n° 22444 | Fiche technique | 33756 caractères | 33756 5642 Temps de lecture estimé : 23 mn |
03/06/24 |
Résumé: Florence met les pieds dans le plat et change la nature de nos relations trop sages. | ||||
Critères: cunnilingu fh jeunes copains caférestau fellation penetratio | ||||
Auteur : Barbarello Envoi mini-message |
Paris – Années 70 –
Il n’était pas très tard en ce mardi soir d’hiver et pourtant la place Victor Hugo était vide. Au centre, le puissant geyser lumineux assurait le spectacle pour les quelques rares voitures qui s’y aventuraient et les terrasses des brasseries encore ouvertes. Dans l’une d’entre elles, seules quelques tables étaient occupées histoire de tenir éveillé le garçon de permanence. Parmi ces quelques clients rescapés il y avait moi, et une amie de circonstances avec laquelle j’avais l’habitude de prendre un café après notre dîner au Resto U de la porte-Dauphine ou un cinoche. Étudiants et originaires tous les deux de la même province, nous étions un peu comme des réfugiés qui cultivaient le même destin quelques soirs de la semaine. Le reste du temps nous étions occupés par nos études supérieures, mais différentes.
Florence m’avait été présentée par la fille avec laquelle je sortais à l’époque et qui, elle, était restée à Poitiers sur les bancs de la fac. Découvrant, à l’époque, notre future migration parisienne, nous avions décidé de nous y retrouver puisque nous devions habiter pas très loin l’un de l’autre.
Comme à l’habitude, nous observions le ballet des voitures de luxe qui accostaient les deux ou trois belles-de-nuit en exposition sur le pavé de la place. Magnifiques manteaux de fourrure ouverts sur des robes très courtes et des bottes de grands couturiers, allures élégantes, ces professionnelles ne dépareillaient pas avec le standing de ce XVIe arrondissement. Florence était fascinée par ce manège. Chaque fois qu’une prostituée montait dans une rutilante voiture de sport ou une berline haut de gamme, elle me sollicitait pour que j’assiste à l’embarquement vers la partie de jambes en l’air. Elle se posait plein de questions sur ces femmes dédiées à une clientèle privilégiée. Elle les imaginait demi-mondaines exerçant leurs charmes dans des hôtels particuliers ou des palaces, couvertes de champagne et de cadeaux en plus de leurs confortables honoraires. Elle voulait même que j’aille leur demander combien elles prenaient. Ce soir, agacé par cette énième requête provocatrice et malheureusement trop redondante, je lui répondais par bravade :
Surprise par ma question, elle se redressa sur sa chaise à la recherche d’une posture plus distinguée. Son buste se cabrait, mettant en valeur une poitrine qui, jusqu’à présent, n’avait pas réellement attiré mon attention. Elle me regarda fixement de manière sérieuse et radieuse avant de me dire très posément avec un petit sourire sûr de son effet :
Sincèrement je ne m’attendais pas à une telle réponse. Je croyais avoir placé une tirade imparable pour mettre un terme aux obsessions de Florence et changer de conversation. Et c’était elle qui avec un aplomb désarmant me renvoyait au tapis. Je ne savais comment prendre cette réplique, encore moins comment trouver une rhétorique susceptible de me relever. D’ailleurs j’étais troublé et déstabilisé par ce que je percevais comme une invitation. Subitement, elle venait de bouleverser la nature de notre trop chaste relation.
Bien sûr j’avais remarqué que je ne lui étais peut-être pas indifférent. Mais j’avais une copine, certes à plus de trois cents kilomètres, qu’elle connaissait très bien, et elle, un jeune amant qu’elle voyait très occasionnellement sans qu’elle ne se plaigne de cette distanciation. Au fil de nos nombreuses conversations s’était créée une certaine complicité qui lui permettait d’envoyer quelques pics bien sentis, à fleuret moucheté, sur ma nana. Je prenais cela pour de la mesquinerie féminine plutôt que l’expression d’une jalousie dont j’aurais été l’objet. C’est vrai que nous passions beaucoup de temps ensemble et que nous étions devenus assez proches et « intimes ». Cela devait peut-être me convenir. Mais ça, c’était le statu quo du premier acte. Elle venait de rouvrir sans prévenir le rideau sur une nouvelle scène avec un tout nouveau décor et un rôle que je ne connaissais pas. D’ailleurs, elle me fixait à l’affût de tout mouvement, son ou mots révélateurs du séisme qu’elle avait engendré en moi et dont elle était très consciente.
