Ce n’est pas une série. Tous les textes sont indépendants et peuvent-être lus dans n’importe quel ordre. Par contre, ils traitent tous de trio à un moment ou un autre.

Francette est responsable technique dans une entreprise spécialisée dans la découpe technique de pièces de différents matières métalliques. Des coupes de hautes précisions et de grandes qualités en utilisant différentes technologies. Elle vient de passer le cap des cinquante ans, mais grâce à son hyperactivité professionnelle, sportive et personnelle, elle a conservé un corps qui la fait paraître bien plus jeune. Elle est mariée depuis presque vingt ans avec Pierre qui est aussi le patron de la boite.

Il ne faut pas croire qu’elle ne mérite pas son poste et son confortable salaire, bien au contraire, l’entreprise lui doit beaucoup et surtout quand ils se sont connus, ils ignoraient tout l’un de l’autre.

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Francette a connu son premier amour à l’âge de quinze ans, au lycée, Guillaume. Tous deux n’avaient aucune expérience, mais par contre ils avaient des parents « post » soixante-huitards qui les avaient bien préparés pour la grande aventure. Les deux tourtereaux se sont tournés autour pendant quelques jours avant de partager les premiers baisers, puis les premières caresses pour finir dans une chambre plusieurs semaines après. Ils avaient la chance de pouvoir prendre tout leur temps et ils ont su en profiter. Ils ont commencé par lentement se déshabiller mutuellement et couvrir chaque partie de peau découverte de caresses et de baisers. Une fois allongés, nus, ils ont mis presque une demi-heure à se découvrir. Il a pris l’initiative en la léchant jusqu’à sa première jouissance en couple. Elle lui a rendu la pareil, mais en utilisant plus ses mains que sa bouche, de peur de recevoir sa semence dedans. Elle n’était pas prête ce jour-là, depuis, elle a fait beaucoup de progrès dans le domaine.

Durant leurs trois années au lycée, les deux tourtereaux ont fait évoluer leurs pratiques, variant les positions et les plaisirs. Ils ont tous les deux eu leur bac avec une mention honorable et une place en école d’ingénieur, mais à plusieurs centaines de kilomètres l’un de l’autre. Au début, ils se retrouvaient au moins un week-end par mois, mais progressivement, ils ont fait des rencontres et se sont beaucoup moins vus, jusqu’à ne plus se voir du tout bien que n’ayant jamais vraiment rompu.

À vingt-trois ans, Francette décroche un beau diplôme et avec, sa première embauche. Pendant de longues années elle a surtout pensé à sa carrière, faisant quelques rencontres pour assouvir certains besoins, mais aucune ne lui a retourné les tripes.

Pour fêter ses trente ans, ses copines lui ont offert un stage particulier. Il s’agit d’un centre de vacances sur une petite ile du pacifique où tous les moyens électroniques sont interdits, pas de téléphone, ni d’appareil photo…

Douze hommes, douze femmes, mais seulement douze bungalows pour les héberger la nuit, alors que durant la journée, ils ont des grandes randonnées à faire sur l’île, ainsi qu’une sortie en mer.

Le principe est simple, le soir, les femmes choisissent un homme et les couples se retrouvent chacun dans leurs espaces avec un seul lit. À charge pour eux de s’organiser comme ils veulent. Le lendemain, ils peuvent décider de changer ou de rester ensemble. Grosse obligation, les hommes n’ont pas le droit de prendre d’initiative, ils doivent répondre aux demandes des femmes. Les bungalows sont équipés d’un bouton d’appel d’urgence en cas de besoin.

Francette n’était pas très chaude pour ces vacances, mais ne voulant pas décevoir ses amies, elle a pris l’avion prévu. La première journée a été très fatigante, entre le voyage et la première balade entre filles, c’est épuisée qu’elle se retrouve face aux hommes. Elle a tout de suite flashé sur l’un d’eux, grand, puissant avec un visage qui l’a tout de suite mise en confiance. Il est certes beaucoup plus vieux qu’elle mais pour une nuit pourquoi pas. Au moment des choix, elle prend tout le monde de vitesse pour être certaine de l’avoir.

