n° 22792 | Fiche technique | 40600 caractères | 40600 6819 Temps de lecture estimé : 28 mn |
04/12/24 |
Résumé: Amandine profite d’une semaine de vacances en famille pour s’entraîner à la course à pied. Elle va croiser Anthony qui va lui faire changer sa façon de courir. | ||||
Critères: fhh inconnu fépilée vacances forêt massage | ||||
Auteur : Amandinette Envoi mini-message |
Collection : Gueule de bois |
En ce matin du mois d’août, le paysage ardéchois semblait encore engourdi après l’orage de la veille. Une brume dense s’accrochait aux collines environnantes formant un voile humide qui enveloppait les arbres et les chemins détrempés. L’air chargé d’une moiteur persistante portait des effluves de terre mouillée et de végétation. Le ciel, d’un gris laiteux, laissait deviner que le soleil finirait par percer, mais la lumière restait diffuse. Dans le camping où ils se trouvaient, tout était calme, l’atmosphère était presque irréelle.
Amandine s’était arrêtée un instant au seuil de la tente familiale sur pilotis louée pour la semaine. Avant de partir courir, elle contempla ce décor transformé par l’orage qui avait sévi. Son short leggings gris et son tee-shirt bleu fluo qu’elle avait revêtus tranchaient avec la douceur pastel des tons naturels. La fine brume se déposait en perles délicates sur ses bras et son front, une fraîcheur bienvenue avant l’effort. Ses baskets, déjà légèrement humides au contact du sol saturé d’eau de pluie, semblaient prêtes à affronter les flaques et les chemins boueux qui jalonneraient son parcours. Son petit sac à dos était bien ajusté, contenant soigneusement tout le nécessaire pour sa longue course : une carte IGN pliée et protégée de l’humidité, une gourde d’eau qu’elle sentait fraîche contre son dos, et une paire de socquettes de rechange en cas d’imprévus. Elle inspira profondément l’air chargé de cette odeur singulière de pluie récente et de feuillage. Ses cheveux relevés en queue de cheval brillaient d’une légère humidité, une mèche rebelle venait parfois chatouiller son front. Elle était prête.
Le sentier devant elle, encore parsemé de petites flaques scintillantes, serpentait à travers la brume. À chaque pas, le gravier et la boue émettaient un son étouffé, presque hypnotique, brisant à peine le silence que seuls les gazouillis timides des oiseaux osaient troubler. Ses mouvements fluides et réguliers contrastaient avec l’immobilité lourde de la nature environnante. Chaque foulée la portait plus loin dans cette atmosphère mystérieuse et apaisante. C’était comme si elle courait au cœur d’un monde suspendu entre la fin de l’orage et le retour du soleil.
Elle ne connaissait pas la région, aussi arpenta-t-elle des sentiers au hasard. Après quarante-cinq bonnes minutes d’une course bien maîtrisée, elle ressentit le besoin de soulager sa vessie. Elle stoppa sa course et elle s’enfonça dans un sous-bois en dehors du sentier principal. Dans un silence épais où seuls les bruissements légers des feuilles et de craquements de brindilles sous ses pieds rappelaient la vie, Amandine abaissa son legging puis son string derrière un gros chêne. Elle appréciait particulièrement ces moments de solitude qu’elle s’octroyait de temps en temps. La pluie de la nuit précédente avait laissé la place à une brume épaisse ressemblant à un voile diaphane qui enveloppait le sous-bois. Mystérieux et à la fois serein, ce moment intime lui parut presque irréel.
Elle venait d’uriner à côté de grosses fougères au pied desquelles une mousse épaisse faisait un effet spongieux sous ses baskets quand elle crut percevoir un son dans le lointain. Quelqu’un s’approchait dans un pas de course régulier sur le chemin principal. Elle retint son souffle, son regard cherchant entre les troncs et les fougères l’origine du bruit. Enfin, il apparut et elle n’en crut pas ses yeux. Un homme nu comme au premier jour, courait silencieusement. Sa peau luisait légèrement dans la lumière diffuse du fait des gouttelettes de brume qui s’accrochaient à lui comme des perles. Ses mouvements semblaient décontractés et empreints d’une aisance tranquille. Il semblait absorbé dans ses pensées comme s’il était seul au monde, et ce sentiment de liberté irradiait autour de lui.
