Ce n’est pas une série. Tous les textes sont indépendants et peuvent-être lus dans n’importe quel ordre. Par contre, ils traitent tous de trio à un moment ou un autre.

CERISE

Je viens tout juste d’avoir cinquante ans et pour fêter ça, mon chéri nous a offert un week-end en amoureux dans un hôtel un peu particulier.

C’est un lieu réservé uniquement aux adultes pour la tranquillité des couples soi-disant, mais c’est surtout que certaines scènes pourraient heurter la sensibilité des plus jeunes. Cet établissement compte tout ce que peut espérer un couple qui souhaite se détendre en prenant du bon temps. En plus de ce que l’on trouve dans tout bon hôtel, toutes les salles particulières sont accessibles nues, piscines, sauna, Hammam, salle de massages, salle de soins en tout genre, salle de sport et même un petit cinéma. La boîte de nuit est équipée d’un coin libertin. C’est la couleur des portes qui indique ce qui est autorisé à l’intérieur.

Ce qui est bien dans cet établissement, c’est que l’on se sent comme à la maison, on fait ce que l’on veut et quand on veut. Tout est accessible à volonté, même quand il n’y a pas de personnel.

Je ne suis pas particulièrement exhibitionniste, mais je reconnais qu’hier, avoir fait l’amour devant d’autres dans un salon cosy m’a particulièrement excitée.

Malgré mon âge, j’ai encore de beaux restes. Je n’ai jamais été mariée, je n’ai jamais eu d’enfants, j’ai toujours privilégié mon travail et ma vie personnelle, à la vie conjugale. Je ne suis pas bien grande, les cheveux courts poivre et sel, avec des formes qui plaisent bien aux hommes en général et même aux femmes dans ma jeunesse. Ce n’est qu’à l’âge de quarante ans, que j’ai commencé à penser à stabiliser mon avenir, surtout quand j’ai rencontré Patrick, mon homme.

On s’est rencontré lors d’un séminaire. Nous ne faisions pas partie de la même entreprise, mais nous participions aux mêmes activités. Dès les premiers mots échangés, nous avons compris que l’on passerait la nuit ensemble. Et depuis, beaucoup d’autres nuits ont été partagées.

Nous ne vivons pas vraiment ensemble, mais une fois chez l’un, une fois chez l’autre en fonction de nos contraintes professionnelles. Nous gardons ainsi notre liberté. Je ne peux pas être affirmative pour lui, mais en ce qui me concerne, je lui suis fidèle depuis le premier jour, lui me le garantit aussi.

PATRICK

Quand j’ai rencontré Cerise, je suis tombé sous le charme tout de suite et pour ne rien gâcher, notre entente sexuelle a été formidable dès les premières caresses. Je suis plus grand qu’elle et je garde la forme grâce à la pratique régulière de sports ou d’activités physiques. Surtout, je fais très attention à mon hygiène de vie, mon père étant décédé très tôt à cause de son manque de sérieux à table et surtout au bar. Comme elle, je n’ai pas d’enfants et je n’ai pratiquement jamais vécu en couple, trop pris par mon travail.

Mais avec elle, tout est différent, elle ne cherche pas à me changer, elle me prend comme je suis. Elle n’est pas envahissante, elle me laisse faire ce que je veux quand je veux et comme je veux. D’ailleurs, elle s’accorde les mêmes privilèges. Je n’ai jamais abusé de sa confiance.

Contrairement à mes habitudes, alors qu’elle me racontait une de ses expériences avec une copine, je lui ai avoué que j’avais eu dans ma jeunesse une expérience avec un jeune homme. Que j’ai apprécié certaines choses, mais pas tout. J’aimais le sucer et le sodomiser, et j’aimais qu’il en fasse autant avec moi, mais pas tout le reste. Les baisers m’ont particulièrement été désagréables, même les caresses et la tendresse ne m’ont pas convaincu.

Par contre en sachant cela, elle m’a surpris un jour en débarquant chez moi avec un gode-ceinture. Elle a réussi à me persuader d’essayer et je n’ai pas été déçu, définitivement, j’ai un côté bisexuel, mais uniquement avec les femmes. C’est un peu contradictoire, mais c’est comme ça.

Pour les cinquante ans de ma douce, j’ai réservé trois jours et trois nuits dans un lieu qu’un ami m’a fortement conseillé. Nous sommes arrivés comme convenu vendredi en début d’après-midi et nous avons rapidement profité des installations. Le premier soir après le souper, nous étions dans une alcôve du bar, elle vient de revenir de se « repoudrer le nez », elle s’est penchée vers moi pour me glisser à l’oreille.

• — En allant aux toilettes, j’ai vu un couple faire l’amour sur une banquette au fond de la salle. J’ai été surprise. En discutant avec une habituée en me lavant les mains, celle-ci m’a expliqué que dans tous les locaux avec des portes d’entrée rouges, tout est autorisé ou presque. L’établissement refuse tout ce qui est de l’ordre de la violence.
• — Effectivement, j’avais eu l’information lors de la réservation.
• — Et tu ne m’as rien dit !
• — Juste un petit oubli.
• — C’est ça… Oui !