Une fois dans leur espace privatif, elle s’est mise nue et a pris sa douche devant lui. Après l’avoir bien chauffé, elle a fini par lui demander de la rejoindre et là, la magie. Il a été extrêmement doux, patient, à l’écoute de ses envies, de ses besoins. Elle a joui une première fois sous la douche, puis une deuxième sur le lit quand il l’a longuement léché. Elle a avec lui retrouvé les mêmes sensations qu’avec son premier amour. Ils ont passé les six nuits ensembles. À leur retour, ils se sont retrouvés durant un week-end prolongé et ce n’est que là qu’ils ont discuté de leur vie, de leur travail. Il avait une entreprise dans le domaine de spécialité de Francette. Elle a fait des tests et a été embauchée. Malgré leur vingt ans de différence, trois mois plus tard, ils annonçaient leurs fiançailles et six mois après leur mariage était célébré avec simplicité. Elle avait trente-et-un ans et lui cinquante. Pour autant leur vie était merveilleuse. Elle avait retrouvé un homme qui pensait à elle avant de penser à lui et elle aimait lui rendre la pareille. Elle avait connu l’amour avec son Guillaume, elle l’avait retrouvé avec son Pierre.

Pendant quinze ans, tout s’est passé comme dans un rêve. Professionnellement, l’entreprise fonctionne à merveille et leur couple est rayonnant. Mais Pierre a subitement eu des problèmes de santé. Rapidement la prostate est mise en cause. Bien que l’opération se soit très bien passée, depuis il ne bande plus. Son sexe grossit légèrement sous les sollicitations de sa femme, mais pas suffisamment pour pouvoir la pénétrer. Il compense par ses caresses et autres attouchements, mais il culpabilise. Ils se sont équipés de différents jouets, elle lui dit que tout va bien, que ce n’est pas grave, mais lui n’arrive pas à passer à autre chose.

Au bout de quatre ans, il a proposé à Francette de prendre un amant, ce qu’elle a bien entendu refusé, mais depuis il revient souvent à la charge. Malgré tout, leur couple reste solide, elle apprécie ses caresses, ses baisers, ses attouchements, ses léchages autant qu’elle aime lui en faire autant.

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Pierre souhaite développer son entreprise et tente de répondre à une demande très spécifique d’un client que personne, à aujourd’hui, n’a réussi à maîtriser. Malgré la très haute technicité de sa femme, ingénieuse spécialisée dans le domaine, elle n’arrive pas à trouver un procès fiable et constant.

Les partenaires traditionnels ayant tous échoué il décide de faire appel à un spécialiste qu’il ne connait pas particulièrement, mais on lui en a dit que du bien. C’est comme cela que deux personnes de « Decopex », le patron Jean-Paul et son ingénieur en chef débarquent un lundi matin avec une proposition de solution. Le prototype miniature est installé et les premiers essais commencent et sont incroyablement concluants.

• — Jean-Paul, je suis totalement conquis par votre machine. Vous êtes certain d’être capable d’en faire une plus puissante ?
• — Oui, après il faut que les ingénieurs discutent entre eux pour savoir exactement ce que vous voulez, mais sur le principe, oui, nous savons faire, même si nous n’avons jamais fait. Après il ne s’agit que d’une histoire de prix.
• — On n’en est pas là, je vais appeler ma responsable technique pour qu’elle puisse voir ce que vous proposez et discuter technique avec votre ingénieur.

Quand Francette rentre dans le laboratoire, elle marque un temps d’arrêt, elle a même failli lâcher un petit cri de surprise. L’homme debout à côté du prototype, c’est son Guillaume. À son regard, elle sait que lui aussi l’a reconnue. Pour autant, elle se reprend et intervient en professionnelle. Suite à une nouvelle démonstration, elle pose beaucoup de questions. Les deux patrons décident de laisser leurs ingénieurs et partent prendre un café.

Sitôt seule, elle change de sujet tout de suite.

• — Et alors, quelle surprise de te voir après si longtemps. Dis-moi tout de ta vie.
• — Ho, il n’y a pas grand-chose à dire et en même temps tellement.
• — Commence par le début.

