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n° 22560Fiche technique29648 caractères29648
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Temps de lecture estimé : 21 mn
04/08/24
Résumé:  Lucie s’est inscrite dans un centre de remise en forme pour son opération bikini de l’été prochain. Elle y rencontre deux jeunes femmes venues un mois sur Paris avec trois objectifs.
Critères:  ff fff lesbos sauna gymnastiqu
Auteur : Yuri Plume      Envoi mini-message
Opération bikini et plus si affinités

Avertissement :


Ce récit original est une fiction. Toute ressemblance avec des personnages ayant existé serait purement fortuite.




Je pousse la porte à doubles battants du Club Power Sport de la Défense. Mes bottines me conduisent d’elles-mêmes au comptoir d’accueil. Elles connaissent le chemin depuis deux mois. Je range mes gants puis mon écharpe dans mon sac de sport et ouvre ma doudoune afin de pouvoir éteindre la musique de mon smartphone. Mon regard se pose sur la grande horloge qui indique six heures trente.



Je retire les écouteurs de mes oreilles tout en répondant au sourire de l’hôtesse. Elle me tend une serviette après avoir passé ma carte de membre dans son appareil électronique. Encore ensommeillée, malgré ma marche d’une dizaine de minutes sous les moins deux degrés Celsius de ce 27 novembre, je me dirige vers le vestiaire des femmes.


J’ai profité d’une promotion du CE de mon entreprise pour acheter un abonnement d’un an. Ce centre se situe à quelques minutes à pied de mon appartement de Puteaux et de la tour CB21 de la Défense, mon lieu de travail.


Au début, je m’y rendais avec une collègue. Mais, j’ai vite renoncé, car ce n’est pas une bonne idée d’y aller à la sortie des bureaux. En effet, malgré les deux mille huit cent mètres carrés à disposition, les appareils de musculation et de cardio sont tous pris d’assaut. J’arrive donc maintenant peu après l’ouverture de six heures. Et là, personne hormis les employés du centre.


Cependant, je n’ai pas totalement abandonné ma camarade. Aussi, deux à trois fois par semaine, j’affronte en sa compagnie la foule afin de participer au cours de danse, aérobic, boxdancing, zooldancing…. Nous nous amusons comme des gamines à bouger sur les tubes du moment. Je pense avoir tout testé, à part la piscine de vingt mètres carrés et les cours d’aquagym.


Après m’être changée dans le vestiaire des femmes, je franchis la porte de la salle où sont alignés les appareils de cardio. Et là, la déception me gagne ! Fini la solitude du matin, car deux filles sont assises côte à côte sur des vélos d’appartement. Elles rigolent comme des midinettes et visiblement essayent de maîtriser les commandes électroniques de leurs machines. Elles profitent de ce qu’une employée passe à leur portée, dans l’allée centrale, pour lui demander de l’aide.


Tout en me dirigeant vers les tapis de gym, je les regarde dans leurs habits de sport moulant. Bien que physiquement différentes, elles possèdent la même corpulence, environ un mètre soixante-quinze pour tout au plus une soixantaine de kilogrammes. Bref, comparé à mon un mètre soixante-quatre, ce sont des géantes.


Trop dégoûtée par mon mauvais karma, je commence mes étirements. J’ai mes petites habitudes. Je débute par six à dix minutes d’échauffement avant de poursuivre par des séances de vingt minutes chacune de rameur, tapis de course, vélo, step, pour terminer par la SkiErg. Je l’adore cette machine, car elle reproduit le mouvement du ski de fond.



Je range mes écouteurs dans leur coque et m’élance d’un pas décidé en direction du vestiaire des femmes. Après un passage sous les douches communes, je pénètre dans la zone de relaxation du vestiaire. De faibles éclats de voix s’échappent du hammam. Ce sont certainement les deux jeunes femmes croisées auparavant. Personnellement, je n’aime pas les bains turcs, car on y voit rien après trente centimètres et j’ai du mal à y respirer.


