n° 22500 | Fiche technique | 27207 caractères | 27207 4615 Temps de lecture estimé : 19 mn |
26/06/24 |
Résumé: Mes aventures à Rio de Janeiro, à la fin des années 1980. Acte I : Maria | ||||
Critères: fh voyage collection portrait | ||||
Auteur : tatamarie Envoi mini-message |
Collection : Aventures à Rio |
Ouverture
Dans cette série d’histoires, je vous raconte un peu « mon » Brésil, ce que j’ai vu et vécu lors de mon tout premier séjour. Nous sommes à la fin des années 80, alors que le pays sortait tout juste de vingt ans de dictature militaire, l’ambiance était donc plutôt à la fête. Mais il y avait aussi une inflation de mille pour cent par an, difficile à imaginer pour nous. Par exemple, en retirant du liquide au guichet (pas de distributeur de billets à l’époque), en sortant de la banque votre argent perdait deux pour cent de sa valeur rien qu’en passant la porte.
Je suis souvent retourné dans ce pays, j’y ai vécu plusieurs années, et finalement, bien plus tard j’ai même épousé une Brésilienne, et nous sommes toujours ensemble longtemps après. Mais dans ce récit, il s’agit de ma vraie première aventure brésilienne, pleine de surprises.
J’avais déjà pas mal voyagé, souvent célibataire, et donc rencontré, souvent intimement, des femmes différentes, blanches ou noires. Mais ce que je raconte ici est la rencontre d’une culture humaine et aussi sexuelle bien différente.
J’étais en mission, à diriger une petite équipe d’une dizaine de personnes, sur un projet assez conséquent d’une durée de vingt mois. Je m’étais donc bien installé, un petit appartement dans une résidence hôtelière, avec tous les services, même une piscine sur le toit.
Nous sommes à Rio, plus précisément à Leblon, bout ouest de la chaîne de plages touristiques de Copacabana, Ipanema et Leblon.
Mon appartement est au quinzième étage, vers l’arrière de l’immeuble, avec vue sur les montages et la forêt, mais aussi à cent mètres de la plage. J’ai bien plus de trente-cinq ans, et j’apprécie maintenant le confort. C’est un climat tropical, il n’y fait jamais froid, juste quelquefois « frais », il faut donc plutôt une bonne clim. Je précise que je ne parlais pas la langue locale au début.
Je ne suis pas sociologue et n’ai pas la prétention d’étudier la société brésilienne, et je ne suis pas non plus un « dragueur né », n’ayant finalement connu que cinq ou six femmes brésiliennes. Mais je vais quand même donner ici mes expériences et sentiments, car c’est en général assez loin de mes expériences européennes ou africaines.
Les amies brésiliennes que j’ai eues à cette époque se ressemblaient beaucoup : entre trente et quarante ans, toutes avec un travail, divorcées, un ou plusieurs enfants, propriétaire d’un appartement en centre-ville et d’une voiture. Elles ne représentent donc absolument pas la société brésilienne, la majeure partie de la population vit quand même dans les favelas ou les faubourgs de grandes villes, ou alors dans les campagnes. Je ne peux donc parler que de ce que je connais, la petite bourgeoisie de Rio.
Acte 1
Mon premier contact avec Maria résulte des manigances d’un « entremetteur », le seul gars de l’équipe qui parle correctement le portugais, il a pratiquement agi en marieur.
Maria travaille au même étage que nous dans l’immeuble où nous avons nos bureaux. Il m’arrive de la croiser dans les couloirs, et c’est son sourire qui a attiré mon œil. Je crois qu’elle cherche mon regard, je ne lui suis peut-être pas indifférent. Je suis en général assez réservé, et drague peu, de plus nous évitons en général les aventures professionnelles, lorsqu’elles se terminent cela peut être assez problématique dans la vie de l’entreprise.
J’avais déjà remarqué qu’au Brésil les femmes sont très entreprenantes, dans la rue elles sont « effrontées », même au bras de leur mari elles dévisagent et sourient aux hommes qui leur plaisent. Dans toutes mes aventures brésiliennes, je me suis fait draguer, ce n’était jamais moi qui ai fait les premiers pas.