Guillaume lui explique qu’il a fait son stage de dernière année dans cette entreprise et qu’il a été embauché tout juste diplômé pour améliorer les process et surtout développer une nouvelle technologie. Les premières années ont été compliquées jusqu’au jour où il a trouvé avec son équipe la solution. Les premières machines ont été vendues chez des clients fidèles et rapidement le marché à l’exportation s’est ouvert. Guillaume a passé une grande partie de sa carrière à voyager partout dans le monde pour livrer, former le personnel et assurer la maintenance. Le reste du temps, il a continué à faire évoluer le système. Il y a cinq ans, la fatigue se faisant de plus en plus pesante, il a formé un nouvel ingénieur et ne voyage plus que pour les très gros problèmes. Il a hérité d’une maison en Bretagne qu’il a fait rénover par des artisans locaux grâce à ses économies accumulées depuis des années. Aujourd’hui, il travaille principalement à distance et assure le suivi technique des nouveaux clients aux demandes très particulières.

• — Et tu as une famille ? s’empresse-t-elle de demander.
• — Non, je suis un indécrottable célibataire. Avec ma vie de baroudeur impossible de fonder une famille.
• — Et pas d’enfants donc ?
• — Pas que je sache. J’ai toujours pris toutes les précautions pour éviter. Lors de mon premier déplacement à l’étranger, j’ai fait la connaissance d’un ancien, qui m’a bien conseillé pour éviter de me retrouver avec des pensions à payer un peu partout. À trente ans j’ai subi une vasectomie pour être encore plus certain de ne pas me faire avoir et j’ai bien fait. Et toi ?
• — Moi, rien de spécial, j’ai consacré une grande partie de ma vie au travail avant de rencontrer mon mari, qui est le patron d’ici. Notre écart d’âge et notre vie professionnelle fait que nous n’avons jamais eu envie d’avoir d’enfant.

Les deux amis ont continué longtemps de parler d’eux avant de reprendre le boulot. Guillaume est resté trois jours pour bien tout caler avec Francette. Plusieurs semaines plus tard, le chiffrage est enfin prêt et accepté par Pierre.

Afin de fêter le contrat, Pierre et Francette sont invités à passer quelques jours chez Decopex. Les deux entreprises n’étant distantes que de deux cent kilomètres, ils prennent leur voiture pour embrayer sur un petit week-end sur la côte. En route, Pierre se rend compte que Francette est songeuse.

• — Qu’est-ce qui t’arrive ma puce ?
• — Ho, ne m’appelle pas comme ça, je te l’ai déjà dit ! … Rien, ou plutôt si, il faut que je te dise quelque chose, mais je ne sais pas comment m’y prendre.
• — Ho, ce n’est pas ton genre, d’habitude tu verbalises facilement.
• — Oui, mais là c’est particulier… Heu, Guillaume, l’ingénieur de chez Decopex… Et bien c’est une énorme coïncidence, mais c’est MON Guillaume.
• — Celui de ta jeunesse, ton premier amour ?
• — Oui.

Un long silence s’installe dans la voiture, c’est Pierre qui finit par le rompre.

• — Mais c’est une bonne nouvelle ça ! J’ai cru comprendre en discutant avec Jean-Paul qu’il est célibataire et sans enfant, qu’il consacre sa vie à l’entreprise.
• — Pourquoi, bonne nouvelle.
• — Et bien, ce ne serait pas le candidat parfait pour me remplacer dans le lit.
• — Voilà pourquoi je ne voulais pas t’en parler, j’étais certaine qu’on en arriverait là.
• — Mais quoi, que veux-tu de plus ? C’est une énorme coïncidence je te l’accorde, mais si vous avez fini par vous recroiser c’est un signe. Je suis vieux maintenant, je n’y ai pas pensé en t’épousant, mais notre différence d’âge est aujourd’hui un problème. Je veux te voir jouir et encore jouir et si c’est dans les bras de ton premier amour quoi de mieux.

Pour la première fois, Francette est touchée par les mots de son mari. Alors qu’elle n’avait jamais envisagé de le tromper, elle doit bien se l’avouer, elle n’est pas insensible à Guillaume, même trente ans après. Par contre, il veut être présent et ça, elle ne s’en sent pas capable. Pour une fois, ils arrivent à discuter sur cette éventualité. Pierre est ravi du changement de position sur le sujet de sa femme.

