n° 22696 | Fiche technique | 23425 caractères | 23425 4180 Temps de lecture estimé : 17 mn |
19/10/24 |
Résumé: Une jeune femme prend l’initiative pour découvrir ce que cache vraiment un drôle d’homme. | ||||
Critères: fh hplusag couple campagne jardin amour exhib pénétratio fsodo jouet mélo | ||||
Auteur : BVT Envoi mini-message |
Laurent est surpris d’entendre sonner à sa porte en ce début de soirée ce vendredi de fin avril. Il a passé la journée aux jardins pour préparer ses cultures, profitant d’une superbe journée ensoleillée, alors cette douche était une priorité. Il enfile rapidement son peignoir en éponge et fonce ouvrir à l’imposteur. À sa grande surprise, il se retrouve face à face avec la secrétaire de la mairie de son bourg. Ils se connaissent bien depuis des années. Laurent, bien que ses enfants soient grands et n’ont jamais vécu dans ces lieux, aide souvent les parents d’élèves dont Nadine est la présidente de l’association et pourtant elle n’a pas d’enfants.
Nadine force un peu le passage pour rentrer et referme la porte derrière elle. Elle fixe son interlocuteur et lui dit.
Et il lui tend une main pour récupérer son document et mettre fin à cette intrusion. Mais elle ne l’entend pas comme cela.
Un sourire provocant illumine son visage. Elle profite de l’étonnement de l’homme pour avancer vers lui.
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Laurent est un marginal dans son genre, il est très proche de la nature et vit un peu comme au siècle passé. Il mange ses légumes et ses animaux, vit de trocs et de partages. Il ne travaille pas vraiment en dehors de sa petite ferme. Dans ce coin du centre de la Bretagne, certains l’appellent « le druide ». On raconte un peu tout à son encontre, il serait un peu guérisseur, un peu rebouteur et même coupeur de feu.
Mais ça, Nadine sait que c’est une façade, de par sa position, elle s’est renseignée sur lui pour ne pas dire fouiner et elle connaît une bonne partie de sa vie.
Avant d’arriver dans le village, Laurent était enseignant en lycée professionnel agricole, un excellent enseignant, toujours à l’écoute et disponible pour ses jeunes parfois en difficulté.
Tout à basculer quand sa femme est décédée suite à un violent accident de la route avec un fils de bonne famille complètement bourré au volant. Ils avaient trois enfants déjà grands, ils s’étaient connus très tôt et avaient eu leurs enfants très tôt. Malgré leur soutien, Laurent n’arrivait plus à retourner au travail. Il avait fini par vendre leur maison, négocier son départ et empocher une énorme somme de la part de la famille du « tueur » et des assurances pour solde de tous comptes.
C’est comme cela qu’il avait acheté aux enchères cette petite ferme avec des dépendances et un peu de terre. Le notaire du coin a bien eu du mal à avaler la pilule, d’ailleurs. Il considérait cette ferme comme la sienne, il en avait étonnamment hérité d’une veuve sans enfant (tout le monde n’en pensait pas moins, mais personne ne disait rien). Depuis vingt ans, il vendait la ferme à des « parisiens » (des gens de la ville comme on les appelle ici) qui faisaient faillite en moins de trois ans, les terres étant peu productives, et il rachetait le tout aux enchères à chaque fois en faisant systématiquement une très bonne affaire. Il en était déjà à trois transactions. Personne n’avait osé surenchérir sur lui, sauf il y a dix ans, ce fameux Laurent. Le notaire avare l’avait laissé faire, convaincu qu’il ne tiendrait pas plus que les autres. Mais dix ans après, Laurent était toujours là et son entreprise fonctionnait bien, bizarrement, mais bien quand même.
Au début, le nouveau paysan a amendé les champs à grand coup de vieilles pailles qui traînaient un peu partout dans les fermes du coin, rachetées pour rien. Depuis, il en met régulièrement comme paillage. À l’automne, on le voit couvrir ses rangs de fougères, il récupère des feuilles, du compost, des résidus de broyage forestier… et même des cartons qu’il ajoute à ses mille-feuilles. Bref, tous des trucs que les anciens ont l’habitude de brûler l’hiver. « On a toujours fait comme ça… ».
