n° 22468 | Fiche technique | 23605 caractères | 23605 3918 Temps de lecture estimé : 16 mn |
12/06/24 |
Résumé: Jean-Marc, jeune et timide, se lance un défi érotique audacieux, mais ses rencontres inattendues l’amènent à redéfinir ses priorités. | ||||
Critères: h fh amour vidéox init humour | ||||
Auteur : L'artiste (L’artiste) Envoi mini-message |
13 août 1984
Le papier peint floral, les cassettes VHS, les télévisions à tube cathodique et les vélos sans vitesses définissent le quotidien de Jean-Marc qui arbore fièrement sa coupe mulet. À dix-huit ans, il n’a toujours pas eu de chance avec les filles. Ses amis se moquent gentiment de lui, mais il commence à en avoir assez de son statut de puceau.
En ce lundi après-midi ensoleillé, il décide de se rendre au vidéoclub, espérant trouver un film pour égayer sa soirée. Il se retrouve dans un sanctuaire pour amateurs de cinéma, avec ses étagères pleines de productions variées et ses affiches colorées. Il passe devant les classiques, les comédies et les longs métrages d’action, mais son attention est attirée par un rayon caché derrière un rideau de perles : l’espace réservé aux adultes.
Son cœur bat plus vite. Il jette un coup d’œil autour de lui, puis se décide à entrer. Au moment où il tend la main vers les perles, il entend un bruit de pas. La vieille dame du quartier, celle qui ne loue que du Charlie Chaplin, s’approche nonchalamment.
Pris de panique, il attrape une cassette de la section voisine, « La guerre des boutons », et fait semblant de s’intéresser intensément à la jaquette. Son cœur bat la chamade.
Finalement, elle s’éloigne. Il pousse un soupir de soulagement puis se dirige à nouveau vers l’antre de tous ses fantasmes. Vérifiant une dernière fois que la voie est libre, il y pénètre prudemment, le cœur battant toujours aussi fort. Le choix est vaste, mais un titre en particulier attise son intérêt. Décidé, il s’en empare, et par précaution ajoute quelques films plus sérieux pour dissimuler sa véritable intention.
Il s’approche du comptoir en essayant de cacher sa nervosité et dépose les cassettes devant le gérant, un moustachu aux airs de Magnum qui feuillette nonchalamment un magazine de sport.
Jean-Marc sent sa gorge se nouer, Magnum commence à énoncer les titres à voix haute :
Le jeune homme se décompose. Comme pour empirer la situation, une très belle femme d’à peu près son âge, habillée légèrement vu la saison estivale, attend son tour avec impatience. Elle jette un coup d’œil curieux sur les cassettes.
Il murmure un remerciement embarrassé, paye rapidement, et s’empresse de sortir en priant pour que personne qu’il connaisse ne l’ait aperçu. Tandis qu’il enfourche son vélo, il lance un dernier regard en direction du magasin : « miss canon » échange maintenant des plaisanteries avec le gérant. Jean-Marc pédale comme s’il avait le diable aux trousses, bien décidé à ce que cette journée ne soit pas un échec total.
Arrivé à la maison, il verrouille la porte, tire les rideaux et insère la cassette dans le magnétoscope. Les images coquines apparaissent, les gémissements envahissent la pièce. Notre puceau s’installe confortablement, et emporté par le spectacle, sort l’artillerie pour se palucher. Mais, soudain, il entend le bruit familier de la voiture de son père qui se gare dans l’allée. Pris de panique, il remballe en toute hâte Popaul, s’emmêle dans les plaids du canapé et fait tomber le paquet de mouchoirs. Il s’empresse de les ramasser, mais ses mains tremblantes compliquent la tâche. Les gémissements continuent d’emplir la pièce et Jean-Marc sent la sueur perler à son front.
Il trébuche en se levant, et renverse une pile de magazines. Finalement debout, Il se précipite pour appuyer sur « stop », mais dans l’urgence ses doigts cliquent sur « pause ». L’écran affiche l’image figée d’une scène coquine. Un gros plan qui plus est !