Une fois sur place, le temps passe à une vitesse impressionnante. Après le pot d’accueil, la visite des locaux et les premières démonstrations, ils se séparent. Les ingénieurs se retrouvent pour aborder des points techniques alors que les dirigeants discutent gros sous et planning.

Le soir, ils se retrouvent tous chez Jean-Paul et sa femme pour une soirée amicale. À la fin du repas, Francette est accaparée par les hôtes qui l’emmènent visiter leur jardin au clair de lune. Pierre en profite pour aborder Guillaume. Il sera, comme à son habitude très clair et très précis. Il lui explique ses problèmes d’érection et le souhait qu’il a de voir sa femme heureuse dans les bras d’un autre homme que lui et que leur retrouvaille est un signe qu’il ne veut pas laisser passer. Guillaume est KO. Il tente bien de refuser la proposition, mais Pierre insiste pour le voir vendredi soir à son hôtel pour au moins en discuter à trois. Il accepte juste pour être tranquille.

Les trois jours passent à une vitesse folle et le vendredi soir, ils se retrouvent tous les trois au bar de l’hôtel. Il règne une certaine tension, seul Pierre est à l’aise. Il se comporte comme si tout est normal. Il finit par crever l’abcès.

• — Je sais que ce que j’attends de vous est hors du commun, mais pour moi, c’est devenu une obsession. Je me morfonds de ne plus pouvoir offrir à ma femme ce qu’elle mérite. Le sexe fait partie de notre vie de couple et même si nous arrivons à compenser, je sais très bien qu’il y a un manque. Je veux revoir au moins une fois le visage de ma femme en train de jouir sous les coups de reins d’un homme, voir même mieux, la voir jouir en le chevauchant comme elle aime.

Francette ne peut s’empêcher de penser à tous ces bons moments de plaisirs avec son mari. Le nombre de fois où elle a aimé qu’il la regarde jouir. Le miroir qu’il a posé dans leur chambre pour la voir quand il la prenait en levrette ou « voir son cul », pendant qu’elle le lèche à genoux entre ses cuisses. Au fond d’elle-même elle doit bien reconnaître que ça lui manque, mais…

Elle est sortie de ses pensées par son mari qui insiste.

• — Francette, tu m’entends, qu’en penses-tu franchement ?
• — Que je serais incapable de te tromper.
• — On ne parle pas de tromper, mais de sexe et je serais au courant, et peut-être même présent.
• — Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdue.

Elle ne peut contenir une larme que Pierre essuie amoureusement. Puis se tournant vers Guillaume.

• — Et vous Guillaume, on peut se tutoyer peut-être ?
• — Oui.
• — Donc et toi Guillaume, qu’en penses-tu ?
• — Difficile de te répondre, je ne sais pas quoi penser. Je peux comprendre ton désarroi, mais de là à faire ce que tu demandes cela me semble invraisemblable.

Francette qui retrouve ses esprits accoste son mari.

• — Tu accepterais que je mette nue devant lui ?
• — Je souhaiterais même te déshabiller moi-même.
• — Tu accepterais qu’il me caresse, qu’il m’embrasse, qu’il me lèche ?
• — Oui, et je serais même partant pour participer si vous êtes d’accord.
• — Je tombe des nues, tu n’as plus ta tête !
• — Au contraire, j’ai compris avec l’âge et encore plus depuis mes ennuis, que la vie passe vite, très vite, trop vite. Et qu’il faut en profiter sans perdre de temps. Quand je suis tombé amoureux, dès nos premiers regards, je n’ai pas réfléchi, j’ai foncé et profité de chaque instant. Notre mariage, notre vie, nos moments ont fait que je n’ai pas pensé à l’avenir et aujourd’hui on y est dans l’avenir et je ne suis plus capable de te donner ce que tu mérites et tu n’as pas l’âge de te passer de ces plaisirs. Je veux et je me dois de tout mettre en œuvre pour que tu sois heureuse et sans remord pour plus tard. Si je fais tout cela, c’est justement pour te garder, heureuse et épanouie.

