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n° 22709Fiche technique19451 caractères19451
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Temps de lecture estimé : 14 mn
22/10/24
Résumé:  Mes débuts avec Ricorée, notre rapport avec les laitages et la sexualité
Critères:  frustratio laitage #journal #initiatique
Auteur : Pantoufltonic  (Exploratrice des plans foireux)      Envoi mini-message

Collection : Les aventures de Pantoufltonic

Numéro 01
Lait caillé et douche de lait

Comment en suis-je venue à tromper le père de mes enfants ?



Je connus le futur père de mes enfants par Meetic, je venais de couper les ponts avec mon premier petit copain que je surnommerais la luciole squatteuse, et j’avais une ferme intention de légèreté, de papillonner. Meetic me relançait avec deux mois offerts, alors, en avant l’épilateur électrique et les régimes.

Je tombai à un moment sur une photo en noir et blanc, un gars semblant à la fois perché et fraîchement tombé du nid, chevelure ébouriffée et regard à l’ouest comme j’aimais. Appelons-le « Ricorée ». Un mail par jour chacun, je planifiais d’autres rencontres, mais Ricorée tissait un nid épistolaire douillet que j’appréciais retrouver chaque soir. Je voulais vraiment enchaîner des aventures comme on part faire le tour du monde, mais ce lien me réconfortait comme si on faisait d’emblée cocoon ensemble.



Je n’eus, avant de le découvrir au café, qu’une seule aventure avec un mec en couple depuis quelques années, il exécrait sa copine, parlant de son « gros cul flasque » et de sa chiantitude. On ne s’était vu qu’une seule fois chez lui sans se toucher qu’il me proposa par écrit ensuite de devenir sa copine. Je déclinai gentiment en parlant à la place d’une simple aventure. Cela lui allait tout aussi bien, un deuxième rendez-vous fut pris chez lui peu après. Je ne réalisai pas alors le basculement instantané dans la case « fille facile à sauter et à jeter » et que pour un mec comme lui, en général, les femmes, heu bah ouais quoi, soit c’est une « fille bien », mais vite chiante, soit une pute interchangeable, zappable, soit une moche nulle mal baisée, soit une qui rend accro (superbe sans effort) et donc un peu une salope, soit sa mère, alors là gros respect pas touche. Une fois de retour sur son canapé dans sa maison préfabriquée tapissée de photos encadrées de son couple dont un tirage géant occupant la moitié du mur au-dessus de la télé, il se tapa les cuisses :



Le temps était compté, grosse pelle au relent de lait caillé (il travaillait dans une usine de produits laitiers, je ne sus pas dire comment cela avait pu se répercuter comme ça sur son haleine), déshabillage chacun de son côté sans commentaire, et hop, sur le lit conjugal avec leur chat fripon tentant diverses intrusions. Une première panne, mais chacun étant fort volontaire, l’envie de copuler y était, on finit par y remédier. Déjà à cette époque, du haut de mes vingt-trois ans, je m’émerveillais de cette fusion momentanée entre deux corps étrangers. Peut-être parce que je me faisais peu d’illusion sur l’avenir de cette aventure et que le côté bas du front de cet homme ne m’intimidait pas trop, j’osai pour une fois chevaucher en me redressant fièrement, en me lâchant enfin un petit peu et en lui serrant fort les mains. Étrange comme parfois on étincelle avec certains inconnus avec qui au premier abord il n’y a pas de complicité… Je voulais baiser de tout mon être, ça c’était certain.


Un troisième rendez-vous fut pris chez lui, toujours censé être à l’insu de sa copine, il m’avait payé d’avance cinq allers-retours de train régional.


Sur l’heure et demie de rails, je gardai mon casque de musique vissé sur la tête avec en boucle Eurythmics et Robyn tout en étant médusée par le paysage derrière la vitre, des plantes grimpantes proliféraient le long des murs routiers dont certaines percées laissaient voir des sentiers de promenades magiques. Toute cette verdure me faisait écho, comme si ma sexualité se déployait. J’avais hâte de me lâcher encore plus directement sur son canapé ou dans sa voiture, me voyant lui attraper le visage et l’enfouir entre mes cuisses moites.


