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n° 22726Fiche technique13352 caractères13352
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Temps de lecture estimé : 10 mn
30/10/24
Présentation:  Rêveries de luxure
Résumé:  Les fantasmes d’une femme respectable, mais seule, pour un Halloween humide et torride sous le soleil africain.
Critères:  #fantastique fhhh couleurs nympho grossexe bizarre hotel amour fsoumise cérébral voir exhib fmast caresses rasage fellation fdanus fsodo coprolalie partouze yeuxbandés fouetfesse
Auteur : Revesdelune            Envoi mini-message

Collection : Halloween
Halloween sous les tropiques

Je suis Marie-Désirée.


Après de nombreuses années passées à travailler en Europe, je suis rentrée au pays propriétaire d’un petit hôtel à grand Bassam, entre la lagune et la mer, que j’ai pu acquérir grâce à mes économies.

Depuis mon retour, je mène une vie calme, rangée au service de mes clients. Je vis seule et dans la bourgeoisie locale, je suis réputée comme une femme sérieuse qui remplit ses obligations et participe à l’animation de notre commune ou des différentes associations caritatives auxquelles j’apporte mon concours.


Nous sommes le 31 octobre. En cette fin d’après-midi, il fait chaud et humide. La pluie est encore tombée ce matin. Et maintenant l’eau s’évapore sous le soleil qui tape. L’air moite semble danser. La vapeur qui monte rend le paysage irréel.


Je vis seule, mais j’ai des amants, des amants virtuels. Ils sont européens, irlandais, pas tout jeunes, et se nomment satyres, elfes, trolls. Ils accompagnent le dieu Samain pour me rendre visite. Bien que très lointains, ils parcourent les cieux pour venir dominer mes rêves et mes pensées, devenir mes maîtres. Je leur suis soumise, c’est-à-dire leur esclave, leur salope, leur pute.


À nos débuts, dès mon arrivée, lors de mes longues siestes, avec la chaleur, nous avons eu des rapports sexuels très intenses. Je suis tombée amoureuse de ces petits êtres maléfiques, et je le suis toujours. Malheureusement, ils ne partagent pas la même forme d’amour que moi. Ils se jouent de moi. Chez eux, c’est une distraction couplée d’une attirance sexuelle.


Leur éloignement géographique, leur capacité à me rejoindre en un instant, depuis de nombreuses années, rend cette relation virtuelle continue particulièrement perturbante.


Étendue sur mon lit, transpirante, l’atmosphère moite embrume mon esprit et pèse sur mes paupières.


J’aime beaucoup parler de sexe avec eux, car ils sont très ouverts.

De plus ils apprécient, comme moi, les jeux érotiques. Je prends plaisir à jouir pour eux et j’aime qu’ils jouissent sur moi. Ce sont eux qui m’aident à choisir les dessous que je dois porter pour leur plaire. Je me complais à m’exhiber secrètement à eux dans des tenues que la morale réprouve. Ils adorent quand ma chatte est bien épilée. De même, je raffole d’imaginer leurs pubis rasés pour moi, particulièrement les satyres si poilus d’habitude. J’aime les voir nus s’offrir à moi.


Je prends plaisir quand ils m’excitent en posant des objets à mon nom sur leurs grosses bites ou dans leurs culs. Et, bien sûr, je le fais pour eux.

Les entendre murmurer que la pénétration de leurs verges dans tous mes orifices, ma chatte, mon cul, et ma bouche, se fera sans capote, car ils exigent de sentir ma chaleur me met en transe. Cette même envie me taraude.


Je veux tellement qu’ils pénètrent ma chatte et y laissent leurs mandrins confortablement calés au fond de moi, pour sentir leurs pulsations.

Ils sont maîtres de mon corps et moi, je suis l’esclave de tous leurs désirs.

Ce sont les capitaines de nos ébats sexuels, et moi le matelot qui obéit sans dire mot.

Leur faire la pipe, selon notre expression locale pour leur tailler une pipe, et mettre le bout de ma langue dans leurs orifices me rendent dingue.


Je suis excitée quand ils m’appellent « salope », « pute » ou « esclave ». Tous ces mots me font frémir et pulsent sur mon clitoris.

Aujourd’hui, par songes, par écrits et par photos, je leur obéis en tout dans cette entreprise de domination qui dure depuis très longtemps. J’aime quand ils me baisent par jouets interposés. Ou encore quand je me sodomise pour eux.


Pour moi, mes chéris – comme j’ai l’habitude de les appeler affectueusement, à défaut de « mes maîtres », quand je m’offre à eux en tant que leur esclave – se rasent souvent toute la zone autour de leurs parties viriles, car ils savent que j’aime ça. Ensuite, ils se couvrent d’un slip que j’apprécie beaucoup. Couvrir est un bien grand mot pour seulement entourer et mettre en valeur leurs énormes mats et leurs fesses laissées à nue. En effet, un slip normal ne pourrait contenir leurs attributs fantasmatiques. Je bave d’envie devant leurs proportions XXL alors que je peine à m’introduire un jouet de taille M ou L les jours de grande envie.

