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n° 22608Fiche technique19196 caractères19196
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Temps de lecture estimé : 14 mn
30/08/24
Présentation:  Récit d’une histoire vécue, aussi furtive que miraculeuse.
Résumé:  Perdue dans les bouchons parisiens, Sophia demande de l’aide à un inconnu. Et comme le hasard fait toujours bien les choses…
Critères:  fh hplusag jeunes inconnu grosseins fépilée parking travail voiture voir exhib odeurs caresses humour
Auteur : The Lounge Lizard            Envoi mini-message
Un parking nommé Désir

Nous étions en plein été et il faisait chaud à Paris. Je travaillais rue Lafayette, dans le neuvième arrondissement, pas loin de la Gare du Nord. J’étais à cette époque chef d’entreprise et relativement libre de mon emploi du temps… en tout cas, sans personne au-dessus de moi pour me demander où j’étais passé quand je sortais. Je rentrais à pied de déjeuner et comme d’habitude à cette heure-ci, toutes les rues du quartier étaient bouchées.


En m’apprêtant à traverser, une voiture se range devant moi sur le passage piéton, et me barre la route. La vitre électrique côté passager s’abaisse et la conductrice se penche vers moi :



J’ai l’habitude que l’on s’adresse à moi dans la rue. Je me dis souvent que je dois avoir l’air d’une bonne poire, parce que si quelqu’un a besoin d’un truc dans la rue et que je passe par là, à tous les coups c’est pour ma pomme. Mais là, c’est une fois particulière, je le pressens immédiatement. Ça n’est pas un clodo pour me taper un clope ou un touriste qui a égaré son hôtel. C’est une jeune femme de vingt vingt-cinq ans toute bronzée, le sourire lumineux et avenant, aux grands cils et aux yeux pétillants, et surtout l’air sincèrement exaspéré par la conduite parisienne, qui me demande de l’aide. Et ce qui me saute aux yeux, immédiatement, car l’angle de vue qu’elle m’offre, ainsi penchée en avant sur le siège passager pour me parler à travers sa vitre ouverte, et moi debout sur le trottoir approchant l’oreille pour bien l’entendre, ce qui absorbe littéralement mon regard, c’est son décolleté plongeant, profond, abyssal, et ses seins ronds bien visibles dans le corsage qui l’habille : le haut d’une petite robe en fait, un liberty tissé très serré autour de sa taille et de ses seins qui se perd sur ses cuisses à demi nues, sur lesquelles mes yeux atterrissent après avoir rebondi sur sa poitrine.


Comme je connais bien le quartier et le parking rue du Désir, juste à côté – c’est en face de ma boîte, en fait, et c’est là qu’on envoie se garer les clients – je commence à lui expliquer. Faire demi-tour, redescendre par la rue machin, prendre la première à droite dans la rue bidule, puis remonter ce qui a l’air d’être une impasse et qui est en fait l’entrée du parking. Mais je l’ai perdue. Elle regarde autour d’elle, des voitures bloquées dans tous les sens, elle soupire, et quand elle se retourne vers moi, ses yeux disent tout son désespoir :



Sans le vouloir, je l’achève en lui parlant d’un autre parking, beaucoup plus loin, derrière la Gare du Nord, mais attention, il est complet la plupart du temps : c’est le coup de grâce.



Je recommence, et en même temps que je parle, me vient une brillante idée.



Bingo. Son regard s’illumine à nouveau, son sourire revient, elle se penche un peu plus, l’air profondément soulagé :



Encore quelques « Vous êtes vraiment sûr ? Mais oui, je vous assure » que je mets à profit pour scruter avec envie ses seins magnifiques et ses longues jambes qui disparaissent sous le volant, et me voici assis à côté d’elle.



S’installer dans l’espace clos d’une voiture avec une inconnue, c’est déjà en soi une expérience très sensuelle. Sa musique, son odeur, son sac à main qu’elle retire du siège pour que je puisse m’asseoir, quelques menues affaires sur le tableau de bord : cigarettes, briquet, rouge à lèvres… je ne me souviens plus, mais je sais qu’un pas vient d’être franchi, que la barrière de son intimité vient de s’entrouvrir un peu.