Ce « mon cher » ironique et ce ton légèrement suffisant me piquaient à vif et appuyaient là où cela devait faire réagir. Il y avait une certaine arrogance dans ses propos et une manière de me signifier que décidément nous n’avions pas les mêmes valeurs. La flèche avait atteint son but. Mon amour propre était touché et je ne voulais ni passer pour un goujat ni pour un abruti qui n’était pas digne d’elle. À l’évidence, je me devais de sortir les rames si je voulais accoster sur l’île de la tentation plutôt que de continuer à boire la tasse et sombrer définitivement. En fait, Florence m’avait pris à mon propre jeu, sans doute excitée par ce trop d’indifférence à son égard. Une indifférence suspecte et sans doute surjouée tant nous étions devenus à l’étroit dans ce rituel d’après resto U. Pouvions-nous en rester là ? La question était posée et la balle était dans mon camp. J’optais pour la franchise. Avais-je le choix, tellement mon trouble était flagrant ?
J’étais assis en face d’elle. Désormais seuls clients en terrasse, nous étions sous l’œil du garçon qui trônait au milieu de ce désert glacial. Pourtant une chaleur avait envahi mon corps, déclenchant une irrépressible envie de l’enlacer, l’embrasser, me perdre dans sa chevelure châtain-roux… Mais la table nous séparait et le lieu manquait d’intimité.
Elle ne se fit pas prier, ramassa ses affaires et se leva. J’avais rejoint le serveur pour régler nos consommations et nous sortions de cet endroit inadapté à nos émotions.
Tout en marchant, je lui prenais la main et à la faveur d’un coin plus sombre, je m’arrêtais pour l’attirer sur moi et la prendre dans mes bras. Elle me faisait face avec un air mutin. Il n’y avait rien d’énamouré dans son attitude, si ce n’est des lèvres brillantes entrouvertes qui me narguaient.
Après une ou deux secondes en suspension, je décidais de poser mes lèvres sur les siennes en guise de réponse. Le contact fut d’abord sensuel, délicat puis très vite envoûtant. Je me reculais pour contempler son visage. Ses yeux embrasaient les miens. Elle les ferma et vint poser tendrement sa bouche sur la mienne. Cette fois-ci, le baiser fut fougueux, passionné et insatiable. Nos corps se collaient et malgré nos vêtements d’hiver qui les enveloppaient, nous ressentions bien l’excitation qui nous parcourait. Je remettais ses cheveux en place tout en caressant son visage. Je fourrais le mien dans son cou pour m’enivrer de son odeur tout en la mordillant. Je la sentais réceptive et émue par cette intrusion. Je refaisais surface. Nous étions les yeux dans les yeux comme hypnotisés l’un par l’autre.
Elle manifestait son désir qui couvait depuis trop longtemps. Moi je découvrais une autre Florence, mais aussi la révélation à moi-même de cette attirance pour elle. En quelques minutes j’avais flashé sur sa poitrine, ses lèvres, son corps, sa couleur de cheveux, son cou, ses yeux, l’expression de son visage, etc.
Elle sourit et me demanda :
Ma chambre de bonne, située dans un immeuble haussmannien, était à quelques minutes à pied. En chemin, nous fîmes plusieurs stations pour nous étreindre et nous embrasser comme si nous ne pouvions plus étancher notre soif de l’autre.
Le plus éprouvant ce fut l’escalier de service qui devait nous mener au sixième. Galant, je la laissais passer devant pour cette ascension afin de ne pas lui imposer mon rythme. C’est ainsi que j’avais face à moi sa croupe qui se trémoussait sous sa longue jupe malmenée par l’effort. Florence avait un style vestimentaire très particulier. Rien de glamour, mais au contraire un côté nomade chic un peu improbable tout en restant féminin. Rien de moulant, tout était large sans pour autant effacer ses atouts. Marche après marche, j’avais le temps d’imaginer le cul, les cuisses et le pubis qui se cachaient là-dessous. Jusqu’à présent je n’avais jamais manifesté un quelconque intérêt pour son anatomie. Elle m’avait ouvert les yeux et voilà que je retrouvais l’inspiration. Au bout de quatre étages, elle fit une pause. Pour l’aider à reprendre l’escalier et soulager son effort, j’osais prendre en main son fessier et imprimer une petite poussée qui amena mon majeur vers un recoin intime de celui-ci. Elle se dégagea et se retourna faussement offusquée et crut bon de me réprimander :
J’étais content, j’avais réussi à mieux cerner la fermeté de cet arrière-train qui me provoquait. Je n’étais pas déçu et la poursuite de la grimpette me laissait tout loisir de fantasmer.
