de l’état de son moral pendant cette période. Elle vivait cela comme un soulagement, semblait-il. Mais, me dit-elle, elle n’était pas fermée à de nouvelles expériences plus… exotiques.
J’étais au comble de l’excitation. Nous nous mîmes à échanger régulièrement. Elle répondait rapidement, quand elle n’était pas au boulot, ou avec son fils.
Pendant la séance suivante, alors que j’étais encore seul sur scène – cette fois, assis sur un banc imaginaire dans un parc – elle me rejoignit. Après un moment de discussion, elle (ou son personnage, allez savoir) mit sa main sur mon genou. Je sentis tout mon corps chauffer comme un radiateur. Elle me proposait de venir chez elle pour boire un verre.
Le professeur de théâtre nous fit arrêter à ce moment-là, même si ça devenait très intéressant : il y avait d’autres participants. Mais j’aurais bien aimé vivre la suite, sans l’exprimer à haute voix.
Le soir, son message récompensa ma discrétion :
Le feu brûla avec encore plus d’intensité à ce moment précis. Je m’empressais de répondre :
Après un instant, elle reprit :
Ce sketch était notre exercice pratique de l’année. Nous allions tous passer sur scène à la fin de la saison. Mes pieds ne touchaient plus terre. J’aurais pu courir des kilomètres sans m’arrêter.
Nous avions convenu de nous voir après le cours suivant.
Pendant toute la séance, nous nous lancions des regards furtifs et il était évident que nous étions tous les deux excités. Elle passa derrière moi pendant une improvisation et sa caresse dans mes cheveux me fit tressaillir.
Quand le cours fut fini, je rangeais mes affaires en lui jetant un coup d’œil à la dérobée, me demandant comment j’allais faire pour que les autres ne me voient pas partir avec elle. Les lieux étaient étroits et une discussion entre deux personnes s’entendait aisément.
Elle était déjà sortie. Je rejoignis les personnes, dehors, qui discutaient devant la porte. Virginie et moi, nous attendîmes qu’elles soient toutes parties pour nous en aller discrètement de notre côté sans attirer les soupçons.
L’intérieur de son véhicule sentait bon. Une photo de son fils était accrochée au tableau de bord. Le silence s’installa dans la voiture alors que Virginie et moi traversions la ville. Je sentais le battement de mon cœur s’accélérer à mesure que nous approchions de notre destination. Une partie de moi était excitée par l’idée d’écrire ce sketch avec elle, tandis qu’une autre partie était nerveuse à l’idée de passer du temps seul avec cette femme fascinante.
Au bout d’un quart d’heure, nous arrivâmes à son appartement. Elle m’invita à entrer. L’intérieur était nickel. Sa maison ressemblait à un hôtel quatre étoiles. Il semblait que cette femme ne laissait rien au hasard dans sa vie, comme dans son entreprise.
Une fois qu’elle eut pris nos vestes, elle ouvrit les bras d’un geste d’invitation :
Des coupes étaient déjà sur la table basse du salon. Nous nous installâmes sur son canapé. Je m’enfonçais dedans, et j’y étais bien, comme s’il était fait pour moi.
Je la regardais sortir une bouteille du réfrigérateur et nous remplir les coupes. Mon regard se perdait dans le liquide ambré qui coulait lentement dans le verre. Elle prit son temps, s’offrant à mon regard en cet instant. Je n’avais pas remarqué qu’elle portait depuis le début de la soirée un maquillage très élaboré, comme pour un vin d’honneur. C’était vraiment une femme très sophistiquée. Quelle chance de vivre cet instant en sa compagnie !
Nous trinquâmes et je la regardais boire lentement, le liquide coulant entre ses lèvres.
Cela me donnait très envie de l’embrasser.
Mon envie de joindre nos lèvres s’était considérablement accrue maintenant qu’elle s’était assise tout contre moi sur le canapé. Mon visage s’approcha du sien. Son sourire continuait à m’inviter.
Je l’embrassais, et cela dura longtemps. En fait, je m’étais dit que cela faisait partie du rôle que nous étions en train de jouer. Visiblement, elle s’impliqua elle aussi beaucoup dans son rôle, à ce que je pus en goûter.
Nous nous embrassâmes à nouveau. Cette fois-ci, encore plus longtemps. Quand ce fut fini, elle se mordit la lèvre inférieure en me regardant.
Je la suivis dans la chambre et nous passâmes une nuit torride. La quadra gémissait sous mes coups téméraires et moi je me tordais sous ses doigts.
Mais nous avions oublié d’écrire, alors il fallait remettre le couvert. Plusieurs fois.
La fois suivante, nous passâmes une nouvelle étape dans l’élaboration de notre texte. Cette fois-ci, nous écrivîmes, nus, allongés l’un sur l’autre dans le lit. À mesure que je venais de plus en plus souvent, je gagnais en confiance et me sentais de plus en plus à l’aise. Comme si je me trouvais chez moi. Mais à chaque fois, il y avait quand même une petite pointe d’excitation.
Un soir, elle m’accueillit, assise sur le tapis, avec son tailleur et les escarpins qu’elle mettait pour le travail en me regardant, comme si elle me demandait ce que j’attendais. Une autre fois, elle m’attendit devant la salle de bain, avec son peignoir rouge à fleurs sur le point de s’ouvrir. Je la pris dans les bras pour l’emmener dans la chambre et fermer derrière nous. Ou bien cela pouvait être devant la chambre, en robe de cuir à bustier courte, les mains sur les battants de la porte coulissante, les cheveux relevés en un chignon. Elle était éblouissante.