Dans un dernier effort désespéré, il parvient enfin à éteindre, la neige apparaît au moment où la porte s’ouvre. Il change rapidement de chaîne et tombe sur la rediffusion des jeux Olympiques sur TF1 : le marathon de la veille, pour être plus précis.
Jean-Marc fixe l’écran de télévision, les athlètes défilent sous ses yeux. Une idée germe alors dans son esprit. 42 kilomètres en courant… Combien faut-il donner de coups de reins pour parcourir une telle distance ? Il pense aux acteurs comme Rocco Siffredi ou John Holmes, capables de prouesses extraordinaires, puis se ravise en rougissant légèrement.
Mauvais exemples, la mienne est tout de même bien plus courte.
Il attrape un carnet et un stylo, et après quelques minutes de calculs acharnés, il constate stupéfait le résultat : 300 000 allers-retours.
Bon, ça fait beaucoup, se dit-il, mais rien n’est impossible.
Et il décide de se lancer ce défi… Fini, les soirées solitaires. Il va devenir une légende vivante, le champion du marathon érotique. Cependant, une question cruciale le frappe. Il se gratte la tête et fronce les sourcils.
Dois-je compter chaque aller comme un seul mouvement, ou faut-il aussi totaliser les retours ? Qui peut le plus peut le moins… Uniquement les avancées auront de l’importance.
Il note ce constat dans son carnet avec un air sérieux. Puis une autre interrogation surgit.
Et les turlutes ? se demande-t-il à voix basse. Hmmm… c’est quand même du va-et-vient, non ? En fait, ce serait tricher. Les filles dans les films de boules ne font que lécher et sucer. Pas assez de vrais allers-retours.
Il ajoute cette réflexion à sa liste et se dit que c’est déjà un bon début. Mais pour que son défi soit reconnu, il doit établir des critères clairs, comme pour le Guinness des records. Toutes les partenaires de jeu devront être différentes ! Il éclate de rire en imaginant expliquer cela à un éventuel jury, puis, reprenant son sérieux, il se penche sur la logistique.
Hmm, ça va faire beaucoup trop de filles à trouver… Je suis encore puceau, je ne devrais pas viser trop haut.
Il remplace en soupirant cette règle par une version plus pragmatique, puis se relit avec satisfaction.
Règlement :
1 – Seuls les allers seront validés.
2 – Les fellations ne compteront pas, car elles n’incluent pas de véritables mouvements de va-et-vient.
3 – Chaque partenaire devra être différente pour éviter la monotonie et prouver la polyvalence.
3 – Les partenaires pourront être les mêmes, tant qu’elles sont consentantes et qu’elles participent à différents moments.
Ce sera déjà un défi considérable, mais selon lui réalisable. Avec un air déterminé, il passe à la planification des étapes pour atteindre son objectif.
Il devra Identifier des potentielles prétendantes. Il pense à ses voisines, aux filles du lycée, et même à celles qu’il croise au club de natation, mais pour éviter toute maladresse, il optera pour une méthode plus subtile… il fréquentera davantage les lieux de rencontre : le café du coin, les soirées étudiantes, et les booms… Ses yeux brillent déjà en s’imaginant emballer sur « Careless Whisper » de George Michael.
Il lui faudra aussi améliorer ses compétences. Pour cela, il s’abonnera discrètement à quelques magazines spécialisés pour obtenir des conseils de drague. Chaque jour, il révisera comme pour un examen crucial.
Et pourquoi pas passer une annonce ? « Recherche partenaires pour marathon particulier », pense-t-il.
Puis il réalise l’absurdité de l’idée et se rétracte rapidement.
Bien trop risqué, ses parents pourraient tomber dessus…
Même si l’exercice principal ne nécessite pas vraiment d’être un athlète, il devra tout de même s’assurer de tenir la distance. Il entreprendra donc de faire des pompes, des abdos et du jogging chaque matin. Une bonne condition sera son alliée dans cette quête.
Il pense à se faire passer pour un livreur de pizza, comme dans certains films ! Mais après réflexion, il se ravise.
Ça pourrait devenir coûteux… et puis je n’ai même pas de scooter.
