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n° 22563Fiche technique25021 caractères25021
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Temps de lecture estimé : 16 mn
06/08/24
Présentation:  Que faire lorsque le président se mêle des jeux.
Résumé:  Une nouvelle épreuve pour les jeux 2024
Critères:  #humour #délire fh frousses poilu(e)s fépilée sport fellation cunnilingu 69 pénétratio
Auteur : radagast      Envoi mini-message

Projet de groupe : Fantasme olympique
Olympiades

Le 13 septembre 2017 à Lima, le Comité International Olympique désignait officiellement Paris, organisatrice des jeux olympiques et paralympiques 2024. Lors de cette cérémonie, ce ne fut que cris de joie, bouchons de champagne qui s’envolent vers les cieux précédés de PLOP guillerets. Très vite fut entonnée une chanson folklorique française : Et on fait tourner les serviettes, à part que ce n’était pas des serviettes qui tournaient, mais les petites culottes des édiles, la ministre des Sports et de la maire de Paris en tête.


Certes, sitôt ces agapes terminées, quelques pisse-froid râlèrent pour le principe, ressassant toujours les mêmes antiennes :

Et combien ça va nous coûter…

Et ça va encore faire des travaux en ville, des trous partout…

Et que va-t-on faire des bâtiments construits spécialement pour l’occasion une fois les jeux finis…

Et ça va permettre à certains de se remplir les fouilles…

Et ça va faire augmenter les prix de l’immobilier ou du steak-frites…

Et ça va ramener toute une faune de pickpockets, de malandrins qui vont détrousser tout un chacun.

Et d’abord y’avait autre chose à faire de tout ce pognon, comme augmenter mon salaire, ma retraite…


Mais les râleurs furent vite laissés de côté. À part les bouquinistes qui résistèrent encore et toujours à l’administration bornée, eux qui sont inscrits au patrimoine immatériel de la France firent plier la Mairie de Paris et se sortirent grandis des travaux, fiers comme d’irréductibles Gaulois.

Il fallut ensuite désigner les lieux des différentes épreuves. D’abord dans Paris, puis en Île-de-France, et ensuite partout en France, de Lille à Marseille, de Lyon à Tahiti. Paris est grande, mais pas encore assez !

Car il y en a des sports olympiques, certains très peu médiatisés, voire pour certains quasiment inconnus.

Cela va du badminton à l’escrime, du skateboard au volley de plage, du basket au trampoline, de la boxe au pentathlon « moderne »1, du hockey sur gazon à la natation artistique, du canoë à l’aviron, de l’escalade au rugby, des sports équestres au BMX, du cyclisme sur route au cyclisme sur piste, même le golf, et bien sûr à l’athlétisme, le tout féminin ou masculin.

Mais tout ne pouvait se dérouler dans Paris ou sa proche banlieue, aussi les villes de province furent-elles mises à contribution pour des sports d’équipes tels que le football, que du tir à la carabine, que pour de la voile, ou même encore du surf.

Il fallut construire de nouvelles enceintes et en rénover d’anciennes pour accueillir toutes ces épreuves, se colleter avec les coraux en Polynésie ou trouver un terrain d’entente avec les rats à propos des épreuves de natation en eau libre sur la Seine.

Le Comité International Olympique autorise aussi des compétitions de sports de démonstration. Pour les Jeux de Paris 2024, les épreuves choisies furent le surf, l’escalade, le skate et le breaking.




***



Las, les choses furent chamboulées lors d’une conférence de presse donnée par le Président de la République le 16 janvier 2024.


Françaises, Français, mes chers compatriotes, il nous faut nous reprendre, nous ressaisir pour l’avenir de notre pays, il nous faut procéder à un réarmement industriel, il nous faut un réarmement contre le chômage, il nous faut un réarmement agricole pour assurer notre indépendance alimentaire, et surtout un réarmement démographique.

Notre population s’étiole, nous devons nous ressaisir, ériger bien haut nos valeurs. Aussi ai-je décidé d’introduire une nouvelle épreuve de démonstration dans nos jeux olympiques.