Virginie était à l’aise et charmante dans toutes les tenues, mais son super pouvoir, c’est lorsqu’elle mettait son costume de « cheffe d’entreprise ». Puisqu’elle était cheffe d’équipe dans une entreprise prestigieuse, elle mettait presque chaque jour des talons hauts et de jolies tenues. Elle avait un haut en soie et des talons très hauts. J’enviais ses salariés, qui pouvaient être toute la journée à ses côtés. Mais même avec un jean, elle était élégante. Mais je perdais certains de mes repères. Étais-je un jeune homme qui s’était inscrit à un cours de théâtre, ou le mari de cette femme ? À chaque fois que j’allais chez elle, je ne savais pas s’il s’agissait des personnages que nous jouions ou de la réalité.
Son fils était encore assez jeune. Nous continuions à nous voir quand il était couché. Mais quand je vins manger à la maison, un dimanche, elle me présenta comme un ami. Cependant, au bout de plusieurs fois, il avait compris.
Un matin, alors que nous étions au lit, baignés par la lueur du matin, elle me confia :
Je tressaillis. Cela la fit rire.
Cependant, je marquais un moment d’hésitation :
Il semblait que la conversation lui apparaissait comme, un petit peu, trop sérieuse. Pendant le temps qu’avait duré notre échange, elle s’était redressée sur moi et m’avait enjambé. À présent, elle me léchait l’abdomen. à califourchon sur moi, elle commençait à descendre vers mon entrejambe
La sensation qui s’empara alors de moi à ce moment-là, grâce à ses soins, finit de me convaincre.
En tant que cadre supérieure dans sa société, elle participait à des cocktails professionnels. Elle savait rire et sourire en cachant la plupart de ses rides naissantes, ces petits plis en étoile autour des yeux. Et sa poitrine était encore très vaillante. Elle faisait beaucoup de sport pour garder son corps en forme.
Au début, pour essayer, je venais avec elle. Elle me présenta comme son assistant, mais bientôt, elle refusa que je l’accompagne. Elle perdait en crédibilité auprès de ses partenaires. L’un dans l’autre, ce n’était pas une si grande perte, ces rendez-vous mondains étaient très ennuyants. Je réalisais alors que j’étais loin de la vie d’adulte dont j’avais rêvé.
Mais le reste de notre vie à deux me plaisait. Cela dura cinq ans, au total, avant que nous décidions d’arrêter. Pendant ces cinq années, pas une seule fois je ne lui vis un brushing ou des vêtements négligés. Mais cette existence motivée par la perfection était très rigoureuse, et elle avait régulièrement besoin de se lâcher, et je compris vite que ma présence lui servait à ça. Et à mes yeux, c’était un honneur. Dans ces moments-là, elle était un vrai fauve. Aussi fofolle qu’une minette de dix-huit ans. Personne ne l’aurait reconnu. Mais moi, je savais qui elle était, au fond, et cela ne me surprenait pas. J’aimais la Virginie rangée, et j’aimais son antonyme dément. Elles étaient toutes aussi charmantes, l’une que l’autre. Quand je la voyais ainsi, à marcher vers moi à quatre pattes, en robe et talons hauts, sur le tapis du salon, toutes mes hésitations s’envolaient et nous partions dans notre douce folie. Nous avions confié son fils à une de mes amies qui servait de baby-sitter et nous avions toute la soirée pour partir dans notre délire.
C’est là où son expérience donnait tout son sens. Par pudeur, je ne vous raconterai pas tout, mais sachez que ses talents sexuels étaient fabuleux. Sa spécialité était la fellation, mais je devins moi aussi un adepte de la lèche-minou. Il fallait avouer que j’avais un excellent professeur, qui m’apprit à aimer ça, et à le faire à la perfection. Oh ! Que de soirées incroyables, nous avons passé ensemble !
Mais comme je l’ai déjà dit, cela dut un jour s’arrêter. Notre vie devenait impossible. À chaque fois que nous invitions des amis, leur regard était glacé, et glaçant. Virginie et moi en vînmes même à éjecter plusieurs personnes de nos cercles respectifs et à nous constituer un autre réseau, plus compréhensif de ce point de vue.
Un soir, nous nous tenions les mains, de part et d’autre de la table ronde de la salle à manger. La journée avait été particulièrement éprouvante à cause de la pression implicite de plusieurs personnes proches.
Le petit nous regardait, il avait bien grandi maintenant :
Nous nous regardâmes, sans savoir que répondre.
Il est vrai que peu à peu, la politesse prenait le pas sur le véritable attrait des premiers jours. Lentement, mais inéluctablement.
Notre dernière nuit ensemble fut un bel au revoir. Tous les deux, nous n’avions jamais atteint un si puissant orgasme. Maintenant que nous avions assumé notre désir, il était temps de mettre les voiles.
Et voilà comment s’est finie cette histoire. Du moins officiellement. Car Virginie n’a pas quitté totalement ma vie. Elle tient encore ce rôle de confidente lorsque j’ai besoin d’elle. Nous nous voyons parfois, pour évoquer cette jolie parenthèse dans notre existence, cette relation « imaginaire » que nous avions écrite à deux, et quelques fois même, lors de soirs éphémères, pour la faire revivre en secret. Que nous deux, moi et ma tigresse favorite. J’avais le sentiment d’avoir joué un personnage, toutes ces années-là, à ses côtés. Un rôle que je n’ai jamais regretté.