Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 22531Fiche technique21299 caractères21299
3719
Temps de lecture estimé : 15 mn
15/07/24
Présentation:  Vous avez toujours rêvé de baiser dans un métro bondé, ils l’ont fait !
Résumé:  Sur la ligne trois du métro parisien, un homme rentre chez lui. Il fait une rencontre qui le marque à jamais.
Critères:  fh inconnu train pénétratio
Auteur : ChrisM      Envoi mini-message
Elle

Elle



La ligne trois du métro traverse Paris d’Est en Ouest, de Bagnolet (Gallieni) à Levallois-Perret, desservant au total vingt-cinq stations. Chaque année, elle transporte environ cent millions de passagers et de passagères. Parmi elles, Elle.


Voici comment je l’ai connue.



1. Porte de Bagnolet


Quand j’arrive sur le quai, le métro est annoncé dans deux minutes, parfait. Il y a déjà du monde en attente, c’est normal pour un jeudi à dix-huit heures. Mais Gallieni, la tête de ligne, étant juste une station avant celle-ci, je devrais trouver facilement de la place. Comme j’habite à deux pas d’Europe, à quinze stations d’ici, une demi-heure de trajet si tout va bien, autant voyager assis plutôt que debout.


Surtout que j’en ai plein les pattes. Ça faisait longtemps que je n’avais pas joué un si bon tennis et je suis passé tout près de battre Bertrand. J’aurais fait une belle perf, il est classé trente ! Je me suis bien battu, mais il a fini par m’arracher le troisième set.


La rame arrive, et merde, elle est déjà bien remplie, tous les sièges sont occupés. Inutile de prendre un strapontin, je n’en profiterai pas longtemps. Comme la ligne dessert la gare Saint-Lazare, la rame va vite se remplir des banlieusards qui rentrent chez eux. Je m’installe en face de la porte, le dos bien collé à la paroi, mon sac à l’abri. Même si la rame est bondée, je sais par expérience que je pourrai garder mon espace vital.



2. Gambetta


Personne ne descend, mais quelques personnes montent, on se serre un peu.


Comme la plupart des passagers, je me suis mis en mode usager du métro, indifférent aux autres, les yeux dans le vague, attentif à ne fixer personne, il y a toujours des tapeurs ou des excités prêts à monter dans les tours. Comme j’ai oublié de recharger mes écouteurs ce matin, je ne peux pas écouter la play-list de mon téléphone, alors je rêvasse en refaisant le match.



3. Père Lachaise


Décidément, tout le monde veut rentrer tôt ce soir ! D’habitude, jusqu’à République, on est à peu près tranquilles, mais aujourd’hui, c’est particulièrement dense, ça promet pour tout à l’heure. J’aurais peut-être dû rentrer par la ligne deux, mais il fallait changer ici et j’ai raté le coche.



4. Saint-Maur


Encore douze stations. Après la fermeture des portes, le métro n’a pas redémarré, on a attendu un moment avant d’avoir le feu vert. J’espère qu’il n’y a pas une merde sur la ligne.


Quand le métro ne roule pas, il fait vite chaud à l’intérieur. On le ressent d’autant plus qu’on est encore habillés chaudement, vu les températures plutôt fraiches dehors.



5. Parmentier


De nouveau, un arrêt prolongé, mais avant la fermeture des portes… Ce qui fait qu’on récupère tous les passagers qui arrivent sur le quai. On arrive à saturation dans la rame, on est à touche-touche.



6. République


Quand on arrive, le quai est noir de monde, tout le monde ne pourra pas monter… et pourtant ils essayent ! Ça pousse, ça tire, ça râle, ça se bouscule. Tassés les uns contre les autres, il ne faut pas être claustrophobe. Chacun cherche à s’agripper à ce qu’il peut, une poignée, une rampe. Bien calé dans mon coin, je défends mon territoire.


On me marche sur les pieds, un bref pardon pour s’excuser. Comme c’est une femme, je ne râle pas trop. Jeune ? Difficile à dire, Elle est de dos, disons entre vingt et quarante ans… Je l’appelle Elle, vous comprendrez plus tard pourquoi.


Grande, Elle doit faire la même taille que moi, des cheveux bruns mi-longs repoussés en arrière par un casque audio recouvrant les oreilles, un imperméable noir descendant sous les genoux, et, pour ce que j’en vois, pas de pantalon, mais des bas, ou un collant, foncés. Comme je ne suis qu’à quelques centimètres de sa nuque, je peux sentir son parfum. Certains savent les reconnaitre, pas moi, je peux simplement dire que j’aime bien. Moi, je dois sentir le fauve. J’ai bien sué tout à l’heure, mais j’ai préféré attendre d’être chez moi pour prendre une douche. De toute façon, vu le monde et la chaleur dans le métro, j’aurais du recommencer.


