n° 22538 | Fiche technique | 11594 caractères | 11594 2131 Temps de lecture estimé : 9 mn |
22/07/24 |
Résumé: Quelques instants doux et intenses... | ||||
Critères: fh vacances voiture voir massage tutu | ||||
Auteur : Tenerezza Envoi mini-message |
Je ferme les yeux et j’écoute les bruits qui m’entourent. Nous sommes en voiture de retour de Montpellier, avec des amis, et tout a commencé quand tu m’as proposé, au cours d’une soirée, de voir le spectacle des Inconnus.
Nous serions avec des amis à toi et tu avais un billet en trop. J’ai accepté…
Cela faisait déjà une année que nous nous connaissions et nous avions déjà échangé des regards au cours de nos rencontres.
L’aller s’était passé cordialement, les garçons devant et les filles derrières.
Le spectacle était un vrai plaisir. Nous étions côte à côte dans la pénombre de la salle et plusieurs fois j’ai entendu ton rire léger qui m’enchantait. Plusieurs fois aussi j’avais senti ton bras contre le mien, innocent mais bien présent.
Ton amie ayant eu la bonne idée de se mettre à ma gauche, j’avais le plaisir, et j’en ressentais le trouble, de sentir ton parfum chaque fois que tu te penchais devant moi pour lui parler.
Le retour se faisait long, il était tard et j’étais fatigué. Nous devions dormir dans mon appartement à Toulouse où tout était prêt pour recevoir mes invités d’une nuit.
Spontanément, je me suis dirigé vers la porte arrière et tu t’es glissée à la suite dans cette voiture spacieuse.
Nous sommes partis.
Toi tu semblais avoir une énergie inépuisable et l’envie de partager avec tes amis tout ce que nous avions vu. Tu t’es avancée sur l’avant et le milieu de la banquette pour parler avec eux ; libérant tout l’espace arrière de la banquette.
C’était une invitation trop tentante et je me suis allongé, ramenant en partie mes jambes.
Tu étais assise au creux de moi, avec juste assez d’espace pour ne pas se toucher.
Mais le voyage s’annonçait long, la fatigue était là, et la banquette confortable et inclinée sur l’arrière appelait à se laisser glisser en arrière.
Le temps passa et j’écoutais vos babillages.
Le poids de ton corps s’imprimait dans la banquette, me transmettant ainsi tes mouvements que je sentais sans avoir à ouvrir les yeux.
Dans la pénombre, je ne voyais de toi que le profil qui te dessinait. L’amplitude de tes hanches arrondies par la position assise, l’émouvante ligne de ta taille, suivie de ton buste, de ta poitrine, puis le cou et les épaules qui se détachaient avec les lumières du tableau de bord.
Tes amis s’inquiètent de mon silence. Tu te penches vers moi, plus qu’il ne l’est nécessaire, pour chercher mon regard.
Ce faisant, par la rotation que tu imprimes à ton buste, tes hanches glissent et viennent s’appuyer contre moi pour la première fois.
Tu me demandes si je dors. Je réponds « non », tout en posant sans ambiguïté ma main sur ton bras.
Et je goûte ce contact que tu prolonges et maintiens en te retournant vers tes amis.
Tu réponds à tes amis « il dort ». Et tu m’as donné, là, ton accord pour vivre en secret cette rencontre intimiste.
Tout est possible maintenant.
J’ouvre les yeux.
Tu te penches de nouveau vers tes amis, accentuant ainsi l’amplitude de ta croupe, et venant te lover contre mon ventre et ma poitrine.
Je pose ma main enfin. Je la pose sur ton dos à une largeur de main sous la bretelle de ton soutien-gorge, à mi-chemin entre ton cou et la limite de ta jupe.
Tu ne bouges pas. Tu respires sous ma main. Tu vibres sous ma main. Tu t’abandonnes sous ma main. Et enfin, tu t’appuies sur ma main pour accentuer le contact.
Je sais que tu goûtes cette première rencontre.
Je pose ma deuxième main à côté de la première, et je les glisse de chaque côté jusqu’à la limite de tes seins.
Maintenant, je les descends le long de tes flancs jusqu’à atteindre la ceinture de ta jupe. Mais l’envie est trop présente pour ne pas déjà découvrir tes hanches. Mes mains descendent encore et suivent la courbe en forme de cœur jusqu’à la limite imposée par la banquette.