Et là, elle a posé sa main sur mon sexe et a commencé à me caresser de plus en plus activement. Rapidement, elle a ouvert ma braguette puis elle a baissé mon pantalon et mon caleçon dans le même mouvement avec mon aide active. Me poussant ensuite sur la banquette, elle s’est jetée bouche grande ouverte sur mon gland déjà bien en forme. Une fois qu’elle a obtenu ce qu’elle espérait, elle s’est avancée pour me chevaucher en levant sa robe sur ses reins. Comme elle ne portait rien en dessous, elle s’est empalée facilement tellement elle était trempée. Après avoir joui une première fois, elle s’est installée à genoux en appui sur le dossier pour m’inviter à la prendre par en levrette. Nous nous sommes aperçus à ce moment que nous étions observés, mais cela n’a fait qu’augmenter nos plaisirs. Rapidement, elle a joui une nouvelle fois tellement l’excitation était à son comble. De mon côté, j’ai réussi à me contenir, gardant ainsi de l’énergie pour la chambre qui a vu un deuxième acte de toute beauté.

Je n’ai pas particulièrement un sexe énorme, juste ce qu’il faut comme me dit souvent ma conjointe, par contre, avec les années, je suis devenu très endurant. Je peux me retenir très longtemps.

DISPUTE

Ce matin, Cerise et Patrick viennent de faire de nouveau l’amour, ou plus précisément, Patrick a honoré sa belle en commençant par de tendres caresses, puis un cunnilingus fantastique auquel elle n’a pas résisté, puis enfin en la prenant vigoureusement jusqu’à ce qu’elle rende les armes. Fier de lui, l’homme a réussi à préserver ses forces pour plus tard.

Après un rapide passage dans la salle de bain, ils se cajolent tendrement dans le lit quand ils entendent une porte claquée violemment, puis les pas d’un homme qui s’éloigne en criant presque. Ils ne comprennent pas ce qu’il dit, mais cela a l’air bien violent. Aussitôt, Cerise, fidèle à elle-même, bondit du lit passe rapidement sa robe d’hier qui était restée au pied du lit et sort dans le couloir. La porte de la chambre voisine est entrouverte et Cerise distingue nettement des pleurs féminins. Elle se permet de passer la tête et interpelle la femme en pleurs.

• — Excusez-moi, je peux vous aider ?

Bien en peine de lui répondre, la femme finit par réussir à bafouiller quelques mots.

• — Non, rien de grave.
• — Il vous a tapé ?
• — Non, non, il est colérique mais pas méchant, demain ou après-demain, il aura tout oublié.
• — Que s’est-il passé ?

Retrouvant un peu son calme, elle finit par tout lui dire pour se soulager. Ils se sont disputés ce matin, car elle ne jouit plus quand ils font l’amour ou plutôt quand il la baise, selon elle. Ils sont venus ici pour tenter de trouver une solution, mais malgré l’ambiance du lieu, ce matin encore, il a tiré son coup et elle est restée sur sa faim. Non seulement il n’est plus attentif à ses besoins, mais en plus il lui reproche tout. Tout est de sa faute à elle, lui n’y est pour rien. Ils sont là depuis une semaine et ils devaient repartir avant midi, mais comme il est parti en colère, elle ne sait pas quoi faire.

Cerise, fidèle à sa réputation, invite Josiah dans leur chambre, le temps de trouver une solution. Josiah tente de refuser, mais impossible, elle est tenace, la petite Cerise.

Quand les deux femmes déboulent dans la chambre du couple, Patrick est toujours nu sur le lit. Il fait un bond pour se recouvrir en découvrant que sa conjointe n’est pas seule. Mais les deux femmes ont largement eu le temps de bien voir que l’homme n’était pas totalement au repos. Il devait se palucher en attendant le retour de sa bien heureuse. Les deux femmes se regardent et ne peuvent retenir un léger sourire complice.

Après avoir expliqué le problème à Patrick, puis s’être préparés, tous les trois descendent pour déjeuner, puis voir avec l’accueil ce qu’ils peuvent faire pour la femme abandonnée.

Malheureusement, plus une chambre de libre, alors Cerise propose à Josiah de partager la leur, il y a un canapé qui pourra l’accueillir, le temps que son copain se calme et revienne la chercher. Au pire, elle repartira avec eux lundi matin, ils la déposeront chez elle, cela ne leur fera pas faire un grand détour.

Discrètement, Patrick fait comprendre à sa compagne qu’il est un peu chagriné, qu’il avait espéré pouvoir abuser d’elle. Étonnamment, elle le rassure en lui disant :

• — Si tout se passe comme je l’espère, mon gars, tu vas me remercier.

La matinée passe vite, le repas de midi est vite pris et le trio se retrouve dans la chambre pour une petite sieste. Sans hésitation, Cerise se met nue dans le lit et invite son homme pendant que leur squatteuse se rafraîchit dans la salle de bain.