Donc mon collègue, observant notre manège, a attaqué franchement : il est allé lui demander son numéro de téléphone, arguant que j’étais bien trop timide et que je ne parlais pas le portugais. Début des surprises : il n’a pas récolté une claque et elle lui a donné le numéro avec un grand sourire…
Le soir même, je l’appelle, malgré mon portugais très limité, mais je suis trop curieux. Avec beaucoup de difficultés et de fou rire, on convient d’un rendez-vous le lendemain soir, heureusement vendredi, dans un restaurant réputé. Ouf, elle n’a pas qu’un beau sourire, elle a aussi de l’humour et de l’empathie.
J’arrive un peu en avance pour tâter le terrain, je ne connais pas ce restaurant (une churrascaria, pour les connaisseurs). Elle, elle arrive à l’heure, vêtue d’une jupe rouge presque mini, et d’un joli corsage plutôt sage. J’apprendrai plus tard qu’elle aime montrer ses jambes, qu’elle a effectivement très belles.
Elle est un peu plus petite que moi, je la trouve très jolie, cheveux noirs assez longs. Sous ses vêtements, je devine un corps bien tourné, elle n’est ni maigre ni rondouillette.
Je ne vous raconte pas notre repas, qui fut amusant et animé. Elle ne parle pas le français, et moi très peu le portugais. Mais à force de mimiques et répétitions, on arrive quand même à échanger et à sympathiser. Curieusement, le repas n’a pas d’ambiance « érotique » ou même de soupçon de drague. Ce sont deux nouveaux amis qui se rencontrent et essayent d’échanger amicalement, sans sous-entendus. C’est vrai qu’elle a un sourire lumineux, et qu’elle semble aimer rire.
À la fin du repas, nous avons tous les deux les yeux qui brillent un peu, par l’alcool et l’enthousiasme. C’est là que, devant la porte du restaurant, elle me propose de me reconduire (elle possède une voiture), mais c’est moi qui dois conduire.
Je vais faire un petit aparté ici, comme en d’autres endroits du récit, pour donner mon ressenti du Brésil. J’ai dit que j’ai connu de près cinq femmes dans ce pays, les cinq avaient une voiture, et dans quatre cas c’est moi qui la conduisais ! Une femme au volant conduisant « son » homme, ça ne se faisait pas, j’ai l’impression.
En cours de route, à un feu rouge, nous nous tournons l’un vers l’autre et c’est notre premier baiser. Le trajet fut silencieux, nous ne faisons plus d’effort pour tenir une conversation, mais je crois que tous les deux nous avons dépassé le stade des bons amis. Ne froncez pas les sourcils, ça s’est bien passé comme cela, on s’est regardé, on s’est souri et on s’est embrassé, aussi simple que ça.
À Rio, les feux rouges peuvent être extrêmement longs. Il y a souvent au-dessus un indicateur qui donne le temps restant, et je connais un feu qui affiche au changement de feu la valeur cent quarante, soit deux minutes et vingt secondes. Essayez de rester ce temps devant un feu rouge, vous verrez comme c’est long, comme notre baiser d’ailleurs.
Arrivé devant chez moi, je donne d’office les clefs de la voiture au voiturier, et j’entraîne Maria vers l’ascenseur. Pendant la montée, nous continuons de nous embrasser, quinze étages, c’est long.
Arrivés chez moi, nous basculons tout de suite sur le sofa, à nous embrasser et caresser, et très vite à se déshabiller mutuellement. Cela nous semble tout à fait naturel, allant de soi.
Elle embrasse et embouche ma verge, je crois qu’elle a l’expérience. Cependant, lorsque je la relève pour passer mes lèvres sur elle, sur ses seins, titiller ses mamelons, elle semble un peu perdue. Je promène mes mains partout, prends possession de sa vulve, débusque son clitoris. Son trouble est grand, elle pousse de petits cris de plaisir.