Je saisis deux nouvelles serviettes sur la pile mise à notre disposition et pénètre avec entrain dans le sauna. C’est une salle d’environ quinze mètres carrés tout en bois, hormis une petite fenêtre sur la porte. Deux rangées superposées de banquettes entourent les murs. Sauf sur celui à gauche de l’entrée, occupé par le poêle électrique et de la barrière de protection. Les quelques faibles lumières donnent une ambiance intime et cosy.


Je vérifie d’abord la température. Soixante-cinq degrés Celsius, ni trop chaud, ni trop froid pour moi. Puisque l’hygromètre indique un taux d’humidité de soixante pour cent, je verse deux louches d’eau sur les pierres disposées au-dessus du poêle afin d’espérer atteindre les soixante-dix pour cent. Sans attendre que l’aiguille de l’appareil remonte, j’étends une serviette sur le banc du haut de droite et plie en quatre la deuxième pour la placer sur le repose-tête. J’hésite à dénouer celle recouvrant mon corps. Chose que je fais avec assurance lorsque je ne croise personne en sortant de la salle de remise en forme. Mais là, il y a les deux jeunes femmes…



Si elles viennent ici, j’entendrai le bruit de la porte et surtout je ressentirai un léger courant d’air. Aussi, je me couche sur le dos et dénoue le pan de serviette coincée sur le haut de ma poitrine. De toute façon, les vestiaires n’offrent aucune intimité. En effet, aucune cabine avec rideaux n’est disponible pour se changer. Le seul endroit proposant une certaine « vie privée » est la salle des toilettes et encore, ce sont des portes à l’américaine.


Allongée nue sur deux épaisseurs de coton, je masse mon bras droit avant de faire pareil avec le gauche. Puis, c’est au tour de mon buste et de mon ventre. Je replie mes deux jambes afin de les frotter. Je tends de nouveau mes membres et pose mes mains le long de mon corps. Je me sens bien ainsi après cette séance de sport. Je commence à somnoler.


Tout à coup, un éclat de voix me sort de mon apathie. Je sursaute et ramène vivement les pans de ma serviette pour les nouer à nouveau sur ma poitrine. Assise sur mon banc, je regarde la nouvelle venue figée sur le pas de la porte.



La dénommée Jade est une femme, un plus jeune que moi. Élancée, elle a la carnation claire des Anglaises. Mais, ça ne veut rien dire, puisque peu de gens ont le teint hâlé en hiver. La couleur de ses sourcils, soigneusement entretenus, confirme qu’elle est une véritable blonde. Un beau blond avec des reflets ivoire par endroit. Son visage ovale et ses cheveux longs soulignent ses fines hanches et ses interminables jambes. Je sens mes joues rougir, car mon cerveau m’informe enfin qu’elle tient sa serviette dans sa menotte gauche et que donc elle est nue devant moi. Je détourne les yeux précipitamment.


Sans aucune pudeur, elle s’avance à ma hauteur et tend sa main droite afin de me saluer.



Je me penche de nouveau pour serrer la main de la nouvelle venue. Je suis plus à l’aise avec elle, car sa serviette est attachée autour de sa taille. Puisque les deux demoiselles sont côte à côte, je remarque que la dénommée Marine est légèrement plus grande.



La nouvelle jeune femme est aussi belle que sa copine et possède la même texture fine de cheveux. Cependant, les siens lui arrivent au milieu du dos puisqu’elle ne les a pas coiffés en queue de cheval. La teinte de sa peau laiteuse est assez typique des rousses. Sont-elles deux mannequines venues à Paris pour un shooting ou un défilé ?



Elle ouvre sa pochette et en extrait un petit flacon. Lorsqu’elle le place à la perpendiculaire des pierres, je l’arrête vivement.



Elle s’exécute dans un magnifique sourire.



Vu qu’elles me regardent toutes les deux, je hausse les épaules. Je ne veux surtout pas prendre parti pour l’une ou l’autre malgré une préférence certaine pour Marine avec son joli timbre de voix.



Quelques instants plus tard, une exaltante odeur de lys remplit le sauna.


Les deux jeunes femmes s’installent sur les banquettes du mur adjacent au mien. Marine sur celui du bas et sa copine en hauteur. Je m’allonge de nouveau sur le dos tout en conservant ma serviette nouée autour de mes seins.



