n° 22687 | Fiche technique | 15414 caractères | 15414 2574 Temps de lecture estimé : 11 mn |
14/10/24 |
Résumé: Commerçante en articles de sport, Fabienne a pour nouveau client le récent médaillé d’or olympique, orgueil de sa ville. Saura-t-elle le séduire ? | ||||
Critères: fh grp fplusag voisins sport campagne collection fellation partouze humour | ||||
Auteur : Jacquou Envoi mini-message |
Pendant un intermède sans client dans son magasin d’articles de sport, Fabienne consulta son agenda et constata avec stupéfaction qu’elle n’avait pas baisé depuis deux mois. Deux mois sans sexe ! Elle qui s’était juré, après que son mari l’eût larguée pour une jeunette, après vingt ans de mariage et deux maternités, qu’elle ne ferait plus l’amour, au sens strict, mais « baiserait » en profitant de son physique intact de sportive accomplie, malgré ses 44 ans, devait se rendre à l’évidence. Son magasin était en train de la bouffer. Et ses deux ados, une fois revenus chez elle, la plongeaient dans des contingences domestiques en dehors des périodes, trop rares à son goût, où leur père les prenait en charge.
Il fallait réagir au plus vite sous peine de se dessécher, car à ce train-là, elle ne saurait même plus accomplir une fellation convenable. Ses deux copines et voisines, Maud, vendeuse de légumes, et Magali, podologue, elles aussi divorcées, trouvaient bien le temps de baiser, alors qu’elles n’étaient pas non plus de première jeunesse ni plus disponibles : Maud, une blonde à la quarantaine, mère trois fois, et surtout Magali qui ne cessait de l’épater parce qu’elle se faisait sauter à soixante ans par un trentenaire amateur de femmes mûres. Et qui lui racontaient leurs ébats avec force détails en lui disant « l’âge ne fait rien à l’affaire, quand on veut baiser, on baise ». Tu parles…
Elle consulta son carnet d’adresses, à la recherche d’un ancien amant qui viendrait. Au moins, cela lui permettrait de reprendre l’entraînement, car pour elle, le sexe était un peu du sport parce qu’une exultation physique. Elle nota Michel, un quinquagénaire élégant et prévenant, un client, son dernier chevalier servant, mais un peu mollasson au lit, ce n’est pas ce qu’il lui fallait en ce moment. Elle cibla Kévin, un trentenaire très gaillard celui-là, son moniteur d’aquagym, mais éjaculateur précoce, le genre vite fait et on passe à autre chose. Pas vraiment satisfaisant malgré son beau corps.
Laurent était une autre possibilité, un quadra comme elle, bon amant, cadre supérieur friqué, mais sa femme le surveillait désormais de si près qu’il en avait une trouille bleue. Pas possible donc. Elle avait bien joui avec le beau Rachid, son coach à la salle de fitness, mais il lui avait infligé une humiliation en la délaissant pour une beurette supérieurement gaulée. Rayé des cadres. « On ne me fait pas ça à moi ». Le reste se perdait dans la nuit des temps. Il fallait qu’elle se rende à l’évidence. Si elle était « sur le marché », on ne se bousculait plus pour l’acheter.
Pourtant, lorsqu’elle s’observait nue et en détail dans son miroir, elle se trouvait sexy, objectivement sexy. Elle n’avait pas un poil de graisse, à peine de la cellulite sur les fesses, des seins juste assez tombants pour être voluptueux, des bras et des jambes musclés, une tête certes un peu masculine, mais qu’elle féminisait par une chevelure abondante réunie le plus souvent en une queue-de-cheval. L’œil vif, la bouche gourmande, elle plaisait aux hommes, mais bizarrement, beaucoup semblaient la craindre comme une louve.
Elle en était là de ses réflexions amères quand, un matin, à son magasin, un client entra, un grand brun mince et sec, avec une barbe naissante, demandant à voir une paire de Nike exposée en vitrine. Sa tête lui disait quelque chose. C’est en lui faisant essayer ses chaussures que le déclic se fit. Bon sang, mais c’est bien sûr ! C’était LE champion olympique de la ville, il avait été l’objet de nombreux reportages dans les journaux locaux et à la télévision. Elle se souvint que sa spécialité était le tir à l’arbalète, ce qui l’avait surprise en voyant les reportages, car elle ne savait même pas que ce sport existait. Le gars avait battu en finale un Suisse, ce qui avait fait rigoler, comme s’il avait fait plier Guillaume Tell en personne, l’as de l’arbalète.