Je plonge ma langue dans son intimité, je goûte ses sécrétions intimes. Lorsque ma langue insiste sur son clitoris, elle a un orgasme dans un grand cri. Nous finissons le premier acte elle assise sur le sofa, les jambes relevées sur mes épaules et moi à genoux devant elle donnant de grands coups de queue dans son vagin. En me penchant un peu en avant, je peux lui titiller et mordiller ses seins et j’ai découvert qu’elle y est très sensible, dans l’excitation cela provoque un autre orgasme. Maria a été très surprise, mais je crois qu’elle a beaucoup aimé, et a surtout apprécié ma langue.
Si je trouve les femmes brésiliennes très aventureuses dans la rue, une fois au lit c’est un peu différent. En ce temps-là, les femmes brésiliennes ont une connaissance limitée de l’acte d’amour. Même mariées, puis divorcées, le mot préliminaire ne semble être qu’un mot du dictionnaire, sans beaucoup d’applications.
En dehors de la fellation qui est, je crois, souvent surtout en hommage au mâle macho, elles n’ont pas beaucoup d’expérience sexuelle. Le cunnilingus doit être rare, même si elles apprécient beaucoup après la première expérience. Chevaucher l’homme est encore plus rare, et il faut les pousser, et je ne parle pas de la sodomie (je crois même que le terme n’était utilisé à l’époque, au Brésil, que pour les gays).
Un peu essoufflé après cette première jouissance, nous reprenons notre respiration sur le lit, avant de continuer nos amusements et de nous endormir épuisés, mais heureux longtemps après. Le lendemain matin, elle rentre chez elle, en me faisant promettre de venir dîner chez elle le soir même.
En bon français, je lui apporte un bouquet de fleurs, je crois que cela lui fait plaisir. Elle a préparé un bon plat de poisson, selon une recette de l’Amazonie, je me régale. Il faut préciser que Maria est métisse, mais d’Amérindien et de noir.
Au Brésil, les noirs et Métis représentent plus de la moitié de la population, mais c’est un peu plus compliqué que juste blanc et noir. Il y a en effet trois origines, blancs (Portugais colonisateurs principalement), noirs (esclaves d’Afrique) et indigènes locaux (amérindien, le terme n’existait pas à l’époque). Chaque type de métissage a son propre nom, il y a plus de vingt catégories, Maria par exemple est une « cafuzos ».
Pour cette deuxième nuit, nous continuons la découverte de nos corps. Maria aime beaucoup faire l’amour, elle n’est certainement pas frigide, et a des orgasmes bruyants, mais semble manquer un peu d’expérience.
Le cunnilingus, expérimenté le premier soir, a semblé être une grande nouveauté pour elle, et lui a procuré un plaisir nouveau. Mais ce qui déchaîne sa jouissance est de me chevaucher, de dominer l’homme. Elle a un plaisir continu, avec de grands « oui » et « encore », avec un orgasme final qui la laisse sans force.
Mais elle peut aussi donner du plaisir, des mains ou de la bouche, et elle sait jouer des muscles de son vagin pour amener ma jouissance presque sans bouger.
On peut penser « c’est juste un coup d’un soir », mais je crois que nous ne le ressentons pas comme ça. Nous continuons ainsi pendant quelques semaines, on se rencontre deux ou trois fois par semaine, alternant les nuits chez elle et chez moi. C’est un petit rituel, nous allons d’abord au restaurant, généralement des restaurants assez chics, et terminons la nuit chez l’un ou l’autre. Nous passons toujours la nuit ensemble, jusqu’à l’aube, où il faut aller travailler.
Nous parlons beaucoup, enfin, essayons, et avec elle je commence à progresser en Portugais. Nos dîners nous permettent vraiment d’échanger et de nous confier, et créer une certaine complicité, dans les limites de nos langages respectifs.
Par exemple, elle me raconte qu’elle est avocate, inscrite au barreau de Rio, et qu’au départ elle plaidait dans une cour de justice au pénal. Mais comme débutante, elle n’avait que les causes de jeunes des favelas arrêtés pour un délit mineur. Elle a vu de près le racisme du Brésil, la brutalité de la police, la pauvreté des favelas. C’était très éprouvant, elle ne se sentait pas en état de continuer, la dépression la guettait. Elle est alors entrée dans un cabinet d’avocats d’affaires, pas nécessairement plus reluisant, mais moins déprimant.
