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n° 22614Fiche technique8127 caractères8127
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Temps de lecture estimé : 6 mn
02/09/24
Résumé:  Un peu efféminé, un peu voleur, un peu artiste, cet ami du lycée va me faire basculer dans un univers que je ne pensais jamais connaître.
Critères:  hh fellation init
Auteur : Foretdorient      Envoi mini-message

Projet de groupe : Les premières fois
Marie-Jeanne

Il s’appelait Jean-Marie, mais n’avait rien de commun avec Jean-Marie Bigard. Au contraire, c’était un garçon sensible et efféminé. Mes copains ne l’aimaient pas, avec ses gestes pédants et sa petite voix criarde ; c’était un peu la risée du lycée, le bouc émissaire sur lequel les moins courageux se défoulaient. Jean-Marie par-ci, Jean-Marie par-là, certains préféraient même l’appeler Marie-Jeanne pour le charrier encore plus à la moindre occasion. Plus petit que la moyenne, il n’était pas armé pour se défendre.


Pour ma part, ses attitudes un peu précieuses ne me dérangeaient absolument pas. Je les trouvais artificielles, mais sensuelles. L’individu était de bonne compagnie et nous avions au moins un point commun, nous n’aimions le sport ni l’un ni l’autre et préférions, quand c’était possible, nous planquer quelque part et discuter paranormal ou science-fiction. J’ignorais pourquoi, mais il avait toujours le chic pour avoir les doigts pleins de colle, il passait son temps à la retirer par lambeaux, ce qui était particulièrement énervant.



Je compris rapidement la nature précise de ses activités. Il passait son temps à voler des babioles dans les boutiques, la plupart du temps des choses dont il n’avait absolument pas besoin, mais c’était pour le plaisir de piquer quelque chose et la montée d’adrénaline procurée par le risque. Il ne lui fallut pas bien longtemps pour me convaincre de l’imiter dans cette activité. J’étais beaucoup plus timoré que lui, mais cela m’enthousiasma quand je réussis avec lui mes premiers larcins. Rapidement, cela devint comme un jeu entre nous, c’était à qui ferait les plus belles prises. Je l’admirais, il était hors catégorie, je faisais figure d’apprenti fébrile. Notre amitié se renforçait.


Un jour, un vigile nous repéra aux Nouvelles Galeries, presque la main dans le sac. Panique à bord, on se mit à courir à travers les rayons. Par chance, nous n’étions pas trop loin d’une sortie, mais, une fois à l’extérieur, l’homme était toujours à notre poursuite. Mon ami m’entraîna dans un dédale de rues de ce centre-ville qu’il connaissait parfaitement. Je n’en pouvais plus, j’étais hors d’haleine, je crachais mes poumons. Jean-Marie s’engouffra dans un hall d’immeuble grâce à une porte-cochère qui était restée entrouverte. Je l’y rejoignis aussitôt. Tous les deux blottis tout au fond dans un minuscule espace, sous un début d’escalier, nous étions tout tremblants, à l’écoute du moindre bruit suspect. Mon cœur battait la chamade. Manifestement, nous avions réussi à semer notre suiveur, c’était inespéré, nous n’en revenions pas. Pour être sûrs, nous attendîmes comme ça un bon moment, sans faire un geste, serrés l’un contre l’autre.


C’est là que l’impensable se produisit quand Marie-Jeanne posa ses lèvres sur les miennes. Je ne refusai pas ce baiser. Au contraire, j’ouvris la bouche pour lui laisser le passage et nos langues s’enroulèrent l’une contre l’autre dans un désir qui ne laissait aucun doute. C’était la première fois qu’on me roulait franchement une pelle, mes tentatives avec des filles étaient restées fort chastes. Je fermai les yeux pour déguster ce moment et me mis à bander dur contre sa cuisse. Sans doute, le remarqua-t-il, car je sentis sa main se poser sur mon sexe. Ça n’en finissait plus, mais c’était tellement bon, j’avais tellement envie !


L’étape d’après nous étions dans la rue. Nous marchions en direction de chez lui, il voulait absolument me présenter sa mère. J’étais encore tout chose dans ma tête, ne comprenant pas bien ce qui venait de nous arriver, alors que lui semblait normal et naturel.


