n° 22769 | Fiche technique | 9068 caractères | 9068 1614 Temps de lecture estimé : 7 mn |
23/11/24 |
Présentation: Rio est une ville pleine de surprises pour un Français moyen qui débarque, que ce soit dans les paysages ou dans la vie quotidienne. | ||||
Résumé: Mes aventures à Rio de Janeiro, à la fin des années 1980. Intermèdes : petites aventures dans la vie quotidienne d’un couple. | ||||
Critères: fh forêt soubrette | ||||
Auteur : tatamarie Envoi mini-message |
Nous sommes à la fin des années 80, au Brésil, à Rio, où je pilote un projet pour environ dix-huit mois. J’ai déjà beaucoup voyagé, mais c’est la première fois que je traverse l’Atlantique pour le boulot. Dans ces textes, j’essaye de montrer mon dépaysement et mes surprises avec le pays et surtout les femmes brésiliennes.
Ces textes sont pour la plupart érotiques ou pires, mais reflètent bien mon état d’esprit et ma vie à Rio à cette époque. En dehors de mon boulot, très intéressant et prenant, de la cuisine délicieuse et des fêtes, bref, de la belle vie, le reste de mon activité tournait autour du sexe, je n’étais pas un moine.
L’ensemble comprend trois actes – mes trois aventures principales – entrecoupés d’intermèdes divers et variés.
Dans ces intermèdes, je raconte deux épisodes d’une vie quotidienne d’un petit français qui découvre la ville et aussi le quotidien de la vie à Rio.
On s’est bien amusé ce soir.
Avec des amis, après un bon dîner et un récital de bossa-nova, nous sommes allés dans une boîte pour danser. Même si moi je ne danse vraiment pas, Cécilia adore ça, et, en groupe, elle a toutes les occasions de se démener et de se dépenser.
Lorsque nous décidons de rentrer, il est déjà très tard, même presque l’aube, le ciel s’éclaircit à l’est. On se propose de revenir chez elle par le chemin des écoliers. Nous sommes en voiture ce soir, alors plutôt que de faire le grand tour par les tunnels, on décide de prendre par la montagne.
Nous sommes ici à Gavéa, en zone sud, à côté d’Ipanema, et Cécilia habite à Tijuca, en zone nord, à environ deux mille mètres, en ligne droite. Entre les deux, la chaîne de montagnes qui coupe Rio en deux monte à plus de mille mètres, le Christ du Corcovado se trouve sur la pointe est.
Plusieurs tunnels passent sous ces monts, mais il y a aussi une petite route de montagne qui passe par-dessus, par un col à plus de sept cents mètres d’altitude. Nous décidons donc de nous promener un peu, fatigués et joyeux, mais tendres aussi, et c’est bien plus tranquille que les trente kilomètres d’autoroutes de l’autre côté.
C’est une route bien entretenue, assez large, haut lieu touristique en saison, avec la forêt, la cascade, la « vista chinese ». Un peu avant le sommet, nous nous arrêtons à la « mesa do imperador », la table de l’empereur, une terrasse aménagée au dix-neuvième siècle. Il y a là des tables et des bancs en pierre, ainsi qu’une grande balustrade, aussi en pierre, qui donne une belle vue sur l’est, la forêt et plus loin la ville. L’empereur venait piqueniquer dans la montagne en été lors des grandes chaleurs. Nous sommes à environ six cents mètres d’altitude.
On s’appuie sur la balustrade, le jour pointe devant nous. La forêt se réveille, on entend les centaines d’oiseaux qui saluent la lumière, les cris des singes plus bas. Je suis derrière Cécilia, qui est appuyée sur ses bras, je la serre contre moi, il fait un peu frisquet à l’aube.
Elle tortille un peu des fesses, comme si elle voulait me réveiller, ce qui arrive effectivement. Les mains sur ses hanches, je fais glisser sa robe vers le haut, et, lorsqu’elle arrive sur ses fesses, je m’accroupis pour embrasser ses deux globes.
Elle se penche en avant et se cambre au maximum pour me faciliter l’accès à son intimité. Je lui enlève sa culotte, et promène mon nez et ma langue tout au long de sa fente, c’est très odorant, de sueur, mais aussi de son parfum de femme qui s’excite. Elle me chuchote :
Je me redresse, et quand le soleil pointe à l’horizon, je pointe ma verge à l’entrée de son vagin. Arrivé au fond (ma queue, pas le soleil), Cécilia serre fortement tous ses muscles pour m’emprisonner. C’est elle qui mène la danse par la contraction de ses muscles, en rythme.
Mais très vite, elle se relâche, et je commence à aller en elle de plus en plus vite, jusqu’à un orgasme commun. Le soleil est maintenant levé, le bruit de la forêt au maximum, Cécilia se dégage, et se retourne pour m’embrasser :
Après un petit nettoyage avec des mouchoirs en papier, nous retournons l’un derrière l’autre à la voiture. Elle continue de m’aguicher avec ses fesses nues en soulevant sa robe, mais je garde sa culotte en trophée.