Quand Patrick se met à son tour au lit, Cerise pose sa tête sur son thorax et commence à jouer avec son sexe. Rapidement, il prend forme et se dresse fièrement. Josiah les rejoint, elle est restée habillée. Alors qu’elle allait s’allonger sur le divan, Cerise lui demande de venir près d’elle tout en continuant à branler lentement son mec sous la couette fine sans chercher à se cacher.

• — Qu’est-ce que tu aimes quand tu fais l’amour Josiah ?
• — Heu, je ne sais pas trop, c’est personnel.
• — Écoute, on va vivre deux jours et deux nuits ensemble peut-être et on est dans un établissement prévu pour que des adultes consentants passent du bon temps, alors je pense que tu peux nous en dire plus.
• — Je ne sais pas quoi te dire, que veux-tu savoir ?
• — Tu aimes les filles ?
• — Heu, non, enfin, j’ai eu une aventure étant jeune comme beaucoup, mais j’ai une nette préférence pour les hommes.
• — Tu aimes les caresses ?
• — Oui, bien entendu, je ne connais pas beaucoup de femmes qui n’aiment pas ça.
• — Tu aimes être léchée ?
• — Oui, mais tout dépend comment ?
• — C’est-à-dire ?
• — J’aime quand c’est fait lentement, avec tendresse et délicatesse. Je ne suis pas fan quand j’ai l’impression d’être « bouffée ».

L’ambiance entre les filles commence à se détendre, Josiah fait des confidences de plus en plus facilement et surtout de plus en plus intimes.

Pendant ce temps, Cerise continue d’entretenir la bandaison de Patrick en étant de moins en moins discrète. Elle finit même par lui demander de s’asseoir sur le lit à côté de son homme.

• — Tu veux voir ce que je lui fais.
• — Heu, non merci, je me doute bien de ce qui se passe sous cette couette. D’ailleurs, je vais vous laisser en profiter. Je vais aller faire un tour à la piscine.
• — Si je te le demande, c’est que cela ne me dérange pas et je pense que coquin comme il est, Patrick non plus n’est pas dérangé par ta présence.

Sans plus attendre, elle repousse la couette et expose leurs deux corps entièrement nus. Elle reprend en main la verge toujours aussi fière et reprend ses attouchements. Josiah est hypnotisée, alors que son cerveau lui commande de partir, son corps ne bouge pas, pire encore, elle ne peut quitter des yeux le gland qui disparaît et apparaît en fonction des mouvements de la main. Cerise s’en amuse tout en reprenant son interrogatoire le plus naturellement possible.

• — Tu aimes branler un mec ?
• — Heu… Oui, beaucoup.
• — Tu aimes sucer une belle bite ?
• — Heu… Tout dépend du mec, mais parfois j’aime beaucoup.
• — Et ton mec ?
• — J’aimais ça avant, mais maintenant, il a tendance à m’agripper la tête et m’imposer ses choix et ça, je n’aime pas du tout.
• — Tu aimes t’exhiber ?
• — Non, enfin, encore une fois tout dépend, si c’est moi qui le décide et qu’il n’y a pas trop de monde.
• — Tu l’as fait cette semaine.
• — Oui, Marc m’a demandé de me mettre entièrement nue dans le sauna puis d’aller sous la douche comme ça.
• — Et tu as aimé ?
• — Eh bien oui, j’ai été émoustillée, surtout quand un couple ne m’a pas quitté des yeux.

Cerise éclate de rire.

• — Émoustillée ? Dis plutôt que tu mouillais !
• — Heu… Oui, si tu veux.
• — Et vous avez baisé après ?
• — Oui, mais cela n’a pas marché, il a encore une fois été brusque et trop empressé. Il a joui mais pas moi et il m’en a fait le reproche.
• — Déshabille-toi ?

À la grande surprise du couple, après un temps de réflexion, elle obéit à l’injonction. Maintenant nue, elle se tient au bout du lit, les bras dans le dos.

• — On a envie de te faire l’amour, tu es d’accord ?
• — …
• — On ne fera rien que tu ne veux pas. Alors, oui ou non ?
• — Je ne sais pas, j’ai peur mais en même temps…
• — En même temps, tu aimerais bien essayer.  C’est ça ?
• — Heu… Oui.
• — Alors, viens.

Josiah se retrouve entre le couple et Cerise commence à lentement la caresser, puis se penche pour l’embrasser. Au premier contact des lèvres, tout s’enclenche. Cerise invite son homme à descendre s’occuper du bas pendant qu’elle se charge de la poitrine. Progressivement, Josiah se détend et profite de l’instant. Le couple réussit à la faire jouir une première fois avant que Cerise demande à Patrick d’inverser les rôles. La deuxième jouissance et encore plus puissante, et Patrick est carrément en extase de voir sa compagne lécher une autre femme.