Je me retourne sur le ventre et place ma joue droite sur mon repose-tête. Elles ne possèdent aucune once de graisse superflue. Jade a plié ses gambettes parfaitement épilées et balance ses genoux de droite à gauche au rythme de la chanson qu’elle fredonne. Aussi, j’ai un aperçu partiel sur son « abricot » tout lisse également.


Je m’avance vers le vide afin d’avoir une vue complète sur la rousse. Elle a étendu ses jambes, toujours recouvertes d’une serviette. Mais, je peux étudier le haut de son corps à la peau laiteuse, parsemée de taches de rousseur. Ses mains sont posées sur son ventre. Pendant un bref instant, je les regarde se lever et s’abaisser au rythme de sa respiration. Je m’attarde sur sa poitrine menue et ferme pour remonter ensuite sur son fin cou, puis son visage. Ce dernier est couvert de taches de rousseur, surtout au niveau de son nez et de ses pommettes saillantes. Ça lui va vachement bien.


Enfin, mes iris plongent dans les siens. Ils sont d’un magnifique bleu métallique. À ce moment, je réalise qu’elle me regarde également. Trop tard pour fermer mes paupières ou zieuter ailleurs l’air de rien. Aussi, je lui souris. Elle me rend ma politesse en dévoilant ses dents blanches.



Jade pouffe de rire. Elle reçoit une frappe de son amie, accompagnée d’un « Mais ! ». J’ai l’impression qu’elles sont très complices, voire un peu plus… À cette pensée, je ressens une petite boule au ventre, car la grande rousse m’a tapée dans l’œil.



La blonde roule sur elle-même afin d’amener sa tête tout au bord de la banquette.



Pendant que Jade regagne sa place, Marine lève les yeux au ciel, puis me sourit. Je trouve sa mimique trop craquante. Quelques secondes plus tard, Jade s’active en s’adressant à sa copine.



Sans lui répondre, la rousse imite son amie en rassemblant ses affaires.



Mes deux serviettes à la main, je m’avance vers la porte du sauna quand celle-ci s’ouvre sur Emma. Une connaissance rencontrée au cours de zooldancing. Elle me tient la jambe durant quelques minutes à me raconter sa vie. Vu qu’elle n’est pas venue depuis deux semaines et qu’elle est sympathique, je n’ose pas l’envoyer balader. Bref, lorsque je sors, les deux jeunes femmes ont disparu. Personne sous les douches, dans la grande salle des casiers, aux toilettes et dans la pièce des sèche-cheveux et du maquillage. Je suis très déçue.


Je passe devant l’hôtesse en lui souhaitant une bonne journée.



Elle me tend une feuille de papier au format A4 plié en deux et m’explique qu’elle a été chargée de me la remettre par deux jeunes femmes. Après un « merci », je sors du centre et ouvre la missive, non sans une certaine excitation.



Lucie,


Après avoir consulté l’heure sur la pendule au-dessus des transats, nous ne pouvons pas t’attendre. Nous en sommes vraiment désolées.

Marine est trop timide pour te le demander, mais elle veut t’inviter à partager une fondue savoyarde ce soir dans notre appartement. Je serai aussi enchantée de ta présence.

Si tu as déjà un truc de prévu, ce n’est pas grave. On se voit dans tous les cas demain matin au Club Power Sport.

Si tu peux te libérer, présente-toi vers 20 h – 20 h 30 à la réception et demande Jade Aubry.

Pas la peine d’apporter quoi que ce soit, hormis toi. :-)

L’adresse : Appathotel Durieu – 5 rue Madame de Lauvergne – 92 400 Courbevoie


Bisous,

Marine et Jade


N.B. Aucune obligation. Soirée décontractée entre copines.



oooOOOooo




Après avoir bu le liquide d’une traite, je me rassois. Nous dînons dans le salon de leur appartement depuis une heure trente. Forcément, mon excès gastronomique de ce soir ne va pas m’aider à atteindre mon objectif de perte de poids. J’ai cependant confiance dans le résultat final avec mon heure cinquante de sport par jour. Surtout que, j’ai déjà maigri de sept kilogrammes en deux mois pour me fixer à soixante-six, et cela sans trop me priver. Plus que dix, pour parvenir à mon but.