Or en arrivant à la gare, monsieur lait caillé me posa un lapin et au bout d’une heure à végéter me répondit que finalement, il n’avait pas moyen de se libérer.


Je repartis bougonnante, fulminante même et devant son peu d’explication ou d’excuse, je voulus nous épargner à chacun d’autres formalités par écrit et lui dis qu’on en restait là, ce qui là à nouveau lui allait tout aussi bien.



Je me disais que j’étais bien bête de retourner vers des bonhommes comme ça alors que Ricorée m’attendait et me faisait rire, m’invitait à manger ou à faire des balades. Certes, sexuellement c’était laborieux tout comme en parler, mais il m’attendait, me choyait, et on regardait de chouettes séries ensemble.


Alors oui, dès que je tentais d’aborder mes aventures passées en lui exposant mon goût pour une sexualité feuilletonnesque, il me mettait un doigt devant la bouche, assorti d’un « chuuut » maternant ou paternant, mais il était là bien présent et m’enveloppa vite de sa joyeuse bande d’amis et de sa famille tout aussi maternante. Je ne réalisais pas alors les rails déjà en place vers un moule familial qui me serait de plus en plus suffocant.


Je ne considérai pas que le mec goûtant le lait caillé soit une tromperie, car à ce moment-là, ma relation avec le futur père de mes enfants n’était pas à proprement consommée, on enchaînait les rencards sans oser se toucher. Mais il me resta une impression d’inachevé, voire même de refoulement. Mes envies, mes fantasmes étaient à reléguer aux oubliettes. C’était moi qui étais obsédée, tordue, bancale, branlante, et qui devais apprendre à être quelqu’un de « sain » et de posé. J’espérais en mon for intérieur que peu à peu, on allait tous les deux se dégourdir, développer notre complicité, que là, c’était normal, on était deux patauds empotés à peine sortis de l’âge ingrat et chacun avec son lot de petits traumatismes freinant l’accès au 7e ciel. Plus de masturbation, car c’était censé être une page tournée, page associée à ma virginité, mon nouveau copain lui-même ne se touchait jamais devant moi et semblait trouver cette activité miséreuse, douteuse.

Au fil des années, je n’avais même plus tant envie que cela au lit ou au canapé, nos deux seuls endroits de culbutes, même si mon image de gentille obsédée me collait aux basques, à cause de mon humour de routier ou de mes dessins aux métaphores lubriques. Souvent, je me répétais « l’appétit vient en mangeant » pour me redonner le coup de fouet nécessaire à l’écartage de cuisses. Mon plaisir s’exprimait plutôt à travers les apéros binouses et cubes de frometon sur lesquels je me ruais, la langue déjà pataugeant dans la salive. Apéro entre potes, au sein de la smala ou rien qu’à deux devant la télé avec ces délicieux plateaux de comté, gruyère, vieux gouda ou vieux Brugge ou encore d’emmental, saupoudrés de cumin ou de sel céleri, la table en bois couverte de motifs de cercles suivant les chopes de bière. Lors de ces apéros juste entre nous deux, il me restait un plaisir corporel autre que celui de l’estomac : les massages de pieds et les caresses machinales aux nichons face à Docteur House, Walking Dead ou Game of Throne. Mon décolleté devenait deux boules antistress, pour enclencher cela, il nous fallait impérativement une bonne série et un bon canapé. Durant ces quelques moments, j’oubliais enfin le fromage ou la bibine, toute absorbée et engourdie par ses grifouilles et pelotages aux aréoles et tétons sans aucune pression, sans appel vers un plat suivant de résistance. Cela s’arrêta soudainement avec ma première grossesse pour ne plus jamais revenir. Le futur papa ayant désormais une nouvelle hantise : se recevoir une giclée de lait caillé en pressant mes nichons…



Été 2016, tôt le matin, sous les toits, une chaleur écrasante nous maintenait au ras du matelas, je relevais péniblement la tête et extirpais un bras mou vers mon téléphone encore relié à la prise. Zéro notification, pas même un spam ou un message d’un lointain groupe dont je ne saurais plus comment j’aurais atterri là-dedans.


