n° 22527 | Fiche technique | 34064 caractères | 34064 5928 Temps de lecture estimé : 24 mn |
11/07/24 |
Résumé: Un homme rencontre une femme à cinquante ans | ||||
Critères: fh hplusag couleurs couple vacances hotel amour caresses fellation cunnilingu pénétratio fsodo | ||||
Auteur : BVT Envoi mini-message |
Présentation
Je termine mon verre juste avant l’heure fatidique, voilà, je viens d’avoir cinquante-cinq ans. L’hôtesse de l’air m’en propose un dernier avant que l’avion n'entame sa descente vers « La Tontouta », le principal aéroport de Nouvelle-Calédonie. C’est la première fois que je vais poser les pieds sur cette île. J’ai pourtant fait presque tous les pays du coin pour mon boulot et même un peu partout dans le monde, mais je n’ai jamais eu la chance de pouvoir venir sur ce bout de France. Cela fait très longtemps que j’aspire à cette semaine de vacances, j’ai fini plus tôt que prévu à Melbourne, la machine a démarré plus facilement qu’escompté, donc je profite pour allonger mon séjour, au lieu d’une semaine, je vais pouvoir en profiter une dizaine de jours.
Ce n’est pas tout le monde qui peut fêter son anniversaire à dix-mille mètres d’altitude. Malheureusement, les six heures de vol avec une escale en Nouvelle-Zélande ne m’ont pas suffi pour pouvoir faire craquer l’hôtesse de l’air qui s’est parfaitement occupée de moi durant le trajet. J’ai juste eu droit à une bise pour fêter l’événement, ce qui m’a permis de m’enivrer de son doux parfum. Mais je n’ai pas dit mon dernier mot, j’ai cru comprendre que l’on est dans le même hôtel cette nuit.
À cinquante-cinq ans, je vis seul, dans un petit village en France, enfin quand j’y suis, car depuis la sortie de mon école d’ingénieur, il y a presque trente ans, je parcours le monde pour un fabricant de machines spéciales, suisses. J’avais des congés à prendre, j’ai négocié avec mon patron pour pouvoir accoler mes congés à ma mission pour économiser du temps de vol. Comme il est conscient que je fais partie de la réussite de sa boite, il n’a bien entendu pas fait d’histoire, même quand je lui ai annoncé que je profiterai des trois jours de gagnés pour augmenter mon temps de vacances.
Avec mon boulot, impossible d’avoir une famille, surtout que, autant je suis très sérieux dans mon travail, je ne le suis plus du tout en ce qui concerne la gent féminine. Je n’ai jamais résisté à une belle paire de gambettes. Dès que j’ai été opérationnel sexuellement, j’ai été attiré par les femmes, toutes les femmes, les jeunes ou moins jeunes, les grandes ou les plus petites, les maigres ou plus fortes. Grâce à mon métier, j’ai eu la possibilité de rencontrer des femmes sur tous les continents, j’ai rarement été déçu. Et encore moins avec les années, j’ai appris à mieux les comprendre, à mieux deviner leurs attentes, enfin, j’ai pris de l’expérience.
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Retour en arrière
La femme qui a fait de moi un homme, à quinze ans, avait le double de mon âge. Elle était employée au pressing que mes parents utilisaient pour le linge de leur petit hôtel-restaurant. Elle venait tous les mercredis rapporter le linge propre et prendre celui de la semaine. Au début, elle était distante avec moi, mais avec le temps, on a appris à se connaître. Un jour, j’ai trouvé la force de lui dire qu’elle me plaisait beaucoup et qu’elle hantait certaines de mes nuits, par contre je n’avais aucune expérience. À ma grande surprise, elle n’a pas été choquée, bien au contraire. Alors à la fin de la discussion, j’ai fini par lui demander de s’offrir à moi pour ma première fois. Elle a bien entendu refusé, mais comme je n’ai rien lâché durant les semaines qui ont suivi. Un jour, elle a débarqué dans ma chambre et m’a ordonné de me mettre nu. Une fois la surprise passée, j’ai obéi. Elle en a souri de me voir bander comme un taureau.
