n° 22748 | Fiche technique | 16906 caractères | 16906 2800 Temps de lecture estimé : 12 mn |
08/11/24 |
Résumé: Un couple s’offre une pièce tapissée de miroirs pour stimuler son imaginaire érotique. Un plaisir qu’il fait partager au point d’en être un peu débordé. | ||||
Critères: fh 2couples fagée couleurs couple couplus candaul copains collègues grossexe grosseins voir exhib miroir pénétratio fsodo échange | ||||
Auteur : Jacquou Envoi mini-message |
Corinne avait découvert dans un magazine féminin un peu leste un article qui l’avait interpellée. Il mettait en exergue l’usage du miroir dans la vie sexuelle et illustrait le thème par un reportage sur la chambre d’un couple anonyme tapissée des murs au plafond par des miroirs géants. Ce couple ne tarissait pas sur le bénéfice érotique qu’il en avait tiré alors que sa sexualité déclinait.
Corinne, qui venait de passer le virage délicat de la cinquantaine, trouvait justement que sa libido en avait pris un coup. Ses rapports avec son mari Christophe devenaient routiniers et de moins en moins fréquents. Elle en arrivait à craindre qu’il aille chercher une femme plus jeune, car il était resté bel homme alors qu’elle se trouvait un peu fanée, ce qui était exagéré, car elle avait encore beaucoup d’allure avec son corps longiligne aux rondeurs harmonieuses et ses cheveux sur ses épaules, parfois ramenés en chignon.
Sans le dire à Christophe, elle se renseigna auprès d’entreprises de miroiterie et à sa grande surprise, sa demande de renseignement ne rencontra aucune réticence de la part de la dame au téléphone. Elle lui avoua même qu’il s’agissait d’une des activités de moins en moins marginales de leur entreprise. Elle demanda un devis qu’elle reçut quelques jours plus tard, après avoir fourni des renseignements sur la pièce, non la chambre conjugale, mais la celle d’amis qui servait plus ou moins de déversoir. Elle ne se voyait pas dormir entourée de son image.
Lorsqu’elle annonça son initiative à Christophe, ainsi que le montant du devis, celui-ci marqua un mouvement de recul :
Christophe fut bien obligé d’accorder le point à son épouse. Tout comme il reconnut que leur sexualité avait besoin d’un coup de fouet, sans passer par les aléas et le coût d’un club échangiste ou un sauna libertin. Et quelques jours plus tard, après avoir déménagé la pièce en question en ne gardant qu’un lit, un fauteuil, une chaise et une table, la chambre d’amis prit une allure de galerie des Glaces.
Ils ne tardèrent pas à l’essayer. D’emblée, se voir nus sous toutes les coutures, loin de les inhiber, les mit dans les meilleures dispositions érotiques. Pour la première fois, Christophe vit sa queue de haut grâce au miroir du plafond. Vision bizarre, mais au fond honorable pour son ego de mâle. Il profita plus confortablement que dans la salle de bain du balancement des seins de Corinne en la prenant en levrette. Il découvrit son propre visage, très concentré, en arrière-plan pendant qu’il limait, croisant le regard de son épouse qui savourait elle aussi cette nouvelle posture, la langue entre les lèvres. Elle tournait aussi les yeux sur le côté pour observer, via les miroirs muraux, le travail de la bite, entrant et sortant à cadence soutenue, ce qui la fit rugir de plaisir. Comme si elle la sentait encore mieux dans son intimité.
Allongée, elle se régala du mouvement ondoyant des reins de son mari via le plafond, avec le creux jusqu’alors invisible de ses salières au-dessus des fesses qu’elle empoignait avec délectation en accompagnant leur roulement. Le chevauchant, elle se regardait baiser, de face et de profil, observant son balancement de hanches et de seins, tandis que lui la voyait onduler comme une danseuse, de la tête aux reins selon son angle de vision. Ce fut leur plus bel accouplement depuis des lustres et il la fit jouir en la pliant en deux, giclant dans son tréfonds tandis qu’elle regardait ses pieds en l’air, aux orteils rétractés, par le miroir du plafond, en proie à une bruyante extase. Il ne fut plus question de la justification de cet investissement. Ils avaient véritablement et glorieusement baisé comme deux cochons de cinquante ans.