À son tour, les larmes lui coulent et à son tour, elle les récupère amoureusement. Ils décident d’en rester là pour ce soir. Guillaume leur propose de venir passer le reste du week-end chez lui, c’est à moins de deux heures de route s’il n’y a pas trop de monde.

La nuit fut agitée pour tous les trois, mais lorsqu’ils se retrouvent le lendemain sur le coup de midi, tous les trois semblent ravis. Petite visite des lieux, petit apéro, repas sympa et léger, balade dans la campagne et en fin d’après-midi, le couple se retrouve sur le grand canapé devant la cheminée pendant que Guillaume prépare des collations. Francette se lève et enlève son cardigan. Pierre l’interpelle :

• — Qu’est-ce qui t’arrive ?
• — J’ai trop chaud avec ce feu.
• — Déshabilles-toi complètement.

Exaspérée par sa réponse elle allait lui en faire la remarque, mais une force venue d’elle ne sait où, la prend.

• — C’est vraiment ce que tu veux ?
• — Oui.
• — Ok, tu l’auras voulu.

Elle commence par enlever ses chaussures et ses chaussettes qu’elle range soigneusement. Puis elle ouvre son chemisier qu’elle plie et pose sur un fauteuil et enfin ouvre et tire son pantalon. Elle est tout juste assise que Guillaume fait son entrée avec un plateau qui a bien faillit finir par terre. Francette devance son mari.

• — J’avais trop chaud, cela ne te dérange pas que je prenne mes aises ?
• — Heu, non, bien entendu, finit-il par bafouiller.

Pierre se lève et ajoute deux buches au foyer. Elle prend son verre qu’elle boit lentement provocatrice. « Ha ! mon pépère, tu veux jouer, on va voir jusqu’où tu vas tenir » pense-t-elle.

Mais finalement, alors qu’elle s’attendait à être gênée, et bien pas du tout, non seulement, elle se sent très bien, mais elle prend beaucoup de plaisir à jouer avec son homme.

Guillaume n’arrive plus à maitriser son regard, il redécouvre des chairs qu’il a tant aimé admirer, embrasser et caresser.

• — Guillaume, tu peux nous mettre un peu de musique si tu as ?
• — Heu, oui.

Pendant que l’homme s’affaire, Pierre s’approche de sa femme et lui enlève son soutien-gorge après lui avoir demandé la permission.

• — T’es un grand malade ! lui lance-t-elle.
• — Ho oui, malade d’amour pour toi, tu es tellement belle.

Et il remet une nouvelle buche. Le foyer est violent, la température dans la pièce monte encore quand elle se retrouve juste en tanga très échancré et presque transparent. Avec un regard provocateur vers son homme, elle se jette dans les bras de Guillaume et commence à danser sur la douce musique. L’homme ne sait pas où poser ses mains. Pierre les rejoint et se met dans le dos de sa femme. Lui par contre, n’hésite pas une seconde, il la caresse sur les flancs, les épaules et glisse une main sur sa poitrine. Elle se décolle de son premier amour pour profiter au mieux du moment. Elle bascule la tête en arrière et embrasse son mari. Alors que Guillaume tente de se séparer d’eux, elle passe ses mains sur son cou et l’embrasse à son tour. En une seconde, il retrouve toutes ses sensations qu’il pensait perdues à jamais. Elle ne peut que sentir la réaction incontrôlable que l’homme lui adresse au niveau de son bas-ventre. Guillaume finit par se détendre et enfin pose ses mains sur le corps qu’il a tant aimé. Pierre en profite pour se reculer et faire glisser le tanga. Sans lâcher la bouche de son amant, elle lève un pied puis l’autre pour aider son mari dans sa tâche.

Une fois le baiser terminé, Pierre accompagne sa femme sur le divan, lui écarte les jambes et plonge sa bouche sur son sexe. Elle réagit immédiatement et agrippe la tête aux cheveux blanc pour lui montrer sa satisfaction. Elle jouit, il la libère et invite son partenaire à se déshabiller et à prendre sa place entre les cuisses toujours grandes ouvertes.