Ils laissent enfin leur complice retrouver ses esprits. Durant ce temps, Patrick a récupéré une boîte de préservatif que Cerise avait prévu dans leur valise. Mais Josiah affirme qu’elle n’en a pas besoin et si eux aussi sont sûrs elle préfère sans passer.

Durant plus d’une heure, elles seront prises à tour de rôle ou se baiseront sur l’homme. La résistance de Patrick fait un miracle et Josiah jouit comme il y a bien longtemps qu’elle n’avait pas joui. Cerise n’est pas en reste, aussi bien par les gestes attentifs de son homme que par l’attention que lui porte de plus en plus l’autre femme.

Ce n’est que vers dix-sept heures que le trio descend faire un tour à la piscine et profiter des installations. Après le repas, ils passeront un bon moment dans la boîte où ils partageront bon nombre de baisers et de caresses, avant de reprendre une activité sexuelle débridée sitôt arrivés dans la chambre. Le reste du week-end se déroule en suivant le même programme.

Par contre le lundi matin Josiah est toute triste, elle a eu des nouvelles de son homme qui comme d’habitude s’excuse et lui promet de ne jamais recommencer, mais cette fois-ci, pour elle tout est différent. Elle l’a trompé et n’a qu’une envie, c’est de recommencer. Elle ne veut plus vivre avec lui. Sa décision est prise et irréversible, mais elle ne sait pas comment lui annoncer.

Cette fois, c’est Patrick qui prend les choses en main.

• — Écoute, tu travailles où et quand ?
• — Je ne reprends que mercredi, je travaille principalement à distance, je ne vais sur Paris que quelques jours par mois.
• — Tu as besoin de récupérer quoi chez toi ?
• — Je n’ai pas grand-chose à moi, l’appartement lui appartient ainsi que tout ou presque dedans. Quand on s’est mis ensemble, j’étais en collocation avec une copine et quand je suis partie elle m’a tout racheté ou presque. Donc à part mes fringues, mon matériel professionnel, de la paperasserie, quelques bijoux et produits de beauté, je n’ai rien d’autre à moi chez lui. Le reste est chez mes parents.
• — Parfait, je te propose de passer tout prendre en rentrant et on t’embarque chez avec nous, le temps que tu retombes sur tes pieds. Nous avons chacun notre appartement, je te propose de t’installer chez Cerise, elle a une chambre d’amis, pas moi.

Le pacte est ainsi scellé. La petite troupe prend la route après un bon moment sous la douche et un copieux petit-déjeuner. Arrivée à la première destination, Josiah est ravie de voir que l’appartement est vide, son compagnon étant parti au travail. Elle lui laisse un long mot explicatif sur la table de leur salon, pendant que ses amis chargent ses petites affaires. Après une pause repas, la fin de la route est un peu longue, mais en se relayant régulièrement tout se passe bien.

Une fois chez Cerise, le couple installe leur nouvelle amie dans la chambre d’amis tout confort avec ses commodités.

Le soir, le téléphone de Josiah sonne. Elle sait très bien qui l’appelle et elle prend sur elle pour lui répondre. À la fin de ma conversation qui dura plus d’une demi-heure, elle revient vers ses amis avec un léger sourire.

• — Marc vous souhaite le bonsoir.
• — Il a bien pris la chose visiblement ? lui demande Cerise.
• — Écoute, au début non, mais quand je lui ai avoué que nous avons baisé tous les trois et que je n’avais pas joui aussi fort depuis si longtemps, je pense qu’il a compris que l’on n’avait plus rien à faire ensemble. Il s’est alors calmé et nous avons pu discuter tranquillement. On a même trouvé un compromis pour le compte-joint et la voiture. Il garde la voiture et me laisse nos économies. Je ne suis pas gagnante, mais j’ai plus besoin d’argent que de cette bagnole bien trop grosse pour moi.
• — Eh bien, tout va pour le mieux. On a discuté avec Patrick pendant que tu étais au téléphone et on est d’accord. Tu peux prendre tout ton temps, on te fait confiance. Demain, on te donnera une clé de l’appartement et tu pourras faire ce que tu veux. On te demande juste de m’informer de tes absences, j’ai tendance à paniquer rapidement. Ensuite, on ne veut pas que tu ramènes quelqu’un ici, sans nous en parler avant.
• — Vous m’avez fait vivre deux jours fantastiques et vous êtes très généreux avec moi, alors vous pouvez me faire confiance, je serais exemplaire. Et si en plus, vous me laissez de temps en temps une petite place avec vous, je serais la plus heureuse des femmes.

La chambre d’amis est réaménagée pour créer un coin bureau afin que Josiah soit parfaitement installée pour son boulot. Elle reverra Marc une seule fois pour signer les papiers de leur accord. Il a bien tenté de savoir ce qu’ils faisaient tous les trois, mais elle est restée très évasive. Pour se rendre en ville ou à la gare, Patrick lui a prêté son scooter.