Petite précision sur les restaurants. J’ai indiqué que l’inflation était de mille pour cent par an, ce qui rendait la vie assez difficile pour les Brésiliens. Nous étrangers, en revanche, avions nos indemnités payées en dollar, et payées royalement. Nous paraissions donc riches, et menions grand train de vie, avec cette inflation un restaurant deux étoiles de Rio nous coûtait l’équivalent d’un bistrot parisien, et j’aimais en faire profiter Maria.
Maria était donc un peu réservée sexuellement au début, mais elle apprend vite, et surtout elle apprécie de plus en plus. Ce soir, nous sommes sur le sofa, elle est nue dans une position qu’elle aime, assise, les jambes écartées, toute à ma merci. À genoux devant elle, je m’amuse avec son corps. Je lui caresse et lèche les seins, étire ses tétons, qu’elle a très sensibles.
Je lui caresse sa toison, ses cuisses, elle commence à s’échauffer, je vois à son sourire et sa respiration qu’elle en veut plus. Comme toujours, elle quémande mes caresses et ma langue. Chaque fois que j’effleure son clitoris, ou que je m’introduis légèrement dans son con, elle projette son bassin en avant, elle me demande.
Mais ce soir, je suis d’humeur taquine, je ne vais pas plus loin, je ne fais que l’agacer encore et encore. Elle pousse des petits cris, halète, ses mains sont crispées sur mes épaules, elle essaye de m’attirer vers elle. Pour l’échauffer encore plus, je lui caresse l’anus, avec un doigt chargé de salive.
Tremblant d’excitation sur le sofa, poussant des petits cris et prononçant des paroles sans sens pour moi, elle n’y tient plus. Elle empoigne à pleine main son entrejambe, commence à astiquer furieusement son clitoris. Elle introduit violemment deux doigts dans sa chatte, et commence à se masturber.
Pris par l’intensité de sa jouissance, je ne me retiens pas, j’enfonce doucement un index dans son petit trou et commence à aller et venir dans son cul. Ses cris vont crescendo, et au bout de quelques minutes, elle explose dans un énorme orgasme. Elle se recroqueville d’un coup, et tombe dans mes bras en pleurant.
Avec mon portugais hésitant, je comprends surtout entre ses larmes le mot « honte », vergonha. Mais je n’ai jamais su si c’est la honte de s’être masturbée devant un homme, ou alors du plaisir/honte d’avoir un doigt dans son petit trou.
Deux ou trois semaines après, nous partons pour un week-end à la montagne.
Rio est une belle ville, très agréable et touristique. Elle a une géographie particulière, elle est au bord de la mer, mais très montagneuse. Par exemple, il y a quelques années, j’habitais un autre quartier, et mon bureau était à trois kilomètres en ligne droite. Mais c’était des deux côtés de la chaîne de montagnes centrale, celle qui porte le christ du Corcovado. Pour aller à mon bureau, je devais prendre une petite route de montagne, monter à plus de sept cents mètres d’altitude jusqu’à un col, et redescendre de l’autre côté, soit quinze kilomètres.
L’arrière-pays est également très montagneux, jusqu’à trois cents mètres, souvent couverts de forêts quelquefois primaires, avec beaucoup d’animaux sauvages. C’est une région très agréable pour passer un petit week-end en amoureux dans des hôtels accueillants.
Nous avons réservé un hôtel sympa, une belle chambre, avec une grande fenêtre plein est, une très grande salle de bain. Dès notre arrivée, nous décidons de prendre une douche avant dîner, pour nous détendre de la route, qui est toujours un peu stressante au Brésil.
Dans la salle de bain, il y a une douche dite « à l’italienne », très grande, et qui comporte même deux douches séparées. On se précipite tous les deux, et on ne résiste pas, chacun commence à savonner l’autre. Tout glisse avec beaucoup de savon, je monte et descends langoureusement la main dans sa vulve, et un autre doigt s’introduit dans son petit trou, elle semble apprécier, elle tend même les fesses, et elle jouit dans mes bras.