J’ai nommé « Napoléon sur les remparts », « la Bête à Deux Dos », ce qui réarmera la libido de nos concitoyens, leur mettra la tête à l’endroit et les jambes à l’équerre ! Même nos jeunes ne veulent plus tirer leur crampe tout obnubilés qu’ils sont par leurs écrans, où allons-nous chers concitoyens, il faut nous envoyer en l’air, procréer, faites des mères et faites des pères.

Aux armes citoyens et citoyennes, baissez vos pantalons et relevez vos jupons.


Cette allocution fit l’effet d’une bombe. Pouvait-on ajouter une cinquième épreuve de démonstration aux JO. Surtout une telle épreuve, mais pouvait-on aller à l’encontre d’un président ?

Il fut décidé en catastrophe d’organiser ces épreuves tard le soir dans l’ancien monastère de la Sainte Conception à Bourg-La-Reine, de les retransmettre sur une chaîne cryptée et payante, en présence toutefois de public et de supporters. Tous triés sur le volet.

Il y eut un débat à l’assemblée et au sénat, mais les résidents de la chambre haute se faisaient tout petits, vu les vidéos classées X qui circulaient dans les couloirs du palais du Luxembourg. Nombre de spécialistes prédirent que cette lubie présidentielle ferait un flop, que cette épreuve n’aurait pas lieu faute de participants.




***



Annonce du Comité International Olympique

La nouvelle épreuve sera arbitrée selon les normes olympiques concernant des compétitions en double mixte tels le patinage ou la natation synchronisée. Un jury composé de dix membres triés sur le volet déterminera les notes à attribuer sur les aspects physique, technique et artistique des prestations de chaque couple.

La compétition se déroulera en deux temps, et comprendra une épreuve imposée et une épreuve libre. Il y aura un premier tour de qualification, puis enfin la finale, regroupant quinze couples. Chaque épreuve sera chronométrée et ne devra excéder quinze minutes.

Aucun ustensile autre que naturel ne sera autorisé et un contrôle antidopage aura lieu à la fin de la compétition.




***



Le vendredi 26 juillet 2024, deux cent six délégations se préparèrent à s’installer sur des péniches pour la cérémonie d’ouverture, soit dix mille cinq cents athlètes représentant vingt-huit disciplines, plus une. Car contrairement aux oiseaux de mauvais augure, cent soixante-quinze pays envoyèrent des équipes. Une seule pour certaines délégations, deux ou trois pour d’autres.

Le soleil brillait encore au-dessus de la capitale, illuminant de mille feux les toits et les monuments. Les spectateurs enthousiastes s’extasiaient devant le spectacle qui s’installait, les péniches décorées aux couleurs des différents pays attendaient près du pont d’Austerlitz.



Pendant plus de quatre heures, les officiants saoulèrent les téléspectateurs jusqu’à ce que la flamme fut allumée et les jeux déclarés ouverts. Michel Blücher dormait à moitié à la fin du programme.




***



Le lundi 29 juillet à vingt-trois heures quinze, les anneaux olympiques apparurent sur les écrans accompagnés de l’hymne officiel, avec dans l’angle bas droit un rectangle blanc et le sigle – 16.

Puis un drone survola le monastère, et les millions de téléspectateurs découvrirent l’intérieur dont la grande salle équipée d’un grand lit super king size de deux cent quarante sur deux cent quarante, entouré de moquette aux couleurs de la ville de Paris et de sa devise, Fluctuat Nec Mergitur.



Une petite jeune femme aux cheveux courts et blonds entra, vêtue d’un peignoir blanc orné d’une grande feuille d’érable sur le dos, elle était accompagnée par son coéquipier brun, grand et lui aussi vêtu d’un peignoir identique. Les cinq mille spectateurs assis sur les gradins les acclamèrent aussitôt. Acclamations qui se changèrent en hurlements frénétiques lorsque les peignoirs tombèrent au sol. Les deux belles collines de l’amour bien rondes de la jeune femme ainsi que leurs framboises érectiles n’y étaient pas pour rien, sans oublier le petit buisson châtain taillé en forme de feuille d’acer pseudoplatanus.