DÉCLARATION

Un mois passe, puis deux et enfin trois. Les semaines passent à une vitesse folle, alors seuls les week-ends sont réparateurs. Le couple se retrouve comme avant pour passer de très bons moments, qu’ils partagent de temps en temps avec Josiah. Bien que vivant souvent à deux, les femmes n’ont jamais eu envie de batifoler sans Patrick jusqu’à maintenant.

Un soir après qu’ils viennent de passer un très long moment à s’entreprendre dans tous les sens, Josiah finit par leur avouer être amoureuse d’eux et qu’elle souhaite continuer comme cela le plus longtemps possible. Le couple est touché par cet aveu. De leur côté, ils doivent bien reconnaître que la vie, qui était déjà très belle pour eux avant, l’est encore plus avec elle.

ÉVOLUTION

Plusieurs mois sont passés et le trio a trouvé son rythme. Ils viennent de vivre un nouveau très bon moment qui vient de se terminer quand Patrick a éjaculé dans le sexe de Josiah en levrette pendant qu’elle tentait de lécher Cerise. La violente jouissance de leur amie a provoqué celle du couple. Josiah s’écroule sur son côté au trois quarts sur Cerise. Elle a la tête sur sa poitrine, une main sur le sein opposé, Cerise lui caresse doucement le dos d’une main et l’épaule de l’autre. Josiah a une jambe tendue le long du corps de son amie et l’autre et pliée sur ses jambes. Patrick est de travers, derrière Josiah, la tête posée sur les cuisses des jambes tendues des deux femmes. Il regarde les fluides sortir du sexe qu’il vient d’inonder. Après avoir repris son souffle, il commence à étaler l’espèce de crème qui coule juste devant lui. Cerise qui a senti qu’il se passait quelque chose, interroge sa complice.

• — Je parie qu’il étale sa semence sur ton sexe.
• — Oui.
• — J’en étais certaine, c’est son truc à ce vieux cochon. Il va t’en mettre partout. Heureusement que je t’ai épilé hier soir, autrement ça colle dans les poils.
• — Hummm.
• — Décris-moi ce qu’il te fait.
• — Hummm, j’ai l’impression qu’il fait le tour de la grotte de mon clitoris, mais il ne le touche pas.
• — Oui, avec ce qu’il vient de te mettre, je pense que ce petit diable est hypersensible et qu’il l’a bien vu.
• — Ho oui, comme tu le sais, il sort beaucoup de sa cachette quand je jouis fort.
• — Oui, je sais et j’aime ça le voir fièrement tendu.
• — Hum ! Ha ! Hum ! Il vient de me faire jouir à nouveau. Un reste de plaisir qu’il a réussi à trouver.

Les contractions du bas ventre de Josiah provoquent un nouvel écoulement de sperme. Patrick en profite pour l’étaler sur la vallée séparant les fesses. Cerise reprend la parole.

• — Et maintenant, qu’est-ce qu’il fait ?
• — Il est parti de l’autre côté étaler ses fluides sur… heu, sur…
• — Sur quoi, ma belle ?
• — Sur mes fesses.
• — Non, je le connais bien, il est en train de peindre la vallée entre tes fesses.
• — Oui, c’est joliment dit.
• — C’est lui qui utilise toujours cette image pour d’écrire la raie du cul. D’ailleurs, je vais l’aider.

Cerise se tourne légèrement et déplace sa main de l’épaule à la fesse pour l’écarter. Josiah remonte sa tête et fait face à sa caresseuse.

• — Qu’est-ce qu’il te fait maintenant ?
• — Il… je… Heu…
• — Tu peux dire les choses simplement comme : « il est en train de badigeonner de vos sécrétions ton petit puits fripé au centre de la vallée de tes fesses ».
• — Oui !
• — Et tu aimes ?
• — C’est nouveau pour moi, je ne sais trop quoi dire.
• — Comment ? C’est nouveau ?
• — Heu… Oui…
• — Personne ne t’a jamais proposé de s’occuper de cette partie de ton anatomie.
• — Oh ! Si des propositions il y en a eu, mais je n’ai jamais laissé faire.
• — Tu m’étonnes, avec le cul que tu as, ce n’est étonnant qu’un homme veuille le visiter. Pourquoi tu as refusé, tu n’aimes pas ?
• — Ce n’est pas ça, mais je pense que je n’ai jamais eu la bonne occasion, ou le bon partenaire.
• — Eh bien, je pense que le moment est venu de tester si tu es partante.
• — Pourquoi, vous… vous pratiquez ?
• — Patrick, je crois que c’est le bon moment pour aborder le sujet.
• — Si tu le penses, je suis d’accord, lui répond son homme sans bouger de sa position et sans arrêter ses jeux.
• — Alors Josiah, voilà, nous ne t’en avons jamais parlé, ni abordé le sujet avec toi, mais nous sommes tous les deux des adeptes de la sodomie.
• — Comment ça ? Tous les deux ?
• — Oui, j’aime qu’il me sodomise et j’aime le sodomiser.