La fondue savoyarde est derrière nous ainsi que l’excellente bûche de Noël glacée. Marine retourne la bouteille de vin blanc dans le seau à champagne rempli d’eau. Ultimes résidus des glaçons de notre début de dîner.



Après avoir regardé la pendule, je leur demande ce qu’elles boivent.



Je me lève de table, empile nos assiettes à dessert et les ramène dans la cuisine afin d’aider mes hôtesses. Quelques minutes plus tard, la table est aussi propre qu’un sou neuf. Je m’assois en compagnie de Marine dans le canapé.


Mes yeux ont dû mal à rester sur son visage, pourtant magnifique. En effet, dès le début du repas, Jade a annoncé le gage d’une pièce de vêtement pour celle qui égare son morceau de pain dans le caquelon à fondue. Pour ma part, j’ai perdu mes collants et mon pull, Jade, ses chaussettes-chaussons et sa copine son haut. Aussi, les seins de Marine sont seulement recouverts, depuis le milieu du dîner, d’un splendide soutien-gorge mauve tout en dentelle. Pour mon pull, je n’éprouve aucun regret, car je l’aurais enlevé de moi-même tôt ou tard.



Je réponds à sa question par une autre. Inutile de la draguer, si elle est déjà en couple.



Je n’ai plus de doute maintenant. Je me tais afin d’encaisser la « douche froide » de sa réponse. Cependant, elle s’empresse de préciser un point à voix basse.



Elle passe devant mon bouquet de lys offert aux deux jeunes femmes. Je n’allais pas venir les mains vides… Le temps de poser le plateau sur la table basse, son smartphone émet des bips pour annoncer que la boisson est prête. Marine se penche pour servir le thé chaud et me tend ma tasse. J’y trempe mes lèvres, un peu troublée par notre discussion. Afin de faire bonne mesure, je change de sujet.



La blonde lui tire la langue en réponse à sa taquinerie.



Ma dernière phrase a pour effet de rosir les joues de Marine. Elle est vraiment trop trognon. Nous discutons durant une vingtaine de minutes de choses et d’autres et notamment de la Bretagne, la région dont elles sont originaires. Ainsi que de Gouesnac’h. le village où elles résident. C’est une localité située à environ dix kilomètres de Fouesnant et de Quimper. Puis, de la raison de leur venue sur Paname. Visiter cette grande ville et surtout tenir un stand de spécialités bretonnes au marché de Noël de la Défense. Depuis le 16 novembre, elles réalisent donc leur rêve de gosse.


Je regarde la pendule accrochée au mur derrière le fauteuil où est assise Jade. Vu qu’il est vingt-trois heures treize, je repose mes pieds sur le sol afin de me lever. C’est sans compter sur Marine qui, après s’être vivement rapprochée de moi, m’arrête en plaçant une main sur ma cuisse. Un frisson traverse mon corps, car ses doigts sont à cheval entre le tissu de ma jupe et ma peau dénudée.



Je sens sur ma peau sa main remonter progressivement sous ma jupe plissée en direction de mon string.



Encore un peu pompette, mon cerveau a dû mal à comprendre cette situation. Cependant, la rousse écarte mes mèches de cheveux coupés au carré pour avoir accès au lobe de mon oreille gauche et le mordille. Dans un râle de bonheur, je penche ma tête sur le côté. Aussitôt, elle applique ses lèvres et la pointe de sa langue sur la peau de mon cou. Je me sens bien ainsi. En effet, mon dernier rapport sexuel avec une humaine date d’il y a plus de deux mois, lorsque mon ex m’a larguée au motif que je suis trop grosse.


Ses doigts, arrivés sur mon pubis, essayent de se frayer un chemin entre mes cuisses. Sous une bouffée de plaisir, j’écarte ma jambe droite, donnant alors mon aval pour davantage. Sans se faire prier, elle joue avec ma fente vulvaire au travers du fin tissu de ma petite-culotte. Je pousse un soupir de bien-être.