Ils profitent de moi et titillent mes seins. Je frémis, je gémis et seul le « qu’en dira-t-on » m’empêche de hurler mon plaisir.


Souvent, Samain me couche sur le lit et je me laisse faire, toujours obéissante.

« Il » menotte mes poignets et insère dans mon croupion un gros Rosebud scintillant qui se termine en forme de queue à lanières de cuir, comme un martinet. Mon cul se redresse et mes cuisses s’écartent bien pour que toute la ménagerie puisse admirer ma craquette bien épilée sous mon œillet.

« Il » y laisse couler quelques gouttes du miel, directement prélevé dans la cuisine de l’hôtel, et y plonge sa longue langue fourchue. Je ne me retiens plus. Je sens ma température corporelle monter. Très excitée, je me débats beaucoup. Mais je dois me bloquer, rester tranquille pour que les trolls profitent bien de moi.


Ma cramouille se transforme en fontaine. Les elfes, en cœur, félicitent la petite salope que je suis. Et j’approuve hochant la tête, envahie par la honte. Admettre devant toute cette bande lubrique et surtout devant vous – amis lecteurs – que j’aime cette humiliation est difficile.


Forcément, je ne suis jamais sortie de notre relation virtuelle de bdsm à distance. Et je n’ai jamais participé à de vraies soirées libertines, des moments d’échangisme ou des relations à trois. Mais cela me travaille.

Pourrions-nous, ou plutôt pourrai-je, passer ce cap supplémentaire ?

Je suppose être capable, au moins, de permettre à quelqu’un d’autre de regarder pendant ces moments d’érotisme.


Et, ce quelqu’un, ce voyeur, ce pourrait être vous, Ami Lecteur ? Ou vous, Amie Lectrice ? Car, pourquoi pas Lectrice ? Je suis tellement seule et il fait si chaud. Une lectrice est plus expérimentée avec le corps d’une femme. Amie Lectrice, vous pourriez participer à mon initiation ?


Je vais donc me préparer et arranger ma chambre d’hôtel la plus discrète et la plus chaleureuse, face à l’océan, pour vous attirer, vous – hôtes très spéciaux, qui partagerez ma découverte du libertinage.


J’épile ma chatte proprement. Puis, je fais ma toilette intime, car mes amants aiment voir ma chatte imberbe et fraîche. Je serai votre soumise de même que j’aime obéir à leurs ordres. Vous allez devenir ma maîtresse ou mon mâle. Vous serez mon mal.

Pourrai-je introduire un Rosebud dans mon cul ? Je le vois comme le symbole de notre alliance en libertinage. Comme la bague au doigt qui concrétise un mariage.

Je vaporise mon parfum de Femme, sur mon corps, toujours le même, choisi à mes débuts en Europe, pour son odeur sensuelle et même sexuelle.


Il sera nécessaire de me bander les yeux. Je me sens incapable d’affronter ma perversion les yeux dans les yeux. Puis, il faudra m’asseoir nue sur une chaise afin de vous attendre, mes futures créatures.

Enfilerez-vous un Rosebud identique au mien ? il serait le symbole de notre alliance érotique. C’est important de se sentir appartenir à l’autre. Une osmose doit s’installer entre nous qui permet de s’envoyer en l’air intensément.

Vous aussi porterez un parfum envoûtant boisé et musqué. Ce parfum marquera votre arrivée, l’imminence de nos ébats sexuels et de ma luxure.


Mentalement, mes créatures m’ont contrainte à me saisir d’un feutre marqueur rouge pour écrire sur mes fesses et mes seins « propriété privée ». Je veux être marquée, comme on marquait les esclaves à l’époque de la grande traite. Je prends un énorme plaisir à me sentir leur esclave et bientôt votre esclave.

Assise sur ma chaise pour vous attendre, mes maîtres ont pris soin d’insérer un bâillon-boule rouge dans ma bouche bloquée par un ceinturon sur ma nuque.


Ni le ventilateur du plafond, ni le vent maritime derrière les volets, ni le ressac des vagues n’écartent la moite langueur qui m’envahit peu à peu.


Quelqu’un toque à la porte de la chambre.

Ce sont les fantômes qui vous ouvrent, Ami (e), cette porte protectrice de mon passé, et en même temps, cerbère, vers une évolution incertaine.


Ils ouvrent doucement pour ménager les effets et marquer ce changement inéluctable. Cette relation de libertinage où mes maîtres, mes mâles, mes dominants ont décidé de m’investir. Moi, bâillonnée, les yeux bandés, j’essaie à cet instant de développer mon odorat et mon ouïe, seuls sens que je peux encore utiliser.


Vous êtes à l’heure, et votre parfum est différent des nôtres.

Vous franchissez la porte de la chambre d’hôtel et mes elfes vous propose un fauteuil juste à côté de moi. Allez-vous participer, ou juste regarder ?