Je lui apprends que masturber un pénis avec plein de savon peut être très coquin, surtout si on l’accompagne aussi d’un doigt bien savonné dans le fondement de l’homme. Après ma grande éjaculation, je sens Maria toute songeuse que l’on puisse envahir ainsi le corps d’un homme/mâle/macho.
Nous partons dîner, bien détendus après cet intermède. Au retour, fatigués tous les deux, nous nous endormons rapidement, collés l’un à l’autre.
Au petit matin, le soleil illumine directement le lit où nous sommes enlacés, nus comme toujours. Nous sommes face au soleil, couchés sur le côté, je suis encastré dans son dos, caressant distraitement sa poitrine. Les rayons du soleil nous réchauffent, et nous échauffent aussi, peu à peu mes caresses deviennent plus insistantes.
Je me glisse un peu vers le bas, et elle se tourne un peu sur le dos, passant ses jambes par-dessus les miennes, je suis perpendiculaire à son bas ventre. Nous sommes maintenant enchevêtrés, mon sexe juste devant son entrejambe, et les mains libres pour tous les agacements.
Bien entendu, je ne suis plus sage, et je bande déjà sérieusement. Ma verge arrive pile devant son vagin, et j’entre doucement, elle est déjà tellement mouillée.
Mais je veux un peu m’amuser. D’une main, je lui caresse le pubis, glissant mon doigt dans sa fente, tirant un peu vers le haut pour dégager son clitoris. De l’autre main, j’empoigne mon membre pour le glisser tout au long de son entrejambe, titillant le clitoris à découvert, jusque de l’autre côté agaçant son anus avec mon gland.
Au bout de quelques minutes de ces jeux, nous commençons à être grandement excités et avons envie de monter en puissance. Au moment où je toque doucement à sa porte de derrière, elle replie légèrement ses jambes, me poussant vers l’avant, et je m’introduis un peu dans son fondement. Oh, à peine, je dilate juste un peu sa corolle, et je m’arrête là, tout surpris et hésitant.
Elle m’agrippe alors par les hanches et tire vers elle violemment, son petit trou est tellement lubrifié que je m’enfonce d’un coup presque jusqu’à la garde. Elle a une grande inspiration, et expire dans un grand cri.
Elle commence alors à secouer son bassin de haut en bas, alors que, encore plus excité qu’elle, je crois, je m’enfonce le plus loin possible. De mes mains, je lui astique violemment le clitoris et lui masse le vagin. Elle crie et halète, et m’interpelle dans sa langue par des mots que je ne comprends pas, mais qui probablement doivent être du genre « encule-moi mon salaud » ou « plus fort » ou « donne-moi ton foutre ».
Moi-même, j’atteins une excitation rare, et je sens venir chez elle une jouissance extraordinaire. Nous explosons en même temps. Elle se serre dans mes bras, enfouis son visage dans ma poitrine. Je commence à la connaître, elle est tellement surprise et un peu honteuse de se sentir pénétrée par l’anus, et surtout d’y avoir pris son plaisir.
Je ne me suis jamais présenté comme sexologue ou professeur d’amour. Mais j’ai vraiment eu l’impression, pendant ces trois premiers mois, que je remplissais une « mission » d’éducation. Cela fait un peu ridicule de le dire ainsi, mais c’était mon ressenti à ce moment-là. J’aime faire l’amour, et j’ai finalement pas mal d’expérience, et Maria est tout aussi excitée que moi dans un lit, mais elle, elle apprend, et très vite.
La semaine suivante, nous rentrons chez moi tôt le soir, un énorme orage menace. Il faut savoir que sous les tropiques les orages sont bien plus violents que chez nous, la foudre tombe bien plus souvent au sol. À peine rentrés, coupure générale d’électricité, la ville est dans le noir, nous avons de la chance (n’oubliez pas les quinze étages).
Dans mon salon se trouve une porte-fenêtre qui donne sur la ville obscure et plus loin sur la masse sombre des montagnes. L’orage se déchaîne avec violence, des éclairs presque en continu, et le bruit assourdissant du tonnerre.