Ce qui fût dit, fut fait. J’ai été un élève très appliqué, j’ai suivi toutes ses instructions sans prendre la moindre initiative jusqu’au moment où ses gémissements ont été remplacés par des plus puissants et que son bassin s’est mis à vibrer. J’ai augmenté la pression de ma langue sur ce fameux clitoris qu’elle m’a fait découvrir et elle est partie. Elle a tenu sa parole en me laissant la prendre dans la position de mon choix. Je n’ai pas été très créatif. Voulant la voir durant l’acte, j’ai choisi la position la plus classique. Elle n’a pas joui cette fois-ci, mais elle m’a félicité :
Tous les mercredis, j’ai eu droit à une nouvelle leçon. Elle m’a poussé à bien travailler à l’école en me promettant une récompense pour chaque bon bulletin. Alors que je n’étais pas motivé pour le travail scolaire, étonnamment, mon comportement à changer du tout au tout. La surprise passée, mes professeurs m’ont largement aidé à rattraper mon retard, à tel point que j’ai eu les encouragements du conseil de classe pour le premier trimestre. Elle m’a permis de me vider dans sa bouche en récompense. J’ai décroché les félicitations à la fin de ma seconde, qui m’a valu de pouvoir pratiquer ma première sodomie. Comme je les ai gardés en fin de première, elle a obtenu de mes parents de m’emmener une semaine à la mer avec elle. J’ai ainsi connu ce que veut dire : « Nuit en couple ». La première a été épique, nous n’avons pas dormi avant le lever du jour.
Quand j’ai obtenu mon bac avec la plus belle des mentions, elle m’a invité chez elle un week-end complet. Elle m’a appris à la masser, ensuite, elle en a fait de même avoir moi, j’ai été surpris, elle a beaucoup insisté sur mon anus, sans toutefois vraiment le pénétrer. Le lendemain, j’ai compris pourquoi cette manœuvre. Elle avait préparé des tas d’objets que je ne connaissais pas. Mais j’ai vite appris à m’en servir sur son petit corps. Alors qu’elle venait de jouir violemment, elle est partie dans la salle de bain alors que j’étais encore en pleine forme (avec la pratique, j’avais acquis une sacrée résistance). Elle est revenue rapidement, équipée d’un gode-ceinture tout huileux. Elle m’a fait mettre sur le dos, les fesses au bord du lit, puis a posé le gland en silicone sur mon œillet et, tout en me fixant droit dans les yeux, elle a forcé mes chairs. J’ai bien eu un mouvement de recul, mais elle ne m’a pas lâché. Son sourire était hypnotique. La douleur n’a pas duré, elle a rapidement été remplacée par un bien-être. Mon sexe, qui avait largement perdu de sa superbe au début de l’opération, a retrouvé toute sa splendeur. J’ose même dire que je ne l’ai jamais vu aussi gros et long.
Malheureusement, mon entrée en école d’ingénieur nous a séparés. Même si j’ai bien tenté de la revoir, elle a refusé toutes mes avances. Elle avait trouvé l’amour de sa vie. Je dois beaucoup à cette femme qui vient encore aujourd’hui illuminer certaines de mes nuits.
Même si je n’avais plus le droit aux récompenses de mon initiatrice, j’ai conservé le goût du travail scolaire. J’avais compris que mes études me permettraient de vivre pleinement mes envies. Comme je faisais partie des meilleurs élèves de la promotion, j’étais souvent sollicité par d’autres étudiantes et étudiants. Cela m’a permis de mettre en application tout ce que j’avais appris et de découvrir d’autres aspects de la sexualité.
De découverte en découverte, j’ai la prétention de mieux maîtriser le sujet de jour en jour. J’arrive à anticiper les demandes de mes partenaires. Le plus souvent, je me mets à leur service, mais parfois, je suis un peu plus autoritaire, voire dominant.