Enfin, après la lente et éprouvante montée, nous arrivions à destination. Le tour du propriétaire était rapide. Quinze mètres carrés à peine, un lit de cent vingt, un lavabo, un bureau, une petite bibliothèque au-dessus, un placard intégré dans un recoin, un réchaud et une fenêtre donnant sur Paris. Mon bailleur, qui ressemblait beaucoup à Jerry Lewis, avait décoré cela avec les chutes de son appartement, l’ensemble avait un côté cosy, étonnant pour ce genre de meublé. Moquette épaisse, combinaison de couleurs classieuses, tout était neuf, de bonne qualité et agencé de manière à perdre le moins de place. D’ailleurs « Jerry » était très fier de me présenter son bien quand j’étais venu le visiter. Florence, trop éprouvée pour apprécier, se jeta sur le lit sans même enlever sa veste. Il n’y avait pas dans cet acte une quelconque invitation à passer aux choses sérieuses. Elle avait besoin de retrouver quelques forces. J’attendais en regardant avec bienveillance, cet amas d’étoffes et de cheveux éclatés sur ma couche. Je déposais un verre d’eau à côté d’elle sur ce qui me servait de table de nuit et en profitait pour allumer la lampe de chevet et éteindre l’éblouissant plafonnier.
Elle se retourna au bout de quelques instants. Elle se redressa, s’assit sur le bord du lit et prit le verre d’eau. Elle se désaltérait en tétant et suçant celui-ci tout en aspirant lentement le liquide.
Je lui souris et elle me répondit de la même manière. Elle fit un long panoramique avec sa tête et me dit :
Elle se leva pour se mettre devant la fenêtre et contempler les lumières de la ville.
J’étais derrière elle et avais posé mes mains sur sa taille pour me lover contre elle.
Elle se retourna pour me faire face
Je l’embrassais pour la faire taire. Elle n’y voyait aucune censure de ma part, mais plutôt la possibilité d’avoir un autre moyen d’expression plus sensuel et certainement plus fort afin de mieux me faire comprendre ce qu’elle ressentait. Je lui enlevais sa veste qui tombait au sol. Je continuais par son gilet et son chemisier : un labyrinthe de boutons. Elle se laissait faire, m’aidant parfois. Restait encore le cauchemar de tous les amants : les agrafes du soutien-gorge. Sans être un expert, j’y arrivais du premier coup avec une fluidité et une dextérité qui m’étonnèrent. Torse nue, la poitrine libérée, je ne pus résister à la vue de ses tétons arrogants. Mes lèvres les embrassèrent, les sucèrent, les léchèrent avec beaucoup de précautions et de gourmandise tandis que mes mains effleuraient le galbe de ses seins. Et dire que pendant des mois je n’avais jamais imaginé qu’il y avait de telles merveilles sous ses fringues. Que de temps perdu ! Elle me prenait la tête pour la plaquer contre elle et soupirer d’aise. Son cœur battait fort. Sa peau frissonnait. Mes doigts étaient déjà descendus sur la fermeture éclair de la robe. Le bouton de sécurité autour de la taille sautait. J’écartais le lourd tissu que je faisais glisser sur ses fesses et le laissais choir à ses pieds. Je croyais que l’étape suivante devait me confronter à un collant récalcitrant, sorte de nymphose pas toujours sexy de laquelle il fallait extraire cet obscur objet du désir. Par chance, elle n’en avait pas et je me retrouvais donc à surfer sur sa culotte. Je m’agenouillais devant elle, je collais mon visage sur son bas-ventre encore caché derrière une dentelle. Je m’accrochais à la peau de son fessier en passant sous le tulle. Ma respiration se synchronisait avec l’ondulation interne de son corps. Je serais resté là des heures à me bercer de la houle de son ventre, à me rassurer en palpant son cul, à sentir les sécrétions de ses muqueuses toutes proches et à profiter de ses caresses dans mes cheveux.
