n° 22640 | Fiche technique | 7871 caractères | 7871 1393 Temps de lecture estimé : 6 mn |
17/09/24 |
Résumé: Mes aventures à Rio de Janeiro, à la fin des années 1980. Intermède : samedi de détente à Leblon | ||||
Critères: fh humour | ||||
Auteur : tatamarie Envoi mini-message |
Collection : Aventures à Rio |
Nous sommes à la fin des années 80, au Brésil, à Rio, où je pilote un projet pour environ dix-huit mois. J’ai déjà beaucoup voyagé, mais c’est la première fois que je traverse l’Atlantique pour le boulot. Dans ces textes j’essaye de montrer mon dépaysement et mes surprises avec le pays et surtout les femmes brésiliennes.
Ces textes sont pour la plupart érotiques ou pire, mais reflètent bien mon état d’esprit et ma vie à Rio à cette époque. En dehors de mon boulot, très intéressant et prenant, de la cuisine délicieuse et des fêtes, bref de la belle vie, le reste de mon activité tournait autour du sexe, je n’étais pas un moine.
L’ensemble comprend trois actes, mes trois aventures principales, entrecoupés d’intermèdes divers et variés.
Cet intermède raconte un samedi ordinaire de détente à Leblon.
Troisième intermède : un samedi presque ordinaire (si, si)
Ce matin je me réveille avec mon amie dans mes bras, collé contre son dos. Nus tous les deux, les souvenirs de la nuit font très vite durcir ma verge contre ses fesses. Je ne sais si elle dort encore ou fait semblant, mais pour l’instant elle ne bouge pas.
Je commence à doucement la caresser d’un doigt, j’adore cela, elle a la peau si douce. Mon érection devient maintenant conséquente, mon amie a des frissons, sa respiration devient un peu plus rapide, c’est sûr elle ne dort plus.
Collé étroitement contre son dos, je m’introduis doucement entre ses cuisses, elle se cambre un peu, et je suis très vite en elle. Nous ne bougeons presque pas, seuls les contractions de muscles nous excitent. Nous arrivons vite à la jouissance, presque en silence, les corps tétanisés.
Après une nuit très agréable, même si un peu fatigante, un réveil en fanfare n’est pas pour me déplaire.
Après avoir récupéré son souffle, elle se lève, court sous la douche. Pendant qu’elle se rhabille, je dois avoir l’air un peu interloqué, mais je n’ai pas l’habitude de poser des questions, on ne sait jamais quelle réponse on peut avoir. Mais elle finit par m’expliquer qu’il faut qu’elle parte récupérer les enfants chez leur père, elle doit s’en occuper durant le weekend.
Une fois seul, je flemmarde encore un peu, et quand je me réveille vraiment il est déjà dix heures. Il fait beau, pas trop chaud, temps idéal pour une petite promenade de détente, ma vie, personnelle et professionnelle, est un peu compliquée en ce moment.
Je pars le long de la plage, en direction d’Ipanema, et au bout d’une demi-heure j’atteins, au bout de Leblon, un parc nommé « Jardim de Alah ». Il n’y avait pratiquement pas de musulmans à Rio à l’époque, ce nom est un hommage à un film de 1936 avec Marlène Dietrich !
De là je reviens par la grande rue commerçante qui traverse le quartier. J’adore me promener à Rio, regarder le spectacle de la rue, observer les Cariocas, je trouve cela tellement « exotique ». Se promener ainsi est aussi un peu dangereux, pas à cause de pickpockets ou autres voleurs, mais les trottoirs sont tellement abîmés et plein de trous que l’on peut se tordre une cheville tous les trois pas, il vaudrait mieux regarder ses pieds que les passants.
Vers midi je suis de retour près de mon appartement, avec une petite faim. Je vais à la pizzeria Guanabara, juste à côté, pas mauvaise, et qui a une très belle terrasse ombragée. Le midi c’est assez tranquille, l’affluence est surtout le soir.
Après un bon petit repas, j’en suis au café quand arrive une autre amie à moi. Elle a aujourd’hui une tenue un peu aguichante, un short bien tendu sur ses fesses qu’elle a bien fermes, et qui montre ses jambes qu’elle a joliment galbées. Le haut est un délicat chemisier, non boutonné mais noué sur le nombril et qui laisse voir la dentelle d’un soutien-gorge.
Elle est vraiment agréable à regarder, de plus elle a les yeux qui brillent, je devine qu’elle est d’humeur folâtre.