Je les glisse vers ton espace intérieur, t’enserrant la taille pour enfin les refermer en un seul contact sur ton ventre.
Tu glisses ta main sur les miennes et je te serre contre moi dans un mouvement que tu peines à masquer à tes amis.
Je relâche mon étreinte et tu te cambres pour tenter de retrouver ta verticalité, ton souffle, et pour te donner le temps et l’espace d’intégrer le désir qui pulse sous mes mains.
C’est intime, très intime, ce contact contre moi qui t’entoure, t’enlove, délimite toutes tes hanches.
J’ai envie de connaître ta peau. J’ai envie de te connaître au-delà du tissu qui t’habille.
Je garde la main, lovée sous la tienne, contre ton ventre.
Mon autre main va à ta découverte.
Elle se glisse le long de ta taille pour chercher une ouverture de ton corsage. Je la trouve dans ton dos, juste assez pour laisser passer deux doigts que je glisse par ton ouverture consentie.
Je sens pour la première fois la texture de ta peau, sa souplesse, son grain. Je sens la chaleur de ton corps.
Je te caresse de ces quelques centimètres de peau offerte.
Je te caresse et te caresse encore. Cela dure longtemps.
Ma main brûle sous la tienne et sur ton ventre. Je sens ta respiration lente. Je sens ton désir qui pulse comme une étoile qui tourne sur elle-même, avec lenteur et permanence, sûre de sa propre puissance.
J’ai envie de plus de toi. Je tire le tissu, dégage tout ton corsage de son emprisonnement.
Ta taille est maintenant tout entière accessible.
Ma main glisse sous le tissu et vient se lover sur ton ventre et tu appuies de nouveau ta main sur la mienne sans jamais en avoir quitté ton contact.
Mon autre main glisse maintenant, tout entière, de la paume à la pulpe de mes doigts, sur ta peau.
C’est une nourriture sans limites qui me remplit.
Elle glisse le long de ta taille, jusqu’à ton ventre, puis revient jusqu’au milieu de ton dos pour en découvrir l’autre face.
Je glisse sur ton dos, vers le haut, en explore l’amplitude, la structure, la courbe naturelle.
Je libère l’attache de ton soutien-gorge et tu ne fais aucun mouvement pour m’en empêcher.
Tu sais que si je caresse la pointe de tes seins je sentirai ton désir pointer…
Mais c’est vers tes hanches que mon désir se porte de nouveau.
Je te caresse de nouveau à travers le tissu de ta jupe.
Ma main glisse le long de ta cuisse jusqu’à ton genou.
Impossible de la remonter, elle est trop tendue et je sais que tu n’aurais pas accepté.
Je te caresse la jambe et la hanche, de la taille au genou. Je devine l’amplitude de tes fesses même si la banquette me prive de tes courbes.
Et là tu me surprends. Par un mouvement de rotation de ton bassin, tu dégages toute une partie de ta croupe en t’asseyant en partie uniquement. Tu t’offres à mes caresses, tu m’appelles, promesses de futures reconnaissances quand le tissu ne sera plus un obstacle dans l’espace intime de ma chambre.
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Puis, de nouveau, glisser mes doigts dans l’écrin de tes cheveux et entourer ta tête, et dégager ton cou, et….
Ta tête repose dans mes mains et tes cheveux se déroulent entre mes doigts comme du tissu drapé.
Tu es allongée, détendue, réceptive… tu respires consciente de l’instant qui s’écoule.
Je suis tourné vers toi, assis et penché à tes côtés.
Tes yeux sont fermés, tes bras posés au-dessus de toi.
Ta respiration tend et détend le tissu de ta robe. Tes hanches sont légèrement tournées vers moi et tes jambes se chevauchent légèrement. Tu te protèges, encore, un peu.
Ton souffle me traverse à chaque expiration. Tes lèvres sont mi-closes, et donnent le sens de ton abandon. Mi-donnée, mi-réservée, mais tu es là et cela est suffisant pour me témoigner de ton accord.
Tu ne sais pas ce que je vais faire, Je sens le poids de ta tête déposée sans réserve dans mes mains. Je me penche sur toi et tu sens mon souffle sur ton visage, sans me voir. Je me penche encore, je suis de mes lèvres, sans te toucher, le contour de ton front, de ta joue. Je glisse sous le lobe de ton oreille, descends le long de ton cou, et là, au creux, à la jonction ; j’effleure ta peau et me pose ainsi quelques instants, Tu sens mon souffle te caresser, mes lèvres te réveiller cette parcelle de toi.