Je pouvais presque voir rouler dans mon écran ces boules de branchage sec d’un Far West fantomatique. J’étais toujours un fantôme. Bien que rien ne m’y était adressé, je me rendis sur Facebook pour faire défiler les profils tous plus pimpants les uns que les autres, n’importe qui semblait savoir s’y vendre avec entrain, spécialement les autres aspirantes dessinatrices créatives jusqu’au bout de leurs ongles ou de leurs fripes customisées, posant fièrement avec leurs travaux en cours sur fond de plantes Monstera ou de cupcakes décorés par elle-même bien sûr. Dix ou douze ans que j’essayais vainement de nouer des liens autour de ma passion du dessin, sur les réseaux sociaux en passant par les forums ou les relances d’anciens camarades d’école d’arts. Chaque fois que je mettais un orteil dans une association de dessineux, la mort faucheuse se pointait juste derrière pour tout dissoudre.


Ce n’était peut-être pas mon monde ou c’était moi qui étais naze ou les gribouilleurs n’étaient pas dotés du gène de la solidarité. Je tournai la tête vers mon compagnon encore endormi, la tête à moitié fondue dans le traversin et cette torsion du cou dont il avait le secret. Un grommellement et un changement de joue contre le coussin, puis plus rien à nouveau sinon que sa respiration bourdonnante. Au moins, la chaleur gardait nos enfants encore assommés dans leur lit.


À renfort de moult grimaces de douleur, le patriarche finit par se relever, tel un vieux lion barbouillé plombé par un concert de chimpanzés déchaînés aux alentours. Tout autour de lui paraissait lui être affligeant.


Je continuai de chipoter mon téléphone en quête de quelque chose pouvant me titiller et je repiquai une tête dans le bassin Candy Crush. J’affectionnais swiper leurs minis tartelettes à la crème pâtissière pour éclater les couches de chocolat au lait ou de je ne savais quelle confiserie, ces profusions de gourmandises frétillantes me ravissaient. Et ce jeu se prolongeait jusqu’au-dessus des têtes dorées de mes jumeaux occupés à la tétée, en bonne mère indigne qui calait sa tablette pour jouer durant leur ravitaillement lacté.


Or, parfois, l’un de mes bébés me faisait redresser le nez de mon écran et redresser les sourcils. Le petit « Mickey » avait cette manie de retirer sa bouche et de renverser en arrière sa frimousse pour profiter d’une douche de lait, le plat d’entrée de mon téton étant toujours servi sous forme d’arrosage automatique. Et il se marrait d’un œil coquinou à souhait.


À ma grande surprise, mes nibards s’engorgeaient de plaisir brûlant, un picotement poussant jusqu’aux jointures des orteils.


Le voir ainsi joueur et rieur dans mon lait giclant en roue libre me toucha terriblement. Non pas qu’il m’excitait lui, mais il me renvoyait à ce que j’aurais tant aimé rencontrer : un amant aussi à l’aise avec les fluides lâchés de toute part, comme un môme hilare dans l’attraction Disneyland des soucoupes tournoyantes.


Cet été-là, je le pensai très très fort, quasi une prière, de pouvoir croiser un jour la route de quelqu’un sachant s’éclabousser bêtement avec moi, dans l’esprit des grosses vagues du bout d’île de Ré où je me ramassais, roulais et buvais la tasse enfant.


Retrouver cette extase enfantine.


Déjà simplement une douche, pouvoir prendre une douche à deux sans voir l’autre se raidir de gêne et ronchonner… Moi qui aimais tant l’eau et ses écoulements, je n’avais jamais connu de douches sensuelles, les douches comme dans le clip de la chanson Lady hear me tonight de Modjo ou même dans Psychose d’Hitchcock me faisaient rêver.