Tous ces travaux ont rendu au fur et à mesure ses terres de plus en plus fertiles et de moins en moins sujettes aux maladies. Le tout est complété de purin d’orties et compagnies. Il a même un carré de prêle et de consoudes qui a bien fait rire les anciens, « Quand il sera envahi, on en reparlera », sauf que plusieurs années plus tard, l’ensemble se porte à merveille. Il a un rendement deux fois supérieur aux meilleures terres du pays, et sans traitement chimique industriel.
En plus de son potager, il fait pousser entre autres du houblon qu’il transforme en bière. Une bière qui a un énorme succès dans toute la Bretagne. Sans parler de ses ruches, qui contrairement à beaucoup se portent plutôt pas mal, ni des volailles qui éliminent les restes et fournissent de l’engrais. Il traîne même une ânesse dans un coin proche de la maison.
Régulièrement, il organise un week-end thématique dans sa grange. Une vingtaine de personnes à chaque fois envahissent le village. Beaucoup dans le bourg, pour profiter de l’aubaine, ont transformé un local inutilisé en chambre d’hôtes pour loger les participants de ses évènements. Le restaurateur est aux anges, le barman ne parle plus de fermeture, car maintenant en dehors de ces grands week-ends, il y a régulièrement du passage pour venir voir les techniques de production à l’ancienne du drôle de bonhomme.
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Nadine de son côté vient tout juste de passer les trente-cinq ans. C’est une petite femme jolie et très dynamique. Jamais mariée, mais on lui prête beaucoup d’aventures. Il se dit que plus jeune, elle a retrouvé son grand amour, dans son lit, avec sa meilleure copine. Elle ne s’en est jamais remise. Bien que cela fasse presque dix ans, elle n’arrive plus à faire confiance, ni aux hommes et encore moins aux copines.
Elle est agréable à regarder et très sociable. Toujours partante pour faire la fête et donner un coup de main. Elle est bénévole dans beaucoup d’associations.
De par son physique et son caractère, elle n’a pas de mal à faire des rencontres, surtout dans le bar à célibataires de la ville d’à côté. Elle s’y rend deux fois par mois, en principe, et en sort rarement seule. Par contre, il est très rare qu’elle conserve ses conquêtes plus de deux ou trois semaines. Elle veut garder sa « liberté », comme il lui plaît de dire. L’été, elle va toujours dans un club au bord de mer du côté du cap d’Agde. Trois semaines de pure folie où elle se permet beaucoup de choses, en commençant par se balader nue au maximum.
Même si elle a une préférence pour les hommes et parfois deux en même temps, elle ne se prive pas non plus de passer du bon temps avec une femme, voir un couple.
Depuis qu’elle est secrétaire de mairie, elle s’est acheté une petite maison tout confort à la sortie du village. Une grande pièce à vivre, deux chambres parentales, un garage et des dépendances, et même une cour entièrement fermée avec une petite piscine où elle aime se balader nue dès que possible. Elle a un crédit sur trente ans et il en reste vingt-cinq à rembourser.
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Elle est maintenant collée à lui. Il a bien tenté de reculer, mais la grande table l’en empêche.
Elle a fait un pas en arrière suite à cette annonce, jette les fameux documents au bout de la table et maintenant elle commence à déboutonner sa robe. Elle libère une poitrine généreuse, mais bien tenue, bien que libre de toute enclave, mais aussi une toison bien entretenue elle aussi sans protection.
Elle est maintenant complètement nue, elle fixe sa proie avec envie.
L’homme en perd tous ses moyens, c’est la première fois depuis son veuvage qu’il se retrouve avec une femme nue en face de lui. Il s’était convaincu que personne ne prendrait la place de sa douce et tendre dans son esprit et encore moins dans son cœur, mais à l’instant, c’est en mâle que son cerveau fonctionne et que son corps réagit.
Cette femme lui fait envie, son anatomie ne peut pas le contredire. Des sensations qu’il n’a plus connues depuis de très nombreuses années se manifestent. Rapidement, un doute s’installe, il ne peut s’empêcher de craindre de ne plus savoir « s’occuper » d’une femme, et encore moins de cette gourmande. La curiosité l’emportant, il lui montre le chemin vers la salle de bain.