Cerise lui dévoile une partie secrète de leur vie. Elle lui explique que Patrick a eu une relation avec un homme quand il était plus jeune, mais que la seule chose qu’il appréciait avec lui, c’était la sodomie, le reste il préfère de loin être avec une femme. Elle finit par lui avouer qu’ils ont acheté un gode ceinture et qu’elle l’utilise de temps en temps pour varier les plaisirs. Josiah n’en revient pas, mais en même temps les trouve très complices.

Pendant toute la discussion, Patrice a continué de jouer avec les orifices intimes de Josiah. Il est heureux de constater que sa patiente se détend de plus en plus.

• — Tu as envie d’essayer ? demande Cerise.
• — Écoute, j’apprécie de plus en plus les caresses de Patrick sur…
• — Sur quoi ?
• — Sur mon cul, mon anus, mon puits fripé… Enfin tout ce que tu veux.
• — Tu veux qu’il te pénètre avec son doigt ?
• — Je ne sais pas.
• — Je te propose une chose, il essaie et si tu n’es pas bien, tu le dis et on arrête tout de suite.
• — OK.
• — Détends-toi !

Cerise invite Patrick à commencer lentement à la pénétrer. Fort de son expérience, l’homme est doux, calme, patient, mais implacable. Son index disparaît progressivement dans l’orifice qui n’oppose que peu de résistance. Pendant ce temps, Cerise embrasse profondément Josiah qui commence à bien profiter de la situation. Sentant que les muscles se détendent de plus en plus, Patrice recommence la même manœuvre mais avec deux doigts, annulaire et auriculaire dans l’anus et les deux autres sur le sexe, le pouce tentant d’atteindre le clitoris. Il aura raison de la résistance de Josiah qui se pâme dans un nouvel orgasme. Il est temps de libérer la zone, il ne faut surtout pas abuser des bonnes choses. Il sera bien temps d’y revenir plus tard.

Une fois remise de ses émotions, la fraîchement doigtée demande de voir le matériel qui est utilisé pour sodomiser Patrick. Cerise se précipite pour sortir l’arme du crime et les deux filles inspectent avec précision l’outil. Elles rigolent, s’amusent mais surtout énumèrent toutes les perspectives que l’intrus peut apporter. Cerise fait une démonstration à son amie de l’installation de l’ustensile. Elle ne peut retenir un petit gémissement quand elle se pénètre avec la partie qui lui est réservée. Elle invite Josiah à jouer avec l’autre partie du godemiché. Celle-ci simule une masturbation qui provoque une montée du plaisir dans le sexe de sa complice. Se rendant compte des effets qu’elle provoque, elle se concentre et s’applique de son mieux tout en posant sa bouche sur les seins de Cerise alternativement. Pourtant d’habitude endurante, et plutôt gourmande, celle-ci est surprise de sentir monter une belle jouissance dans ses entrailles.

Une fois remise, l’objet nettoyé change de main, ou plutôt de sexe. Pour autant, Josiah semble plus amusée que séduite par l’engin. Cerise n’arrivera pas à lui rendre la pareille, ce n’est que partie remise, se jure-t-elle.

MISE EN PRATIQUE

Quelques jours plus tard, Josiah débarque toute gaie chez Patrick. Elle lui saute dans les bras et l’embrasse goulûment. Quand elle lui lâche la bouche, c’est pour lui offrir un paquet. Patrick est surpris par l’offrande, mais ce n’est rien à côté de ce qu’il trouve à l’intérieur.

• — Eh oui, je me suis équipée.
• — Heu… Patrick ne trouve pas ses mots.
• — On a discuté avec Cécile et je suis prête à te céder mes fesses mais à une condition… C’est moi qui commence.
• — Heu… C’est-à-dire ?
• — Ne fais pas l’idiot, tu me laisses te prendre tes fesses et ensuite je te cède les miennes.
• — Et Cécile dans tout ça ?
• — Elle m’a dit qu’elle allait me guider et nous accompagner dans un premier temps ensuite, on verra bien. D’après elle, si tout se passe bien, on va pouvoir varier les plaisirs à trois.

Josiah se rend compte seulement maintenant que Patrick porte un tablier de cuisine. Il lui répond qu’il était en train de préparer un plateau repas pour ce soir. Elle l’accompagne dans le coin cuisine, s’installe sur un tabouret et le regarde préparer des radis. Quand il se retourne pour laver les légumes, elle voit une partie de ses fesses que le tablier ne couvre pas. Il lui vient une idée et elle se précipite pour lui remonter le tablier. Alors qu’il tente de s’interposer, elle lui demande de la laisser faire. Elle passe ses mains autour de sa ceinture et lui enlève dans le même mouvement son pantalon et son boxer, puis elle remet en place le tablier.

• — C’est bien mieux comme cela !

Elle lui met une petite tape sur les fesses et retourne à sa place en emportant les vêtements. Quand Patrick revient devant elle sur le plan de travail, elle ne peut ignorer qu’il a apprécié ce qui vient de se passer. Gêné au départ, il finit par rapidement se détendre. De son côté, Josiah profite de chaque occasion pour lui mettre une main sur les fesses.