À la sortie de mes études, je n’ai eu aucun mal à trouver un bon boulot. Rapidement, mon patron m’a fait confiance et j’ai fait mon premier déplacement professionnel en Espagne. J’ai tout de suite compris que ce boulot pouvait m’offrir une vie d’exception. Un bon boulot, un bon salaire, pas de routine, les voyages, les hôtels… Mais surtout la possibilité de faire plein de belles rencontres. Nous n’étions pas encore dans les années quatre-vingt, les filles n’avaient pas froid aux yeux. Lors de ce déplacement en Espagne, en moins de trois jours, j’avais une jeune collègue dans mon lit. Mon deuxième voyage en Allemagne m’a permis de découvrir le corps laiteux d’une belle blonde plantureuse. Durant toute ma vie, je n’ai été que de rencontre en rencontre.
L’Afrique m’a apporté des souvenirs inoubliables. En particulier, une certaine Bintou, que j’ai eu la chance de rencontrer au Cameroun que je retrouvais à tous mes déplacements et j’en ai fait un paquet.
L’Amérique du Sud ne m’a pas charmé du tout, entre les Brésiliennes « trop » et les Mexicaines « pas assez ».
L’Amérique du Nord est la partie du monde qui m’a laissé les moins bons souvenirs. Je n’ai jamais réussi à me faire à leur manière de fonctionner. J’ai réussi à négocier avec mon patron qu’un de mes collègues s’occupe exclusivement de cette partie du monde et moi, j’ai glissé vers l’Asie.
Je n’ai pas été déçu par mon choix, car l’Asie m’a régulièrement chamboulé. J’ai eu l’occasion de faire un énorme chantier de plus de cent machines à mettre en service en cinq ans dans toute la Chine. La plupart des machines étaient montées sur place dans une usine locale, elles nécessitaient beaucoup plus de temps de démarrage que les prototypes montés en France.
Durant ces cinq ans à voyager partout dans le pays, j’ai fait de magnifiques rencontres, à commencer par Fung, une très jeune traductrice à l’usine « mère » du groupe. Elle avait tout le charme de l’Asie, mais ayant fait une partie de ses études en Europe, elle connaissait bien nos us et coutumes. Elle ne ratait jamais une occasion pour venir profiter du confort de ma suite et de tous ses équipements, en commençant par moi. Elle avait un corps très fin, une peau très douce et un goût pour les joutes sexuelles très prononcées. Elle ne m’a jamais rien refusé, en même temps, je n’ai aucun goût pour la violence dans le sexe. Ma seule ligne de conduite est le plaisir de ma partenaire, ensuite le mien.
Je me souviens particulièrement d’une fois, où désirant être bousculée, je lui avais attaché les poignets au lit. Elle a subi mes assauts durant trois heures. Tout y est passé, elle n’a jamais rien refusé. Ce qui reste gravé dans mon esprit, c’est le magnifique « merci » qu’elle a prononcé quand je lui ai rendu sa liberté. J’avais comblé ses attentes.
Elle m’a même accompagné lors d’un déplacement chez un de nos fournisseurs en Inde. Elle m’a fait la surprise d’invité une amie. Elles m’ont offert un spectacle entre femmes fantastique avant de s’occuper de moi. Je pense ne pas avoir débandé totalement durant plusieurs heures. Vouloir deux femmes pour soi est un fantasme, pouvoir l’assumer, c’est autre chose.
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Arrivée en Nouvelle-Calédonie
Les années ont passé et me voilà maintenant à la sortie de l’aéroport de Nouméa. L’agence qui a organisé mon séjour, m’a promis un accueil chaleureux. Eh bien, elle n’a pas menti. Je vois un panneau à mon nom au-dessus de la tête d’une splendide créature des îles. Elle est à croquer, des yeux noirs, profonds, des cheveux tout aussi noirs, mais lumineux, un corps aux courbes harmonieuses. Je suis incapable de lui donner un âge, mais je suis tombé sous le charme au premier regard.
Sa longue robe cintrée, largement ouverte sur les côtés, très colorée, son décolleté profond, ses épaules portant juste chacune une fine bretelle ne font que renforcer mon premier sentiment. Nous échangeons nos premières banalités, son accent m’enchante. Dans le taxi qui nous transporte à mon hôtel, son parfum m’enivre. Elle est souriante, prévenante, agréable, sa voix m’hypnotise. Brutalement, elle pose sa main sur mon épaule pour me montrer un bâtiment, ce contact m’électrise. Je ne me reconnais pas, moi d’habitude si sûr de moi, contrôlant et maîtrisant tout de ma vie, je perds mes moyens devant ce petit bout de bonne femme. À chaque phrase que je veux prononcer, je bégaie, mes mots ne sortent pas, mes constructions de phrases sont ridicules. Bref, on dirait un adolescent devant sa première paire de seins.
