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Temps de lecture estimé : 10 mn
22/09/24
Résumé:  Ronald, lors d’un voyage de presse, se retrouve dans la même chambre qu’une femme faute de place dans l’hôtel. Une relation improbable va en découler.
Critères:  fh inconnu groscul sport hotel voyage exhib fellation cunnilingu pénétratio fsodo hdanus
Auteur : Jacquou            Envoi mini-message
Une chambre double... et mixte

Ronald n’était guère emballé par ce voyage de presse à Pointe-à-Pitre pour promouvoir le kayak de mer, mais c’était pour lui la morte-saison professionnelle et un séjour en Guadeloupe tous frais payés en plein hiver hexagonal ne pouvait se refuser malgré son désintérêt total pour le sport à pagaie.


À son arrivée à l’hôtel par un soleil radieux qui contrastait avec la froidure parisienne, il se vit attribuer une chambre double comme tous les autres voyageurs. Mais quelle ne fut pas sa surprise de constater que l’autre occupant était une occupante. Elle installait déjà ses affaires et ne semblait pas offusquée de cohabiter avec un homme.


C’était une petite brune de son âge, en fin de trentaine, portant lunettes, ni moche ni jolie, mais forte du bas et maigre du haut. Rien à voir avec les canons qu’il avait eu le temps de mater durant les huit heures de voyage aérien. Elle lui tendit la main, se présenta comme Oriane, kayakiste, et lui comme journaliste, mais affirmant sa volonté de changer de chambre en considérant qu’il y avait dû y avoir une erreur.



Il courut à la réception, expliqua son cas, mais il lui fut répondu que les femmes étant plus nombreuses, la mixité était inévitable. À moins de quitter l’hôtel, mais à ses frais, évidemment.

Il remonta, dépité, eut une pensée pour son épouse Laurie qui lui ferait sûrement une scène téléphonique s’il lui apprenait l’incident. Donc, silence radio obligatoire, même s’il disait que sa compagne de chambre avait un gros cul et des grosses cuisses, soit tout son contraire.


Il aperçut Oriane lors de la première démonstration sur le plan d’eau et constata sa virtuosité. Ce fut leur sujet de conversation une fois de retour dans leur chambre. Elle pratiquait depuis plusieurs années et avait saisi l’occasion de ce voyage pour une expérience tropicale. Puis elle partit dans la salle de bain pour prendre une douche pendant qu’il lisait son smartphone sur un des lits jumeaux et la vit sortir entourée d’une serviette de bain. Mais sans lui demander de se retourner, elle s’en délesta pour se rhabiller, découvrant sans gêne son corps entièrement nu.


Stupéfait, il se plongea dans son smartphone, mais il avait eu le temps de capter son pubis épais et triangulaire de brune, les deux globes imposants de ses fesses à raie longue, ses cuisses larges et musclées et ses petits seins à pointes roses. Ils firent comme si de rien n’était et ils partirent déjeuner, elle vêtue d’un bermuda qui ne faisait qu’accentuer ses défauts et d’un débardeur sous lequel pointaient ses seins sans soutien. Ils se retrouvèrent à table côte à côte comme si c’était naturel entre cohabitants, ce qui leur permit d’approfondir leur connaissance.


Elle était directrice d’une médiathèque dans une petite ville côtière de l’ouest, d’où sa pratique kayakiste, vivait en concubinage avec un enfant, bref une vie assez banale. Elle se montra intéressée par le métier de Ronald et se promit de lui faire réviser ses idées préconçues sur le kayak de mer. Ils se retrouvèrent à la plage l’après-midi, elle dans un maillot une pièce assez peu sexy, mais toujours aussi enjouée. « Au moins, elle est sympa », se dit Ronald.


Leur nuit fut agitée, bien que sage, en raison du décalage horaire. Elle dormait nue sous son drap, ce qui le troublait. Faute de trouver le sommeil, ils se lancèrent dans une discussion sur la vie en couple, Ronald étant dans la même situation conjugale qu’Oriane. Celle-ci insistait sur le fait que la liberté mutuelle était importante, ce que Ronald ne contesta pas. Et le lendemain matin, elle se montra à nouveau dans le plus simple appareil comme s’il était son petit ami, ce qui commençait à lui échauffer les sangs. Mais son stage semblait sa seule préoccupation. Aucun signe de séduction n’émanait de son comportement.