Le cœur d’Amandine battit la chamade. Sa curiosité mêlée d’un frisson d’appréhension la cloua sur place. Elle se recroquevilla davantage contre l’arbre, s’efforçant de se rendre invisible. Pourtant, une partie d’elle ne put détourner les yeux. Cet homme, si vulnérable dans sa nudité semblait invincible dans son détachement. Son visage trahissait une sorte de béatitude presque enfantine, comme s’il communiait avec l’univers autour de lui.
L’air était chargé de tension. Non pas une menace, mais un étrange magnétisme. Amandine, cachée dans l’ombre, était un témoin privilégié de cet instant singulier, un moment suspendu hors du temps où elle observait l’homme passer, inconscient de sa présence. Ses yeux se posèrent comme des aimants sur son sexe qui se secouait de façon incroyable dans sa course. Il rebondissait de façon légère, heurtant l’intérieur de ses cuisses de façon régulière. Dessous, elle voyait nettement ses boules rondes se balancer lourdement dans une enveloppe de peau fripée, elle aussi incroyablement molle. Quand il passa devant elle, elle remarqua comme ses fesses blanches étaient totalement imberbes et elle le trouva beau.
Qui était cet homme. Pourquoi était-il nu ici sur ce chemin ? Amandine manqua s’étouffer, lorsqu’elle reprit sa respiration, l’homme venait de disparaître.
Elle resta ainsi interdite sans comprendre le pourquoi de ce qui venait de se produire devant ses yeux. L’homme avait pris le chemin principal, elle décida de ne pas prendre la même direction et elle engagea sa course vers la droite, quasiment à l’opposé.
Amandine avait repris sa course. La chaleur moite l’envahissait et sa tenue de sport lui collait sur sa peau. Elle courait dans un bon rythme et elle ne ressentait pas encore la fatigue, elle pouvait poursuivre en augmentant un peu d’intensité. Le sentier était parfois escarpé et, rapidement, elle entendit le bruit de la rivière qui s’écoulait en contrebas. Elle la suivit un moment, puis bifurqua pour atteindre le rivage rempli de grosses pierres. Elle ralentit légèrement son allure en atteignant le rivage. Devant elle, la rivière s’étirait, serpentant avec une fluidité presque hypnotique entre des pierres grises et moussues. L’eau, limpide, scintillait sous la lumière tamisée du soleil qui perçait à travers le feuillage dense des arbres environnants. Les rayons dansaient sur la surface, créant des reflets dorés et argentés. Amandine s’arrêta, les pieds sur une pierre plate pour observer ce tableau. Ses joues rosies par l’effort se détendaient alors qu’elle inspirait profondément, savourant cet instant où le tumulte de la course s’effaçait devant la sérénité du paysage.
Elle retira ses chaussures puis ses socquettes qu’elle étala sur une pierre qui brillait sous un rayon de soleil. Pieds nus, elle fit quelques pas dans l’eau fraîche qui lui arriva aux mollets. La sensation sur ses pieds était exquise. Elle se pencha en avant et, les mains jointes, elle s’aspergea le visage. Son tee-shirt lui collait à la peau, elle regarda tout autour d’elle, elle était seule au monde. Elle le retira, puis elle se débarrassa de sa brassière de sport. Seins nus, elle continua à s’asperger, ne lésinant pas sur les éclaboussures qui lui faisaient un bien fou. Lorsqu’elle se releva, elle vit l’homme nu qu’elle avait observé peu avant sur l’autre rive. Tout comme elle venait de le faire, il entra dans l’eau à mi-mollet et s’aspergea. Lorsqu’à son tour il releva sa tête, il lui fit un large sourire. Elle plaqua ses deux mains contre ses seins afin de les cacher.