Dolce, piano et lento, j’affalais le dernier voile de tissu protégeant son intimité. Je l’aidais à se débarrasser de cette culotte qui entravait ses jambes et la jetais sur la chaise. Elle était debout devant moi, légèrement en contre-jour et en contre-plongée. Drôle de spectacle que ce corps nu de jeune femme à laquelle il ne restait plus que ses bottes, pas du tout glamour, desquelles émergeait une paire de chaussettes en laine montantes, encore moins sexy. Elle aurait pu paraître ridicule dans cet accoutrement, moi je la trouvais attendrissante. Elle semblait gênée. Puisque j’étais à pied d’œuvre, je saisissais la fermeture de sa botte et finissait de la déshabiller complètement, chaussettes comprises.
Je me relevais pour la blottir contre moi comme pour protéger sa nudité. Le câlin fut de courte durée. Elle entreprit, à son tour, de me dévêtir. C’est ainsi que mon pull, ma chemise, mes chaussettes, mon pantalon se retrouvèrent très rapidement sur la chaise. Curieusement, elle n’avait pas touché au slip. Elle vint se coller contre moi par-derrière en m’entourant de ses mains agrippées à ma poitrine. Je sentais bien ses formes, sa peau, son souffle et maintenant ses doigts qui s’aventuraient sur mon ventre et le caressaient de plus en plus bas. Inutile de faire un dessin pour expliquer ce qu’il se passait dans mon boxer. Mon sexe déjà soumis à rude épreuve avec toutes ces émotions était agité par les ondes sensorielles qu’elle provoquait à la lisière de l’élastique qui avait de plus en plus de mal à contenir les spasmes de celui-ci. Elle effleura ma verge tendue qui déformait le slip puis la serra dans sa paume tandis que ses doigts tels des tentacules pelotaient mes testicules. Elle recommença plusieurs fois cette torture.
Elle se décolla et se mit face à moi pour écarter l’étoffe de laquelle s’échappa ma bite en chaleur. Cette irruption la fit partir dans un monologue délirant et anachronique à destination de ce diable sorti de sa boîte.
Puis elle mit un genou à terre et, comme dans tout conte de fées, embrassa l’objet du désir. Ses lèvres entourèrent le prépuce pour l’aspirer et ensuite le faire glisser et le livrer à sa langue. Mes jambes chancelaient. Après quelques langoureux et délicieux va-et-vient, considérant sans doute que la mise en bouche était suffisante, elle s’arrêta et abandonna mon sexe à ses spasmes solitaires.
Nos corps s’emmêlaient, nos membres s’enlaçaient, nos bouches suçaient, nos yeux se dévoraient, nos doigts enflammaient tout ce qu’ils touchaient. Une voluptueuse joute érotique déjà jouissive, parce que totalement impudique. Au bout de quelques révolutions, j’avais réussi à reprendre le dessus, à immobiliser ses bras et à obtenir ce que je croyais sa capitulation. Exténuée et prisonnière, elle avait relâché ses muscles, mais ses yeux ne baissaient pas la garde. Pour elle ce n’était que le premier round.