Au redémarrage de la rame, un tassement se fait, Elle se retrouve propulsée contre moi, sa musique doit être bonne, Elle l’accompagne en cadence, d’un pied sur l’autre.



7. Temple


C’est toujours la même chose. Sur le quai, ils doivent bien voir que la rame est pleine comme un œuf et pourtant ils cherchent à monter ! Alors que le métro suivant doit passer quelques minutes plus tard, je suis sûr qu’il est à moitié vide, à se demander si je ne devrais pas descendre et l’attendre.


Le signal sonore devient continu, trop de monde bloque la fermeture des portes. Une annonce dans le haut-parleur invite les passagers en excédent à descendre, aucun effet… Il faut encore un bon moment pour que les portes puissent fermer.


Enfin, on repart. A croire que le conducteur veut rattraper le temps perdu, le démarrage est violent, projetant ma voisine contre moi. Mais vraiment tout contre, son dos contre ma poitrine, mais aussi ses fesses posées sur mon pubis.


J’entends vaguement ce qu’Elle écoute, ça pulse, son bassin s’agite contre moi. Est-ce qu’Elle se rend compte que ma queue est sous son cul ? A croire qu’Elle veut me faire un massage ! Il en faut moins que ça pour me faire réagir. Mon début d’érection ne se remarquerait pas si j‘étais, comme d’habitude, en jean serré, mais ce soir, mon jogging est trop souple pour masquer quoi que ce soit.



8. Arts et Métiers


Après l’arrêt à la station, nouveau démarrage brutal et nouvelle pression de ses fesses. Je me tourne d’un coté, de l’autre, Elle suit le mouvement. Une belle boule s’est formée dans mon pantalon, je vais tenter d’arranger ça avant qu’Elle ne fasse un scandale. Rapidement, je glisse une main dans le jogging pour placer la queue à la verticale. Soulagement. Mais Elle revient se coller à moi. Elle doit bien la sentir, ma barre dressée en bas de son dos ! Putain, c’est peut-être une allumeuse ? Ou pire, une garce qui joue avec moi pour me dénoncer ensuite comme frotteur et faire un scandale ?


Il fait de plus en plus chaud, les gens s’agitent, s’éventent, les gamins râlent, ils manquent d’air. Elle entrouvre son imperméable. Chez moi aussi, la température monte, mais pas uniquement à cause de la foule…



9. Réaumur-Sébastopol


Un homme à côté de moi est descendu. Dans le mouvement qui s’est fait, je ne sais pas si c’est volontaire, Elle a pivoté et on se retrouve bassin contre bassin, poitrine contre poitrine, la tête au-dessus de l’épaule de l’autre. Au moins je peux la voir de face. Un beau visage ovale, Elle est plus proche des quarante ans que des vingt, à en juger par les petites rides au coin des yeux mi-clos. Les lèvres sont soulignées d’un rouge discret, le décolleté du pull en mohair laisse entrevoir l’amorce de la poitrine, la forme des seins se devine. Elle a peut-être dix ans de plus que moi, mais Elle pourrait être baisable…


Un coup d’œil aux mains : plusieurs bagues aux doigts, on dirait une alliance à l’annulaire gauche. Elle est mariée ? Est-ce qu’Elle me drague et cherche un coup rapide avant de rentrer chez Elle ? Ou est-ce qu’Elle ne se rend pas compte de la présence de ma queue ? Ce qui me vexerait !


Pour résister aux embardées, Elle s’est agrippée aux poignées de part et d’autre de moi et je m’aperçois que son imper ouvert, pendant de part et d’autre de moi, masque mes mains aux regards ! Dès le départ du métro, Elle a recommencé ses mouvements de bassin. Ce n’est pas possible, Elle me cherche ! Pour en avoir le cœur net, je pose une main sur sa hanche, comme pour l’entraîner dans une danse. Pas de réaction. Elle reste les yeux fermés, ses lèvres fredonnent une chanson. Je serais bien allé palper son cul, mais les autres passagers vont remarquer la bosse qui se promène dans son dos.