Sa maison était d’apparence bourgeoise, située dans un quartier coquet. La grande femme qui nous accueillit était bizarre, évaporée, échevelée, une longue chevelure noire qui descendait en boucle jusqu’à ses fesses. Elle semblait complètement barrée, une vraie foldingue, elle m’expliqua qu’elle était artiste, qu’elle travaillait dans la plastique, qu’elle avait la chance de pouvoir exercer ses activités à la maison, tandis que son mari était diplomate, et en mission dans un pays d’Asie Centrale.



J’aurais pu dire que c’étaient deux vieux cons aux idées étriquées, en particulier mon père. Mais je n’en fis rien, je n’étais pas trop à l’aise dans cet intérieur très design, avec cette femme qui me semblait si cultivée.



« Ma Moune » s’exécuta et m’entraîna par l’escalier vers sa « chambrette ». L’endroit était immense, les murs couverts de collages plus ou moins délirants. Lui aussi était artiste ! Je fis le lien avec ses doigts pleins de colle.


Il m’entraîna par la main sur son lit où nous nous allongeâmes l’un près de l’autre. Sans même que je m’en aperçoive, il ne tarda pas à sortir sa bite qui me sembla grosse et replète. C’était la première fois que je voyais en réel un sexe d’homme. Il était beaucoup plus gros que le mien, je dirais même de belle taille, surtout si on le compare à la petitesse de mon amant. Et son prépuce couvrait l’intégralité de son engin.



Je n’avais même jamais pensé à ça. Mais je me retrouvai pourtant penché vers ses cuisses à lécher son méat qui sentait un peu la pisse. Quoi qu’il en soit, ce n’était pas désagréable, et même un peu excitant. Je m’enhardis alors à pendre ce morceau de chair un peu plus en bouche. Je la sentis durcir presque instantanément. Cela me fit un peu peur de lui faire un tel effet…



Je ne répondis rien, mais, oui, bizarrement, ça m’excitait. D’ailleurs, mon sexe était dur comme du marbre, il me faisait mal tant il était tendu.



« Son chéri », vraiment, il exagérait. Mais sa main saisit fermement ma nuque et il m’attira vers sa trique. Je ne me fis pas prier et embouchai à nouveau son sexe bien raide, le faisant aller et venir entre mes lèvres humides, glissant prestement ma langue au passage sous son prépuce.


Il ne lui fallut pas longtemps pour venir. Je sentis un liquide gluant et salé envahir ma bouche. J’essayai maladroitement de recracher, mais de nouveaux spasmes s’emparaient de sa queue et une quantité impressionnante de sperme inonda mon visage. Repu et satisfait, il prit un malin plaisir à frotter son gland encore turgescent contre ma joue avant de l’enfoncer à nouveau dans ma bouche.


Je n’étais sûrement pas joli à voir avec toutes ces souillures qui coulaient le long de ma figure. Mais mon compagnon m’essuya tant bien que mal avec son slip avant de se rhabiller prestement :



Continuer quoi ? Je n’avais pas envie, c’était déjà beaucoup trop pour moi.


Je pensais à ce qui venait de se passer en regardant cette grande bringue qui me dévisageait avec complaisance. Elle devait se douter de quelque chose, nous n’avions même pas pris la peine de nous laver, nous sentions fort le sexe. Elle aussi devait penser que nous étions des petits pédés, des vicieux et des pervers. Mais c’était plutôt le genre à vanter les mérites de l’apprentissage par soi-même, elle devait être convaincue que toutes les expériences sont bonnes à prendre !


Pourvu que mes amis n’apprennent pas ça, et mes parents encore moins, mon père aurait été capable de me couper les couilles, il avait une sainte horreur des petites fiottes, et désormais j’en étais une, assurément !


Je pris congé dès que possible, mais eus bien du mal à oublier cet après-midi de folie. Que de nuits passées à l’internat à me masturber en pensant à ce que nous avions fait ensemble et à empoisser mes draps  ! Comme nul n’échappe à sa nature, il ne fallut pas longtemps à Jean-Marie pour me convaincre d’essayer à nouveau.