Son visage s’adoucit. Son genou se retira. Je libérais ses bras et entamais une exploration et une fouille de son corps plus intrusive. Je commençais par sa délicieuse poitrine à laquelle j’avais déjà goûté lors de l’effeuillage. Maintenant je voulais déguster, palper, titiller ces deux mamelons qui durcissaient sous les caresses de ma langue et la sensuelle pression de mes doigts. Je prenais mon temps pour ne pas dire mon pied. Je ressentais son plaisir jusque dans ma verge qui se crispait à chacun de ses petits geignements étouffés. Ma bouche descendit sur son ventre en l’embrassant et laissant un léger filet de la sirupeuse salive qui humectait mes lèvres. J’arrivais en vue de sa toison encore plus rousse que ses cheveux. Je soufflais dessus doucement comme un sirocco pour voir frémir ses poils et sa peau. Ma main électrisait sa forêt pubienne et s’enfonça dans la partie marécageuse de cette contrée encore inconnue. Mon majeur inspectait délicatement les berges charnues du lac de cyprine. Il se risquait à plonger, rencontrant d’autres lippes qui l’aspiraient pour l’entraîner à l’intérieur de la grotte. En même temps, je cajolais ses tétons l’un après l’autre agissant comme des électrodes porteuses d’un excitant courant alternatif. Ses cuisses s’écartaient, son bassin se repositionnait, elle s’abandonnait sans aucune appréhension m’exposant son plus beau point de vue sur sa vulve. Je me déplaçais entre ses jambes et contemplais ce chef-d’œuvre licencieux. Je faisais vibrer l’intérieur de ses cuisses et admirais les palpitations de son fruit d’amour, mûr, luisant et débordant de ses sucs intimes. Florence devait s’attendre à recevoir maintenant mon pénis en elle. C’était pour lui qu’elle soulevait ses jambes, ouvrant encore plus ses lèvres et son envoûtant vagin. Je ne sais pas pourquoi, alors que mon membre ressentait douloureusement cet irrésistible appel, une envie encore plus forte poussa ma bouche sur cette gourmandise offerte. Je collais mes lèvres aux siennes et ma langue dévorait, savourait, fouillait, s’enivrait de cette chatte surprise, mais conquise par autant d’audace. Je remontais lentement dans cette jungle tropicale à la recherche de son clitoris. Alerté par les sensations telluriques qui agitaient la zone, il avait déjà commencé à sortir de sa réserve. Il faut dire que le sien n’était pas timide et se trouva spontanément beaucoup d’affinités avec ma langue. Tout en continuant mes palabres avec son clito, je me décalais pour pouvoir la doigter plus facilement et profondément. Il ne fallut pas bien longtemps pour déclencher un effet stéréo à la fois langoureux, progressif et, in fine, libérateur. Elle soupira doucement, lentement comme si elle se retenait puis se lâcha exprimant dans un gémissement une sorte de plénitude. Elle m’avait guidé vers son point G par les mouvements de son bassin et avec la complicité de son clitoris affranchi par mes faveurs buccales, l’orgasme l’avait submergée. Instinctivement elle refermait ses cuisses comme pour retenir prisonniers mes doigts.
Je la regardais revenir à elle, me scruter gravement puis détendre son visage désormais placide. Ému par la fragilité qui émanait d’elle, je déposais un baiser de reconnaissance sur sa joue puis m’allongeais sans la perdre des yeux. Je la trouvais belle avec ses cheveux en bataille, son corps blanc en sueur, ses hanches juste généreuses comme il faut et cette jolie touffe couleur feu.
C’est alors qu’elle se retourna en s’appuyant sur son coude afin de me surplomber. Elle me jaugeait, scannait mon corps, redessinait mes lèvres avec son doigt et s’était mise à caresser mon buste, mes tétons, mon ventre, mon pubis… À son tour elle prenait en main son amant qui peu à peu passait sous son emprise.
Elle le cajolait, appréciait les vibrations qu’elle lui procurait et adorait croiser mon regard avec une ingénue compassion. Je souffrais sous l’excitation. Mes yeux étaient embués. Tout à coup, elle me chevaucha et s’empala sur la verge qu’elle avait préparée. Drôle de sensation ! En fait, c’était Florence qui me pénétrait. Elle dirigeait tout. Sa vulve lubrifiée par sa jouissance avait englouti ma bite d’abord précautionneusement puis fermement, au passage elle l’avait décalotté et avait renouvelé l’expérience plusieurs fois en variant les rythmes. Une fois très doucement et progressivement. Une autre fois en jouant tendrement avec mon prépuce pour titiller le gland à l’entrée de sa grotte et sans prévenir l’enfouir brutalement dans les tréfonds de son vagin, etc. Je ne la voyais pas distinctement, car elle était à contre-jour, pourtant je sentais bien le plaisir qu’elle avait à me dominer de la sorte. Ma respiration était plus forte, moins maîtrisée, j’étais sidéré par sa fougue et entraîné par sa vague. Elle se cala bien, sur mon bas-ventre, ma verge agréablement comprimée à l’intérieur de son intimité. Je résistais comme je pouvais. C’est alors que je sentis des ongles qui effleuraient mes testicules découverts et d’une extrême sensibilité. Des doigts fins les parcouraient, les soupesaient délicatement. Elle se cambrait en arrière pour mieux contrôler ses gestes. Je n’ai jamais su si elle se rendait compte de ce qu’elle produisait, mais c’était diabolique. Mes couilles étaient irradiées, mon chibre vibrait, les muscles de son vagin se contractaient, rendant les circonstances encore plus irrésistibles. Sûre d’elle et de sa maîtrise de la situation, elle me fixa et m’ordonna :
Je capitulais donc et j’éjaculais abondamment et longuement en elle. J’avais même l’impression que mon cerveau était inondé d’endorphines euphorisantes. Elle donnait quelques judicieux coups de reins pour accompagner et stimuler mon irruption tout en émettant quelques discrets soupirs d’aise en finissant de m’achever. Elle resta plantée ainsi sur ma bite à la manière d’un chasseur de safari qui pose pour la photo de ses exploits.