L’homme ne chercha pas à cacher son sexe, il resta ainsi tout à fait naturel.
L’homme nu resta quelques secondes à réfléchir.
Amandine ne se sentit pas intimidée, cet homme était bien veillant et, après l’avoir bien regardé, elle le trouvait charmant dans sa nudité. Elle sentit ses joues s’empourprer comme si des ondes remplies de séductions avaient traversé le cours d’eau.
Amandine vit l’homme remettre ses chaussures puis repartir dans la pente abrupte, il disparut rapidement. Elle libéra ses seins et resta interdite un moment à repenser aux mots de cet homme. Se sentirait-elle capable d’oser courir nue dans la nature comme il le faisait ?
Elle remit ses chaussures puis enfila son tee-shirt sans mettre sa brassière qu’elle fourra dans son sac à dos. Elle voulait ressentir la sensation de courir les seins libres de leurs mouvements dans un premier temps, elle jugerait ensuite si l’expérience valait le coup.
Elle retrouva rapidement son chemin et elle retourna vers son camping où l’attendaient ses parents et son frère jumeau Hugo. Seul ce dernier la regardait d’un œil interrogateur en voyant que ses pointes de seins étaient visibles sous le tissu.
Amandine n’en revenait pas de s’être décidée aussi rapidement. Était-ce la curiosité de revoir cet homme qu’elle avait rencontré près de la rivière ou était-ce le plaisir qu’elle avait ressenti de courir les seins libres ? Sans doute un mélange des deux, mais la curiosité de découvrir une nouvelle expérience prévalait dans son esprit. Elle tenta de s’imaginer courir nue dans la montagne, les sensations devaient être décuplées de le faire nue.
Toute la journée, Amandine ne cessa de penser à cet homme et à cette course dont il lui avait parlé. Elle était à la fois tiraillée par le fait de devoir préserver sa pudeur, on ne changeait pas sa façon d’être du jour au lendemain, mais à la fois elle se sentait suffisamment mature pour tenter de nouvelles expériences. La course à pied était son nouveau leitmotiv du moment, car, après les quelques déboires vécus récemment avec son frère, elle avait besoin de penser à autre chose. Elle savait qu’elle avait un bon niveau d’endurance, alors pourquoi pas s’essayer dans une vraie course.
Le lendemain matin, elle s’était réveillée encore plus tôt que la veille. Sans doute du fait du stress, mais aussi de l’envie de se tester nue sur le parcours qu’elle avait fait la veille. Sans bruit, elle s’apprêta en enfilant son legging gris de la veille, puis un autre tee-shirt qu’elle mit sans rien dessous. Juste avant de partir, Hugo l’interpella et elle sursauta.
Amandine avait pu esquiver la présence non désirée de son frère, car elle tenait à garder une distance entre eux. Pas question pour elle de gâcher son plaisir de courir seule qui était devenu sa priorité. Elle sortit de la zone de son camping au petit trot peu après.
Le paysage ne ressemblait pas à celui de la veille. La brume matinale avait laissé la place à un beau soleil radieux qui rapidement réchauffait la terre encore meuble par endroit. À l’ombre des arbres qui la protégeaient, elle était seule comme la veille. Ses poumons se remplissaient de cette odeur de feuillage et de terre encore humide. Elle prit le même chemin que la veille, mais, arrivée à l’endroit où elle avait vu l’homme, elle prit l’itinéraire qu’il avait pris sur le sentier de gauche. Elle vit sur un tronc un panneau informant que la zone était effectivement réservée au camping naturiste des Templiers, elle s’arrêta alors. Elle venait de parcourir cinq kilomètres depuis son départ, le moment idéal pour se désaltérer.
Scrutant tout autour d’elle, l’oreille attentive au moindre bruit environnant, elle retira son tee-shirt puis son legging, se retrouvant seulement en string. Elle hésita.