Fabienne le félicita pour sa médaille d’or, se dit honorée de l’avoir dans son magasin et pour la peine, lui proposa une remise de 20 % sur son achat éventuel. C’était un effort conséquent, car les clients ne se bousculaient pas, dans son affaire concurrencée par les grandes enseignes spécialisées.
Touché, l’homme, Dylan B, une fois son achat réglé, lui proposa de boire un verre après sa fermeture en fin d’après-midi. Fabienne s’empressa d’accepter, car ça faisait un bail qu’un mec ne l’avait pas invitée à prendre un pot. L’heure arrivant, elle se changea, mit une robe suffisamment décolletée pour qu’on voie la naissance de ses seins, suffisamment courte pour exposer ses jambes musclées, bref se « mit sur le marché » sans trop y croire, car le dénommé Dylan, à peine trentenaire, devait avoir bien mieux en magasin qu’une quadra deux fois mère, fût-elle divorcée et encore pas trop mal de sa personne.
Au bistrot, elle le fit parler de son sport et surtout de sa compétition olympique. Le médaillé était disert et Fabienne l’écoutait religieusement, montrant par son attitude tout l’intérêt qu’elle lui portait, regard admiratif, bouche humide. Pendant qu’il parlait, elle se disait : « Est-ce qu’il baise bien, ce tireur à l’arbalète, car j’en ferais bien mon quatre-heures ». L’autre la fit quand même un peu parler sur sa vie personnelle, son magasin, etc. Fabienne insista sur le fait qu’elle était « une femme libre », histoire d’insinuer que si d’aventure, il voulait entrer dans son lit, il ne rencontrerait pas d’obstacle majeur en chemin, si ce n’est ses deux ados dont elle n’avait pas caché l’existence. Mais elle fit attention à ne pas trop en faire, craignant qu’il fasse partie de ces hommes rétifs aux femmes justement un peu trop libres. Il fallait jouer serré, car baiser avec un champion olympique, surtout pour une propriétaire de magasin de sport, c’était incontestablement un summum. Qu’il coure le cent mètres plat ou tire à l’arbalète, peu importait, une médaille d’or restait une médaille d’or.
Il n’y eut pas de continuité avec cet échange bistrotier. Dylan proposa de la raccompagner chez elle. Elle accepta, mais ne le fit pas monter, objectant la présence de sa progéniture qui l’attendait pour le dîner.
Ce n’était pas la première fois que sa maternité constituait un obstacle à une partie de jambes en l’air, mais celle-ci était encore, de son point de vue, prématurée. Il fallait le faire mariner un peu, le tireur d’élite. Néanmoins, elle dut prendre sur elle, car elle avait vraiment envie de baiser ce soir-là. Une sensation de vide difficilement supportable irradiait son bas-ventre. Elle en avait même des mouvements spasmodiques de croupe, comme si elle venait à la rencontre d’un pénis imaginaire. Elle sortit son gode pour se masturber dans son lit, mais dormit mal.
Le lendemain, elle alla trouver sa voisine, la podologue Magali, à l’heure du déjeuner pour lui conter sa rencontre. La sexagénaire lui dit qu’à sa place, elle n’aurait pas attendu. Elle lui aurait mis la main direct dans le slip, virtuellement d’abord puis concrètement. « Laisser passer une occasion pareille, à ton âge et avec un mec comme lui, c’est une vraie connerie, lui asséna-t-elle. Tu n’avais qu’à l’emmener à l’hôtel, il n’aurait sûrement pas dit non à un canon comme toi ». Fabienne en conçut de l’amertume. L’expérience de Magali lui accordait un certain crédit. Décidément, sa maturité se présentait mal. Même son savoir-faire ne lui servait plus. Elle reprit sa routine commerçante, sursautant à chaque apparition d’un client mâle, mais toujours déçue.