Alors que je m’attendais à me retrouver dans une chambre d’hôtel, je découvre qu’en réalité, on m’a réservé un bungalow isolé en bord de plage. Une grande chambre, un coin repas, une salle bain tout confort, avec même la possibilité de prendre un bain d’eau de mer me promettent un séjour paradisiaque.
Manoa m’explique que l’hôtel a fait une grosse erreur de réservation la semaine dernière avec un groupe. Il manquait deux chambres. Bien que les membres du groupe aient pris la chose à la plaisanterie acceptant de partager certaines chambres, l’agence de voyage a exigé réparation auprès de l’hôtel et c’est sur moi que cela tombe. Au lieu du service standard, j’ai le droit au VIP. Elle m’informe qu’elle a prévu tout un programme, mais que je peux tout changer si j’ai des envies particulières. Je lui dirais bien que pour l’instant ma plus grosse envie, c’est de la mettre nue, mais je me retiens.
Elle me propose d’aller faire un tour à la plage, pour cela, elle me laisse seul, pour que je puisse me changer, pour qu’elle puisse passer dans sa chambre pour se préparer et pour revenir me chercher dans une demi-heure. J’en profite pour prendre une douche fraîche, enfiler un short de bain et un tee-shirt. J’ai tout juste le temps de mettre des tongs que l’on frappe à la porte. Elle est là, en paréo coloré presque transparent, je peux deviner qu’elle est en maillot de bain deux pièces en dessous. Je vais avoir beaucoup de mal à me concentrer sur autre chose que son merveilleux corps. Pour se rendre sur la plage, elle nous fait passer par tous les coins importants de l’hôtel, bar, restaurant, piscine, boite de nuit, salon de massage, salle de sport…
Pour remonter du sous-sol, où on vient de récupérer des serviettes à la laverie, elle passe devant moi dans les escaliers. J’ai ses fesses juste à hauteur de mes yeux. Elles se dandinent toutes en grâce. J’ai du mal à contrôler une de mes mains qui souhaite se balader, mais aussi un début d’érection.
Une fois sur la plage, on s’installe et rapidement, elle enlève son paréo et me propose d’aller se baigner tout de suite. Je lui indique que je n’ai pas envie de laisser mes affaires sans surveillance. Je la vois faire signe à un gars derrière nous que je n’avais pas repéré. Il nous rejoint et elle lui demande, presque ordonne de surveiller nos affaires. En marchant jusqu’à l’eau, j’apprends qu’il s’agit d’un service de l’hôtel pour les VIP. Décidément, je suis bien servi. L’eau n’est pas aussi chaude que je l’aurais cru, mais cela reste très agréable, surtout avec cette beauté auprès de moi. Nous nageons un peu, puis rapidement, on s’amuse comme des gamins. Bien entendu, on s’éclabousse, on se frôle, on se touche, on se coule et je réagis. Bien évidemment, elle ne peut ignorer mon état, mais à ma grande surprise, cela à plus tendance à l’amuser qu’à la gêner. Un silence pesant s’installe entre-nous. Elle conserve un léger sourire tout en venant se coller à moi.
Je n’ai pas trouvé de réponse, mon envie étant trop forte, je me suis approché et nos lèvres se sont rencontrées, puis nos langues. Toutefois, nous n’avons pas été plus loin. Il ne faudrait pas que l’employé qui surveille nos affaires se rende compte de quelque chose. Nous avons dû attendre un peu dans l’eau que ma pression redescende avant de retourner sur nos serviettes. Le reste de l'après-midi est très sage, sauf durant la séance de crème solaire où les mains ont légèrement dévié, mais nous sommes restés quand même très corrects.