Elle s’assied près de moi, commande aussi un café. Sous la table je sens tout de suite sa jambe nue qui s’appuie contre la mienne. Comme elle ne parle ni le français ni l’anglais, c’est avec elle que la communication est la plus difficile, mais aussi la plus amusante, entre quiproquos et doubles sens.
Mais je finis par comprendre trois mots « eu te quero ». La traduction ne peut être édulcorée, ce n’est pas « je t’aime » ou « allons-y », mais vraiment « je te veux ».
Je n’ai donc pas vraiment le choix, je règle mon addition et on se dirige rapidement vers mon appartement. Dans l’ascenseur déjà elle se presse contre moi, frotte ses fesses sur ma braguette. Je ne suis pas en reste, je passe mes mains devant elle et m’attaque aux boutons de son short, avant le quinzième étage j’ai déjà deux doigts sur un string tout mouillé, elle s’excite follement.
Arrivé chez moi, il m’est difficile de fermer la porte alors qu’elle s’acharne sur ma ceinture. Sur le lit il lui reste son string et moi une chemise dont je me débarrasse rapidement. Elle m’attire sur elle, je lui enlève son string et la pénètre, profondément et rapidement, je crois qu’elle aime ça dans son état aujourd’hui, pas de fioritures.
Elle atteint un bel orgasme, et comme je suis encore vaillant, elle me retourne pour me chevaucher, elle adore ça. Cette fois je l’accompagne et nous arrivons à la jouissance presque en même temps.
Nous reposons ensuite collés l’un contre l’autre, détendus, heureux. Elle m’explique qu’elle avait rêvé de moi cette nuit, qu’elle s’était réveillée toute chaude et humide. Plutôt que de se satisfaire elle-même, elle avait décidé de me retrouver pour me provoquer, elle avait vraiment envie de m’aspirer en elle. Comme elle connait mes restaurants habituels, elle n’a pas eu de difficulté pour me trouver, et ainsi assouvir son désir.
Malheureusement, m’explique-t-elle, elle va être obligée de me quitter, car pour réaliser son désir érotique d’aujourd’hui elle a déposé son fils chez ses parents, et qu’elle est obligée d’aller le récupérer maintenant.
Je me retrouve de nouveau seul, nu sur mon lit. C’est là que je réalise ma chance, heureusement que la femme de ménage était déjà passée, il ne restait pas trace des folies de la nuit précédente dans mon lit, et maintenant tirer un peu sur le couvre-lit pour la nuit suivante il n’y paraitra plus non plus.
En effet ce soir j’ai un rendez-vous avec une autre amie, elle veut m’entraîner dans une boîte de bossa-nova qui a une nouvelle chanteuse extra-or-di-naire. J’ai rendez-vous vers vingt-deux heures, j’ai le temps de faire un petit somme.
Elle arrive tôt, à neuf heures et demie elle est déjà chez moi. J’ai une envie folle de sortir (sic), mais je suis galant, je ne le montre pas. Entre parenthèses, on attend cela de moi, ici un Français est nécessairement galant et prévenant.
Je lui sers un whisky, je sais qu’elle aime ça, mais elle ne mord pas à l’hameçon, whisky avalé elle veut sortir, alors on y va. Ce soir elle m’emmène à Ipanema, dans une boîte derrière le grand jardin public au centre du quartier.
C’est vrai que le spectacle vaut le déplacement, nous y voyons une grande artiste, nous passons un bon moment. Mais c’est vrai aussi que sur les deux heures du matin je commence à fatiguer. Heureusement je ne suis pas le seul à être préoccupé par l’heure. Elle m’annonce en effet qu’il faut qu’elle me quitte tôt demain matin, elle aussi pour s’occuper de ses enfants !
Nous ne tardons donc pas à rentrer chez moi. Au lit nous sommes tendres, on s’embrasse et se câline doucement. Elle monte sur moi, mais ce n’est pas la chevauchée fantastique, nous approchons doucement de l’orgasme, à l’allure du percheron, mais il n’en est pas moins intense. Je crois que nous sommes heureux tous les deux, apaisés, très vite nous nous endormons enlacés, le sourire aux lèvres.
Le matin quand elle se prépare j’ouvre à peine un œil, en guise d’au-revoir j’ai une bise sur le nez et un « merci » sincère.
Grâce à tous ces enfants qui ne sont pas les miens je pense enfin mériter tout un dimanche pour me reposer.