À ce stade, avant de poursuivre dans cette relation sportive encore en gestation, il convient de s’attarder un peu sur les rapports de voisinage entre Fabienne, Maud et Magali. Lorsqu’elle avait ouvert son magasin de sport cinq ans plus tôt, juste après son divorce qui lui avait au moins permis de disposer d’un joli capital, elle avait tout de suite noué une complicité avec la vendeuse de légumes et la podologue, d’abord comme cliente et patiente, puis comme complice d’une situation personnelle comparable, entre divorcées ou séparées. Elle découvrit rapidement que ses deux voisines pratiquaient le sexe à haute dose sous des formes les plus diverses. Magali, cinquante-cinq ans à l’époque, voyant que Fabienne s’enfonçait dans une frugalité sexuelle anormale, pour un physique comme le sien, l’invita à dîner avec « deux copains ».
C’était un plan à quatre déguisé et ce soir-là, Fabienne réussit à lâcher prise. La présence sécurisante de la podologue lui permit de baiser comme elle n’avait jamais baisé avec deux gaillards bien membrés, assurant un max, se relayant entre les cuisses de Magali et de Fabienne en retenant leur sperme et guettant leur orgasme. La sportive comprit ce soir-là qu’il y avait autre chose que le sexe conjugal. Elle bascula encore plus dans le libertinage quand une deuxième séance eut lieu, cette fois avec Maud en plus de Magali pour une vraie partouze en compagnie de trois clébards à peau ambrée recrutés sur Internet.
Une relation vraiment profonde naquit alors entre les trois voisines. Elles s’étaient vues à poil, avaient haleté, couiné, gémit ensemble, remué leur cul, griffé des dos, sucé des queues, talonné des reins et agité leurs pieds nus ensemble, s’étaient fait prendre face à face et sodomiser de profil, s’observant dans le plaisir, bouches tordues et cheveux dénoués, s’étaient entendues éructer des mots crus et surtout joui dans la promiscuité totale d’un vaste lit (celui de Magali) transformé en chantier.
Mais ce genre d’ébats ne pouvait pas se renouveler souvent et le sexe individuel reprenait forcément le dessus. Maud et Magali baisaient, Fabienne beaucoup moins, et c’est ce qu’elle entendait changer. Mais Dylan n’avait pas réapparu au magasin et ne lui avait même pas communiqué son numéro de portable. Le seul moyen de le joindre était de se rendre au terrain d’entraînement des as de l’arbalète. Ce qu’elle fit un dimanche matin, au cas où.
Elle excipa de sa volonté de se familiariser avec cette activité, en attendant de s’inscrire. Et c’est à cette occasion qu’elle le vit, en tenue de combat, entouré d’une petite cour d’admirateurs et hélas d’admiratrices.
Quand il la vit, il ne dissimula pas sa surprise. Elle bafouilla quelques explications qui ne le trompèrent guère. Elle voulait renouer avec lui. Vêtue ce jour-là d’un bermuda moulant et d’un débardeur, elle supportait largement la comparaison avec les filles plus jeunes en présence. Il lui proposa d’aller déjeuner après l’entraînement, ce qu’elle n’avait pas prévu. Sa tenue sportive était-elle vraiment adaptée ? Il répondit que oui, qu’ils n’iraient pas dans un resto chic.
Le déjeuner fut assez tendu, mais la tension était érotique. L’un et l’autre savaient qu’ils allaient baiser après. Restait juste à déterminer où et quand. Elle avait passé l’âge des atermoiements et lui avait envie de tirer non une cible, mais cette belle plante dans le besoin, dont il ne cessait de mater les seins.
Il lui proposa une promenade digestive le long de la rivière voisine. À peine avaient-ils marché quelques centaines de mètres qu’il la poussa dans un recoin herbeux sous des frondaisons. Ils roulèrent au sol bouche contre bouche et mains entre les cuisses. Fabienne s’apprêtait à connaître l’instant critique : celui où culotte baissée, son partenaire allait dévoiler ses arguments. Elle accordait beaucoup d’importance à l’entrejambes de ses amants. Magali tenait pour acquis que « plus un homme est grand et maigre, et plus sa queue est longue, et inversement, plus il est trapu, et plus elle est courte ».