Comme pour tout le reste, il a entièrement rénové cette pièce à sa manière. Simple et fonctionnelle, pas de « chichi » ni de fioritures. Une douche sans bac et sans parois dans un coin, un plan de travail avec une grande vasque taillée dans une vielle souche, une penderie et une armoire fabriquées à même les murs. Le tout a été carrelé avec des mosaïques de toutes les couleurs. Il s’agit en fait de toutes les fins de série qu’il a trouvées. Il a tout cassé en petits morceaux et réassemblé selon son humeur dans l’esprit marocain.
Nadine ne s’attarde pas plus que ça sur la décoration, elle se positionne sous le pommeau et ouvre l’eau. Elle ne peut retenir un petit cri de surprise, mais aussi de plaisir à cause de la fraîcheur de l’eau. Prendre cette douche sous le regard de l’homme qu’elle convoite lui procure des frissons sur tout le corps, même au plus profond d’elle.
L’eau froide lui remet aussitôt les idées en place, elle n’a pas prémédité sa venue. Ça lui a pris comme ça, maintenant elle se rend compte qu’elle est ridicule.
Il faut plusieurs secondes à l’homme pour répondre.
Pris à son tour d’un moment de folie, il laisse tomber son peignoir et rejoint la femme sous la douche, le sexe déjà bien tendu. Il la prend dans ses grands bras, elle s’accroche à ses épaules, elle pose la tête sur sa poitrine, il pose ses lèvres sur son crâne. Le temps s’arrête.
C’est elle qui met fin à ce tendre moment en lui demandant de la savonner. L’homme attrape une espèce d’éponge et verse un liquide bizarre dessus, l’a fait tourner et commence à lui reluire le dos, les reins, les bras, dessus et dessous, les seins, les jambes, les pieds. Par contre, pour ses fesses et son sexe, il laisse tomber l’éponge. Elle se sent totalement détendue, à tel point qu’elle doit prendre appui sur le mur pour garder son équilibre. Une main sur le pubis, une autre sur les fesses, elle sent son plaisir monter. Quand les doigts descendent de chaque côté, elle écarte un peu plus ses jambes pour leur laisser de la place. Les doigts à l’arrière arrivent juste sur les lèvres d’un sexe déjà bien baveux et grand ouvert. Ceux de devant dénichent prudemment un clitoris gorgé de sang. Pas très fan de ces préliminaires en temps normal, elle préfère passer rapidement aux choses qu’elle juge sérieuses, là, elle profite et souhaite que cela dure. Il ne lui faudra que quelques minutes pour jouir puissamment. Le plaisir est si intense qu’elle en perd l’équilibre et elle s’accroche au bras musclé devant elle. Il ralentit puis arrête ses manœuvres pour la laisser revenir à elle. Un long moment s’écoule avant qu’elle arrive enfin à retrouver ses esprits.
Laurent essuie maintenant sa partenaire et l’entraîne dans sa chambre. Alors qu’elle pense enfin passer à la casserole, elle se retrouve sur le dos et lui entre ses cuisses grandes ouvertes. Il la caresse, la cajole, l’enveloppe de douceur, de baisers et de tendresse. Il finit par allonger le visage au niveau de son bas-ventre à la lécher délicatement. Elle ne verra pas arriver un nouvel orgasme encore plus puissant, et toujours pas de pénétration, ou juste l’extrémité d’une langue.
À peine remise, elle décide de prendre les choses en main. Elle le bascule sur le dos et grimpe sur ses cuisses, empoignant fermement le sexe masculin. Quelques allers-retours plus tard, elle monte pour s’embrocher, mais elle s’arrête net et lui demande :
Et elle descend sur le pieu. Rapidement, elle se rend compte une fois de plus qu’elle est en train de vivre un moment différent. Jamais de sa vie, elle n’a ressenti une telle fusion avec quelqu’un. Le sexe en elle est absolument parfait. La longueur, la grosseur, la forme, tout s’ajuste. En plus, il la caresse, les jambes, les fesses, le dos, les seins… tout son corps ou presque est stimulé, le reste ne lui est pas accessible dans cette position. Là ou normalement elle se déchaînerait sur la queue en elle, ici, elle remue lentement, faisant monter son plaisir progressivement. Elle jouit encore et encore, et lui non, il garde le contrôle.