Il n’y a pas de bruit, pas de temps, pas de culpabilité, pas d’interdits. Tu t’es donné l’autorisation d’être ce que tu veux être, et de recevoir ce que je peux t’offrir.
Ensuite… Ensuite tu écoutes et tu t’écoutes… Moi je vois et je sens ta peau qui palpite sous mes lèvres, ta peau que j’effleure à peine, ta peau qui me parle de toi.
Je sens ta respiration qui devient plus ample, qui s’accorde à mes effleurements. Je vois ta poitrine se soulever, tendre le tissu.
Je vois tes seins se dessiner à travers le tissu car tu te cambres déjà un peu. Je vois ton ventre s’arrondir et vivre au rythme de ta respiration ;
Tu pars la tête en arrière pour t’offrir, pour m’offrir ton cou, tes épaules, ta poitrine.
Tes paupières s’ouvrent et tu me regardes. Il n’y a rien à dire, juste à ressentir.
Ressentir ta peau qui appelle, tes seins qui se gonflent, ton ventre qui bouillonne, déjà.
Dans ton mouvement d’abandon, tes hanches s’ouvrent, tes jambes se détendent. Tu me prends la main et tu la poses sur le côté de ta hanche, dans le creux de ta cambrure.
Et là, je sens un mouvement, ton mouvement très lent, à peine perceptible, de ta hanche, de tes fesses, comme si tu me disais « tes baisers effleurés me réveillent jusque dans ma matrice. Sens mon mouvement, que tu crées en moi ».
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Imagine et ferme les yeux…
Tu es contre moi et tes bras sont posés autour de mon cou, Tout ton corps est engagé contre le mien, ton ventre vit au même rythme que le mien, et à travers la souplesse du tissu de ta robe, ton intimité se presse doucement contre ma cuisse.
Ta robe est tendue, tu la sens tirer sur le bas de ton dos et souligner plus encore ta cambrure.
Mes mains sont posées sur le haut de tes fesses et, à travers la trame de ta robe, tu sens que j’ai remonté déjà un peu le voile de ton sous-vêtement.
Tu sens que le tissu s’insère un peu plus que tu ne le voulais dans le sillon de tes fesses.
Tu es offerte à mon regard qui plonge le long de la ligne de ton dos jusqu’à l’horizon de la rondeur tes fesses. Tu te cambres, et tu sais ce que je ressens.
Je te souffle à l’oreille, tout en te pressant contre moi, « je voudrais… »
Tu ne réponds pas, tu enfouis ton visage dans le creux de mon cou et me mords d’un baiser brûlant.
Oui, tu le veux, et tu sais que je sens la chaleur qui monte du fond de ton ventre. Tu ne peux me le cacher, et cela accentue ton désir.
Ta cambrure appelle au déshabillage, à la découverte de ce qui fait les fondements de ton féminin.
Elle m’appelle, et tu m’appelles.
Là, maintenant, tu es toute de désirs vibrants.
Ta peau et le tissu de ta robe ne font plus qu’un seul et même voile.
Tu ne sais plus où sont le haut et le bas, tu ne sais plus si tu aimerais rester serrée contre moi, ou offerte à mon regard, étendue sur le lit, cambrée, le visage renversé vers l’arrière, tendu par le plaisir, le désir et la confusion qui montent à tes joues.
Dans un élan sauvage, tu poses tes mains sur les miennes et tu les plaques avec force là où elles sont posées. Tu les fais glisser, entraînant le tissu sous mes mains, te dévoilant sans fausse pudeur, jusqu’au plus haut que la décence le voudrait.
Tu découvres sous tes mains ce que mes mains te font enfin sentir, la rondeur de ta croupe, la courbe de tes hanches, l’amplitude de ta féminité.
Jamais tu ne te serais imaginée aussi puissante, jamais tu n’avais perçu de toi et en toi cet appel sans peur et sans concession de l’érection masculine.
Peu importe maintenant que le sous-vêtement ne dissimule plus rien de tes rondeurs, peu importe qu’il fasse jaillir les lèvres de ton intimité. Je ne vois rien de cela, et toi tu sens tout de ce dévoilement, mais tu sais que je sens ta tension intérieure, la mise à nue et de ta peau et de tes chairs.