Fabienne l’avait parfois vérifié, parfois pas, mais en l’occurrence, elle fut obligée de reconnaître que la podologue sexy sexa était dans le vrai. Dylan exhiba une vraie saucisse en lévitation qui arracha un petit cri à la commerçante en articles de sport. C’était vraiment une très belle queue. Elle se jeta dessus bouche ouverte avec d’autant plus d’appétit que sa dernière fellation remontait à loin et pas pour un organe pareil. Pendant qu’elle le suçait gloutonnement, sa queue-de-cheval balançant au rythme de ses coups de langue, Dylan tira sur son débardeur et dégrafa son soutif. Ses seins n’étaient pas décevants. Fermes et en poire, c’étaient ceux d’une coureuse à pied, pensa-t-il. À demi nue, Fabienne s’interrompit pour se débarrasser de son bermuda et de son string, dévoilant un pubis rasé ( « question d’hygiène », selon elle) et l’aida à se dénuder à son tour, si bien qu’ils se retrouvèrent totalement à poil sous les arbres, étalant leurs vêtements pour se créer une protection.
Il n’avait pas de capote, elle non plus, mais leur envie de baiser était telle qu’ils ne s’en préoccupèrent même pas. Très profondément pénétrée en missionnaire, Fabienne poussa un brame qui fit s’envoler quelques oiseaux. Il dura suffisamment pour varier les positions. Il l’admira en train de le chevaucher, hanches mouvantes, et elle admira son torse sec et musclé en le chevauchant. Il gicla dans l’herbe après l’avoir prise par-derrière, afin de ne pas l’inséminer, car elle n’était pas ménopausée et se trouvait dans une période fertile, ce qu’elle avait eu le temps de lui dire en pleins ébats. Allongés nus après l’amour, les yeux sous les feuillages, ils énoncèrent leur satisfaction réciproque d’un accouplement réussi. Il l’avait fait jouir et elle lui avait montré qu’elle était « un coup en or ». Elle s’abstint néanmoins de lui dire que son dernier orgasme remontait à plusieurs mois.
Et maintenant, qu’allait-il se passer ? Certes, d’avoir baisé avec un champion olympique constituait pour elle aussi un genre de médaille. Elle n’allait quand même pas l’afficher en vitrine comme les restaurants le Gault et Millau. « Ici, la patronne a été baisée par un champion olympique ». Elle en riait avec ses deux amies, vite au courant de son heureuse conclusion. Mais rien ne laissait supposer qu’il y aurait un match retour, Dylan ne lui ayant toujours pas communiqué son numéro de portable. Elle en serait encore quitte, en cas de besoin, à s’en retourner au stand des tireurs d’élite.
Mais ces ébats bucoliques se révélèrent un « one shot » pour une raison simple. Le journal local apprit à Fabienne que le champion olympique du tir à l’arbalète avait tellement marqué les esprits au pays de Guillaume Tell qu’il fut embauché à prix d’or pour entraîner ses meilleurs éléments afin de récupérer leur leadership. La condition était qu’il émigre et qu’il renonce à sa carrière de tireur. Jugeant qu’il avait atteint le summum de son ambition, il accepta. Et Fabienne vit s’envoler un nouvel amant sans que celui-ci eût daigné la prévenir, ce qu’elle considéra comme une goujaterie, sans trop s’étonner cependant, car elle ne se faisait plus beaucoup d’illusions sur les hommes, surtout à son âge.
« Tu pourras toujours raconter ça à tes petits enfants », rigola Maud, qui réussit à faire sourire son amie. Magali la détendit encore plus lorsqu’elle lui annonça qu’elle avait pris contact avec trois étalons amateurs de femmes mûres. « Une bonne partie de cul, rien de tel pour se consoler », affirma-t-elle. Fabienne en était à cette réjouissante perspective lorsqu’un matin, un client inconnu entra dans son magasin. Le genre trapu, donc à queue courte ( ?). Elle reconnut l’un des piliers de l’équipe de rugby locale. Elle redressa le buste et tendit sa croupe. Elle serait dans les tribunes au prochain match. Sans oublier la troisième mi-temps. Après tout, le rugby, c’est plus fun que le tir à l’arbalète.