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Corinne fut incapable de garder pour elle cette initiative. Il lui fallait une oreille. Ce fut celle de sa collègue de bureau et copine Élise, une quadragénaire courte de taille, fessue et mariée. Elle voulut absolument voir cette pièce et Corinne l’invita à prendre le thé en même temps.
Élise s’allongea sur le lit, prit quelques postures sans se déshabiller et conclut :
Corinne réfléchit quelques secondes. Élise était une bonne copine. Elle lui proposa de lui laisser carrément sa maison pendant un week-end où elle irait voir sa mère avec Christophe. Et l’affaire fut conclue.
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Quand elle revint de son week-end familial, puis inspecta la chambre, Corinne constata que le drap du dessous avait disparu. Elle en conclut qu’Élise l’avait emporté pour le laver parce qu’il devait être bien souillé. De fait, lorsqu’elle la retrouva au travail, elle le confirma mezzo voce avec de petits gloussements :
Et de frétiller sur sa chaise, comme si son mari était encore entre ses fesses dodues…
Élise n’excluait plus d’équiper sa propre chambre de miroirs et demanda les coordonnées de l’entreprise choisie par Corinne. Puis elle ajouta :
Corinne ne s’attendait pas à cette proposition. Mais elle allait justement prendre une semaine de vacances avec Christophe. Elle accepta le loyer, mais voulut d’abord rencontrer le couple. Elle découvrit deux quadragénaires bien sous tout rapport, elle grande brune assez mince, lui plutôt trapu, mère et père de famille. Ils inspectèrent la pièce avec étonnement et laissèrent, en partant un chèque conséquent, le double de ce que Corinne voulait. Une date fut fixée.
Au retour de vacances, l’hôtesse constata que le drap était impeccable et considéra qu’il avait eu le temps d’être lavé et remis en place. Élise indiqua que le couple avait pris « un pied d’enfer » et envisageait un retour.
Mais dans l’intervalle, une autre sollicitation était intervenue. Bavarde, Corinne n’avait pu s’empêcher de parler de sa chambre à sa podologue, Magali, une sexagénaire divorcée qui l’épatait par sa sexualité intacte, qu’elle évoquait avec gourmandise en soignant ses pieds. Corinne pensait qu’elle l’impressionnerait. Elle ne fut qu’à moitié surprise de l’entendre dire qu’elle et son compagnon du moment aimeraient bien tenter l’expérience de l’autovoyeurisme, sa propre expression. Corinne ne pensait pas qu’une femme de soixante ans, fût-elle en couple avec un homme plus jeune, puisse baiser entourée de miroirs. Même celle-ci faisait moins que son âge avec son corps menu et tonique, toujours en mouvement. Corinne accepta à nouveau la proposition, fixa une date et le jour J, en accord avec Christophe, alla au cinéma, laissant libre son logement le temps d’un après-midi.
Au retour, elle fut surprise de trouver devant sa maison une voiture qui n’était pas la sienne. Entrant discrètement, le couple comprit que la podologue et son ami se trouvaient toujours dans la chambre aux miroirs. Corinne ne résista pas longtemps à sa curiosité. S’approchant pieds nus de la pièce et ouvrant doucement la porte, elle découvrit un cul de mâle roulant lentement entre deux petites jambes nouées autour d’un dos épais, tandis qu’un cri rauque s’échappait d’une voix féminine. Corinne dirigea son regard vers le plafond et rencontra celui de Magali qui matait le roulement de hanches de son amant. Surprise, elle se dégagea, l’homme basculant sur le côté, le pénis bien érigé. Il était beaucoup plus jeune qu’elle, barbu et velu, et très membré. Corinne découvrit sous tous les angles de la chambre le corps nu de sa podologue avec ses petits seins, sa croupe ronde et son ventre légèrement bombé, à peine marqué par l’âge. Elle ne présentait pas la moindre gêne devant cette situation inédite.