Ma partenaire s’éloigne. Je m’efforce de la retenir, en vain. Hébétée par ses attouchements inachevés, je la regarde déplacer la table basse afin de pouvoir s’agenouiller entre mes jambes, à même le sol. Ses bras progressent le long de mes cuisses en direction de mon string pour le tirer à elle. Je l’aide en soulevant mon bassin. Elle porte son trophée à ses narines et prend une grande goulée d’air avant de l’abandonner.


Marine me fixe droit dans les yeux et me sourit. Je lui rends sa politesse. Elle en profite pour passer ses mains sur mes deux genoux afin d’attirer davantage le bas de mon corps vers le vide. Sans me quitter du regard, sa bouche s’avance vers mon vagin à sa merci. Elle joue avec mes petites lèvres. Parfois, sa langue lèche la fine peau du haut de mes cuisses. Mon plaisir grimpe à vitesse grand V.


Je déboutonne mon chemisier et dégage mes seins de leurs bonnets pour les caresser. Je ferme les yeux. Des sons rauques d’excitation s’échappent de ma gorge. Consciente de l’apogée de mon intense volupté, ma partenaire aspire mon clitoris du bout de ses lèvres. Aussitôt, je plaque une main sur sa tête et jouis en me déhanchant. Mon plaisir calmé, elle escalade mon corps afin de venir à cheval sur mes genoux. Je sens la toile de son pantalon sur mes cuisses et le bas de mon ventre. Le contour de sa bouche brille de mes sécrétions. Elle est magnifique. Ses doigts caressent mes joues. Elle se penche afin d’embrasser mon front puis de cueillir mes lèvres. Je suis transportée de nouveau dans un état second.


Marine se lève et m’aide à me mettre debout. Elle tend son autre main à Jade qui nous regarde. En silence, elle nous entraîne toutes les deux vers la chambre. Je n’ai jamais participé à de partie coquine à trois. Mais, complètement sous l’emprise de l’endorphine, qui a remplacé avantageusement l’alcool ingurgité ce soir, cette situation m’excite.


Devant le lit, la rousse nous lâche afin de retirer son soutien-gorge. Je me précipite à ses pieds pour l’aider à se délester de son pantalon. À genoux, j’ai une vue directe sur son shorty en dentelle mauve. Ce dernier est trempé de ses sécrétions. Je l’embrasse et lèche ses grandes lèvres au travers du tissu. Lorsqu’elle fait mine de se déculotter, je tape gentiment sur ses deux mains. Elle comprend immédiatement mon message, « je m’occupe de tout ».


Après avoir butiné quelque temps le textile dissimulant son « fruit intime », j’entreprends de retirer sa petite-culotte, doucement, tout doucement. J’ai donc maintenant une vue directe sur son pubis tapissé d’une fine pilosité.



La jolie rousse s’arrête net, lorsque j’entoure ses cuisses de mes avant-bras et mes mains. Je règle la hauteur de mon buste pour que ma bouche soit au niveau de la fourche de ses jambes. Puis, j’écarte ces dernières afin de pouvoir poser mes lèvres sur sa vulve. Ma langue agace son clitoris. Elle place un pied sur le matelas en poussant un soupir de bonheur. Ma main droite excite la fine peau du haut de ses cuisses avant de se présenter devant son vagin. Pianissimo, j’y introduis un doigt. Il y pénètre sans aucune difficulté. Lentement, très lentement, mon majeur caresse ses parois. Mon traitement la transporte d’aise jusqu’à sa jouissance.


Marine m’entraîne sur le lit dans un rire nerveux. L’espace d’un instant, nous nous regardons en souriant. Elle ramène une mèche de cheveux derrière mon oreille.



Je baisse ma tête. Aussi, ses doigts relèvent mon menton afin de pouvoir replonger ses yeux dans les miens.



Un petit rire cristallin sort de sa gorge.



Sa révélation me transporte d’aise. Aussi, je la renverse sur le lit. Nous faisons l’amour durant un temps indéfini, découvrant ainsi les moindres recoins du corps de l’autre. Combien de fois ai-je joui ? J’ai arrêté de compter à partir de quatre… Exténuées, nous récupérons en silence, enlacées.