Le soir, je l’invite au restaurant. Son service étant terminé, elle accepte, mais il faudra rester discrets. Quand on se retrouve, elle est resplendissante, avec une petite jupette et un chemisier bien ajusté. À table, nous discutons de notre baiser. Elle me confirme que c’est la première fois en dix ans qu’elle fait ce métier qu’elle craque. Elle est célibataire depuis deux ans, avec juste deux ou trois petites rencontres sans lendemain depuis, et sa libido est à son apogée. Mais surtout, elle est très attirée par moi, ce qui m’étonne un peu, j’ai vu de très beaux mecs sur la plage, mais cela fait toujours plaisir. Plus la soirée avance, plus je suis sous le charme. Prenant mon courage à deux mains, je finis par lui demander s’il est possible de passer la nuit ensemble ou au moins un moment. Elle accepte avec beaucoup d’enthousiasme, par contre, il nous faudra être très discret surtout pour rentrer et sortir du lodge.
Je rentre seul donc, elle me rejoint une demi-heure après. Et là, tout bascule, elle se précipite dans mes bras, m’embrasse à pleine bouche, ses mains glissant dans mon dos de haut en bas. Le baiser est long, profond et il s’éternise. Quand enfin nos bouches se séparent, c’est pour mieux se retrouver après que nous ayons repris notre souffle. Progressivement, je sens qu’elle me pousse vers le lit. Je finis assis sur le matelas, les cuisses écartées. Elle est entre mes jambes. Je ne peux plus me retenir, mes mains glissent sur ses jambes, passent sous sa jupe pour atteindre ses hanches. Quand elles arrivent sur ses fesses, une fine dentelle leur interdit l’accès.
Je ne veux pas en rester là, je quitte les lieux pourtant très accueillants pour ouvrir la fermeture de cette jupe qui me gêne maintenant. Elle tombe, puis elle est éjectée d’un coup de pied. Rapidement, je m’attaque aux boutons du chemisier, qui n’offrent aucune résistance. Maintenant, en sous-vêtements, je peux admirer sa magnifique poitrine, pas bien grosse, mais très ferme. Je l’ai vue cet après-midi en maillot de bain, mais il faut admettre que la dentelle met fortement en valeur une femme. Je la caresse longuement sur tout le corps, elle soupire, puis gémit quand ma bouche s’invite à la fête. Après un très long moment où aucune partie de son corps n’a été oubliée, je la fais se retourner.
Quelle vue magnifique sur son dos qui se termine par des fesses à croquer. Je reprends le voyage de mes mains, mais rapidement ses dessous me dérangent. J’ouvre le soutien-gorge qui descend lentement le long de ses bras. Je le rattrape avant qu’il ne tombe et je le porte à mon visage. Son odeur m’enivre. Je m’attaque maintenant au tanga, bien que magnifique, il est de trop. Ses fesses m’apparaissent maintenant nues. Je ne peux me retenir de les caresser, puis les baiser tendrement en la tenant par les hanches.
Elle me laisse faire quelques secondes, puis elle se retourne et habilement enlève mon haut puis me pousse pour que je m’allonge. Elle est encore plus belle que ce que j’avais imaginé. Mon bas ne résistera pas bien longtemps. Ma bandaison est à son paroxysme, ma partenaire n’hésite pas une seconde, me grimpe dessus, m’empoigne pour présenter mon gland sur ses lèvres intimes.
J’ai toujours été très strict avec les protections, mais pour une raison que j’ignore, je lui fais confiance donc je lui confirme qu’elle peut m’utiliser à son gré, qu’elle ne risque rien, je suis clean et stérile depuis ma vasectomie. La pénétration est lente, elle ne rencontre aucune résistance. Sa chaleur interne est surprenante, grisante, presque à faire peur. Elle se fait jouir rapidement, puis continue sa chevauchée jusqu’à un orgasme violent. Je profite de ce moment d’abandon pour prendre l’initiative, et c’est à son tour de subir mes assauts. Elle atteindra un nouvel orgasme magistral, juste avant que je me déverse sur ses fesses. Une fois nos esprits retrouvés, nous passons nous rafraîchir. Ce n’est qu’après que l’on commence les préliminaires. Je m’occupe d’elle, elle s’occupe de moi. Je suis surpris de la complicité de nos corps. J’ai l’impression de la connaître depuis longtemps et qu’elle sait exactement ce qu’il faut faire pour me donner du plaisir.