Elle se retrouva nue et resta ainsi quelques secondes à s’acclimater à sa nouvelle condition. Une brise légère vint lui caresser sa peau enduite d’une pellicule de sueur, la sensation lui sembla vraiment agréable. Elle remit son sac à dos, puis elle reprit sa course dans une allure modérée pour commencer. Ses seins rebondissaient et se secouaient dans tous les sens. La sensation n’était pas si désagréable, alors elle continua, accélérant son allure. Elle n’était pas totalement à l’aise ainsi, se sentant épiée par tout ce qui l’entourait. Parfois, le froissement des feuilles ressemblait à des gloussements moqueurs qu’elle ignora.
Elle courait ainsi depuis deux kilomètres lorsqu’elle vit devant elle un couple nu qui marchait sur le sentier qu’elle empruntait. Ils la laissèrent passer en la saluant au passage d’un « Bonjour ! » chantant. Elle prenait seulement conscience que ses fesses étaient tout à l’heure vues, mais elle ne changea pas son allure. À quelques reprises, elle croisa des gens, des enfants, et plus elle avançait, plus elle prenait confiance en elle.
Elle arriva devant une petite barrière en bois signifiant l’entrée du camping des Templiers. Elle n’osa pas pénétrer dans ce lieu réservé, alors elle prit le chemin qui descendait le long de la rivière et elle se retrouva dans un endroit totalement dégagé et en pleine lumière. Elle marcha sur les galets qui tapissaient tout le secteur tandis que des vacanciers profitaient du glissement lent de la rivière pour faire du canoë. Elle prit conscience que ces gens pouvaient admirer son corps sans retenue alors qu’eux étaient habillés. Elle entendit certains plaisantins siffloter à sa vue, mais elle s’en moqua.
Elle arriva peu après dans un endroit presque idyllique. Les galets avaient laissé la place à du sable aussi blanc que celui que l’on voit dans les îles paradisiaques des mers du sud. Des familles étaient là, des enfants jouaient dans l’eau limpide alors que des couples étendus sur leurs serviettes profitaient du soleil radieux. La nudité avait largement sa place dans ce décor où se mêlaient les falaises vertigineuses, la rivière et la forêt. Elle s’approcha comme si elle pénétrait dans un sanctuaire, aussi silencieusement que possible.
N’étant pas munie de serviette, elle posa ses fesses nues sur un rocher plat qui surplombait d’un petit mètre la rivière. Elle distingua des poissons en nombre qui semblaient jouer ensemble à se frôler les uns les autres. Elle étendit ses socquettes trempées de transpiration ainsi que ses chaussures qu’elle orienta pile face au soleil. Elle s’immergea dans l’eau fraîche et crut ressentir les prémices d’un orgasme, tellement c’était bon. Sur le dos, les bras en croix, elle se laissa dériver dans le courant léger sur une vingtaine de mètres. Elle se sentait si bien qu’elle voulait rester dans cet endroit le plus longtemps possible quand une voix familière l’interpella.
Elle se retourna tout en restant immergée. L’homme de la veille était juste là, assis sur sa serviette, dégoulinant d’eau. Il venait sans doute d’en sortir peu avant.
L’homme devait avoir une trentaine d’années, mais à sa façon de s’exprimer, il devait exercer une activité plutôt cérébrale, comme la médecine ou le droit. Amandine s’amusa à tenter de deviner son activité au fur et à mesure qu’ils échangeaient.
Amandine était particulièrement enjouée et heureuse de discuter avec cet homme qui se tenait là à quelques pas d’elle. Assis, les jambes tendues, son sexe était totalement visible. Quelques poils épars étaient repartis sur son pubis et son pénis semblait avoir une taille normale ainsi que ses boules qu’elle trouva aussi ovales que deux belles noix.
Amandine resta bouche bée, car jamais elle n’aurait misé sur une telle activité. Elle se trouvait désormais en appui sur ses coudes sur le sable avec son corps encore immergé. Ses fesses blanches étaient révélées en transparence du fait de l’eau aussi limpide que de l’eau pure.
L’homme était-il homo ? Elle n’osa pas lui demander.
Elle lui donna son numéro.