Agacée par la résistance de cet homme, elle décide de sortir son arme secrète, elle se redresse, se retourne et s’embroche de nouveau, lui exposant ses fesses. Elle sait que dans cette position il aura une vue exceptionnelle sur son anus qui se déforme au rythme des pénétrations. Mais finalement, c’est encore elle qui jouit et s’écroule sur les jambes poilues, lui résiste encore. Profitant de son abandon, il lui caresse les fesses, jouant avec son orifice, mais sans la pénétrer du doigt. Elle se redresse et vient se blottir à son côté, sous son bras, la tête sur sa poitrine, une cuisse sur sa jambe. Elle est bien.
Elle bondit subitement, réveillant son oreiller humain.
Elle file rapidement. Quand elle revient rafraîchie, il n’est plus là. Elle trouve une chemise sur une chaise dans la chambre qu’elle enfile, et part à la recherche de son amant. Elle le trouve dans le coin cuisine. Il prépare un plateau-repas, il a remis son peignoir. Elle reste là à le regarder et ne peut s’empêcher de penser :
« Mais qu’est-ce qui m’arrive, il a presque vingt ans de plus que moi et je suis aux anges avec lui, ce n’est pas moi, ça. Il m’attire, j’ai envie de le prendre dans mes bras, de le caresser, et pourquoi pas de le sucer. »
Nadine s’approche de l’homme qui ne sait pas encore qu’elle est là. Elle tente de l’entourer de ses bras en se calant dans son dos, mais c’est tout juste si elle y arrive. Elle glisse ses mains dans le peignoir sous la ceinture et attrape le sexe qui semble avoir gardé une certaine ampleur. Elle le branle doucement et bien entendu la réaction est immédiate. La bête prend du volume pour retrouver rapidement toute sa splendeur.
Elle envisage de le faire jouir comme cela, mais il la prend de vitesse. Il se retourne, l’attrape et la positionne assise sur le plan de travail. En deux secondes, elle se retrouve allongée, jambes largement relevées et le sexe dévoré par une bouche vorace. Elle jouit une nouvelle fois et c’est encore des sensations différentes. Par contre, il ne lui laisse cette fois-ci aucun répit, il la tire légèrement pour lui mettre les fesses au bord et la pénètre furieusement. Rien que cette pénétration lui provoque une nouvelle jouissance. Il ouvre la chemise et s’occupe de la magnifique poitrine qui le nargue tout en reprenant son pistonnage. Elle ne peut contenir une multitude de cris de plaisir qui enfin le font craquer. Il sort et inonde la toison féminine de son foutre. Après quelques minutes, elle finit par retrouver la parole.
Un long silence s’installe, puis elle finit par lui dire :
Ils retournent sous une douche rapide, grignotent tranquillement et filent se coucher sagement. Quand elle se réveille, plusieurs heures après, elle est toujours dans ses bras, mais dans la fameuse position des petites cuillères. Elle ne peut ignorer le bâton de chair entre ses fesses. Elle passe sa main entre ses cuisses qu’elles écartent au mieux, prend l’objet qu’elle convoite et se l’introduit profondément. Bien entendu, Laurent se réveille et il prend aussitôt en charge le coït. Tout en accélérant ses coups de reins, il couvre ses seins de caresses plus ou moins tendres. Elle jouira longuement sous les assauts de son serviteur qui finira lui aussi par rendre les armes en sortant et en inondant ses fesses de son sperme.
Un nouveau passage sous la douche s’impose, puis un dantesque déjeuner pour retrouver des forces. Il est temps pour lui de s’occuper des animaux et du jardin. Nadine décide de rentrer chez elle.
Une fois dans son salon, elle n’arrive pas à comprendre ce qui lui arrive. Il lui manque déjà, elle aurait voulu rester près de lui. « Je ne vais quand même pas tomber amoureuse », finit-elle par penser tout haut.
Elle tente de faire un peu de ménage, un peu de rangement, le peu de vaisselle qui reste, mais rien n’y fait, elle l’a dans la peau, ce mec. Alors, elle se change en « campagnarde », attrape un sac, met dedans des vêtements plus femme au besoin, et elle fonce chez lui. Elle le trouve au jardin, il est dégoulinant de sueur, son tee-shirt est déjà bien mouillé.