Le tissu de la jupe, du tweed ?, est épais et empêche de sentir la douceur de son corps. Je dois contourner l’obstacle… Ma main descend, en suivant l’extérieur des cuisses. Elle ne bronche pas. J’arrive vite au bas de la jupe, putain, elle s’habille ultra court ! Mes ongles crissent en arrivant sur le collant, je n’ai jamais aimé le toucher de cette matière, cela me donne des frissons limite désagréable. Comme je ne bouge plus, une pression de son pubis m’invite à continuer mon exploration…


Ma main remonte doucement par l’intérieur des cuisses. Soudain, Elle se redresse, mais c’est pour écarter les jambes. Elle s’assure une meilleure stabilité pour encaisser les soubresauts du métro, mais Elle me facilite aussi son accès. Si ça ne veut pas dire « Continue ! » …


Je n’ai plus besoin d’encouragements pour poursuivre. Je perçois un relief sur la jambe, Elle a donc des bas, pas un collant, je préfère. Je retrouve avec plaisir la peau nue, elle est douce, chaude, élastique… J’adore, chez une femme, embrasser l’intérieur des cuisses, les humer, les lécher, faire monter le désir, jusqu’à ce qu’elle s’impatiente, avant de glisser ma langue au cœur de la fournaise. Dommage que je ne puisse le faire.


Ma main poursuit sa remontée, je vais effleurer la chatte. Qu’est ce qu’Elle a mis ? Un string, ça serait bien, ou une culotte légère avec de jolies dentelles ou, ça serait plus gênant, une culotte fermée ? Et merde, il n’y a rien, Elle se balade cul nu dans le métro ! Elle a ouvert les yeux, d’une belle couleur gris-bleu, ses lèvres semblent me susurrer « Je t’ai bien eu ! ».


De surprise, je me suis arrêté, la main collée contre la chaleur humide de sa chatte. Une nouvelle pression de son pubis, elle s’impatiente… J’introduis le majeur dans la chatte, Elle mouille un max. L’index suit immédiatement, puis l’annulaire. Elle absorbe facilement mes trois doigts et accompagne ma pénétration avec son bassin. Gourmande !


Le métro ralentit, on entre dans la station.



10. Sentier


Même pendant l’arrêt, j’ai continué de la doigter, doucement mais profondément. Elle parait impassible, mais la bouche légèrement ouverte, la respiration profonde, les petits mouvements de son ventre, tout me montre qu’Elle apprécie mon traitement.


Je suis en train de branler une nana que je ne connaissais pas un quart d’heure auparavant, avec au moins vingt personnes autour de moi. Et personne pour s’en rendre compte ? Je jette un œil sur mes voisins, la plupart me tournent le dos, les autres n’ont pas l’air de s’intéresser à nous.


Complètement appuyée sur moi, Elle profite à plein de ma caresse. J’aimerais bien qu’Elle me rende la pareille, mais pas moyen, Elle doit garder ses deux mains sur les poignées afin de nous recouvrir de son imperméable.


Dès que le métro repart, j’accélère la cadence, le bruit de mes pénétrations est couvert par celui du métro. Au pouce d’entrer en action. Je dégage doucement le clitoris, un sursaut dans le bassin me fait comprendre que c’est très sensible. Ne t’inquiète pas, j’ai l’habitude, je ne serai pas brutal. C’est sûr, avec la langue, ça serait plus doux, mais je n’ai pas le choix. Une autre fois, si tu le veux, je viendrai aspirer ton clitoris, le faire rouler entre mes lèvres. En attendant, tu reconnaîtras quand même que trois doigts à ramoner la chatte et le pouce qui s’occupe du clito, c’est efficace !


Elle a fermé les yeux, la bouche reste à demi-ouverte, Elle halète, j’accélère encore, Elle va prendre son pied… Elle se crispe, ses mains blanchissent sur les poignées, les mâchoires se serrent. D’un coup, Elle se tend, une chaleur liquide sur les doigts, le vagin qui vibre. Chapeau, Elle vient de jouir sans faire un bruit ! Je retire mon pouce du clito et calme la pénétration vaginale pendant qu’Elle atterrit.


Le métro freine, on arrive dans la station, il était temps. Elle rouvre les yeux, les joues sont empourprées, un sourire se dessine sur ses lèvres. Tu peux être fière, se payer un orgasme dans un métro bondé n’est pas donné à tout le monde !