Corinne et Christophe se regardèrent. Le scénario était totalement imprévu. Mais la scène érotique qu’ils avaient surprise et les deux corps nus sur le lit n’incitaient guère à la chasteté. Corinne leva toute ambiguïté et dit à l’oreille de Christophe :
Le lit était assez vaste pour accueillir deux couples. Magali et son Ronald reprirent l’affaire où ils l’avaient laissée et l’homme besognait, bras tendus, les reins bien verrouillés par les petites jambes de la podologue tandis que Christophe entamait un cunnilingus, Corinne allongée auprès du couple.
La suite fut très confuse dans l’esprit des deux hôtes. « J’ai l’impression d’avoir participé à une partouze » devait confesser plus tard Corinne à Christophe, qui abondait dans son sens. C’était l’effet multiplicateur des images renvoyées par le miroir qui leur avait donné cette impression visuelle. À tel point que Corinne demanda à son mari :
Mais tel était le méli-mélo sur le lit que, dans le feu de l’action, et la frénésie érotique ambiante, ils n’avaient pas bien intégré avec qui ils copulaient. En tout cas, le drap maculé de sperme révélait que les deux mâles s’étaient bien lâchés. Corinne se dispensa d’interroger Magali plus tard sur la réalité de son coït, préférant ne pas savoir si elle avait reçu l’hommage furtif de son mari, et la podologue fit de même, se contentant de dire :
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L’idée du loyer avait fait son chemin pour une partie de jambes en l’air dans la « galerie des Glaces », comme Christophe appelait désormais leur chambre du stupre. La belle-sœur d’Élise revint avec son conjoint, puis un couple d’âge mûr, ami de Magali, et à nouveau Élise et son mari en attendant l’aménagement de leur propre pièce.
Les allées et venues autour de la maison du couple interpellèrent leur voisine immédiate, une dénommée Sophie, jeune mère de famille blonde et mince avec laquelle Corinne entretenait des relations amicales. Interrogée sur les fréquentes visites, y compris pendant son absence, Corinne demeura dans le vague. Mais Sophie insista lourdement, disant qu’elle avait failli appeler la police parce qu’elle craignait un cambriolage. L’allure ordinaire des couples visiteurs l’en avait dissuadée. Alors, Corinne invita Sophie à la suivre et lui montra la pièce aux miroirs :
Sophie fut un peu vexée et refusa de payer. En revanche, il y eut des habitués, en particulier ce couple mûr, Micheline, une quinqua plantureuse à cheveux très courts, et Gérard, un gaillard ventru et trapu, qui ravivaient leur libido au milieu des miroirs. Habitués des clubs échangistes, ils trouvaient beaucoup plus jouissifs ces ébats où ils pouvaient découvrir leur corps sous tous les angles et laissaient à chaque fois un chèque conséquent. Loin de se contenter du lit, expliquèrent-ils à leurs hôtes, ils utilisaient à plein le maigre mobilier. Micheline se découvrait écartelée sur la table, les yeux au plafond, et Gérard se regardait de profil en train de sodomiser sa plantureuse épouse à genoux sur le fauteuil. Ils commentaient leur plaisir avec un parfait naturel de libertins assumés. Après avoir entendu ce discours, Corinne et Christophe surchauffés s’empressaient de les imiter. Y compris sur le fauteuil où Corinne se tenait à genoux, le cul en l’air.
Ils ne partaient plus lors de ces visites diverses afin de ne pas alimenter la suspicion de cambrioleurs, de sorte qu’ils ne pouvaient ignorer les exclamations de plaisir dans la pièce voisine. Ils poussaient parfois la curiosité à observer l’accouplement de leurs locataires.