Elle s’effondre en larmes dans ses bras.
Il la laisse se calmer, réfléchissant à eux. Une fois la crise passée, ils se mettent au travail en échangeant que de très rares mots et uniquement sur l’activité de jardinage. C’est bien la première fois que Nadine fait ce genre d’occupation, mais étonnamment, elle se surprend à aimer ça. Est-ce la nouveauté ou surtout le fait qu’elle soit avec lui ?
Une bonne demi-heure plus tard, elle a envie subitement de l’exciter, « pour voir ». Alors qu’il est parti chercher un outil dans la buanderie, elle fait un gros nœud avec le bas de son tee-shirt exposant son ventre. Elle desserre sa ceinture, laissant descendre un peu son pantalon sur ses fesses exposant le haut de son string. Quand il revient, elle est de dos, fléchie sur les jambes. Il ne peut que constater le changement. Sans rien dire, il va se laver les mains dans un baquet. Puis il revient vers elle, l’attrape, la dénude en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Il faut reconnaître qu’elle n’a opposé aucune résistance bien au contraire et qu’elle était peu couverte. Il la porte jusqu’à un petit carré d’herbe, sur lequel elle se retrouve allongée les cuisses grandes ouvertes et les genoux remontés. Elle expose ainsi toute son intimité au regard gourmand de Laurent. Celui-ci ne résiste pas à aller récupérer les fluides copieux qui s’écoulent de cette vulve brillante. Il la léchera longuement de l’anus au clitoris, variera la puissance et le rythme jusqu’à ce qu’elle explose dans un grand frisson. Une fois remise, elle souhaite lui rendre la pareille, mais il lui intime l’ordre de se remettre au boulot, tout en restant nue.
Elle ne repartira que le lundi matin, mais pour revenir le soir et ainsi de suite presque tous les jours. Trois semaines plus tard, elle a une copine qui se sépare de son mec et qui se retrouve sans rien, à par son boulot. Nadine demande à Laurent si elle peut s’installer chez lui, louer sa maison meublée à sa copine le temps qu’elle se retourne. Bien entendu, il est ravi de profiter de cette opportunité.
Nadine a annulé sa réservation au Cap d’Agde et passe l’été au jardin avec son homme. Toutefois, elle avait peur de s’ennuyer, force est de constater qu’il n’en a rien était. Elle n’a pas vu le temps passer, mais elle a repris le boulot sur les rotules. Entre l’activité physique de la petite ferme et les assauts de son homme, elle a bien eu du mal à se reposer.
L’hiver suivant, il subit une vasectomie pour être tranquille. Il peut ainsi arroser abondamment son conduit comme elle en avait très envie. Pour son anniversaire, elle lui a offert ses fesses. Très angoissé par l’expérience, il a été très tendre et doux. À tel point qu’elle a fini par prendre goût à la technique. Ses trois orifices sont donc maintenant tour à tour honorés.
Un an jour pour jour après leurs premiers ébats, elle lui dira « Je t’aime » une larme à l’œil. Il lui répondra la même chose avec lui aussi beaucoup d’émotions dans les yeux.
Elle a fini par vendre sa maison et ils se sont mariés pour assurer l’avenir de Nadine en cas de décès de Laurent. L’argent apporté par Nadine a servi pour améliorer les installations.
Un hiver, comme il y a moins de travail à la ferme, pour lui faire plaisir, Laurent a organisé un séjour en ville pour faire les magasins. Elle a été très surprise par cette proposition et attendait beaucoup de ce retour vers son passé, pour retrouver sa vie d’avant.
Mais, finalement, cela a été très moyen, ce monde n’est plus le sien. Seul grand moment, la visite d’un sexe-shop où ils ont trouvé quelques objets pour s’amuser. Le soir même, elle est allée au restaurant, équipée de ses nouvelles boules de geisha qui l’ont bien chauffée. Elle n’a pas résisté à le sucer derrière une église de quartier en rentrant à l’hôtel.
Ils sont incapables de dire combien de temps va durer leur bonheur, mais pour l’instant, ils profitent de chaque instant.
– Fin –