Elle hésita à sortir de l’eau au risque qu’il la voie entièrement nue, mais que venait-elle de faire pour arriver jusqu’ici ?
Elle jeta un regard furtif vers l’homme, son cœur battant légèrement plus vite à l’idée de se lever sous ses yeux. Elle se redressa lentement, laissant son corps s’exposer à sa vue alors qu’il restait immobile. Son corps menu, ses hanches délicatement courbées, et la finesse de ses jambes musclées captèrent brièvement la lumière. Lorsqu’elle se leva entièrement, ses seins en forme d’obus naturels ruisselèrent d’eau et ses fesses, pleines et fermes, ondulèrent doucement à chacun de ses pas. Elle s’éloigna d’une démarche assurée, mais un peu précipitée, se dirigeant vers son sac à dos laissé un peu plus loin sur le rocher.
Derrière elle, l’homme, immobile, contemplait non pas seulement son corps, mais l’instant entier, figé dans une sorte de fascination muette. Le vent léger souleva quelques mèches des cheveux d’Amandine tandis qu’elle s’agenouillait près de son sac, offrant une dernière vue fugace de ses fesses.
Amandine revint munie de son sac à dos qui pendait dans une de ses mains. Nue, elle se rapprocha de l’homme qui continuait à la regarder silencieusement sans détourner son regard qui trahissait de l’admiration à la vue de ce corps si harmonieux. Au fur et à mesure qu’elle s’approchait de lui, sa main libre l’aidant à maintenir son équilibre sur le sable irrégulier, elle ressentit le silence mêlé d’une tension subtile. Chaque détail de son corps semblait captiver son attention : la grâce de son pas, la souplesse de sa poitrine et le jeu des ombres sur ses hanches produites par la végétation environnante.
Arrivée près de lui, Amandine s’arrêta un instant comme pour jauger la distance entre eux avant de s’asseoir avec fluidité sur le sable. Elle posa son sac à ses côtés sans y prêter attention, croisant ses jambes dans une posture naturelle. Le vent léger jouait avec ses cheveux tandis que ses yeux cherchaient ceux de l’homme, curieuse de la manière dont il la percevait. Elle remarqua presque malgré elle que son sexe semblait avoir gonflé. Elle ne dit rien, profitant de ce nouvel état de fait. L’atmosphère entre eux se densifia, mêlant pudeur et désir tacite. Du fait de sa position assise et les jambes écartées, elle exhibait sans le vouloir sa chatte totalement épilée et elle ne s’en rendit pas compte. Elle consulta le message que l’homme lui avait envoyé sur son portable, puis ils reprirent leur conversation.
Leur échange avait été courtois et rempli de bienveillance. Amandine en avait appris bien plus sur la façon de vivre nue au quotidien, ce que pratiquait Anthony même à Lyon. C’était un mode de vie, une habitude que l’on avait du mal à se défaire. Le faire lorsqu’on vit dans une famille n’ayant pas cette vision de la vie restait aux yeux d’Amandine impossible à faire. Anthony le comprit aisément.
En milieu de matinée, Amandine prit congé d’Anthony et elle repartit par où elle était arrivée. Nettement plus en confiance avec son corps, elle occulta les remarques d’autres canoéistes à son encontre. Elle reprit sa course sur le chemin principal dans un rythme bien plus alerte qu’à l’aller. Ses seins se secouaient de façon violente et elle ressentait une certaine douleur, mais elle apprécia leurs rebonds.
Elle arriva à la croisée des chemins et stoppa sa course afin de se rhabiller. Le tissu sur sa peau lui parut presque gênant tellement elle s’était habituée à sa nudité. Elle retrouva sa famille peu après.
Les semaines passèrent, ils étaient rentrés chez eux après une bonne semaine passée dans la région Ardéchoise. Amandine avait continué à courir quasiment tous les jours avec parfois Hugo qui l’avait accompagnée certaines fois. Elle ne pouvait pas le rejeter continuellement. Le soir, elle échangeait par messages instantanés avec Anthony qui était resté le même dans sa façon d’aborder les sujets. Elle appréciait parler avec lui sans pour autant avoir une quelconque attirance pour lui. Elle le considérait plus comme un ami, car dix ans les séparaient et cela lui semblait beaucoup pour envisager une relation. Ils se tutoyaient et leurs discussions étaient surtout axées sur leur vie ainsi que sur la course à venir en Savoie.