Quelques mois après, l’allaitement ayant pris fin et la gym se refaisant progressivement une place dans mon quotidien, j’eus une envie irrépressible de ressentir la séduction, le désir, le lait qui ébullitionne, mousse et déborde de la casserole. Pas question de remettre le nez sur Meetic et compagnie, cela revenait à se reposter en vitrine, puis trop risqué. Non, moi ce que je voulais, c’était des approches à tâtons au détour de situations incongrues, parvenir enfin à une touche en dehors des marchés romantiques du virtuel. Puis finalement, je constatai être toujours aussi coincée et bloquée dans l’abordage irl du coup je trouvai le compromis de relancer piteusement mon ex « la Luciole Squatteuse » sur Messenger, tentant d’aller innocemment aux nouvelles avec un « j’espère que tu me remets ». Sa réponse fut instantanée :


Bien sûr que je me souviens de toi, la reine des pipes.


J’étais pour lui celle qui pompait et avalait avec verve. Je fus à la fois honorée et dépitée. Hélas, rapidement les échanges se réduirent à peau de chagrin, cela accentué par mon attitude outrée devant ses quelques claires sollicitations pour du plan cul. Je voulais me sentir courtisée, charmée, envoûtée, et pas…. Pas comme ça en tout cas, comme on se commande un taco en se grattant les couilles et en expulsant sa crotte de nez sur le côté. Puis surtout en ce qui le concernait lui précisément, j’aurais voulu pouvoir avant tout le regarder droit dans les yeux et lui balancer certaines choses, toute une fureur emmagasinée. Et je voulais en même temps pouvoir entretenir une espèce de jeu tortueux de séduction. Au bout du compte, la Luciole Saquatteuse déguerpit, ce qui était bien compréhensible. Cherchant de nouveau fébrilement une personne avec qui échanger des mots platoniques tout en ayant un arrière-plan de sous-entendus obscènes, je me rabattis sur un autre ex, le Maître nageur, un coup entre deux portes chez lui à mes vingt-deux ans, lors d’un de mes passages chez mes parents en région parisienne. Depuis, il était devenu directeur adjoint de collège et s’était mis en ménage avec une institutrice, ils tentaient depuis un moment de mettre un bébé en route. En couple libre d’après ses premiers dires, je découvrais assez vite qu’en fait pas du tout, mais alors pas du tout du tout.


Et lui, ce fut la bite surgissant d’une boîte comme un diable sur ressort. Le moindre bout de peau ou mot envoyé semblait lui faire l’effet d’une décharge électrique et il en redemandait toujours de plus en plus. Bon, au départ il se montrait plutôt froid, tout dans le contrôle, strictement sans affection, mais indéniablement accroché à tout ce que je pouvais partager en lien de près ou de loin avec des cochonneries. Mon bas du ventre fripé, mes seins un peu pendouillants ou mes cernes ne faisaient pas redescendre sa trique au contraire et cela me fut un sacré cadeau. Sur plusieurs mois, chaque jour on s’échangeait challenges et gages mis en images, les cinq fruits et légumes, ainsi que tous les manches d’ustensiles ou de balais et les guidons de vélos ou de poussettes passèrent dans mes trous, j’étais mon propre cobaye de docteur Maboul, avec prédilection pour les courgettes forant ma rondelle ou le citron contenu dedans durant des vidéos de danse à poil improvisées dans mon salon, revisitant à ma sauce les prestations de Josephine Baker et sa célèbre ceinture de bananes. S’enfoncer de plus en plus violemment une courgette, expulser un citron après une heure à tortiller des fesses avec, m’injecter la bombe de chantilly dans le fion, me laisser couler du lait dessus comme Catwoman dans le Batman de Tim Burton, gober face à l’objectif plein de trucs dégueulasses ou m’entailler la peau en un geste érotique, ça m’était jubilatoire…



