n° 22530 | Fiche technique | 14046 caractères | 14046 2441 Temps de lecture estimé : 10 mn |
14/07/24 |
Présentation: Un assez court récit bâti sur une anecdote que j’ai déjà effleurée. | ||||
Résumé: Ce n’est pas la première fois que je mets les pieds dans ce restaurant un peu éloigné du centre-ville, j’y ai même déjà joué par deux fois, lors de certaines soirées, les accortes serveuses pour le patron. | ||||
Critères: fh fplusag jeunes inconnu caférestau voir | ||||
Auteur : Patrik (Carpe diem diemque) Envoi mini-message |
Un assez court récit bâti sur une anecdote que j’ai déjà effleurée. Bonne lecture : )
Ce n’est pas la première fois que je mets les pieds dans ce restaurant un peu éloigné du centre-ville, j’y ai même déjà joué par deux fois, lors de certaines soirées, les accortes serveuses pour le patron qui est un ami d’un ami de Louis, mon actuel compagnon. Ce dernier n’a pas son pareil pour inventer des choses pas toujours très racontables, mais ça me convient très bien ainsi (et puis, ça fait des souvenirs fort mémorables). Il a toujours su arrêter à temps, même s’il flirte parfois avec la ligne rouge.
Un sacré équilibriste, mon loulou !
Aujourd’hui, je suis présente comme simple cliente. Simple, c’est vite dit, surtout pour le pauvre nouveau serveur, un petit jeunot débutant, qui n’est absolument pas au courant du traquenard qui se trame derrière son dos, fruit des perverses cogitations de son patron et de mon compagnon (ça rime dans la débauche). De plus, il faut avouer que ce jeunot est mieux en réel que sur sa photo (ça rime une fois de plus).
Mon ami très intime se penche sur moi :
La toute dernière phrase est un bon résumé de la philosophie de mon compagnon qui est en train de me reluquer comme s’il ne m’avait jamais vu auparavant, et pourtant, ça va faire un bon bout de temps que nous cohabitons ensemble.
Pour cette sortie, je suis habillée en blanc de la tête aux pieds, une Dame Blanche, comme mon dessert préféré. Ma robe est plutôt légère, quasiment transparente dans certaines conditions d’éclairage. De plus, le blanc met en valeur mon bronzage quasi intégral (je vous laisse deviner où c’est un peu moins bronzé).
De plus, mon décolleté n’est pas triste, d’autant que j’ai oublié de mettre un soutien-gorge, ce qui est assez visible, vu l’épaisseur du tissu de ma robe. On n’attrape pas de mouches avec du vinaigre, dit l’adage populaire. Ma jupe assez courte est aussi très fendue, ce qui dévoile fort bien mes bas, leurs bandes sombres, un peu de mes cuisses et tout le tralala. Sans oublier des talons-aiguilles assez vertigineux.
Dans les trois cas, je peux dire qu’il y a de la profondeur.
Quand nous sommes entrés dans le restau, le gérant nous a désigné une table située opportunément dans un coin au calme. Néanmoins, le temps de nous y rendre, diverses têtes se sont retournées sur notre passage, ou plutôt sur le mien, preuve évidente que je sais encore attirer les regards.
Mais je n’en doutais pas, malgré le fait que je n’ai plus vingt ans.
Le but du jeu est d’aguicher allègrement ce malheureux serveur qui est train de prendre notre commande. Pour commencer, je lui offre une vision non négligeable dans mon décolleté que j’ai un peu accentué. Je connais peu d’hommes qui savent résister à ce genre de chose. Je minaude un peu, mais pas trop. Je suis demande son avis sur divers entrées et plats, tout en changeant assez souvent de poses.