Durant deux jours, Amandine était tiraillée par le fait d’accepter ou non. Du point de vue de ses parents, la réponse serait claire et définitive, tout comme le point de vue de Hugo, son frère jumeau, qui semblait de plus en plus autoritaire envers elle. Mais, de son point de vue à elle, partager des moments avec Anthony la séduisait et son porte-monnaie aussi. Léa, sa copine à qui elle avait pensé n’habitait pas du tout dans cette région, elle avait confondu avec l’Alsace située bien plus au Nord. Elle n’avait pas le choix. Accepter la proposition d’Anthony ou ne pas participer à cette course du tout.
Une semaine avant le départ pour la Savoie, elle mentit à sa famille et elle demanda à Léa de garder le secret, elle était dans la confidence.
Amandine était prête. Son sac de voyage était fermé, elle n’avait rien oublié.
Dans le TGV, Amandine regardait défiler le paysage à une vitesse incroyable. Rapidement, le sommet des montagnes totalement démunies de neige apparut au loin. Plus elle approchait de sa destination, plus l’angoisse s’intensifiait en elle. Faisait-elle la plus grande bêtise de sa vie d’accepter pareille aventure ? Il était trop tard pour faire marche arrière et ce n’était pas dans son tempérament.
Anthony l’attendait sur le parking de la gare. Ils prirent sa belle Audi et ils se dirigèrent vers la station de La Plagne. Durant le trajet, ils avaient discuté, mais Amandine était toujours restée un peu rentrait, sa timidité maladive avait repris le contrôle d’elle-même.
Amandine découvrit le chalet qui serait leur refuge pour les deux prochaines nuits, partagé avec Anthony et son ami, dont elle ignorait encore le prénom. Situé au cœur de la station de montagne animée, le chalet dégageait une ambiance chaleureuse, intime et en parfaite harmonie avec le paysage montagneux qui l’entourait. Les larges poutres en bois apparentes et la façade en pierre de Lauze ajoutaient une touche rustique à l’ensemble.
Ils pénétrèrent à l’intérieur. Une douce lumière rosée s’introduisait par les fenêtres révélant l’intérieur cosy, le soleil se couchait derrière les sommets. Le salon orné d’un canapé moelleux et d’un tapis en fausse fourrure était agrémenté d’une cheminée crépitante qui révélait la promesse de soirées réconfortantes. Amandine ne put s’empêcher de sourire en imaginant les bons moments à venir dans ce cocon enchanteur.
L’escalier massif craqua sous le poids de pas mesurés, cela attira l’attention d’Amandine. Lentement, un homme d’une trentaine d’années descendit, complètement nu, avec une nonchalance déconcertante. Il était grand, athlétique, et il arborait un sourire désarmant, comme si tout cela était parfaitement naturel. Son regard direct et amical contrasta avec l’intimidation qu’Amandine ressentait en cet instant.
Amandine esquissa un sourire timide tâchant de maîtriser ses pensées qui s’entrechoquaient. Elle savait que cet instant viendrait, qu’elle devrait faire face à cette nudité assumée et qui défiait ses propres tabous. Le lendemain, la course imposerait à tous de se mettre nus et elle s’était préparée mentalement à affronter cette épreuve.
Franck, tout comme Anthony, venait bien du même monde. Leurs manières et leurs verbes étaient soignés.
Amandine suivit Franck dans l’escalier. Elle n’osa pas regarder ses fesses nues qui étaient devant ses yeux. Lorsqu’elle découvrit sa chambre, elle ne fut pas déçue. Petite, mais parfaitement décorée à la mode montagnarde.