Ce stage devait durer trois jours et le temps passa en séances sportives pour l’une, en prises de notes pour l’autre et le soir en virée en duo dans les restaurants de l’île après que Ronald eût loué une voiture, comme s’ils étaient copain et copine.


Néanmoins, le dernier jour, il trouva qu’Oriane lui faisait un peu la gueule. Elle était moins enjouée, moins volubile. Il mit cette attitude sur le compte du blues de fin de séjour. Mais le dernier soir, alors qu’il allait lui proposer une nouvelle sortie gastronomique à ses frais, elle lui fit une vraie scène qui la révéla sous un nouveau jour, sous un prétexte idiot : il n’avait pas fermé la chambre à clé avant de partir l’après-midi. Il laissa passer l’orage et s’avança pour lui faire une bise de réconciliation. Ils s’enlacèrent, mais elle se colla à lui et le poussa vers un des deux lits où ils s’effondrèrent et elle l’embrassa goulûment. Il comprit alors la raison de cette mauvaise humeur féminine, ce qu’elle confirma illico :



Tout en parlant, Oriane avait glissé sa main entre les jambes de Ronald.



La transformation de la directrice de médiathèque, kayakiste à ses heures, était spectaculaire. « Je ne connais décidément rien aux femmes », se dit Ronald pendant qu’elle déboutonnait et tirait son pantalon pour en extraire son pénis et le gober d’une bouche gourmande. À genoux sur le lit, elle l’observait tout en le pompant, l’œil malicieux derrière ses lunettes carrées.


Puis quand il fut très raide, elle s’interrompit, retira son débardeur, son bermuda et son slip, dénoua ses cheveux, ôta ses lunettes, ce qui lui fit un nouveau visage, et lui dit :



Ronald la rassura, mais il avait maintenant très envie lui aussi de pénétrer cette fille au prénom proustien, certes pas très sexy, mais saine de corps et d’esprit, à la sexualité libre et prometteuse à en juger par sa pipe magistrale. Elle l’enfourcha avec un léger gémissement qui se mua en râle quand elle fit aller et venir ses larges hanches, d’avant en arrière, de droite à gauche, frottant sa bite contre ses parois vaginales aqueuses, la tête rejetée en arrière ou plongée vers l’avant, ses cheveux se balançant au rythme de ses ondulations de plus en plus frénétiques et clapoteuses.


« Elle me baise », se dit Ronald, fasciné par les mouvements de son nombril dans son petit ventre rond, mais très concentré sur la maîtrise de son sperme, car désireux de ne pas passer pour un éjaculateur précoce. Mais ce fut elle qui connut l’orgasme après s’être mise sur ses pieds pour allonger la bite et s’être effondrée sur lui dans un cri rauque.



C’était vrai. Il avait conscience de baiser une vraie femme, ouverte, disponible, le contraire des coincées fréquentes dans son environnement. Et parfois même de son épouse avec laquelle une certaine routine sexuelle s’était installée avec le temps, même si elle était plus belle que cette kayakiste.



Elle rit aux éclats et le branla pour maintenir son érection :



C’était direct. Pas question de se dérober. D’ailleurs, il avait vraiment envie d’entrer dans ce corps au bronzage morcelé par le sport qui lui ouvrait ses larges cuisses, les bras tendus vers l’arrière, les pointes de seins dures, le ventre palpitant, la bouche gourmande, l’œil vif. Dès qu’il la pénétra, elle se mit à ruer sous lui, pieds sur le matelas, ses mains crispées sur ses fesses dures de mec comme pour accompagner ses coups de boutoir. Elle haletait, ronronnait, couinait en chahutant le petit plumard de la chambre double. Jamais il n’avait eu une partenaire aussi active, aussi passionnée, aimant autant sa bite. Elle jouit encore en se cabrant et lâcha un autre cri rauque. Et il bandait toujours.