Quand Cécile débarque, elle s’amuse de la situation et profite pour taquiner le sexe de son homme. Les trois complices s’installent dans le salon pour prendre l’apéro et grignoter un peu. Ce n’est qu’une heure après que Cécile démarre les hostilités. Toujours confortablement installée sur le canapé, elle attrape Patrick qui passait à portée de main et elle lui enlève le tablier et son maillot. Une fois nu, elle le fait mettre devant elle et commence à jouer avec ses organes.

• — Tu as bien compris ce que l’on a prévu pour toi ?
• — Oui, je crois.
• — Alors, dis-le si tu es d’accord.
• — Oui, je suis d’accord pour que Josiah me sodomise avec son gode-ceinture et ensuite je lui rendrai la pareille.
• — OK, mais moi, je sais aussi que pour te sodomiser avec succès, il faut que tu sois suffisamment excité, autrement tu ne vas pas apprécier. Alors on va donc commencer par bien s’occuper de toi et tu vas nous faire jouir avec tes mains et ta bouche, mais tu as interdiction de toucher à ton sexe. Nous seules avons le droit de le taquiner, mais pas plus pour l’instant.

Après cette petite discussion de mise au point, Josiah se déshabille rapidement et revient en déposant son jouet à côté de Cécile. Ensuite, elle se met dans le dos de Patrick et l’enlace collant sa poitrine contre son dos et son pubis sur ses fesses. Les caresses succèdent aux caresses, des baisers sont partagés. Les sexes sont caressés, léchés, excités. Patrick est le centre d’intérêt des filles. Il est aux anges. Alors que Patrick lèche goulûment Josiah, Cerise attrape le sex-toy, se met à genoux à côté du couple. Quand l’homme se relève, elle l’invite à mettre en place le godemichet dans Josiah et de fermer la ceinture. Une fois en place, Cerise l’enduit de lubrifiant. Elle s’assoit au centre du canapé, fait venir son homme à genoux sur l’assise devant elle. Elle passe les mains sur les fesses masculines et les écarte. Elle demande à Josiah de mettre une bonne couche de lubrifiant sur l’anus puis de venir poser le gland en latex sur l’œillet préparé.

• — Tu ne t’enfonces pas, il va la faire lui-même pour te montrer.
• — OK, je suis prête. Lui répond Josiah.
• — Et toi mon chéri, tu es prêt ?
• — Oui.
• — Alors, recule.

Lentement, il s’encule. Josiah est obligée de s’agripper aux hanches de son partenaire pour ne pas reculer en même temps. L’opération durera quelques minutes, il se retire légèrement régulièrement pour revenir à chaque fois un peu plus loin. Puis finalement, le pubis de la femme arrive en contact avec les fesses de l’homme. Josiah est impressionnée par la facilité avec laquelle il a tout introduit. L’objet étant de taille plus que raisonnable. Elle finit par s’exprimer.

• — Il a tout mis en lui.
• — Tu vois, je te l’avais dit, c’est impressionnant ce que l’on peut mettre dans un cul.
• — Patrick, tu n’as pas mal. S’inquiète la baiseuse.
• — Non, quand c’est bien fait, lentement et progressivement, cela ne fait pas mal du tout.
• — Et je peux te dire qu’il aime ça, crie presque Cerise. Passe ta main, pour sentir comment il bande. Sa queue est dure comme du bois et tu verrais sa tête !

Josiah s’exécute et demande pourquoi cela lui fait autant d’effet. Cerise lui explique le fonctionnement d’un homme, surtout de sa prostate. Bien entendu, elle en avait entendu parler, mais le constater en direct c’est autre chose. Puis, Josiah commence des petits va-et-vient. Les mouvements lui transmettent des sensations dans son sexe. Elle s’exécutera un long moment, mais elle ne jouit pas. Elle explique à son couple d’amis ce qu’elle ressent, « d’accord, elle aime ce qu’elle fait, l’image est très excitante, mais elle est frustrée de ne pas voir l’autre face de l’homme ».

Cerise comprend et donne ses consignes. Ils se retrouvent tous les trois dans la chambre, Patrick sur le dos avec un coussin sous les reins, Josiah entre ses jambes reprend sa pénétration, Cerise se contente de les caresser et embrasser à tour de rôle. Quand Josiah a remis le gode au fond du fondement de l’homme, elle se retrouve avec son pubis en contact des testicules et là pour elle tout est bien différent. Elle adore le voir ainsi à sa merci. Son visage exprime le plaisir, son sexe est dur comme du bois. À chaque aller-retour elle coince l’ensemble entre leurs bas-ventres. Patrick craque rapidement. Le liquide tiède s’épanchant sur leurs ventres déclenche la jouissance de Josiah.

Cerise, prévoyante, sort un paquet de lingettes désinfectantes d’un tiroir de table de nuit, elle s’occupe elle-même de nettoyer l’ustensile en silicone avant de déséquiper de son amie.