Chaque interaction pourra être une chance d’avancer. Il sera confiant, souriant et séduisant.
Il a entendu dire qu’on pouvait dénicher toutes sortes de services et d’annonces sur le Minitel. Peut-être y trouvera-t-il une section pour ce genre de rencontres ? Il s’assoit devant l’écran et se connecte. Navigant entre les menus, il finit par tomber sur une rubrique intéressante. Il rédige un message succinct :
« Jeune homme cherche partenaire pour projet sportif et discret. Réponse assurée. Code 3615. »
Et pour conclure, il faudra qu’il s’équipe.
1 – Le repérage : Fréquenter des lieux propices aux rencontres
2 – Les compétences : S’informer et potasser les techniques de drague
3 – L’annonce dans la gazette locale : Mauvaise idée
3 – La préparation physique : se remettre au sport
4 – Le déguisement
4 – L’attitude : être avenant et sympathique en toute circonstance
5 – Le Minitel : rédiger un message
6 – Les accessoires : préservatifs, lubrifiant, et peut-être même quelques gadgets pour pimenter les choses
En repensant à son plan, Jean-Marc est plus déterminé que jamais. Il n’est plus un simple adolescent timide, il est un champion prêt à relever le plus grand défi de sa vie. Il sourit, range son carnet et se prépare mentalement pour la première étape. La route vers les 42 kilomètres ne sera pas facile, mais Jean-Marc donnera tout. Après tout, chaque aventure mémorable commence par un premier pas, ou dans son cas, un premier coup de reins.
Le lendemain, Jean-Marc se lève tôt et prend une douche froide pour se réveiller. Aujourd’hui, il passe à l’action ! Sa première mission sera de se rendre au parc, où de nombreuses jeunes femmes courent. Il enfile ses baskets et ajuste son bandana.
Jean-Marc a préparé son discours et répété ses approches devant le miroir. En arrivant, il remarque plusieurs prétendantes qui feraient l’affaire, profitant du beau temps. Il repère une jolie blonde avec une queue de cheval et un walkman. Rassemblant son courage, il l’aborde, essayant de paraître décontracté.
Elle le regarde de haut en bas, et hausse les épaules en esquissant une moue désabusée avant de reprendre son activité.
Mouais, c’est pas gagné ! se dit Jean-Marc, sans se laisser abattre. Il repère une autre fille en pleine lecture, assise sur un banc. Il s’approche avec un sourire nerveux, mais est à nouveau éconduit poliment. Il soupire et poursuit son chemin, déterminé à ne pas rentrer chez lui bredouille. Enfin, il aperçoit une jolie brune en train de s’étirer près d’un arbre. Il la trouve vraiment sexy dans son petit short moulant et son débardeur ajusté qui mettent en valeur un corps des plus attirant. Certes, elle doit être un peu plus âgé que lui, la trentaine environ, mais après tout, pourquoi pas ?
Le voyant approcher, elle retire ses lunettes de soleil, révélant des yeux pétillants de malice, et essuie une mèche de cheveux humides de sueur de son front, ajoutant une touche de sensualité à son apparence.
Elle hausse un sourcil, incrédule.
Ils commencent à discuter et la conversation devient de plus en plus fluide. Eve semble apprécier sa compagnie.
Après une heure d’échanges et de rires, elle propose qu’il l’accompagne chez elle pour se désaltérer après l’effort. Jean-Marc a le cœur qui s’emballe, cela s’annonce finalement bien mieux que ce que le début de prospection présageait. Ils arrivent dans un petit appartement cosy décoré avec goût.
Il s’installe sur le canapé alors qu’elle prépare les boissons. Elle revient, deux verres à la main.
Jean-Marc, un peu embarrassé, décide de tout lui expliquer. Après tout, elle semble gentille et compréhensive.
Eve éclate de rire.
Jean-Marc rougit, mais se sent un peu soulagé.
Le jeune novice n’en croit pas ses oreilles. Il n’en revient pas et jubile intérieurement. Yesss !
