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Temps de lecture estimé : 10 mn
20/06/24
Présentation:  la suite d’une liaison particulière.
Résumé:  Carla reçoit un message de Dominique, elle comprend leurs désirs croisés, elle prend l’initiative de l’appeler. Ils font l’amour au tél.
Critères:  fh hplusag init
Auteur : Carla.moore et Mathou810  (carla.moore et)      

Série : Dominique et Carla, à 4 mains

Chapitre 02 / 05
L'amour au téléphone

Résumé de l’épisode précédent :

Dominique a fait un dessin de Carla, il y a mis tout son cœur, mais elle n’a pas compris le dessin et l’a trompé avec Karim pour le punir. Quand ce dernier est parti, elle découvre un mot au dos du dessin.




Chère Carla, j’ai l’impression que tu souhaites me punir. En obturant ta fenêtre, tu me prives du beau spectacle que doit être l’emboîtement de vos jeunes corps (À bon escient : je ne parle ni d’amour ni de sexe). Comme tu ne me laisses pas te voir t’ouvrir aux assauts de ton bel amant, je t’écris pour te dire que la vie est trop courte pour la passer à se faire des reproches. Tu es visiblement fâchée et j’en suis bien désolé. Je n’ai probablement pas su te comprendre ni me faire comprendre, pourtant je m’y attelle. Peut-être aurait-il été plus judicieux de te parler, mais j’ai préféré te faire ressentir. Je t’aime, et j’essaie de transformer cette émotion en actes. Nous sommes chacun dans notre monde et je ne peux pas savoir ce qui t’anime, te transcende ou t’émeut. Alors je t’observe, j’étudie tes réactions, et j’essaye de voir avec tes yeux. Nous aurons sûrement de beaux moments, mais les incompréhensions aussi bien que les désaccords sont inévitables. Affrontons-les ensemble plutôt que de ressasser nos frustrations. Parlons-nous franchement. Prends ton temps, réfléchis bien à ce que tu attends de moi. J’espère que viendra le moment où tu souhaiteras m’en faire part. À l’instant où je finis ce petit mot, j’aime penser que tu es heureuse, en train de jouir sous son joug. J’aime ton plaisir.


Bien à toi, Dominique


Clara est mal. Elle a été aveugle. Karim lui a ouvert les yeux, mais trop tard. Comment peut-elle se rattraper ?

Ce Dominique ne lui parle quasiment pas quand ils sont en présence. Elle aime sa façon autoritaire, son romantisme bien particulier. Dans son message, il parle de sa jouissance. Elle n’a pas joui. Elle va le faire par et pour lui. Elle est encore nue, elle tire les rideaux, appelle au téléphone. Il décroche.



Elle se surprend elle-même : jamais elle n’aurait prononcé une telle phrase avant.

Clara déclenche le haut-parleur, pose le téléphone et s’allonge sur le lit.


Quand le téléphone de Dominique se met à sonner, il est étonné qu’elle l’appelle si vite. Sa voix rauque presque murmurée lui fait beaucoup d’effet. Il la voit et l’entend s’allonger.



Puis plus fermement :



Il attend qu’elle s’exécute puis continue.



Clara est déjà toute fébrile. Elle se sent rougir juste à la pensée d’exprimer ses sensations.



Elle se relève, tire sur le rideau pour atteindre la fenêtre. Elle espère qu’il regarde, prend son temps. Elle s’exhibe en y prenant plaisir. Dominique lui a fait découvrir le plaisir de se montrer, d’être regardée.



Elle ouvre la fenêtre, le vent est frais et agréable. Elle tire à nouveau le rideau, pas complètement pour laisser l’air entrer. Elle s’allonge à nouveau, cachée. Bizarrement, il regarde les mouvements du rideau imprimés par la brise légère.



Dominique chuchote. Clara visualise mentalement le parcours de ce « souffle ». Elle l’imagine nu, le sexe dressé comme quand il l’a dessinée l’autre jour, sauf qu’aujourd’hui, au lieu du crayon c’est le téléphone qu’il tient. Il lui semble même sentir son odeur corporelle acidulée… La force de l’imagination.



Elle se demande s’il entend son changement de position.



Elle écoute, l’image de sa main droite jouant avec son sexe dur et droit est permanente. Elle est plus excitante que celle qu’elle pouvait voir réellement l’autre jour dans le salon. Il continue :



Parler la libère, elle qui croyait qu’elle ne pourrait pas ! Que ça la coincerait ! Elle continue :



Elle reprend ses doigts dans la bouche, salive, bave.



Il entend les mouvements des draps du lit pendant qu’elle se retourne. Il attend le silence : elle est en place.



Elle se sent devenir une autre, cette description, elle la visualise. Elle a envie de ce contact. Elle mouille les doigts de sa main libre et les porte sur son cul. Elle ne pense pas « ses fesses » : cette vulgarité mentale la surprend.



Elle pose ses doigts sur son anus, rentre une phalange de l’index puis la remplace par celle du majeur. En même temps qu’il le dit, elle les présente à sa bouche. Dominique insiste :



Clara se sent ivre, elle aussi. Elle veut goûter les siennes en même temps ! Elle sent l’orgasme monter !



Clara jouit comme jamais ! Elle ne peut plus prononcer un mot ! Subjuguée par le plaisir. Elle ne se sent plus femme mais chatte, chienne, tigresse. Elle est un animal en rut ! Elle veut être cette proie que Dominique dévore ! Son râle se transforme en cri de plaisir. Ça l’excite terriblement.



Sa main sur laquelle son sexe bouge lentement est trempée. Son clito n’a jamais eu de meilleur écrin. Elle désire le lui offrir, ainsi que ses lèvres ainsi que son con, ainsi que son cul ! Elle est muette, porte sa main à la bouche et boit sa propre mouille. Dominique a marqué un temps d’arrêt dans ses paroles, mais elle entend que son souffle aussi s’est accéléré. Elle l’imagine tirer sur sa hampe. Comme elle aimerait qu’il inonde son visage.



Le phrasé de Dominique s’accélère, il débite les paroles suivantes :



Carla a encore joui, deux doigts dans son intimité, le pouce contre son clito. L’autre main frôlant ses seins. Elle sait que Dominique a joui lui aussi. Leurs souffles récupèrent ensemble. Leurs corps s’apaisent au même rythme. Puis le silence revient. Silence doux, apaisé !

Seule la brise vient rafraîchir le corps de Carla. Son lit est dévasté, plein de mouille. Est-il toujours debout le sexe à la main ? Elle imagine la main de Dominique remplie de sa propre jouissance, du sperme sur ses cuisses et au sol devant lui.



Clara n’a jamais été aussi sûre de ses envies. Dominique a joui en l’entendant crier son plaisir. Il est venu dans un grand râle, foudroyé par un plaisir brutal. Il jouit sur son ventre en fermant les yeux : il est avec Carla, il se déverse sur sa peau juvénile, il viendra la nettoyer amoureusement avec la langue. Son sperme sur ses fesses, sa chatte dégoulinante, et le feu aux joues. C’est tellement bon. Il met un long moment avant de revenir dans le temps présent. Il découvre le silence qui dure sans aucune gêne. La déclaration passionnée qu’elle lui fait lui procure une grande émotion. Il a envie de l’emmener encore plus loin dans le plaisir.