C’est tellement bouché qu’il nous faut quinze bonnes minutes pour faire les trois cents mètres qui nous séparent du parking. Je ne sais plus de quoi on parle, elle a dû m’expliquer pourquoi elle venait en voiture à Paris ce jour-là, peut-être une histoire d’essayage de robe de mariage pour sa sœur ou que sais-je… en tout cas un évènement sortant de l’ordinaire, qui lui valait bien des peines au volant, mais qui justifiait la délicieuse petite robe, les chaussures à talons, le rouge à lèvres, les grands yeux maquillés. Elle est très jolie, le teint hâlé, les cheveux noirs – j’apprendrai plus tard que ses parents sont originaires de Turquie –, sa taille de guêpe et sa poitrine opulente lui font un buste qu’on dirait retouché sur Photoshop. Mais surtout, elle est drôle, volubile, joyeuse, extrêmement avenante. Elle me pose des questions sur mon boulot, je ne sais plus trop, mais je me souviens que le dialogue est d’une facilité déconcertante, comme si l’on s’était donné rendez-vous pour quelque chose, comme s’il était écrit qu’on devait se retrouver là, alors qu’en fait la situation est totalement improbable. Tellement improbable que je me dis, elle n’a pas froid aux yeux, elle ne manque pas d’audace, elle ne peut pas ignorer combien elle est séduisante, j’ai une chance inouïe, il ne faut pas la laisser passer.


Tandis qu’elle se démène pour se frayer un passage dans la circulation, je la regarde – pardon, je la dévore des yeux, ostensiblement. Dès que je peux, je la complimente, je lui dis qu’elle a une jolie robe, qu’elle est adroite au volant, que ça ne doit pas être facile de conduire avec de si jolies chaussures, mais que ça lui fait de très jolies jambes… et je bénis le camion de livraison qui bloque l’entrée du parking auquel on arrive enfin. Car une chose est sûre : elle trouve la situation aussi amusante que moi et n’est pas pressée que je m’en aille. D’ailleurs, au lieu de me dire, bloqués derrière le camion, que je peux la laisser maintenant, que nous sommes arrivés – l’entrée du parking est à trois mètres –, elle demande :



Et je lui réponds que rien ne presse, et surtout que j’ai plaisir à être avec elle, qu’elle est le rayon de soleil de ma journée, qu’une rencontre aussi rare vaut bien plus que tous les dossiers qui m’attendent au bureau, et que je ne suis pas pressé de la quitter. Elle me dit que l’on pourrait se retrouver après ses rendez-vous et mon travail pour boire un verre, qu’elle aussi me trouve sympathique, et l’on échange nos 06, et nos regards complices se cherchent et se trouvent, peut-être même qu’au hasard d’un geste – « Vous pouvez me passer le briquet qui est sur le tableau de bord s’il vous plaît ? » – les premiers contacts furtifs s’établissent. En tout cas, quand le camion démarre enfin et qu’elle s’engouffre dans le sous-sol, je commence sérieusement à croire que quelque chose est possible, qu’elle aussi en a envie. À tout le moins, elle joue le jeu, et le fait d’être avec un inconnu dans sa voiture qui la reluque avec envie ne lui déplaît manifestement pas.


Le parking est presque complet. On descend un, deux, trois niveaux. Elle roule prudemment, l’espace est compté, elle cherche une place. Je regarde ses mains aux doigts fins glisser sur le volant, passer les vitesses, ses jambes jouer des pédales, sa poitrine danser quand elle manœuvre, et elle feint de ne pas remarquer que je la matte ainsi, elle me laisse la regarder, faisant mine de chercher où se garer, ne me parlant plus, mais se penchant, se retournant, se contorsionnant comme pour mieux voir et me montrer.



Tout au fond de l’allée, il y a une place à peine visible, derrière un gros 4x4, contre le mur. Pas facile à prendre. Elle essaye de rentrer par l’avant, ça ne passe pas, elle s’escrime sur son volant. Je me demande comment je vais m’y prendre pour l’embrasser, car désormais je suis totalement submergé par ce désir, aimanté par ce corps gracile qui ondule et virevolte, débraye et contrebraque, et elle qui feint toujours d’ignorer l’ardeur de mon regard, si bien que je l’imagine prête à s’offrir, et je veux croire, je crois sentir, qu’une onde de volupté est en train d’envahir tout l’habitacle. Et cette place, cachée tout au fond du troisième sous-sol, quelle aubaine… !


Je regarde sa petite taille et sa poitrine, je fais mine moi aussi de calculer les angles pour l’aider à manœuvrer, mais en fait je n’ai d’yeux que pour elle. Et soudain, je dis, sans réfléchir, une phrase qui sort comme toute seule de ma bouche, un truc du genre :



Et, immédiatement, j’entends ce que je viens de prononcer, je rougis sans doute, je ne sais plus si c’est de l’audace ou de la maladresse, et elle éclate de rire, elle devient toute rouge elle aussi, et elle répond quelque chose comme « Vous dites ça pour moi ou pour la voiture ? », pleine d’humour, espiègle, ses yeux sombres et brûlants me dévorant à leur tour. Nous rions, je suis à deux doigts de glisser mes mains au creux de ses reins, d’embrasser sa bouche, l’attirance entre nous n’est plus tenable, électrique, imparable. Il faut que je la touche, il faut que nos lèvres se rencontrent, il faut que je lui susurre quelque chose à l’oreille, que je sente sa poitrine contre la mienne, que je glisse ma cuisse entre les siennes.


