n° 22459 | Fiche technique | 8548 caractères | 8548 1353 Temps de lecture estimé : 6 mn |
07/06/24 |
Résumé: Justine, explore ses fantasmes sur un site d’histoires érotiques. Fascinée par l’écrivain Nicolas, elle imagine des rencontres secrètes et intenses. Malgré sa timidité et la peur du rejet, elle réalise qu’elle tombe amoureuse de lui | ||||
Critères: fh fsoumise cérébral | ||||
Auteur : JustineS (Ce qui trotte dans ma tête…) Envoi mini-message |
Depuis quelques semaines, ma vie a pris un tournant inattendu. Moi, Justine, jeune femme rêveuse de la campagne française, ai découvert un monde nouveau et fascinant à travers un site d’histoires érotiques. J’habite près de Reims, dans une maison ancienne entourée de verdure, où le calme et la beauté de la nature m’ont toujours offert un refuge paisible. Chaque soir, après une journée passée à flâner dans les chemins sinueux et les bosquets ombragés, je me plonge dans ce royaume de fantasmes et de désirs inavoués.
Avec mes cheveux blonds comme les rayons de soleil et mes yeux bleus, profonds comme un ciel d’été, j’ai toujours eu un côté rêveur et romantique. Ma silhouette commence à prendre des formes délicates et féminines, des courbes douces qui se dessinent sous mes vêtements simples mais élégants. J’aime porter des robes légères qui flottent autour de mes jambes ou des jeans bien coupés qui épousent mes hanches avec grâce. Ma peau claire, parfois rosée par les émotions, reflète la pureté de mes pensées et la chaleur de mes désirs secrets.
Là-bas, sur ce site qui se nomme REVEBEBE, j’ai commencé à écrire mes propres récits, des fragments de mes fantasmes les plus intimes. Au début, c’était simplement pour me divertir ; j’ai d’ailleurs pu être critiquée pour mon style, mes maladresses ou encore mon manque d’imagination. Je l’ai assez mal pris, je dois bien l’avouer. Mais très vite, je me suis surprise à attendre avec impatience ces moments volés où je pouvais laisser libre cours à mon imagination. J’ai même commencé à apprécier lire les commentaires, les remarques ou les quelques conseils privés que je recevais. J’ai même fini par les rechercher et à relancer parfois abusivement les échanges avec certains ou certaines (ils se reconnaîtront). J’ai commencé à lire compulsivement les récits des autres, parfois subtils, parfois plus crus. Je finissais toujours par devoir terminer les lectures en tenant ma tablette à une seule main et l’autre… dans des zones plus discrètes. J’ai découvert une nouvelle facette de moi-même, plus audacieuse, plus chienne.
Parmi tous les auteurs que j’ai découverts, un en particulier a capturé mon attention. Nicolas, il écrit sous un pseudonyme, que je ne révèlerai pas dans cette histoire. Ses récits sont d’une intensité troublante, chaque mot choisi avec soin pour éveiller des désirs profonds et inexplorés. Je me suis retrouvée, plus d’une fois, les joues en feu et le souffle court, emportée par ses histoires.
Nicolas semblait avoir cette capacité rare de capturer l’essence même de mes fantasmes, comme s’il lisait dans mes pensées les plus secrètes. Chaque ligne de ses écrits résonnait en moi, éveillant une soif de plus en plus insatiable. J’apprenais qu’il était marié à travers ses récits, ce qui ajoutait une touche de mystère et d’interdit à mon attirance pour lui.
Nous avons commencé à échanger quelques messages privés. Ses mots étaient aussi captivants et élégants que ses récits. Cet homme semblait brillant, ses phrases empreintes d’une intelligence, d’une sensibilité rare et d’une légère perversion qui m’aimantait. Chaque message qu’il m’envoyait était une invitation à explorer plus profondément mes propres désirs. Il me parlait de ses inspirations, de ses propres fantasmes, et chaque mot alimentait ma curiosité.
Au fil de nos échanges, je me surprenais à attendre impatiemment ses réponses. La journée, mes pensées étaient souvent accaparées par nos discussions nocturnes. Ses messages, souvent empreints de subtilité et de sous-entendus érotiques, éveillaient en moi des sentiments que je n’avais jamais éprouvés auparavant. C’était comme si une connexion invisible, mais puissante se tissait entre nous.
Il semblait comprendre mes désirs les plus secrets sans que j’aie besoin de les formuler explicitement. Parfois, ses messages me donnaient l’impression qu’il pouvait lire dans mon esprit, devinant mes fantasmes les plus cachés. Cette connexion mentale et émotionnelle intensifiait mon attirance pour lui, rendant chaque échange encore plus précieux et excitant.