Il voulait la prendre par-derrière, profiter de cette croupe plantureuse, faire claquer son ventre contre ses fesses. Une armoire à miroir placée sur le côté de la pièce lui permettrait de la voir de face en même temps. Elle trouva l’initiative judicieuse et elle le fixait aussi pendant qu’il la ramonait, les mains sur ses hanches rebondies. Ils scrutaient mutuellement la montée de leur plaisir. Mais quand il eut l’idée de glisser son pouce dans son anus tout en la besognant, elle lui souffla :



C’était une invite manifeste à la sodomie. Jamais sa femme ne lui aurait proposé ça. Ses rares tentatives s’étaient soldées par une réaction violemment négative. Il s’insinua prudemment, elle l’aida en creusant les reins, observant via le miroir sa réaction concentrée et quand il fut totalement engagé, son visage se détendit, sa langue courut sur ses lèvres, ses hanches s’arrondirent. Il l’enculait ! Posé sur ses pieds, jambes fléchies, en appui sur ses hanches, il répondit à son insistance « d’y aller franco » et leurs peaux claquèrent. Il fendait ce cul magistral de sa queue et ce cul plantureux lui répondait en allant le chercher dans un couinement d’extase. Il la couvrit comme un chien sa chienne, son visage juste au-dessus du sien et ils se regardèrent jouir en commun, lui éjaculant massivement dans son rectum, elle laissant échapper une exclamation très crue qui le surprit de la part d’une directrice de médiathèque. Et ils s’aplatirent sur le lit, rincés.


Allongés côte à côte, ils se parlèrent un petit moment, apaisés et repus de sexe.



Pour lui répondre, il lui fit une bise sur le sein qui durcit sous sa langue. Elle était prête à remettre le couvert, mais lui avait besoin de recharger les batteries. Pendant qu’elle se relevait pour aller se doucher, il décida de faire sa valise, car ils devaient prendre l’avion dans trois heures. Il avait omis de se rhabiller, attendant que la douche soit libre. Quand elle le fut, Oriane s’avança à nouveau revêtue de sa serviette de bain. De voir Ronald nu la poussa à une ultime caresse sur ses fesses :



Mais Oriane, contrairement à lui, n’avait pas abandonné son désir. Telle est la force des femmes qu’une éjaculation ne signe pas un apaisement. Sa main glissa jusqu’aux bourses qu’elle soupesa, cajola, exerçant même une légère pression.



Mais Oriane humecta son doigt et le glissa dans l’anus de Romuald, qui se raidit.



Romuald n’eut pas la force de repousser le doigt fureteur. Jamais son épouse n’aurait osé ça. Le majeur atteignit sa prostate et exerça un léger massage. L’effet fut radical. Sa pine se réveilla brutalement, aussitôt branlée par Oriane de l’autre main. Ce doigt dans son cul lui avait donné une envie urgente de pénétration. Il souleva Oriane qui gloussa de satisfaction en rejetant sa serviette, la porta sur le lit et l’enfila à nouveau jusqu’à la garde, lui assénant de virulents coups de queue, les reins encerclés par ses jambes musclées. Enthousiasmée par cet ultime coït, sorte de bouquet final de leur liaison éphémère, elle le stimula de la voix :



Survolté et en nage dans la chaleur moite de la chambre, il la ramona longuement, bras tendus, fesses ardentes, guettant son orgasme pour jouir avec elle en laissant échapper d’ultimes gouttes de sperme, ce qui advint lorsqu’elle lâcha :



Crudité qui eut raison de son endurance. Il n’avait plus un poil de sec et cette fois, c’est lui qui se rua le premier vers la douche.



******



Les bagages se firent dans l’urgence. Ils se retrouvèrent dans l’autobus de l’aéroport puis dans l’avion, côte à côte, pour une prolongation chaste de leur intimité torride. Et à l’arrivée, après livraison des bagages où ils s’adressèrent un baiser furtif, Romuald la vit accueillie par son mari, tout sourire, pour une longue embrassade. Lui, personne ne l’attendait. Elle lui adressa, discrètement, un bref signe de la main en guise d’au revoir dans le hall d’arrivée. Elle ne lui avait même pas laissé son numéro de portable, et lui non plus d’ailleurs. Leur relation ne serait qu’une parenthèse érotique, mais quelle parenthèse ! Il s’en souviendrait longtemps. Et en guise de remerciement complice, il écrivit un article laudateur sur le kayak de mer, dont il ne pensait pas un mot.