Finalement, ses efforts ont raison de la manœuvre, la voiture est enfin rentrée. On rit, car elle est si proche du mur de mon côté que je ne peux pas ouvrir ma porte. Le moteur éteint, les fenêtres fermées, cachés derrière ce 4x4 énorme, on se sent soudain complètement isolés du monde.



Nous rions, nos sourires en disent long. Elle s’est tournée vers moi, à 90°, ses genoux repliés sur le siège, son buste devant moi, manifestement sans intention de descendre de la voiture. Je la regarde, elle est belle, je ne sais plus trop ce que l’on se dit, peut-être rien, elle est toute proche, elle se rapproche encore, et dans un battement de paupières somptueux, elle m’offre sa bouche. Je saisis délicatement son visage entre mes mains, nos lèvres se rencontrent enfin ; ma langue glisse contre la sienne, je la suce, je la lèche, je l’aspire, je l’embrasse avec délice.


Elle en brûlait d’envie, elle aussi, sa respiration forte dit son plaisir, elle s’abandonne, tout son corps se tend contre moi. La sensation quand mes grandes mains saisissent sa petite taille est intense, un même frisson nous parcourt, elle pose ses mains douces sur mes avant-bras comme pour s’assurer de garder mon étreinte, elle me laisse embrasser son cou, sa nuque, respirer ses cheveux, lécher ses oreilles, lui dire tout doucement :



Et elle acquiesce, elle soupire un « Oui » de plaisir, elle s’avance plus encore contre moi, pour me sentir, pour s’offrir. Et, forcément, mes mains remontent de sa taille vers son buste, et ma bouche descend de son cou vers ses seins. Je meurs d’envie de les voir, ils me fascinent, depuis tout à l’heure ils agissent comme un aimant sur moi, leur attraction est celle des astres célestes et je dois me retenir de ne pas lui arracher sa robe pour les faire jaillir de leur simili cachette bien trop exiguë pour eux… une cachette qui sert à montrer, en fait.


Elle me laisse faire. Ma main prend sa poitrine par en dessous, et tandis que je baise la peau dénudée de son profond décolleté, que j’apprécie du bout des lèvres la douceur sublime et la courbe de ses seins, ma main soupèse et palpe l’extraordinaire lourdeur, l’indicible fermeté, la souplesse jouissive de ces mamelles cosmiques. Elle me laisse faire. Elle me laisse, et même elle m’invite à toucher ses seins, à les pétrir, à les pincer, à les soupeser, à les embrasser, à les lécher jusqu’à presque atteindre ses tétons encore cachés. Sa respiration s’intensifie encore, elle se cambre comme pour mieux m’offrir sa poitrine, ses yeux sont mi-clos, je dépose un nouveau baiser sur ses lèvres, elle sourit.



Je chuchote à son oreille.



Alors sans rien dire, le regard avide de désir, elle défait l’agrafe dans son dos, et de nouveau tend son buste vers moi. Et, la regardant se laisser faire, je baisse de chaque côté de ses épaules déjà presque nues les bretelles de sa robe et de son soutien-gorge, et lentement, très délicatement, je libère ses seins énormes, et pourtant si parfaitement proportionnés, si fermes et généreux, de la dentelle et du liberty qui les recouvraient si peu. De la voir ainsi dans sa voiture, sa poitrine offerte et nue, les bras vaguement emprisonnés dans ses vêtements descendus, et pouvoir la toucher, la caresser, la peloter, sucer enfin ses tétons qui durcissent et se rétractent, plonger tout mon visage dans ces globes souples et pétris de tendresse, c’est à ce moment-là, je crois, que je réalise que mon érection ne va pas être longtemps supportable si elle reste dans mon pantalon. Mais elle ne s’en préoccupe pas. En fait, elle ne se préoccupe de rien, elle savoure juste de se faire câliner avec vigueur, et de succomber à mon désir. Je lèche et je suce encore abondamment ses tétons, elle se met à gémir. Alors je me recule et je la regarde, je pose une main sur le haut de ses cuisses, pour faire remonter le tissu léger de sa robe, de l’autre j’excite délicatement ses mamelons si sensibles, humides de ma salive, et je lui dis :



Et elle se penche vers moi et me chuchote à son tour :