Après la tempête, le calme était revenu. Elle s’était allongée sur moi, nos mains parcouraient nos corps d’attentions gratifiantes pour le plaisir qu’ils nous avaient donné. Elle caressait mon visage, je parcourais son dos, ses fesses… Puis elle éprouva le besoin de se confier comme pour illustrer ce nouveau degré d’intimité auquel nous venions d’accéder :
Cigarettes, confidences sur l’oreiller, fous rires, baisers amoureux, l’« after » se poursuivit tard dans la nuit. On était encore grisés par nos ébats. Subitement elle parut être inquiétée par quelque chose qui semblait la gêner.
Je posais ce qu’elle demandait sur le lavabo et allumais le petit néon au-dessus de la ridicule glace. Elle se levait, une main sur son sexe en serrant les cuisses pour atteindre le point d’eau et se retourna vers moi.
Je m’exécutais. Mais au bout de quelques instants, je ne pus résister. Subrepticement, je m’étais retourné et contemplais Florence de dos, au-dessus du tapis de bain, debout dans une position très suggestive et érotique. L’action était à contre-jour, mais je distinguais bien sa main qui fouillait consciencieusement entre ses jambes. Des gouttes d’eau éclaboussaient. Mon savon surfait sur sa chatte. Elle rinçait tout en se tortillant tellement l’eau était froide. J’en profitais pour admirer sa chute de reins joliment cambrée débouchant sur un beau cul parcouru par la chair de poule. J’étais complètement sous le charme, à tel point qu’au lieu de me remettre rapidement dans la position demandée, je me laissais bêtement surprendre en train de la mater. Florence, interloquée, me fusilla des yeux.
Effectivement je l’avais trahie. Je me sentais penaud et moi-même déçu de l’avoir déçue. Devant moi, tenant la serviette qui cachait son bas-ventre, elle me maudissait. Visiblement j’en avais fait une qu’elle avait du mal à digérer. J’esquissais des excuses.
Je me levais et essayais de la prendre dans les bras en la suppliant d’arrêter de divaguer et de me faire passer pour ce que je ne n’étais pas. Elle me repoussa. On se fit face. Elle, vexée et hautaine, moi soumis et un peu résigné dans l’attente de son changement d’attitude.
Elle se dirigea vers le lavabo, mit ses mains sous l’eau froide.
Je me sentis obligé de m’approcher et de lui présenter mes attributs.
Elle me prit les testicules dans une de ses mains glacées et mouillées. Ce qui provoqua un mouvement de recul qu’elle réprima par une pression sur mes organes transis. Elle rajouta une deuxième application avec encore plus d’eau froide. Des filets gelés dégoulinaient sur l’intérieur de mes cuisses. Mon corps était envahi de frissons. Elle s’empara de ma verge pour lui faire subir le même traitement mais, cette fois-ci, avec du savon. Ses doigts glissaient fermement sur mon sexe complètement rétracté. Ce qui me valut une remarque vexante.
Elle le décalottait à froid. Il n’y avait rien de jouissif dans cette inspection. Elle rinça tout cela de manière plus délicate mais toujours frigorifiante. À l’issue de cette séance, elle me tendit la serviette en me signifiant :
Heureusement que cette piaule était bien chauffée, ce qui permettait à mon corps et à ma virilité meurtrie de retrouver rapidement sa bonne température. Elle m’avait retiré la serviette, jugeant sans doute que le réchauffement de mes organes génitaux externes était suffisant. Sidéré, j’étais choqué par cet épisode qu’elle m’avait fait subir et qu’elle avait voulu humiliant pour se venger de ma désobéissance.