Les satyres vous salueront par un :



Ici, c’est chez moi, mais je suis leur esclave et j’accepte ma soumission. Je leur suis même reconnaissante d’exprimer un « chez nous » qui marque notre statut de conjoints, même s’il reste secret comme un adultère.

Ma gorge est serrée par la timidité et la honte de ma nudité et de ma posture indécente que j’essaie vainement de dissimuler. Mais je suis décidée d’aller jusqu’au bout pour démontrer ma volonté érotique. Je me redresse sur ma chaise et j’attends.


Une voix me demande d’écarter les jambes pour montrer mon abricot bien épilé.

Je me lève et tourne sur moi-même pour me présenter, comme une esclave à vendre qui doit convaincre son futur maître.

Je vous montre le marquage qui démontre mon esclavage. Puis à genoux, je m’incline, et sans me faire prier, écarte mes fesses pour vous dévoiler mon « alliance » (le Rosebud) symbole de mon appartenance.

J’espère que vous aussi, allez-vous incliner pour mettre à jour votre propre alliance (Rosebud) symbole que l’appartenance est partagée. Vous aussi, acceptez-vous d’être à moi ?

Je frémis. Vous entendre prononcer cette phrase serait un honneur et un bonheur. Savoir que vous m’appartiendrez dans cette relation de libertinage, et à personne d’autre, me comblerait de joie.

En plus, l’affirmer devant tous les autres amis lecteurs, témoins attentifs, serait une consécration.


Regarder, c’est bien. Mais j’espère ne pas en rester là. Il faut toucher aussi. Ami lecteur, Amie lectrice, une fois entrée, le pantalon sur les chevilles, Surpris (e) et pris (e) d’excitation, tu approches très près, mais non habitué (e) à ces extravagances, tu t’assures que la pièce est fermée et que nous sommes seuls. Enfin, juste avec une ribambelle de créatures bizarres qui t’observent comme un ou une intrus (e).


Bienveillant et poli, Samain te cède la place. Il a compris que je dois être prêtée pour un moment à toi.

Il faut y venir. Que vas-tu faire ? Me mordiller les seins ? Ecarter mes jambes pour envahir ma chatte bien épilée et bien propre ?

Tu me retournes pour caresser mon joufflu, palpant mes fesses à pleines mains et passant tes doigts entre mes lunes.

Les cercles concentriques que tu m’infliges se rapprochent et pénètrent mon œillet qui en mouille d’envie.

Soudain pris de remords, tu t’arrêtes. Cet orifice n’est-il pas la propriété privée de nos amis ici présents ? Ne suis-je pas trop docile avec n’importe qui ?


Tu me fesses alors pour montrer ton courroux vis-à-vis de ma légèreté.

Pour me faire pardonner, je me précipite et ouvre la bouche pour poser ma langue sur ton gland. Enfin, quand je dis « gland », ce peut être aussi sur les lèvres de ta cicatrice d’amour, Amie lectrice. De nos jours il est impensable de ne pas respecter une égalité acquise de haute lutte.

Donc, mes yeux dans tes yeux, en bonne affamée, je lèche toute ta hampe en remontant par larges coups de langue, puis je te gobe comme un gros sucre d’orge. Pour la version féminine, je vous laisse imaginer et traduire ce que je fais à la minette. Sinon ce récit n’en finira pas…


Et cela finit, forcément dans l’étui à cigares. Et là, évidemment, l’ami lecteur a un avantage sur nos amies lectrices, car il peut passer à l’acte directement. Alors qu’elles sont contraintes d’utiliser leur langue, leurs mains, ou des « outils » qui exigent un minimum d’expérience. Bon je dis ça, je dis rien…


Ça y est, il arrive. On parle de ton sperme. Tu te retires et déposes ce précieux liquide tiède sur mes fesses.

Non, non, ici pas de remarque déplacée, car nos amies lectrices peuvent aussi inonder mon dos…


Les vieilles créatures d’Halloween sont-elles jalouses de cette dépossession à ton profit ?

Naturellement, non, elles sont heureuses d’avoir prêté la fille facile que je suis et qui en a bien en profité.


Quant à moi, je dévisage honteusement mes maîtres, inquiète de leur réaction. C’est la première fois qu’ils partagent ainsi notre intimité.

Et, je me suis conduite comme la pire des traînées. J’ai accepté de livrer mon corps à un nouveau mâle-femelle qui m’a facilement soumise alors que je pensais mes sensations réservées à mes seuls maîtres légendaires. Je leur en veux même de ne pas avoir défendu mon honneur de femme respectable, de m’avoir abandonnée à ma propre luxure, à toi Lecteur, à toi Lectrice, qui a su prendre mes illusions.


Mais quand je vois leurs sourires affectueux je craque. Il y a la luxure et le plaisir, bien sûr. Je me suis découverte capable d’être une sorcière du sexe. Mais c’était un après-midi torride, un crépuscule improbable, entre chien et loup, une nuit de fête fantastique. Nous étions déguisés, pas nous-mêmes. Ce sont les elfes, les satyres et les trolls que j’aime. C’est dans leurs bras que j’ai envie de me réfugier.