Cela les incita un jour à poser culotte en présence d’un couple noir particulièrement bruyant. Ils s’appelaient Boubacar et Sandra, tous les deux athlétiques, dynamiques, lui très puissant, elle très femelle, ce qui mit le lit en danger de s’effondrer. Cette fois, il n’y eut pas d’ambiguïté ou de doute. Les propriétaires et les locataires fusionnèrent. Boubacar baisa Corinne en pleine connaissance de cause une fois que la blonde lui eut ouvert ses cuisses et Christophe baisa Sandra en se gavant de ses plantureux nichons, les deux hôtes estimant que l’occasion était trop belle de découvrir des peaux différentes, qui plus est exposées sous des angles multiples grâce aux miroirs. L’hôtesse se régala d’un chibre d’ébène assez monumental qui la laissa pantelante de longues minutes. Du coup, le couple noir eut droit à une location gratuite. Sans l’avoir vraiment voulu et recherché, Corinne et Christophe avaient basculé dans le monde de l’échangisme, qui plus est à domicile.
L’affaire tournait désormais à plein régime, le bouche-à-oreille faisant son office. Le week-end ne suffisait plus, il fallait accepter des visites en soirée. Parmi les locataires, le couple eut la surprise de découvrir des figures connues, telle la plantureuse libraire Sandrine et ses cheveux gris coupés court en compagnie de son conjoint ; la pharmacienne Blandine, poupée blonde avec un homme de deux fois son poids ; son ophtalmologiste Laurence, élégante quinqua BCBG avec… une femme, une grande première ; Maud, sa vendeuse de légumes avec son nouvel amant de dix ans plus âgé qu’elle, et même une collègue, la brune Marjorie, sans doute informée par Élise. Corinne ne résista pas à l’envie de glisser un œil dans la pièce pour regarder sa collègue se faire sauter par un type très tatoué, particulièrement inspiré par son cul plantureux. Corinne ne verrait plus jamais marcher Marjorie dans les couloirs de son entreprise, le fessier bien serré dans ses jeans, sans penser à la bite qui l’avait fendu en la faisant crier de plaisir.
Cette location on ne peut plus officieuse commençait à devenir une affaire particulièrement rentable, y compris pour le fournisseur de miroirs qui avait vu arriver une clientèle nouvelle, inspirée par l’expérience. Jusqu’au jour où le couple reçut dans sa boîte aux lettres une menace explicite de dégâts causés à leur habitation s’il ne cessait pas illico leur petit commerce. À peine deux jours plus tard, deux hommes cravatés exhibant une carte de police demandèrent à entrer dans la maison, mandat à l’appui. Une plainte avait été déposée pour outrages aux bonnes mœurs. Ils découvrirent la chambre aux miroirs, questionnèrent sur son usage et en particulier sur son rapport financier. Corinne et Christophe eurent beau biaiser, évoquant l’accueil à des fins amicales « entre adultes consentants », les deux flics ne furent pas dupes.
Pour le couple, ce fut une douche froide. Ils téléphonèrent illico à l’entreprise pour demander qu’elle récupère les miroirs. Le déménagement fut bien en vue des voisins, en particulier de Sophie, fortement suspectée d’avoir joué un rôle dans cette dénonciation. Il n’y eut plus de papier dans la boîte aux lettres, plus de visite policière et encore moins, à l’évidence, de week-ends coquins avec des visiteurs connus ou inconnus. Et donc un manque à gagner certain. Mais c’était le prix à payer pour la tranquillité.
Pour autant, Corinne et Christophe ne renoncèrent pas à stimuler leur libido, entourés de miroirs.
Elle les accueillit de temps à autre, moyennant une invitation à déjeuner avec son mari Kévin. Les deux couples s’entendirent si bien qu’ils finirent un jour à occuper ensemble un lit réservé à la conjugalité miroitante. Christophe a-t-il baisé Élise et Kévin a-t-il baisé Corinne ? Possible…