Et que dire du manche de gigot que se trimballait son équipier au bas du ventre ?



En effet, Alex Trudé plongea le nez entre les escalopes à crinière tandis que Leonora embouchait le calumet de la paix comme si sa vie en dépendait.



Sur la scène le jeune homme activait son engin comme une bielle de locomotive à vapeur, son équipière s’accrochant bras et jambes à lui, tel un bébé koala à sa maman. Jusqu’à la catastrophe.



Le public applaudit la performance, mais sans plus.



Le fameux jury se composait de dix membres, hommes et femmes à parité. Y siégeaient deux acteurs pornos, deux sexologues, deux gynécologues, et un couple de jeunes mariés recruté suite à un concours sur le net. Ainsi que…



Le couple canadien attendait avec impatience les notes, assis dans une petite alcôve.



Alors que Estéban enlève lui aussi son peignoir, tout un chacun put se rendre compte qu’un truc clochait. Le cigare du jeune cubain pendouillait lamentablement, ressemblant plus à un mégot de cigarillo qu’à un Cohiba !

Inquiète, Paula se mit pourtant en position, certaine que ses lèvres pouvaient insuffler de la vie dans ce mollusque ratatiné.

Lasse, elle eut beau faire, la pauvre ! Estéban resta, non pas de marbre mais caoutchouteux, il avait ce que l’on nomme une tombée de couilles.



Yohann tenta de reprendre les rênes de la discussion.



Telle une opération bien réglée, le couple suivant entra dans l’arène sous les applaudissements du public et les vivats des supporters transalpins, Emma grande blonde svelte et Alessandro brun trapu. Les acclamations des spectateurs redoublèrent lorsque les peignoirs tombèrent. La belle Italienne avait le bénitier aussi lisse qu’une tonsure de moine.



Une chorégraphie savante leur permit de s’installer tête-bêche très élégamment, ils travaillaient déjà la note artistique.

Sans attendre, Emma entreprit de bouffer le jonc de son partenaire qui lui rendait la pareille en enfouissant son long nez dans les replis fragiles du fruit défendu, elle commençait illico à suinter du bénitier.



Les deux athlètes continuaient à se démener sous les encouragements des tifosis mais alors qu’ils allaient se placer dans la position dite de la bête à deux dos, Emma fit une fausse manœuvre et pressa un peu trop fort l’organe masculin qui partit tout seul en éruption, balançant la purée tel le Stromboli dans ses plus beaux jours. À part qu’il ne larguait pas de la lave en fusion mais de la ricotta.



Les équipes défilèrent à la queue leu leu, certaines allant au bout de la prestation, sans enthousiasmer le public ni le jury, quand enfin apparurent les représentants français, Alex Andry at Anne Afort.


Anne laissa choir son peignoir de satin bleu et se révéla dans toute sa splendeur, une toison dorée soigneusement taillée en forme de tour Eiffel. Ses seins brillaient sous les projecteurs, oint qu’ils étaient d’une huile de jojoba bio. Alex la suivait, sa hallebarde fièrement dressée et pointée vers le ciel, portant bien haut les valeurs françaises.

Ils saluèrent leurs supporters avant de s’installer l’un sur l’autre en position de départ et le chronomètre se déclencha. Anne empoigna le concombre galant et l’emboucha goulûment alors que Alex pressait sa bouche contre les lèvres de sa partenaire.


Il faisait vibrer les lèvres à grands coups de langue, soufflant même dessus en faisant de grands Bleuleubleuleu. Anne absorbait goulûment la couleuvre de calcif, le faisant luire de salive. D’un geste souple, Alex se retourna et enfila sans hésiter sa compagne qui se mit à pousser des vocalises.



Sur la piste s’exprimaient toujours les deux concurrents français, Anne éperonnait les fesses de son partenaire, l’incitant à plus de vigueur. Il lui mordit un téton, ce qui fit hennir la jeune femme et la catapulta dans les étoiles.