Je bande énormément, j’ai envie de sortir ma queue, de lui montrer moi aussi, mais elle ne fait rien dans ce sens, elle se laisse aller contre moi. Je profite que ma main est restée sur sa cuisse et qu’en se penchant vers moi ses jambes se sont écartées, pour remonter un peu plus sa robe, caresser la peau somptueuse qui se découvre incidemment. À nouveau nos bouches se touchent, nos langues se mêlent, nos souffles rapides se confondent, et ma main qui remonte ouvre encore un peu plus le passage entre ses cuisses, sa culotte est là, je la touche, je la sens au bout de mes doigts. Ma main gauche pince légèrement son téton, elle gémit plus fort, sans doute que je lui fais un peu mal, et un léger mouvement de recul lui fait encore ouvrir les jambes : maintenant, ma main droite est tout contre sa culotte, et mes doigts glissent le long de sa fente à travers le tissu. Elle est trempée. Sa culotte est trempée. Je la caresse, je descends sous elle, je voudrais glisser mon doigt vers l’entrée de son con, vers son cul, mais je sens qu’elle résiste un peu :



Et de nouveau, je colle mes lèvres aux siennes et plonge ma langue dans sa bouche, qu’elle suce habilement, comme pour me montrer ce qui m’attend. Ses cuisses s’ouvrent à nouveau, et mes doigts se glissent enfin dans sa culotte : elle est tout ouverte, ruisselante, et comme par un mouvement réflexe, son bassin s’incline et s’écarte, et mon doigt glisse en elle tout naturellement, tandis qu’un souffle de plaisir trahit son contentement. Je la doigte et elle se laisse faire. Ses jambes s’ouvrent encore, sa robe est toute remontée, et je peux enfin contempler son sexe glabre, luisant de désir, ses lèvres gorgées de mouille, sa fente ouverte qui accueille mon doigt enfoui en elle. Sa respiration s’est considérablement accélérée, son bassin s’avance encore pour mieux engouffrer mes doigts : je la branle en la regardant, ses yeux fermés, ses seins offerts, ses cuisses ouvertes, sa chatte qui perle, sa mouille qui clapote. Je la branle.



Je la caresse ainsi, tantôt fort et profondément, tantôt faisant rouler son clitoris gonflé sous mon pouce, tantôt glissant mes doigts le long de sa fente. J’embrasse et je suce ses seins, je les mordille, elle presse ma tête contre sa poitrine, elle gémit de plus en plus fort. Elle va jouir. Je vais la faire jouir. Elle va jouir sur mes doigts. Soudain, elle prend ma bouche dans la sienne, elle me pince les lèvres avec ses dents, elle crie presque maintenant et tout son bassin se tend comme pour absorber ma main. Elle jouit. Elle se contracte, prise de soubresauts, elle crie, elle me dit que c’est bon, elle se serre fort contre moi. Elle jouit, très fort. Ça dure longtemps.


Et puis elle se détend, je retire mes doigts d’en elle délicatement, je referme les lèvres de son sexe, je me recule un peu pour voir sa culotte trempée, elle est toute sensible, mes caresses lui arrachent encore quelques profonds soupirs. On s’embrasse tendrement, elle passe sa main sur mes cheveux, elle me sourit :



Devant ma mine soudain penaude, et sans doute aussi devant la bosse de mon pantalon qu’elle n’a pas une seule fois effleurée, elle rit et me promet :



Et puis elle se redresse, elle remonte les bretelles de sa robe, de son soutien-gorge qu’elle ajuste et qu’elle agrafe. Je regarde ses seins magnifiques disparaître comme ils sont apparus, miraculeusement. Elle ajuste sa culotte, rabat sa robe sur ses cuisses, m’embrasse une dernière fois :



On sort de la voiture, j’en profite pour humer discrètement le parfum de sa mouille sur mes doigts, et la goûter sans doute, car j’adore ça. On remonte. On s’embrasse une dernière fois. Et tout l’après-midi, je rêvasse en respirant l’odeur de sa jouissance sur mes doigts, comme on se pince pour vérifier qu’on ne rêve pas.


Le soir, quand je l’ai appelée, elle n’a pas répondu. Nous nous sommes revus quelques semaines plus tard, un soir au restaurant, et puis elle est venue chez moi. Mais la magie n’était plus là. Elle m’agaçait un peu, tout le temps sur son téléphone, et je sentais bien qu’elle n’avait pas envie. On s’est embrassés, on s’est caressés, et puis elle a dit :



Et elle est partie. On a continué d’échanger quelques messages de loin en loin, et puis plus rien… Sophia est repartie comme elle était venue : sans prévenir, elle avait disparu.