Bien que je sache qu’il était marié, ce fait n’atténuait en rien mon désir. Au contraire, il ajoutait une couche supplémentaire de mystère et d’interdit à notre relation. L’idée de lui appartenir, même de loin, de devenir sa chienne de l’ombre, me hantait de plus en plus. Chaque nuit, en relisant ses récits et ses messages, je m’imaginais à ses pieds, soumise à ses désirs, attendant ses ordres avec une excitation grandissante.
Ces fantasmes devinrent rapidement obsédants. Dans mon lit, les nuits devenaient des explorations sensuelles où je me perdais dans des rêveries de soumission. Ma main se glissait sous les draps, recréant des scènes où Nicolas, avec son autorité douce mais ferme, me guidait et me possédait. Ces moments d’intimité solitaire étaient à la fois libérateurs et profondément satisfaisants. Je me touchais en lisant et relisant ses e-textes et messages, le clitoris en feu, sentant mon excitation dégouliner sur ma main. Chaque mot m’envoûtait, et je finissais toujours par lécher mes doigts et les sentir, comme il semblait aimer le faire faire dans ses récits, chaque effluve et chaque saveur me reliant un peu plus à lui et à l’univers érotique qu’il avait créé.
Cependant, une part de moi restait désespérément silencieuse. Comment pourrais-je lui avouer ces désirs sans jamais lui parler directement ? J’espérais que, d’une manière ou d’une autre, Nicolas reconnaîtrait mes envies à travers mes propres récits. Chaque histoire que j’écrivais était imbibée de ses fantasmes, comme un appel silencieux destiné à lui seul.
Je passais des heures à relire ses écrits, espérant déceler un signe, un mot qui indiquerait qu’il avait compris. Mais jamais je n’osais franchir la ligne, jamais je n’envoyais ce message explicite que je rédigeais mentalement chaque nuit. L’attente devenait délicieusement douloureuse, une tension constante entre le désir et la peur du rejet.
Cette timidité me paralysait souvent, me laissant dans un état de frustration douce et persistante. La gêne venait s’ajouter à cela, une honte secrète de mes propres désirs si intenses, si dévorants. Comment lui dire que chaque mot qu’il écrivait me faisait frémir, que je rêvais de devenir sa chienne, d’être soumise à ses volontés ? Surtout en sachant qu’il était marié. Cette dure réalité ajoutait une couche de complexité à mon désir.
La peur de passer du virtuel au réel était omniprésente. Dans le monde des mots et des fantasmes, tout semblait possible, tout était permis. Mais qu’adviendrait-il si nos échanges devenaient tangibles, si nous franchissions cette frontière délicate ? La peur de sa réaction m’envahissait, la crainte qu’il soit dégoûté ou qu’il me rejette.
Je vivais dans cette tension constante, oscillant entre le plaisir intense de nos échanges et l’angoisse de l’inconnu. Chaque histoire que j’écrivais, chaque commentaire que je lui laissais était une tentative d’expression, une manière détournée de lui avouer mes désirs les plus profonds. J’espérais, sans jamais oser l’espérer trop fort, qu’il comprendrait, qu’il reconnaîtrait dans mes mots l’écho de ses propres fantasmes.
Et ainsi, chaque nuit, je restais là, dans l’obscurité de ma chambre, mes doigts encore imprégnés de l’odeur de mon désir, l’esprit empli de rêves inavoués et de souhaits silencieux.
Je pensais à lui constamment, me demandant ce qu’il faisait, ce qu’il pensait. Son absence me pesait, et ses mots me manquaient dès qu’ils cessaient de s’afficher sur mon écran.
Je me surprenais à rêver d’une vie où nous pourrions être ensemble, où l’interdit ne serait plus qu’un lointain souvenir. J’imaginais des matins enlacés, des journées remplies de complicité et de passion, des soirées à discuter de nos fantasmes les plus fous. Je voulais plus que des rencontres furtives et des messages érotiques. Je voulais tout de lui, son cœur, son esprit, son corps.
Cette révélation m’a bouleversée. Comment pourrais-je lui avouer mes sentiments alors qu’il était marié, que notre relation n’était censée être qu’un jeu de séduction et de désir ? La peur de sa réaction, la crainte de tout perdre, me paralysaient. Mais l’amour que je ressentais était réel, profond et sincère.
Ainsi, chaque jour, je continuais d’écrire, de nourrir cet espoir silencieux. J’espérais qu’un jour, Nicolas verrait au-delà de mes mots, qu’il comprendrait la profondeur de mes sentiments et la sincérité de mon amour. Et même si cet espoir semblait fragile et incertain, il demeurait la flamme qui éclairait mes nuits et réchauffait mon cœur.