Je dois bien avouer avoir complètement oublié la blonde. Je soulève mon buste à sa recherche. Elle a élu ses quartiers sur un siège dans le coin de la pièce, entièrement nue. Je tends mon bras dans sa direction afin de l’inviter. Avec un certain regret, je lui cède mon espace au milieu de nous deux.


Marine se place entre ses cuisses après l’avoir embrassée sur les lèvres. Aussi, j’explore le haut du corps de Jade, son nombril, ses seins moins imposants que les miens, mais plus fournis que ceux de ma jolie rousse, son cou, sa bouche, ses oreilles… Elle pousse de petits gémissements de bonheur suite à notre double assaut. J’en profite pour enjamber sa tête afin de positionner mon vagin devant ses lèvres. Elle me lèche. D’une main, je m’occupe de ma poitrine et de l’autre de la sienne. Ainsi installée, j’ai une vue imprenable sur Marine prenant soin de son minou. J’échange ma place avec la rousse après ma jouissance suivie par celle de Jade.


Nous nous endormons comblées. La blonde à droite de son amie, et moi dans les bras de mon amante. Lorsque je me réveille le lendemain, le soleil est déjà haut dans le ciel. Jade a déserté le lit. Par contre, Marine s’y trouve encore. Je sors de la pièce après l’avoir admirée et déposée un chaste bisou sur son front. Je passe aux toilettes, puis sous la douche et me dirige vers la cuisine. Sur le plan de travail, je tombe sur une feuille avec un message manuscrit à mon attention.



Lucie,


Merci pour cette fabuleuse nuit.

Je suis partie ouvrir notre stand au marché de Noël. Il est inutile que Marine me rejoigne.

Si tu as le temps, peux-tu lui faire visiter Paris, s’il te plaît ? Nous avons déjà été à la tour Eiffel, au musée Grévin, et tout ce qui se trouve sur l’île de la Cité.

Sache qu’elle t’apprécie beaucoup.


Bisous,

Jade


N.B. Elle boit un café bien noir au petit-déjeuner. Tu trouveras des croissants sur le plan de travail à côté de ce petit mot.



Je souris en reposant le mot. Je me dépêche de prévenir le service des ressources humaines de ma société que je suis malade. Puis, je prépare le café et dresse la table malgré les onze heures passées. Avant d’aller réveiller mon amante, je négocie avec mon médecin traitant un arrêt de travail jusqu’à vendredi de cette semaine.



oooOOOooo




Thomas, un solide gaillard de vingt-cinq ans, très gentil, et notamment le mari de Jade, me fait de nouveau face.



Je souris à mon tour. Nous sommes assis à la table du salon de leur maison. Marine m’a tellement manquée après son départ du 23 décembre, d’il y a deux ans, que j’ai fini par la rejoindre. Avant de démissionner de ma boîte à la Défense et de vendre mon appartement, j’ai bien entendu obtenu un poste de négociatrice des stocks auprès de Jade. Aussi, j’habite maintenant à Gouesnac’h dans une splendide demeure de cent vingt-sept mètres carrés en compagnie de ma belle rousse.


Lorsqu’elle m’a révélé être venue sur Paris pour trouver une petite amie, je dois bien avouer avoir eu peur. Peur, qu’elle soit folle amoureuse de Jade et qu’elle recherche seulement un peu de compagnie dans la vie de tous les jours. Cependant, ce n’est pas le cas. Elle m’aime inconditionnellement, mais éprouve une attirance féminine pour Jade. Attraction, bien entendu, partagée par la blonde qui est bisexuelle.


Aussi, Marine et moi entretenons une relation exclusive, hormis une à deux fois par mois où Jade participe à nos ébats de couple. Cette situation ne me dérange pas du tout puisque ma fiancée m’a promis de ne pas coucher avec son amie d’enfance sans ma présence.


Je me suis demandé si le mari de Jade est au courant des infidélités de son épouse. Officiellement, non. Mais officieusement, je pense que si, car il est loin d’être stupide. Et, il m’a déclaré une fois, avec un clin d’œil TRÈS appuyé, qu’il trouve sa femme particulièrement épanouie lorsqu’elle revient de ses soirées mensuelles entre copines et c’est tant mieux… Cette situation n’a donc pas l’air de le déranger.




Fin