Nous étions nus face à face. Elle comprit qu’elle avait créé un trouble chez moi et posa ses bras autour de mon cou sans qu’il y ait de réaction de ma part. Elle se rapprocha pour se coller à mon corps. Je n’étais pas capable d’une quelconque sensualité. Naturellement, elle le perçut.
Je ne disais mot. La non-communication s’installait entre nous. J’en étais l’instigateur, et pourtant ce n’était pas voulu de ma part. Ce n’était pas une mesure de rétorsion non plus, mais un mécanisme de défense automatique tellement ses représailles me semblaient disproportionnées et dégradantes. Son attitude hautaine à la manière d’une institutrice d’une autre époque qui administrait un châtiment corporel à un petit garçon avait rompu le charme.
Je me dégageais de son corps et de ses bras pour entrer dans le lit dont je tirais à moi draps et couverture. Elle pouvait venir me rejoindre. Je n’occupais pas toute la place. Mais je ne l’invitais pas. J’étais prostré.
Sans rien dire, elle commença à se rhabiller. Pas un bruit dans la pièce, juste celui des vêtements qu’elle ajustait. À l’issue de ce strip-tease à l’envers, elle crut nécessaire de me dire quelques mots.
Je sortis du lit et allai chercher de quoi payer une course. J’étais à poil devant elle, billets à la main, et elle refusait. J’essayais de les lui mettre dans une poche, dans l’autre… Nous en venions aux mains. Elle pour me repousser, moi pour lui faire accepter mes billets. Quand tout à coup, serrés par la lutte et nous retrouvant face à face, elle me déclarait d’une manière presque insolente :
Saisi par la répartie à la fois flamboyante et sincère, complètement subjugué, je la serrais contre moi, approchais mon visage du sien et l’embrassais. Elle se laissait faire. Elle fondait. Le baiser était charnel, pulpeux et puissant. Je sentis son corps s’abandonner. Ses yeux m’appelaient. Nous mélangions encore une nouvelle fois nos langues dont les pouvoirs érotiques s’avéraient éloquents, c’est le cas de le dire. Je bandais. Fatalement, elle le vit. Notre étreinte se crispa encore plus fortement.
Sans me faire prier, je la poussais sur le lit, la troussais de manière pas très élégante, la dépossédais de sa culotte, écartais ses jambes, montais au-dessus d’elle et la pénétrais sans aucun préliminaire. Sa chatte était déjà mouillée. Mes mouvements amples et puissants activaient la sécrétion vaginale rendant chaque saillie plus voluptueuse. Ses lèvres envoûtaient ma verge, la dévoraient à chaque passage tandis que son vagin l’aspirait. Son bassin se trémoussait. Elle m’encourageait par de discrets petits râles aigus. Moment fusionnel et suspendu. Puis, je m’arrêtais en pleine action pour mieux la contempler sous ce que je croyais être ma domination. Tout en soutenant gravement mon regard, elle s’accrocha à mes bras en tension et me dit :
Je reprenais donc mes va-et-vient avec concentration et retenue, calmant mes ardeurs face à l’emballement de son corps. Quand soudain, sans que je m’y attende, elle poussa un « Oh oui ! » cette fois-ci sonore avec de fortes contractions vaginales. Sa bouche entrouverte cherchait l’oxygène. Ses yeux mi-clos me cherchaient. Ses mains s’abattirent sur mes fesses pour me coincer à l’intérieur d’elle tout en ouvrant encore plus ses cuisses pour m’accueillir encore plus profondément. Au bout de quelques instants où nous étions comme figés, elle reprit petit à petit une respiration normale et sans doute ses esprits, elle ouvrit ses yeux complètement et me demanda avec l’insistance d’un besoin vital :
Son cul et son sexe bougèrent pour qu’assez vite je ne puisse plus rien lui refuser.
Ses jambes se repliaient sur moi. Ses yeux brillaient. Elle me dévisageait fièrement, contemplant mon abandon en elle, soulagée et peut-être assouvie…
Il était cinq heures, Paris s’éveillait… et nous n’avions pas sommeil.