Louis reste imperturbable, il a un peu l’habitude. Mais je sais bien que derrière son masque impassible, il n’en perd pas une seule miette. Durant ce temps, le jeune serveur a visiblement des bouffées chaudes, mais il reste pro :
Il reste la bouche ouverte. Ce qui ne l’empêche pas de les reluquer. Il finit par lâcher :
Je marque une courte pause en le regardant dans les yeux. Il est assez déboussolé :
Il rougit aussitôt. J’aime parfois jouer les aguicheuses de premier ordre, ou les parfaites salopes assumées. Son pantalon tendu montrait souvent dans quel état je le mettais, ce qui m’amusait beaucoup, les femmes sont impitoyables dans pareil cas.
Sans prévenir, mon compagnon reprend la main sur la conversation, en indiquant nos choix pour les entrées et les plats. Le serveur le remercie muettement, puis il s’enfuit carrément. Le voyant s’éloigner, je proteste :
Le jeunot apporte nos entrées. Une fois les assiettes posées sur la table, je demande innocemment au serveur :
Étonné, il hausse des sourcils :
Dubitatif, le serveur me regarde de biais. En revanche, Loulou a compris l’astuce, et il rigole en douce. Soudain, le jeunot rougit, je crois qu’il vient de comprendre. Insistant lourdement, je prends mes seins à deux mains pour les mettre presque sous son nez, le décolleté assez ouvert :
Un peu perturbé, il n’arrive pas à rebondir, se demandant ce qu’il doit faire. Il préfère la fuite :
Néanmoins, j’ai bien constaté que son pantalon commençait à se tendre. Mais il sera bien obligé de revenir pour apporter nos plats.
Un peu plus tard, le jeune serveur nous apporte nos plats. Tandis qu’il pose à nouveau nos assiettes sur la table, je lui dis d’une voix feutrée :
Licencieuse et dévergondée, je ne compte plus les autres allusions salaces que je balance à ce pauvre serveur qui devient de plus en plus cramoisi, les regards de braise que je lui lance, sans oublier les postures très équivoques et mon décolleté qui s’approfondit ! Même Louis a du mal à garder son self control, alors qu’il est sérieusement aguerri.
Pauvre petit jeunot ! Je le plaindrais bien un peu, mais je m’amuse trop avec lui…
Je sais, je suis une grosse méchante, une énorme vilaine, mais j’aime lutiner avec mon nouveau jouet, le tout avec la bénédiction des deux hommes qui me l’ont offert sur un plateau. Donc, je profite de l’aubaine.
Toujours aussi aguicheuse, un peu plus tard, je le hèle tandis qu’il passe assez près de nous :
Un peu inquiet, il revient quelques instants plus tard avec deux cartes des desserts qu’il nous remet en main propre. Manifestement, il évite de regarder dans ma direction et dans mon décolleté un peu plus prononcé que tout à l’heure :
Je sais déjà ce que je vais prendre, j’adore les Dames Blanches. Mais mon vis-à-vis n’a pas encore fait son choix. En attendant, me penchant un peu pour mieux faire voir mon profond décolleté, je pose un doigt sur la carte, désignant ce que je désire :
Puis arrive le summum, l’Everest, tandis le serveur totalement en sueur me demande d’une voix qu’il essaye d’affermir :
Joignant le geste à la parole, sans aucun complexe, je pose ma main sur la bosse de son pantalon, puis je commence carrément à caresser cette protubérance. Étonné par mon geste, mon compagnon ouvre fugacement de grands yeux, puis il se reprend très vite. Il ne pensait pas que j’aurais osé. Pourtant, il sait que, une fois dans le bain, emportée par mon élan, il n’est pas rare que j’aille assez loin. De plus, j’aime surprendre mon Loulou adoré…
Le serveur est totalement tétanisé, aussi raide que sa verge.
Un peu plus loin, le patron, qui s’était un peu approché, faisant la causette à diverses tables, peut contempler toute la scène. Hochant la tête, il affiche visiblement un sourire amusé, se disant que son petit stratagème a été plus loin qu’il aurait osé l’avouer franchement. Pourtant, il a bien vu que je savais exciter mon petit monde quand j’ai joué pour lui les servantes sexy, il y a quelques semaines.