Les deux journalistes rappelèrent le classement actuel, en troisième position venaient le couple Batave, puis les représentants Australiens et enfin, en tête, les Américains.





***



Le vendredi 2 août à vingt-deux heures, les téléspectateurs retrouvèrent les commentateurs sportifs et les consultants de Revebebe.



Les candidats apparaîtraient selon l’ordre inverse du classement général, des derniers aux premiers.

Outre le lit, de nouveaux agrès étaient installés. Un canapé, un rocking-chair, une barre fixe et même une table de cuisine.



Si certaines équipes osaient des positions étranges, comme Le loup, le renard et la belette, d’autres restaient dans le régional. Les Australiens tentèrent Le koala, monsieur sur le dos de madame, agrippé à ses épaules.

Les Suisses présentèrent Le coucou, le petit oiseau apparaît et disparaît tandis que les deux contrepoids pendouillaient.

Les Argentins proposèrent la grenouille de bénitier, madame les cuisses relevées tandis que monsieur trempait son goupillon.

Les Cubains jouèrent une nouvelle fois de malchance, alors qu’ils s’essayaient à la technique du lièvre sur la tortue le bel Estéban s’emberlificota le zgueg dans le pelage de Paula, lui arrachant des cris de douleurs.



Les concurrents défilèrent sur la piste, pratiquant en préliminaires le Maratéthon pour les Grecs (une variante Hellène de la crampette ibérique), le 110 mettre Broute-haie pour les Néo-Zélandais.


La compétition continua avec maintenant les cadors de la compétition, en premier lieu les États-Unis, représentés par Penny Cilline et Harry Zona. Madame maîtrisait à la perfection la technique dite du Chickenhead.

Ils pratiquaient un mélange de différentes techniques, la Levrette de Rouston – et non de Houston comme on les confond parfois – et La Brouette de Donald T, ils réussissaient très bien les changements de position quand survint le drame. L’on entendit un cri déchirant et de suite Charlie s’exclama : Oh mon Dieu, ce que Nelson entreprit de traduire aussitôt par Oh my gode.



Penny fut emmenée sur une civière vers les vestiaires alors que Harry se lamentait encore sur son dérapage.



Allongée nue sur le canapé, Anne se trémoussait alors que le bel Alex lui embouchait la Corne d’Abondance. Elle glapissait et s’agitait alors qu’il lui prodiguait de doux tourments.



Sur la piste les protagonistes venaient de changer de position. La jeune femme s’était installée à califourchon sur l’abdomen du météorologue et s’était planté le paratonnerre dans la basilique. Elle se tenait droite et attentive tel un suricate faisant le guet.

Il lui caressa les hanches et empauma les seins, caressant les tétons tendus alors qu’elle entamait une danse du ventre endiablée qui mettait à rude épreuve le self-contrôle de l’homme.



Anne et Alex se libérèrent tous deux simultanément en poussant un grand cri, Je vole, pour elle et Où est le soleil pour lui.

Un rugissement retentit dans l’arène, les coussins s’envolèrent, les drapeaux tricolores faseyaient tandis que des pénis de baudruche gonflés à l’hélium flottaient au plafond.



Les quatre commentateurs s’étreignirent, pleurant de joie.

Quelques minutes plus tard, l’équipe de France montait sur la première marche du podium, une médaille d’or sur la poitrine, devant les Australiens et les Belges.

Les deux athlètes pleuraient alors que retentissait la Marseillaise.





***



Note de l’auteur :

Toute ressemblance avec des personnes existantes serait fortuite… enfin, presque…




***



1. « Pentathlon moderne », qui signifie qu’il y en avait un antique, qui comprenait le saut en longueur avec haltères ! nu, car à l’époque les athlètes concourraient nus.


2. Ti fa venire voglia di mangiare patatine : Ça te donne envie de manger des chips. En Italien, « chips » se dit « patatine », et « patatine » en argot transalpin, c’est le surnom du sexe féminin.