La tension monte. Eve se rapproche et l’embrasse, puis l’entraîne dans sa chambre. Un par un, elle retire ses vêtements dans une attitude des plus aguichante, révélant un corps parfaitement sculpté. Jean-Marc est nerveux, c’est le moment qu’il attendait. Eve se tient devant lui, ses seins dressés, sa peau bronzée.
La gorge sèche, il commence à se déshabiller maladroitement. La femme arrangeante lui prête main-forte, l’aidant à défaire les boutons et les fermetures avec une aisance naturelle, puis elle embrasse le jeune homme extatique avec passion. Ses baisers descendent lentement le long de son cou, sur son torse, son ventre, et se font de plus en plus audacieux. Jean-Marc sent une chaleur familière monter en lui. Son sexe, droit comme un I, est gorgé de sang. Eve le prend en bouche, le suce, le lèche avec appétit. Aux anges, Jean-Marc halète, son corps tout entier frémit de plaisir. Amusée, son initiatrice murmure :
L’ado inexpérimenté acquiesce. Les mains tremblantes, il fouille dans son pantalon pour en trouver une, mais a du mal à la sortir de l’emballage. Finalement, il parvient à l’extraire, mais elle lui échappe et tombe par terre. Il se précipite pour en prendre une seconde et réussit cette fois à la dégager de son sachet protecteur, mais pas à la dérouler… elle se déchire. Il jure intérieurement, pestant de ne pas s’être mieux préparé. Observant la scène avec un amusement non feint, Eve intervient, compatissante.
Elle tend le bras vers la table de chevet et récupère du tiroir l’ustensile tant espéré.
Alors qu’elle la place délicatement, Jean-Marc soupire de soulagement, mais avant qu’il ne puisse profiter de l’instant, une vague de plaisir incontrôlable le submerge. C’est terminé. Il a tout lamentablement lâché. Il se décompose, le visage rouge de honte. Eve, réalisant ce qui vient de se passer, éclate de rire.
Elle lui dépose un doux baiser sur le front avant de se lever et de se rhabiller. Malgré sa honte, le jeune homme se sent étrangement réconforté. Il se redresse, encore confus, et la regarde avec gratitude.
Elle l’embrasse une dernière fois avant de le raccompagner à la porte. Jean-Marc quitte l’appartement, le cœur lourd, mais déterminé à ne pas abandonner ses projets.
Alors qu’il rentre chez lui, perdu dans ses pensées, il aperçoit une silhouette familière assise sur un banc. C’est elle, la jolie fille du vidéoclub. Un mélange de nervosité et de gêne l’envahit, mais il l’aborde.
Elle lève les yeux et lui adresse un sourire chaleureux.
Jean-Marc, gêné, se gratte nerveusement la nuque.
Elle éclate de rire, et le cœur de Jean-Marc s’allège.
La conversation se prolonge, ils échangent des anecdotes. Jean-Marc se sent de plus en plus à l’aise en sa compagnie, comme s’ils se connaissaient depuis des années. Il découvre qu’elle s’appelle Ambre, qu’elle est passionnée de cinéma et qu’elle adore les balades en nature.
Au fil des discussions, il réalise à quel point il apprécie sa présence. Elle est drôle, intelligente et agréable.
Après un moment, Ambre regarde sa montre et se lève.
Un sourire radieux fleurit sur le visage de la ravissante jeune femme.
Elle sort un stylo et un bout de papier de son sac pour griffonner un numéro et le lui tend.
Ils se séparent, le cœur léger. Jean-Marc sent une bouffée d’excitation l’envahir alors qu’il rentre chez lui.
Plus tard dans la soirée, Jean-Marc décide de reprendre son marathon là où il s’était arrêté… à quelques secondes du départ. Il se dirige alors vers une discothèque réputée du centre-ville, résolu à tenter sa chance une nouvelle fois.
À son arrivée, la musique est assourdissante. Les vapeurs de sueur et la fumée de cigarette emplissent l’atmosphère. Peu habitué à ce genre d’endroit, il préfère s’installer au bar, absorbé dans ses pensées. Une jeune femme aux cheveux d’un roux magnifique s’approche. Son sourire est espiègle et ses yeux pétillent de malice.