Ce fut très érotique, mais aussi très romantique.
Pour la bourgeoisie brésilienne à l’époque, mais aujourd’hui encore, la vie de famille n’est pas possible sans une bonne, une employée comme on dit couramment. Comme le boy en Afrique, elle est censée être capable de tout faire, sauf les glaçons.
Elle fait le ménage, les courses, la cuisine, s’occupe des enfants. Pire qu’en Afrique. En plus, elle habite souvent sur son lieu de travail et est donc corvéable à toute heure, ce qui n’est plus le cas en Afrique.
Dans tout appartement à Rio, derrière la cuisine et l’office, se trouve la chambre de la bonne et sa salle de bain. Généralement sans ouverture sur l’extérieur, ce n’est pas du grand luxe. C’est là qu’elle habite du petit déjeuner du lundi jusqu’après la vaisselle du samedi midi. Quelquefois, si la patronne est gentille, elle peut sortir un peu le soir, après la vaisselle du dîner, bien sûr.
Il y a évidemment des exceptions, et j’ai encore connu des bonnes qui étaient presque devenues des membres de la famille, elles dînaient à table avec les patrons. Lorsque la mère travaillait, chez les commerçants par exemple, les enfants étaient plus souvent avec la bonne, la « baba », qu’avec leur propre mère, et finalement c’est la baba qui les élevait.
Si on additionne les emplois de bonne, portier, chauffeur, etc., la bourgeoisie de Rio utilise beaucoup de monde, et cela explique en partie la répartition des favelas. Par exemple, la favela de la Rocinha, la plus grande de Rio (environ quatre-vingt mille habitants), est située juste au-dessus du quartier de Sao Conrado, le plus chic de la ville.
La bonne est souvent une jeune fille, même quelquefois très jeune, généralement noire ou métisse, et cela ne va pas sans créer quelques problèmes. Dans une famille, il y a la maîtresse de maison et sa bonne, mais aussi le maître de maison !
J’ai connu un couple où cela a mené au divorce. Le mari, c’est vrai, était un obsédé sexuel, et ne pouvait pas voir une femme sans vouloir la sauter. Chez eux, ou les bonnes n’acceptaient pas et repartaient au bout de quinze jours, ou alors elles acceptaient et c’était la maîtresse de maison qui les mettaient dehors.
Ils ont quand même tenu longtemps. Je crois surtout que la femme n’avait aucune perspective, pas d’emploi, pas de logement, si elle se séparait de son mari.
Cécilia, travaillant et avec un enfant, pour elle c’était normal d’avoir une bonne. À l’époque où j’ai commencé à être plus présent dans sa maison, la bonne était le plus une jeune femme assez accorte, que Cécilia trouvait efficace.
Mais avec mon arrivée, cela a un peu changé l’ambiance. La bonne était le plus souvent en short ultra court, avec un t-shirt sous lequel pointaient ses mamelons, car elle portait rarement un soutien-gorge.
Personnellement, je n’ai pas trop fait attention, j’avais l’habitude des boys en Afrique, toujours des hommes, alors qu’au Brésil ce sont toujours des femmes. Mais c’est vrai qu’elle me provoquait. Plus d’une fois, tard le soir, si je passais par la cuisine, je la voyais en petite tenue, juste un slip en général. Une fois, elle est passée toute nue, comme si elle venait de la douche.
Un soir, Cécilia m’a questionné sur ce sujet. Elle avait ma verge en main, et menaçait de me torturer si je ne répondais pas à ses questions. Elle voulait savoir si la bonne était « baisable ». Je ne pouvais que répondre :
En général, Cécilia a un langage plus relevé, je ne sais pourquoi aujourd’hui elle utilise un vocabulaire aussi vulgaire. De plus, tout ceci est en portugais, je traduis comme je peux.
À la torsion des testicules, je sens directement qu’elle est sceptique, il va falloir faire quelque chose. Je la couche sur le dos, grimpe sur son torse, et commence à caresser ses lèvres de ma verge, encore molle, mais ça va changer.
Elle reste sans voix avec cette attaque, cherche une réponse, mais n’en trouve pas. Je vois à son regard que, même s’il y a un petit fond de jalousie, c’est surtout un jeu. Les torsions de mes testicules se transforment en caresses, elle ouvre la bouche et engloutit ma queue.
Cela se termine comme souvent avec ma queue dans son con, et de grands cris de jouissance. Je ne sais où est la bonne, elle nous écoute peut-être dans un coin, se caressant l’entrejambe.
En tout cas, il y a une nouvelle bonne deux jours après, pas vilaine, mais quand même, elle est surtout nettement plus âgée.