Maria est appuyée sur la rambarde, et moi derrière elle. L’atmosphère électrique nous échauffe les sens, elle commence à remuer ses fesses et moi je me frotte sans vergogne sur elle. Nos mains deviennent baladeuses, je m’attaque à son corsage puis lui enlève son soutien-gorge. D’une main, elle ouvre ma ceinture, et de l’autre elle astique déjà ma queue au travers du pantalon.
Toujours fascinés par les éclairs, nous nous retrouvons bien vite nus, collés l’un contre l’autre debout dans l’embrasure de la porte-fenêtre. Je suis dans ma position habituelle, une main active sur ses seins, l’autre sur son clitoris. Ma queue appuie sur sa raie des fesses, qu’elle remue de haut en bas.
Elle se penche en avant, la poitrine sur la balustrade, et empoigne ses fesses à deux mains pour les écarter, et présente son petit trou devant ma verge. J’y mets beaucoup de salive et m’enfonce doucement en elle. Comme quelques jours auparavant, elle semble aimer la sodomie, elle va et vient violemment sur ma queue, ses cris sont en harmonie avec les éclairs devant nous.
Après ce début tonitruant, nous prenons rapidement une petite douche, il commence à manquer d’eau. À Rio comme dans les autres villes américaines, la pression de l’eau n’est pas suffisante pour monter dans les étages. Il y a donc toujours des pompes pour monter l’eau dans un réservoir sur le toit. Ce sont ces réservoirs que l’on voit sur les toits dans les films. Mais quand il n’y a pas d’électricité, il n’y a pas de pompage.
Après la douche, nous revenons calmement sur le tapis devant la fenêtre, toujours à la lueur des éclairs. Nous nous cajolons doucement, nous avons tous les deux encore envie de nous aimer. Nous ne nous embarrassons pas de préliminaires, elle me veut en elle. Cette fois-ci, elle monte sur moi, me chevauche, cela lui plaît toujours beaucoup, elle y met tout son cœur, et nous jouissons assez rapidement.
Ensuite, elle se blottit contre moi tendrement, et à la lueur des éclairs de l’orage qui s’éloigne, nous parlons doucement dans l’obscurité. Comme il n’y a toujours pas de lumière, elle doit se sentir plus apaisée, plus en confiance. Et avec mon portugais qui s’améliore, je suis plus à même de participer à la conversation.
Elle me raconte qu’elle éprouve avec moi des sensations sexuelles, des positions, des actes qu’elle n’a jamais imaginés, qui lui provoquent des excitations et des jouissances qu’elle n’a jamais ressenties. Elle ne veut pas utiliser le mot Amour entre nous, parle surtout de confiance, et m’affirme qu’elle me sera éternellement reconnaissante de lui avoir fait connaître cette nouvelle vie sexuelle. Puis la lumière est revenue, et le charme fut rompu.
Comme mentionné, j’ai eu quelques autres aventures avec des femmes brésiliennes. Non pas de jeunes filles de vingt ans, mais toutes des femmes expérimentées de plus de trente ans, toutes divorcées et toute avec enfant (Maria aussi).
Lorsqu’elles se sentaient en confiance avec moi et parlaient un peu de leur vie, je me suis rendu compte qu’elles avaient une vie sexuelle assez pauvre. Par exemple, la sodomie ne se pratiquait pas, c’étaient des actes de « pédale » (désolé pour le terme, je traduis littéralement).
Le plus curieux était la position de la femme dessus chevauchant l’homme. Aucun vrai macho brésilien de ce nom n’aurait accepté. Et pourtant, quand elles essayaient avec moi, cela leur procurait un énorme plaisir, peut-être en partie dans la tête, la revanche.
Quelques fois le samedi nous allons passer un moment à la plage près de chez moi, prendre le soleil, et surtout regarder, les filles dans leurs maillots de la taille de timbre-poste, les machos promenant leurs pectoraux.
En revenant vers treize heures, avant les grosses chaleurs, Maria est souvent excitée, je le sens très vite, dans la façon qu’elle a de me regarder ou de me toucher. Dans l’ascenseur (quinze étages) parfois elle se jette presque sur moi, la main dans mon slip ou quémandant mes doigts dans son vagin. Une fois, elle m’a traînée par la queue tout au long du couloir pour aller plus vite, heureusement qu’aucun voisin ne passait à ce moment-là.