Guillaume hésite, mais l’envie est trop forte, il la pénètre doucement, lentement, mais sans faire de pause. Il finit par buter, pubis contre pubis. Pierre s’est installé à côté d’eux et ne quitte pas le visage de sa femme. Elle lui sourit tout en soufflant son plaisir. Puis elle incite Guillaume à se mettre en marche, lentement au début, puis de plus en plus vite. Elle attrape une des mains de son mari qu’elle pose sur sa poitrine, lui réclamant des caresses, pendant que Guillaume se déchaine en elle. Sa jouissance sera monstrueuse, comme il y a bien longtemps qu’elle n’a plus connu. Après plusieurs minutes, elle retrouve enfin ses esprits et se rend compte que son amant est toujours aussi dur en elle. Elle se souvient qu’effectivement, il était déjà très résistant il y a trente ans. Elle l’invite à s’assoir à côté d’elle, le chevauche en lui tournant le dos et invite son mari à venir devant elle. C’est pour lui qu’elle se fait jouir une deuxième fois en lui tenant le visage tout sourire. Elle aura enfin raison de la résistance de Guillaume qui se libère enfin dans un grand soupir.

Le couple se retire dans la chambre d’amis et Guillaume va se coucher. Il ne sait pas quoi penser de cette aventure, mais il est rassuré en entendant des rires sous la douche de la chambre de ses maintenant amis proches. Le lendemain au réveil, il est réveillé par des soupirs, puis par des vibrations, Pierre est en train de lécher sa femme juste à côté de lui. Quand elle a bien joui, il invite sa femme à chevaucher son amant pour une nouvelle cavalcade. Après plusieurs positions, elle finira à genoux embouchant le sexe de son mari et prise par Guillaume derrière elle. Pierre ne bande pas, mais son sexe n’est pas tout mou non plus. L’espoir revient, la confiance aussi.

Ils se sont revus à plusieurs reprises avec de plus en plus de plaisir durant des mois. Les machines ont été installées, la production est parfaite, le client ravi.

L’été, ils passeront deux semaines de vacances chez Guillaume. Bien que Pierre ait retrouvé le pouvoir d’honorer sa femme de temps en temps, il continue de vouloir la voir avec son amant. Elle est encore plus belle quand elle jouit.

Et puis, plusieurs mois plus tard, Guillaume reçoit un coup de fil de Francette, elle est en pleurs, Pierre est décédé subitement dans la nuit. La cause est encore inconnue, mais il semble qu’il s’est tout simplement endormi pour ne plus jamais se réveiller.

Les analyses sont sans appel, il était victime d’une très grave maladie incurable. Pour ne pas être une charge pour sa femme, il a cessé de prendre ses médicaments. Personne ne parle de suicide, mais tout le monde le soupçonne. Le médecin traitant un ami, n’a pas pousser les investigations.

L’enterrement, puis la pesanteur administrative, les assurances qui freinent, mais surtout la tristesse fait que le testament n’est ouvert que deux mois plus tard. Sans surprise, elle hérite de l’entreprise et d’une belle somme d’argent pour payer le fisc, mais uniquement de cinquante et un pourcent des parts. Les autres sont partagées pour vingt-quatre pourcents aux employés et le reste à Guillaume.

Jean-Paul a convoqué son ingénieur.

• — Ecoute, je ne vais pas tourner autour du pot longtemps, je pense qu’il faut que tu nous quittes pour rejoindre ta nouvelle entreprise.
• — Mais non, mais non, j’ai fait toute ma carrière ici, et j’ai encore beaucoup à faire.
• — Guillaume, je me fais vieux et je pense vendre, j’ai certainement trouvé un repreneur. J’ai besoin de cet argent pour assurer ma retraite.
• — Ha, je ne savais pas.
• — Cela s’est fait très vite, j’en ai parlé à un copain qui connait un copain, qui connait quelqu’un… Enfin bref, tu vois le topo.

Guillaume s’est laissé convaincre, mais pas Francette. Le cœur n’y est plus, elle ne se voit pas continuer ici. Finalement, ils décident de tout vendre et ils se retirent chez Guillaume, à la campagne à faire du jardin et élever quelques poules. En étant raisonnable, ils ont largement de quoi vivre jusqu’à cent ans.

Il aura fallu du temps, mais ils ont réussi à retrouver la passion. Ils s’aiment comme au premier jour, mais jamais ils n’oublieront Pierre.

Fin