Après quelques ablutions, ils se retrouvent pour débriefer devant un plateau-repas. Chacun explique à son tour son ressenti. Fin du repas, rangement, nettoyage, tout ce petit monde se retrouve dans la salle de bain. Cerise fait tout son possible pour remettre en forme son homme qui prépare les fesses de Josiah pour une petite visite. Mais il ne peut s’inquiéter pour Cerise.

• — Et toi, ma chérie, qu’est-ce que tu veux ?
• — Pour l’instant, c’est à Josiah qu’il faut penser, mon tour viendra demain et je sais déjà ce que je vais vous demander.
• — Quoi ?
• — Chuttt, demain…

Quand tout le monde est prêt, Patrick pénètre classiquement Josiah qui est couverte de baisers, caresses et léchouilles par Cerise. Rapidement, elle jouit. Puis elle se retrouve à genoux entre les cuisses de Cerise à la lécher tant que possible en subissant les assauts de l’homme dans son dos. Après sa deuxième jouissance, elle sent Patrick lubrifier son anus et venir y poser son gland. Cerise lui lève la tête et la fixe.

• — Regarde-moi et profite en te détendant.

Inexorablement, le gland coulisse lentement dans ce conduit inviolé jusqu’à aujourd’hui. Elle se surprend de ne pas avoir mal, mais les sensations sont particulières. Malgré toutes ses connaissances et différentes tentatives, il n’arrivera pas à la faire jouir. Elle prend du plaisir, mais sans plus. C’est Cerise, une fois de plus, qui prend l’initiative de changer la position. Elle fait mettre Josiah dans la même position de Patrick tout à l’heure, sur le dos avec un coussin. La pénétration est un peu plus compliquée, mais une fois réussie, Josiah explose sous les coups de reins de Patrick et les doigts inquisiteurs de Cerise sur et dans son sexe.

Nouveau nettoyage et nouveau débriefing. Ils en conclurent que Josiah est très cérébrale. Elle a besoin d’être bien dans sa tête pour ressentir des choses exceptionnelles. Ils s’endormiront sur cette découverte.

AU TOUR DE CERISE

Cerise est la première à se réveiller le lendemain matin. Après être passée pour satisfaire un besoin bien naturel et se rafraîchir, elle revient dans la chambre pour trouver ses amis enlacés s’embrassant tendrement. Hier, elle est restée en retrait, laissant sa copine en profiter, mais maintenant, elle veut sa part et tout de suite. En s’approchant, elle constate que son homme est en érection grâce au doux branlage de Josiah, elle ne résiste pas, sépare le couple et s’empale sur le dard après avoir mis son homme sur le dos. Elle se baise lentement jusqu’à une première jouissance libératrice des tensions emmagasinées. Elle invite sa copine à venir dans ses bras. Les filles se caressent et s’embrassent tout en suivant les mouvements du corps de Cerise sur le mandrin qui la perfore. Cerise est terrassée par une deuxième jouissance. Pendant qu’elle reprend son souffle, Josiah s’équipe et vient s’installer à côté de Patrick. Cerise n’hésite pas une seconde et grimpe sur elle pour reproduire les mêmes mouvements sur le godemichet.

Patrick en profite pour caresser les fesses de sa complice, puis s’égare sur sa vallée et enfin titille le puits au centre. Il n’oublie pas de récupérer régulièrement des fluides sur les sexes des filles afin de bien lubrifier ce fameux orifice. Alors qu’elle vient de jouir une nouvelle fois, elle demande à Patrick de la sodomiser. Ce qu’il fait avec ferveur, bien qu’il a eu un peu de difficultés à trouver une bonne position. Josiah ne peut plus bouger ou presque. C’est Patrick qui donne le tempo maintenant, transmettant les mouvements à Cerise qui se baise sur Josiah. Celle-ci se concentre sur les visages de ses complices. Patrick est en admiration des fesses qu’il transperce et Cerise a les yeux révulsés par le plaisir qui la transcende. Les cris de Cerise provoquent la jouissance de ses partenaires. Il leur faudra de longues minutes pour retrouver leurs esprits.

Les semaines et mois qui ont suivi ont confirmé ce qu’ils avaient ressenti dès le départ. Josiah n’est pas une grande adepte de la sodomie, mais elle aime s’offrir de temps en temps pour voir le plaisir que prennent ses partenaires dans son fondement. Cerise adore les trios, quelle que soit la combinaison. Patrick est un homme comblé. Il peut laisser libre cours à toutes ses envies, il trouve toujours une de ses partenaires prêtes à le suivre dans ses délires.

Enfin, bref, ils sont tout simplement heureux. Leur histoire durera vingt ans, jusqu’au jour où Patrick est emporté par un cancer foudroyant en moins de trois mois. Juste avant qu’il parte pour l’au-delà, les filles lui ont promis de prendre soin l’une de l’autre. Ce qu’elles font depuis ce jour.

Fin