Les huit jours qui ont suivi ont été merveilleux. Nous partons en escapades le plus loin possible pour limiter les risques et bien profiter pour nous aimer librement, suivies systématiquement de soirées torrides.
J’ai beaucoup bourlingué dans ma vie, mais jamais je n’ai rencontré quelqu'un avec qui les choses sont aussi simples et agréables à vivre. Pour autant, les deux derniers jours sont compliqués. Plus mon départ approche, plus la tristesse nous a gagnés. Finalement, la dernière nuit, je lui ai avoué mon amour, car il ne faut plus que je me mente à moi-même, je suis amoureux. Prise par les larmes, il lui a fallu un peu de temps pour me répondre qu’elle aussi, elle a énormément de sentiments pour moi. Je lui ai alors proposé de me rejoindre en métropole dès que possible, que j’étais prêt à changer de travail pour ne plus voyager, elle ne me répond pas. Alors que j’insiste, elle me promet de me répondre demain avant que je ne prenne mon avion. Elle veut me montrer un dernier coin de son île avant que l’on ne prenne une décision.
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Le petit paradis
Le lendemain matin, je suis réveillé de la plus belle des manières par une bouche bien gourmande. Après avoir avalé toute ma semence, elle se sauve discrètement, non sans m’avoir donné rendez-vous dans une heure devant l’entrée principale de l’hôtel. Elle est au volant d’un petit 4x4 et elle prend la route, direction sud-ouest le long de la côte. Après une petite heure de route, elle quitte la voie principale pour emprunter un sentier qui monte sur une colline. Nous n’avons que très peu parlé pendant tout le trajet. Entre le paysage magnifique et la tension dans nos estomacs, il nous est difficile de nous exprimer sans avoir la voix tremblante. Elle finit par se garer devant un petit groupe de cabanes magnifiques sur les hauteurs avec vue sur la mer.
Nous sautons de la voiture. Après les extérieurs, elle me fait la visite du refuge en premier, puis de son petit logement déjà bien avancé dans les travaux. Elle m’invite à se mettre à table en face d’elle. Elle me prend les deux mains et me fixe amoureusement.
Quelques larmes coulent sur nos joues. Je suis bouleversé par sa proposition. Je n’arrive plus à réfléchir posément. Mais ai-je vraiment envie de réfléchir ? J’ai cinquante ans, je bosse depuis vingt-cinq ans dans la même boite à tourner autour du monde, mais je me rends compte que je n’ai rien à part une maman adorable. Cette femme magnifique de quarante ans environ, me propose de vivre avec elle sur ce lieu paradisiaque, alors que personne ou presque ne m’attend…
Nos larmes coulent maintenant à flots, parfois des sourires éclairent nos visages. Il nous faudra beaucoup de temps pour pouvoir retrouver notre calme. Elle finit par se lever, fait le tour, me tend la main et m’entraîne dans la chambre. Nous y ferons l’amour très sensuellement avant de repartir manger puis récupérer mes affaires à l’hôtel et régler la note. Elle m’accompagne à l’aéroport.
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La décision est irrévocable.
Une fois rentré, j’informe mon employeur de ma décision, il tente bien pendant quelques jours de me « racheter ». Mais il me connaît depuis assez longtemps pour comprendre que c’est peine perdue.
Je prends contact avec mon notaire pour vendre mes biens. Lui a beaucoup moins de remords, il est ravi de récupérer ce contrat, car en ce moment, « c’est plutôt calme », me dit-il.
Je suis surpris que ma maman ne soit pas plus triste que ça de me voir partir, elle est tellement heureuse pour moi.
Il me faudra toutefois six longs mois pour tout boucler et enfin retrouver l’amour de ma vie. Bien entendu, on s’est contacté régulièrement, mais entre le décalage horaire et le fait que ces contacts par vidéo ne sont mon truc, elle me manque énormément.