Comme s’il n’avait rien vu et rien entendu, mon compagnon dit sereinement :
Comme si de rien n’était, je continue ma caresse :
Là, je crois que j’ai un peu dépassé le stade du simple sexy, car je continue à flatter cette évidente marque d’intérêt pour ma personne. Une marque d’intérêt qui continue de grossir et à frémir petit à petit, lentement mais sûrement.
Le serveur est devenu écarlate ! Puis reprenant momentanément ses esprits, il se sauve précipitamment.
Je suis à la limite d’éclater de rire, mais pas pure charité chrétienne, je m’abstiens. Je suis assez fière de moi. Son employé disparu, jovial, le patron s’approche aussitôt de notre table :
Rigolard, Louis intervient :
Nous bavardons encore quelques instants, puis le patron refait le tour de la salle afin de s’occuper des autres clients, faisant parfois des aller-retours dans la partie cuisine.
Moi, j’attends ma Dame Blanche.
Quand le serveur revient un peu plus tard avec nos desserts, je remarque tout de suite qu’il a visiblement changé de pantalon, puisqu’il est passé du noir au gris. Alors qu’il est plus proche de notre table, je constate qu’il s’est aspergé le visage d’eau, il possède encore quelques mèches mouillées.
Galant, il me sert en premier :
Puis se tournant vers mon mari, il annonce :
Waow ! J’ai droit à une tonne de crème chantilly, une sacrée colonne, avec un petit parapluie planté dessus et des petites pépites de chocolat ! Pendant que je contemple ma montagne blanche, le serveur s’éloigne prestement. Peut-être a-t-il peur que je le taquine à nouveau… C’est vrai que j’aurais pu, mais je donne la priorité à ma glace que j’entame aussitôt avec avidité. J’estime que c’est ma récompense bien méritée !
Quelques instants plus tard, je constate que le serveur me regarde de loin du coin de l’œil d’un air un peu étrange, tout comme le goût de la cuillère que je viens de mettre en bouche. C’est quoi, ce truc ? C’est crémeux mais ce n’est pas de la chantilly, ce n’est pas non plus de la glace… De la panna cotta ?
Une idée effleure mon cerveau. Je la chasse.
Je n’ai eu droit qu’à deux cuillérées un peu spéciales, sinon le reste de ma Dame Blanche était sans problème, juste comme il faut. Le jeune serveur m’observe toujours de loin. Ce qui faire rire Louis :
Le serveur s’affaire sur d’autres tables. On dirait qu’il a repris de l’assurance depuis qu’il ne vient plus nous voir. En revanche, c’est son patron qui vient aux nouvelles. Avec une expression très joviale affichée sur le visage, il s’adresse à moi :
J’affiche un petit sourire entendu :
Puis nous discutons tous les trois d’un peu de tout et de rien. Puis au bout d’un certain temps, Louis en profite pour demander l’addition. Comme convenu auparavant au téléphone, nous payons moitié tarif. Alors que nous passons près du bar pour sortir, le jeune serveur est présent de l’autre côté du meuble. Avec mon plus beau sourire, je m’adresse à lui :
Poliment, tout en me regardant d’une façon un peu trouble, le jeune homme me dit :
Je suis un peu dubitative, dois-je comprendre qu’il y a un double sens ? Si c’est ce que je crois, c’est de bonne guerre, mais je sens que je vais oublier d’en parler à mon compagnon. Je m’en sors avec une phrase ambiguë :
Puis nous repartons à la maison. Assez excité par cette soirée, à peine arrivés dans notre chambre, Louis me fait aussitôt l’amour d’une façon que je pourrai qualifier d’intense. Je ne vais pas me plaindre que mon compagnon reste zélé envers ma petite personne, malgré les années qui passent. Fugacement, je me demande ce que ça aurait pu donner si ce jeune serveur avait pris sa place ce soir…
Nous revenons dans ce restaurant de temps à autre, mais quand ce jeune homme n’est pas de service, je préfère. D’après le patron, encore bien des mois plus tard, ce serveur (qui n’a toujours pas mis au parfum) fait parfois allusion à ce singulier service…
Encore un autre homme qui gardera un bon souvenir de moi !