Jean-Marc, ravi de l’aubaine, acquiesce. Sur la piste, sa cavalière, visiblement légèrement éméchée, se colle à lui, l’alchimie est évidente. La musique change, un slow langoureux commence.
La jeune femme devient de plus en plus entreprenante, ses doigts s’emmêlent dans les cheveux de l’heureux élu, effleurent sa nuque. Elle se blottit contre lui, ses lèvres trouvant son cou. Jean-Marc, enivré par son parfum, descend ses mains sur les hanches de la demoiselle, avant de les poser sur ses fesses pour doucement les caresser. Une érection conséquente naît en lui, elle ne manque pas de le remarquer. La tentatrice laisse échapper un léger gémissement de plaisir à ce contact, pressant son corps plus encore contre le sien. Un sourire espiègle se dessine sur ses lèvres.
Elle continue à l’embrasser dans le cou, se faisant toujours plus audacieuse. Jean-Marc est sur le point de céder, voyant là une opportunité en or pour débuter en fanfare son marathon.
Un souvenir s’impose alors à son esprit. Ambre. Son sourire, sa voix, leur conversation de l’après-midi. Il se fige, la rouquine sent son hésitation et recule légèrement.
Elle le regarde, surprise, ne cachant pas son incompréhension et sa déception, puis tourne les talons. Jean-Marc quitte la discothèque. Rentrant chez lui, Ambre l’obsède.
Le lendemain matin, Jean-Marc saute du lit et fonce au salon pour composer le numéro d’Ambre sur le cadran du téléphone familial. Après quelques sonneries, une voix masculine répond.
Jean-Marc déglutit, sa nervosité est palpable.
Le jeune homme sent son cœur battre plus vite.
Après un court silence, le père d’Ambre répond.
Jean-Marc raccroche précipitamment, enfile ses vêtements et enfourche son vélo. Il pédale à toute vitesse. Lorsqu’il arrive à l’endroit indiqué, il scrute les environs, cherchant désespérément une silhouette familière.
La zone est paisible, peu fréquentée à cette heure de la journée. Il roule le long du sentier, surveillant chaque coin de verdure. Enfin, il la voit. Ambre, sur une couverture, est allongée sur le ventre, un livre à la main. Il s’arrête à une distance, prenant le temps de l’observer. La douce lumière du matin se reflète sur les cheveux de la jeune femme. Elle porte un maillot de bain aux couleurs vives et aux motifs géométriques qui épousent divinement les courbes de son corps. Ses jambes sont repliées, les pieds se croisent, la peau est lisse et bronzée.
Il savoure chaque détail avec désir et tendresse : ses épaules délicates, la cambrure de son dos, le mouvement lent et rythmé de sa respiration. Le maillot remonte légèrement sur ses hanches, laissant admirer le galbe de ses cuisses.
Ambre tourne une page de son livre, ses doigts fins glissent sur le papier. Son visage est partiellement caché par une mèche de cheveux, ses lèvres sont entrouvertes, elle semble absorbée par son bouquin et dégage une tranquillité et une beauté hypnotisante. Il se souvient de chaque moment passé la veille avec elle, chaque sourire, chaque regard échangé, et la voir ainsi renforce sa conviction.
Prenant une profonde inspiration, Jean-Marc s’avance doucement, son ombre se projetant sur la couverture. Surprise, Ambre lève les yeux.
Embarrassé, le jeune homme se gratte la nuque.
Jean-Marc hésite un instant, puis se lance.
La jeune femme plisse les yeux, jouant avec lui.
Elle retient un sourire, bien déterminée à se faire encore un peu plus désirer.
Ambre éclate de rire, puis lui lance un regard taquin.
Voyant le jeune homme se décomposer, elle considère qu’il est temps de mettre un terme à ce jeu cruel. Un grand sourire se dessine sur son visage, ses yeux pétillent de bonheur.
Ce soir-là, dans sa chambre, Jean-Marc s’assoit sur son lit et sort son carnet. Il regarde les pages remplies des plans qu’il avait élaborés pour son marathon érotique. Il prend un stylo et noircit tout, puis il écrit :
Ambre. Rien d’autre n’a d’importance. Je l’aime.