Nos retrouvailles seront dantesques. Nous n’avons presque pas quitté la chambre durant trois jours et encore pour de très courtes durées. Ce n’est qu’à la fin de la première semaine quand Manoa a dû reprendre son travail que je suis allé voir le refuge. J’ai fait un tas de photos, pris des mesures, fait des croquis. Sur place, pas d’eau courante, par contre une retenue est envisageable, alimentée par les pluies, et même un petit ruisseau si besoin. Bien entendu, pas d’électricité non plus, mais une petite éolienne et des panneaux solaires devraient suffire largement.
Quand on se retrouve les soirs, je lui montre mes idées, on en discute, on se projette, elle me donne ses avis, ses envies, par contre elle m’informe qu’elle n’a pas les moyens de faire tous ces travaux.
Nous continuerons longtemps à discuter de ce projet. Je comprends rapidement que cela va être long pour aboutir, alors je cherche du boulot, je ne sais pas rester à rien faire. Je trouve rapidement un très bon boulot de formateur dans un centre de formation pour apprentis. Bien qu’à temps plein, je travaille vingt-quatre heures par semaine sur trois jours, ce qui me laisse du temps pour suivre notre projet. Une fois les devis en mains et le refuge estimé, nous créons notre SCI.
En rentrant, Manoa me demande en mariage de façon fort peu conventionnelle. Comme souvent elle est en train de me chevaucher prenant visiblement énormément de plaisir. Après son premier orgasme, elle me regarde droit dans les yeux et me dit :
Nous passerons devant le maire quatre mois plus tard. Ma maman ayant fait le voyage avec une de mes cousines. Elles seront mes témoins.
Les travaux avancent bien, le plus compliqué est le transport des matériaux sur place qui nous coûte très cher. Alors, je décide d’acheter un bon pick-up et une grande remorque pour en faire le maximum moi-même au grand dam du transporteur actuel qui se faisait bien plaisir.
Deux ans plus tard, nous pouvons quitter nos boulots et nous installer dans notre nouvelle maison du refuge. Pour pendre la crémaillère de notre nouveau nid, nous faisons l’amour dehors en plein air. J’ai toujours aimé ça, mais je dois reconnaître que je n’ai jamais passé un aussi bon moment de ma vie, surtout qu’elle m’a offert ses fesses. Une voie qu’elle utilise pour la première fois pour cet usage. La voir ainsi offerte, sous les étoiles deux lunes bien différentes qui s’offrent tour à tour à mon regard de vicieux, m’a mis dans un état de joie incomparable.
Rapidement, notre affaire tourne bien. Le bouche-à-oreille fonctionne parfaitement. Elle s’occupe de l’accueil et du service et moi de la cuisine. Nous nous partageons le reste des corvées en fonction de nos disponibilités.
Il m’a pris un jour de créer un jardin pour faire pousser mes légumes. Il faut dire qu’ici, tout est cher et encore plus pour nous, car il faut sans cesse faire des kilomètres pour nous approvisionner. Un lopin de terre est nettoyé et je commence mes semis. La première année est une totale réussite, les locaux me disent que c’est « la chance du débutant ». Mais non, je suis incapable de dire pourquoi, mais ce terrain est magique. Il me donne une bonne partie de nos besoins.
Un poulailler fait vite son apparition, les épluchures et quelques restes font une partie de leur alimentation. Un peu de grains, mais surtout beaucoup de crapahutage complètent leurs menus et principalement se faire de belles cuisses. En contrepartie, elles fournissent les œufs, un peu de viande en fin de carrière et l’engrais pour le jardin. J’ai même réussi à convaincre ma douce d’avoir des lapins. Ils sont rares sur le caillou et font tout de suite, la presque unanimité chez nos clients. J’ai même appris avec un ancien à tanner les peaux pour en faire des petits objets « pièges à touristes ». Ok, ce n’est pas très traditionnel, mais c’est toujours mieux que du « made in China ».