Ce jour-là, arrivée dans l’appartement, elle se débarrasse de son maillot et s’installe sur le bord de la table, m’attirant vers elle. Je ne sais qu’elle est son envie aujourd’hui, mais ce n’est pas d’une sieste. Pour la lutiner, je prends une chaise et m’assieds entre ses jambes, et commence à humer ses sécrétions déjà abondantes.
J’aime beaucoup les fruits, et j’ai toujours sur ma table une corbeille avec quelques fruits locaux, entre autres ici des bananes. Pour ce que je veux en faire, il faut choisir une pas trop grosse ni trop maigre, mais encore un peu verte. Il faut évidemment enlever la peau. Maria regarde mes préparatifs avec de grands yeux interrogatifs, et un sourire un peu crispé, a-t-elle compris ?
Avec deux doigts, j’écarte les grandes lèvres, et commence doucement à flatter sa vulve avec un bout de la banane. Je fais monter et descendre tout le fruit dans son sillon, et à chaque coup j’appuie sur son clito. Sa respiration s’accélère, elle pousse son bassin en avant, ça l’énerve, elle en veut plus.
Lorsque je commence à introduire le fruit dans son vagin, elle a un sursaut, je crois qu’elle ne s’attendait pas à cela. Je vais et viens avec la banane, de l’autre main je tourne autour de son petit bouton, son excitation monte, mais je sens qu’elle est un peu crispée. Mais elle finit par se lâcher, et jouit, bruyamment comme souvent. Je retire la banane toute gluante de ses sécrétions, et nous la dégustons ensemble, une bouchée pour toi, une bouchée pour moi, elle finit par lécher mes doigts. Essayez, moi je trouve cela délicieux.
Nous avons ainsi continué notre petite vie, civile et sexuelle, Maria apprenant avec grand plaisir toutes ces nouveautés. L’histoire s’est terminée bêtement, mais c’était un peu prévisible.
Pendant le carnaval, la vie est trépidante à Rio, les défilés, les bals, les fanfares. Tout ferme du vendredi au mercredi des Cendres, on fait la fête jour et nuit. Avec mon équipe, on a décidé de profiter du carnaval bien entendu, tout cela était nouveau pour la plupart, pour moi, entre autres. Mais en même temps, on a décidé de continuer de travailler un peu, le projet n’était pas en avance, et les bureaux vides propices à la productivité.
Bref, on était un peu fatigués, boulot le jour, carnaval la nuit. Le lundi soir, Maria était chez moi, le carnaval est toujours une fête chargée d’érotisme, et nous étions nus. Et c’est là que j’ai une panne !
On a l’air tout bête devant une femme excitée qui vous attend et que l’on a qu’une verge toute molle. Cela ne m’était jamais arrivé, je crois, mais bon, je pense qu’une femme compréhensive peut comprendre.
Mais j’avais beau lui expliquer le problème du boulot le jour et la fête la nuit, elle ne veut rien entendre. Elle me dit que cela ne la dérange que je voie d’autres femmes, mais qu’il fallait « que j’en garde » pour elle, qu’elle n’admettait pas ma défaillance.
Elle a pris ses affaires et est partie, nous avons rompu ainsi, brutalement. Pour moi, c’était plutôt un prétexte. Elle avait raison, elle n’était pas la seule dans mes nuits, mais ce n’est pas la vraie raison. Je ressentais depuis quelque temps une lassitude de sa part, et j’ai mis un moment à comprendre.
Je crois qu’elle ressentait le besoin d’une vraie vie de couple, d’habiter ensemble, partager une vie commune. Par exemple, elle se proposait de me présenter à sa mère, que je n’avais jamais rencontrée…
Malheureusement, je n’étais pas encore prêt pour cela, après des expériences houleuses, j’en étais encore à un besoin de papillonner, j’avais peur de m’attacher. Mais il me reste une grande tranche de vie, Maria a appris avec moi, mais moi aussi cela m’a apporté beaucoup, une vie et une culture bien différente, le pays latin pur, machiste et catholique, et avec une épaisse couche de vernis états-unien.
Merci Maria.