11. Bourse


De nouveau plusieurs minutes d’attente avant de repartir, tant mieux, ça me laisse plus de temps avec Elle. Je bande comme un âne, si je pouvais lui mettre ma bite…


Et merde, je tente le coup, j’en ai trop envie. Je retire mes doigts de son vagin, Elle me regarde d’un air interrogateur, j’extrais ma queue du jogging pour la poser contre sa toison. Elle appuie son pubis contre moi, jauge la bête, semble satisfaite. Tu veux que je te la mette ?


Ce n’est pas possible, Elle me devine ! Elle se lève sur la pointe des pieds et il suffit que je me baisse légèrement pour que mon gland se pose à l’entrée du vagin, entre les lèvres. Elle se laisse redescendre, ça y est, je suis dedans, bien au chaud ! Ma bite est rentrée si loin, elle s’ajuste si bien au vagin que j’ai le sentiment que sa chatte a été faite pour moi.


Je ne rêve plus qu’à une chose : la défoncer et gicler. Mais c’est impossible, si je me mets en mouvement, on va se faire gauler. Je regarde autour de moi, toujours personne pour nous surveiller, mais je me demande s’il y a des caméras qui pourraient nous piéger.


Soudain, je sens son vagin se contracter, puis se relâcher, Elle me branle doucement, c’est doux, c’est délicieux. Je ne sais pas si Elle pourrait me faire jouir comme ça mais je suis prêt à me laisser faire.


Sans rester inactif pour autant. Comme le métro est enfin reparti, mes mains remontent le pull pour explorer cette poitrine que je sens contre moi. Je m’y attendais un peu, Elle n’a pas de soutien-gorge… Si son trip est de se faire sauter dans le métro, Elle évite de mettre trop d’obstacles.


De beaux volumes, ces seins ! Il est difficile d’en apprécier la fermeté, collée comme Elle est contre moi, mais les bouts sont du vrai bois. Chaque fois que je les caresse, que je les pince, j’en sens la décharge jusque dans son vagin. Je suis sûr que je la ferais jouir rien qu’en lui léchant les tétons.


Un petit coup d’œil vers Elle, la langue virevolte dans la bouche entrouverte, humectant ses lèvres. Elle aussi, Elle aimerait se servir de sa langue ! J’imagine glisser ma queue entre ses seins, la faire coulisser, le gland en émerger, totalement découvert, luisant, pour venir forcer les lèvres et envahir sa bouche…



12. Quatre-Septembre


Pendant l’arrêt à la station, Elle n’a pas cessé de me branler, mais j’ai bien senti que lui caresser les seins avait fait remonter la pression.


J’abandonne sa poitrine, mes mains redescendent vers nos sexes imbriqués. Maintenant, mon arme secrète, il y en a peu qui résistent à ça ! Je glisse l’index dans son vagin, le long de ma queue. Comme elle est plutôt épaisse, quand on rajoute un doigt, les femmes s’en rendent compte… Mon majeur a également trouvé le chemin, il s’enfonce dans la chaleur de son petit trou, à peine freiné par l’œillet. Ses yeux s’embuent de larmes, la bouche s’ouvre pour rechercher de l’air, Elle ne s’attendait pas au coup de la fourchette… Elle est coincée, d’autant plus, qu’installés comme nous le sommes, Elle s’est mise à ma merci et ne peut se dégager sans risquer de nous faire repérer.


Mon autre main s’occupe du clito. Je suis moins adroit de la main gauche, Elle prend une grosse secousse, Elle était à deux doigts, si j’ose dire, de lâcher un cri… Elle fait preuve d’une belle maitrise, le visage est blanc, les mâchoires serrées, les lèvres pincées mais, autour de nous, personne ne semble remarquer quoi que ce soit.


Elle a l’habitude de se faire ramoner le cul, mes doigts coulissent bien maintenant, l’œillet est relâché. On serait dans un lit, je me dirais qu’Elle est mûre pour une sodomie. Mais on n’est pas dans un lit…


On n’a plus trop de temps, il faut en finir. Une branlette rapide du clitoris et je peux surveiller la montée du plaisir sur ses joues. De blanches, elles sont passées à rose, puis au rouge. Avec le bruit du métro, on n’entend pas son halètement. Elle me fait totale confiance pour prendre son pied et Elle a raison ! Une nouvelle vague submerge ma queue, expulsant mes doigts ! Elle n’a pas bronché, mais son visage rayonnant détonne au milieu des faces mornes des autres passagers. Rien qu’à la voir, on devine ce qui vient de se passer ! A condition cependant d’imaginer qu’une femme puisse se faire baiser dans un métro bondé…



13. Opéra


Je rigole en voyant le nom de la station, heureusement Elle ne s’est pas prise pour une cantatrice et ne nous a pas fait une sérénade… On aurait été mal.