Durant cinq ans, nous avons vécu très chichement. La majorité des bénéfices permettent de faire évoluer nos installations. Nous avons maintenant beaucoup plus de couchages, une grande salle à manger, une grande cuisine, quelques employés et nous avons un nouveau chez nous, adapté à nos âges qui commencent à se faire de plus en plus présent. Ce nouveau nid n’est composé que de trois pièces. L’entrée se fait dans la pièce à vivre que nous utilisons peu, puisqu’on travaille tout le temps ou presque. Sauf l’hiver, même si on n’en a pas vraiment besoin, j’ai installé une cheminée et on adore se retrouver sur le tapis devant ce foyer pour nous faire des choses exceptionnelles.
Notre suite, où nous passons le plus clair de notre temps de repos et ce que nous appelons la buanderie. La machine à laver nous sert régulièrement à autre chose que sa fonction première.
Nous avons cédé notre première cabane à la nièce de Manoa qui nous a rejoints dans l’aventure. Nous avons été clairs avec elle, tout lui reviendra, mais elle doit le gagner. Progressivement, elle entre au capital de l’entreprise.
Durant toutes ces années, nous n’avons connu qu’une seule crise entre nous. À cause d’une touriste Australienne qui m’a fait du rentre-dedans et ma douce n’a pas du tout aimé ma réaction. Je reconnais aujourd’hui avoir été un peu con ce jour-là, même si je n’ai pas cédé. J’étais content d’être ainsi désiré par une femme beaucoup plus jeune alors que j’avais tout pour être heureux. La crise n’a duré que deux jours, après moultes excuses et explications, ma femme a fini par passer l’éponge, mais pas sans avoir exigé une démonstration magistrale de mon amour pour elle. J’ai commencé par lui arracher ses rares vêtements du jour, un short et une chemisette, pour ensuite la laver intégralement sous la douche. Je l’ai longuement caressé, léché, embrassé, aimé avant de la faire jouir bruyamment. Pour parfaire mon œuvre, j’ai repris une longue série de baisers et caresses sur l’ensemble de son corps pour finir par le plus doux des cunnilingus du monde. Juste avant de s’endormir, elle m’a ordonné de ne pas me finir. Elle veut s’occuper de moi au réveil.
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La métropole
Cinq ans plus tard, notre affaire tourne on ne peut mieux. Nous avons réussi à garder le charme de l’endroit tout en le rendant confortable et suffisamment grand pour faire vivre tout le monde. Seule ombre au tableau, ma maman qui venait passer au moins cinq mois par an avec nous, les mois les moins chauds, est décédée. Nous sommes donc rentrés en métropole pour la première fois. La nièce étant maintenant capable de diriger les équipes, nous avons profité de cet événement pour passer deux mois à faire du tourisme. Autant d’années à ne rien dépenser, nous a permis de vivre comme des « Américains » pendant tout ce temps.
Ma Manoa, qui n’avait jamais quitté son île, a voulu tout voir, mais surtout faire l’amour dans tous les lieux connus sur les brochures touristiques. Elle m’a avoué sentir sa ménopause arriver et que cela lui fait très peur. Sur l’île, beaucoup de femmes sont abandonnées par leurs conjoints pour une plus jeune durant cette période. Inutile de faire l’inventaire de toutes nos escapades, mais je me souviens particulièrement de ce matin, où elle m’a chevauché en me tournant le dos pour regarder le mont Saint-Michel par la fenêtre de notre gîte. La vue de ce corps merveilleusement dessiné par la lumière naissante du jour restera gravée pour le reste de ma vie dans mon cerveau. Sans parler de cette chute de reins absolument parfaite à mes yeux, et nos sexes se séparant pour mieux se retrouver.
Et cette fois en Corse, où elle m’a menacé de me sodomiser avec un saucisson local si je ne la faisais pas jouir sur-le-champ.
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Et au final
J’ai aujourd’hui soixante-dix ans passés. J’ai le bonheur qu’elle soit toujours là à mes côtés en retraite depuis peu. Non, pour être précis, je suis à ses côtés puisque nous sommes sur son île, sur nos transats à regarder les enfants de sa nièce prendre notre affaire en main à leur tour, enfin, leurs affaires maintenant.
Dommage qu’en bas tout s’embrase, c’est un pays tellement merveilleux, qui compte surtout la plus merveilleuse des femmes.
Fin