Je retrouvais les sensations canailles et cracras de mes masturbations préadolescentes. Mais au fil des mois je reculais, me sentant oppressée par ses relances autoritaires et la course à la surenchère, il ne me laissait plus respirer, il s’énervait et paniquait dès que je marquais une pause, et par-dessus tout il ramenait toujours absolument tout au sexe hard. Quoi que j’écrive, il m’indiquait qu’il bandait comme un taureau et se décapait intensément le poireau. Même hospitalisée en pleine pneumonie fin 2017, sa bite toujours dégainée, érigée en statue de La Liberté, venait me tourmenter. Je n’osais pas le bloquer, encore attachée à cette impression d’être désirée à la folie, d’être sa neige à sniffer, mais je peinais de plus belle à lui répondre, mon revers de ping-pong s’était complètement essoufflé. Pire, un dégoût s’installait peu à peu. J’avais besoin de parler d’autres choses que de sexe aussi. Et de rire, de blaguer, de se bidonner, pas de se prendre si au sérieux. Et lire que l’autre bandait, quand moi j’écrivais pleurer, cela ne me réconfortait plus vraiment. Il m’apparaissait comme presque handicapé des sentiments à sa façon, maladif du moins. Début 2018, alors immergée dans le dessin d’une BD relatant ma vie de famille devant apprendre à vivre avec l’autisme, là je le bloquai enfin, pendant cinq ou six mois.



Sur l’été 2018, la santé bien revenue et les envies subitement de retour, comme souvent à partir de la reprise du sport, je craquai et le débloquai, la chatte ardente. Et rebelote, une bite sur ressort aux veines saillantes et au gland presque violacé refit surface. Cette fois-ci, je n’adhérais plus aux devoirs de production audiovisuelle, je restais dans les écrits. Je n’avais toujours pas sauté de pas physique avec qui que ce soit en dehors du père de mes enfants. C’était le mois d’août et j’étais tout du long chez ma mère en France, près de la mer avec mes marmots, leur papa ne pouvant pas prendre autant de congés, il était retourné sur Bruxelles. Durant ce séjour où je redécouvrais les bonnes récoltes du potager, le lait de chèvre, les fromages schlinguants du coin et la faisselle étalée sur des blinis ou des muffins anglais, je repris en parallèle mes plaisirs solitaires à base d’ustensiles, explorant les doubles insertions ou la brosse à dents électrique avec application plus ou moins foireuse de savon liquide pour bébé en guise de lubrifiant, une fois le reste de la maison endormi et enfin seule dans ma chambre.


La bite sur pattes m’écrivait de nouveau quotidiennement et je me piquai un jour de lui inventer une aventure, totalement brodée à partir du jeune caissier aperçu à la supérette du quartier de ma mère. Caissier avec lequel je n’irais en réalité pas plus loin qu’un « bonjour, je paie par carte, merci, bonne journée », chacun le nez sur le tapis de course.


Le plaisir me fut évident de tisser à l’écrit sur plusieurs jours une passade avec pot en terrasse le soir puis virée en voiture avec premier baiser, assise à l’avant sur le jeunot à qui j’imaginais des études de cinéma et un corps parsemé de gros grains de beauté, assise en écartant ma culotte et en ouvrant sa braguette pour se frotter et s’emboîter, assorti d’une première éjac précoce, d’un silence embarrassant, d’une reprise malgré tout de discussion entre passionnés de cinoche, discussion débouchant sur un deuxième couvert avec une levrette plus hardie sur la banquette arrière, interrompue brièvement par des promeneurs au loin, nous faisant nous aplatir en carpette avant de poursuivre jusqu’au bout le labourage..


Au bout de trois ou quatre jours, j’avouais mon bobard, mais cela implanta en moi définitivement l’idée que je voulais vivre cela pour de vrai, pouvant presque le sentir du bout des doigts.


Fermement encouragée par l’ex maître nageur, je refis tout de même une série de courtes vidéos où je me coinçais une mamelle dans des tiroirs ou dans la porte transparente de la cabine de douche. La vive sensation de pincement me fit remonter de plein fouet celles de l’allaitement, mais cette fois-ci en purement sexuel. Ne tenant plus en place, comme si du lait allait me ressortir en écume par la bouche, début septembre 2018, je me rendis à l’évidence qu’il me faudrait repasser par la case appli de rencontres pour commencer à assouvir ces envies, étant bien trop timide dans la rue ou dans les sorties et que cet amant virtuel domicilié dans un autre pays, casé et un chouïa forcené ne pouvait plus me suffire…