Elle est gentille, Elle veut me rendre la pareille et reprend ses contractions de vagin. Mais je ne peux plus attendre, j’ai une féroce envie de gicler ! Dès que le métro repart, je m’active.


Une pression verticale sur la chatte, Elle comprend immédiatement et se met sur la pointe des pieds. Je me retire presque complètement, la queue devient accessible. Je tire à fond sur la peau de mon sexe, à me faire mal, le gland est complètement découvert et d’un geste rapide, je me branle. La première giclée arrive, elle vient de loin, elle monte au creux des reins, électrise les couilles, remonte le long de la queue. Même si je le voulais, je ne pourrais plus la retenir, c’est comme une bouteille de champagne bien secouée. Une première dose sort, c’est du lourd, du dense, du bien épais ! Et une deuxième giclée suit, tout aussi abondante, je n’ai même plus besoin de me branler, ça sort tout seul, j’arrose la chatte, la toison, les cuisses. Quand Elle sent mon éjaculation se ralentir, Elle se laisse retomber, mon sexe retrouve sa place au fond de son vagin. Les dernières gouttes, c’est elle qui va les chercher en me branlant doucement, une vraie sangsue.


L’odeur, je n’y avais pas pensé. Elle envahit tout, venant se superposer à cette odeur de métro, faite de métal chaud, de renfermé, de transpirations. A côté de moi, une femme renifle ouvertement, regarde autour d’elle, elle se pose des questions. Nous ne bougeons plus.



14. Havre-Caumartin


Le métro repart. La prochaine station, c’est Saint-Lazare, la rame va se vider, c’en sera fini de notre proximité, nous devons nous décoller l’un de l’autre. Mon sexe se dégonfle, je me retire et remballe tout dans mon jogging.


Une pression de son bassin me rappelle que je dois aussi m’occuper d’Elle. Elle se reculerait maintenant, on la découvrirait le pull au-dessus des seins, la jupe remontée à la taille, la chatte à l’air, le sperme dégoulinant sur les cuisses. J’arrange les choses à l’aveugle, Elle me remercie d’un petit sourire.


Je ne vais pas la laisser partir comme ça, mais il est inutile de parler, avec son casque, Elle ne m’entendra pas. Je lève les yeux au ciel, vers le bandeau d’affichage lumineux des stations au-dessus de moi, et sans émettre un son, j’articule « Europe ». Elle suit mon regard avant de hocher la tête.


Putain, dans un quart d’heure, on va se retrouver tous les deux sous la douche. J’ai hâte de la voir à poil, de découvrir ses seins, ses fesses, de l’embrasser partout, de la baiser partout… Après, on prendra le temps de faire connaissance. Et, si Elle n’est pas pressée de rentrer, je lui proposerai de rester pour la nuit… Ça fait longtemps, trop longtemps, que je ne suis pas tombé sur une baiseuse de ce calibre.



15. Saint-Lazare


Le métro ralentit et s’arrête. Un grand mouvement de foule, ça se presse pour descendre. Elle ne me décolle pas. Soudain, juste avant la fermeture des portes, Elle se redresse brusquement et se rue à l’extérieur. Le temps de récupérer mon sac de sport, les portes se referment devant moi.


Elle est sur le quai, juste en face à moi, de l’autre côté de la vitre. Le métro part, Elle me fait un signe de la main.


Et merde, je me suis fait avoir.



16. Europe


C’est là que je descends. Dans dix minutes, la douche, je la prendrai tout seul, comme un con.


À peine sur le quai, j’entends :



Je me retourne. C’est un homme d’une quarantaine d’années, grand, costaud, mais souriant. Il n’a pas l’air agressif ni de vouloir de me vendre quelque chose.



Il a vu quelque chose ?



Je dois avoir l’air particulièrement ahuri.




Moi aussi, à présent, chaque fois que je prends la ligne trois, je surveille les passagères. Je vois souvent des femmes en imper noir, mais ce n’est pas Elle. Elle que je ne sais nommer autrement, dont je n’ai jamais entendu le son de sa voix mais qui m’a laissé un souvenir impérissable. Mais quand je la reverrai, car cela arrivera sûrement, je sais que je me contenterai de lui sourire en espérant qu’Elle trouvera un bon partenaire et, surtout, qu’Elle aura la chance de ne pas se faire surprendre.



Mais vous qui ne la connaissez pas encore, guettez-la. Peut-être vous choisira-t-Elle ?