Elle posa son sac de voyage sur le sol en parquet ancien. Elle profita d’être seule pour appeler sa famille afin de les rassurer qu’elle était bien arrivée. Après avoir raccroché, elle hésita longuement sur ce qu’elle devait faire. Plus les minutes passaient, plus le courage s’éloignait d’elle.
Elle retira ses vêtements qu’elle prit soin de poser délicatement sur son lit ; encore quelques secondes de gagnées. Nue, elle ouvra sa porte, et se trouva seule dans le couloir de l’étage. Pieds nus, elle descendit l’escalier qui grinça sous son poids et elle apparut nue dans le salon dans lequel Anthony, nu lui aussi, était penché devant l’âtre de la cheminée. Il l’entendit arriver et il se retourna.
Franck apparut à son tour avec un plateau en bois dans les mains, il apportait l’apéritif. Amandine fit tout son possible pour ne pas poser son regard sur son sexe qui se balançait librement et elle prit place dans le fauteuil en veillant à bien croiser ses jambes.
Ils trinquèrent, puis rapidement la conversation démarra.
Franck lui présenta un flacon qui était posé sur la petite table basse devant eux.
Amandine se détendait peu à peu. Ses deux compagnons étaient vraiment gentils, polis et avenants avec elle. Leurs regards ne se posèrent jamais sur son corps et cela la réconforta, elle ne se sentait pas convoitée.
Ils dînèrent, puis, rapidement Amandine ressentit le besoin d’aller se coucher. L’altitude, sans doute avait eu raison d’elle.
Le lendemain matin, ils prirent leur petit déjeuner nus. Amandine ne se cachait quasiment plus devant eux. Son esprit se tourna peu à peu vers la course. Elle rentrait dans une sorte de bulle imaginaire.
Juste avant de partir, ils étaient tous les trois dans le salon, Franck et Anthony prirent leur flacon de crème respectif et commencèrent à s’enduire le corps. Amandine prit le sien et s’appliqua la crème sur les bras et les cuisses. Franck se badigeonna le torse, puis le sexe qu’il frotta sans ménagement. Amandine se surprit de le regarder faire.
Sans réponse, elle prit une bonne noix dans sa main et se badigeonna les seins, puis le pubis. Elle ne se sentit pas très à l’aise de faire cela devant deux hommes, mais il fallait bien y passer.
La station avait été privatisée pour l’occasion. Aucune personne vêtue ne pouvait approcher de la zone, de ce fait, Amandine vit tout autour d’elle des hommes et des femmes dans le plus simple appareil. Il y avait un peu tous les âges, mais en majorité c’étaient des gens d’une trentaine, voire d’une quarantaine d’années qui participaient à la course. Avec ses vingt ans, elle devait être l’une des plus jeunes.
Accompagnée de Franck et d’Anthony, elle arriva à la tente des inscriptions. Une queue s’étendait sur une dizaine de mètres. En guise de dossard, une jeune femme peignit un numéro de part et d’autre de leurs hanches. Elle reçut le trente-six tandis que Franck reçut le vingt-cinq et Anthony le vingt-six. Bleue, la couleur des hommes, et rose pour les femmes.
Le speaker prit la parole dans son micro, les enceintes massives retranscrivirent ses explications.
Tous les coureurs étaient fin prêts, le coup d’envoi était sur le point d’être tiré. Un décompte se fit puis tout le monde se rua dans le pré qui pouvait accueillir la quasi-totalité des candidats. Entre bousculades et piétinements, Amandine se retrouva malgré elle au milieu du peloton, elle venait de perdre de vue Franck et Anthony qui filèrent devant. Son manque d’expérience était flagrant.
Elle géra la première partie de sa course et elle doubla quelques coureurs qui déjà peinaient dans les montées. Concentrée comme jamais, elle ne distinguait pas les corps nus qui la précédaient et ignora le sien. L’air vif sur son corps l’électrisait et elle se sentit assez vite dans son élément.
Franck avait eu raison, le fait d’être nue au milieu des montagnes lui faisait l’effet d’un booster, comme si tout son être se souvenait subitement d’avoir existé dans un lointain passé dans le plus simple appareil et en totale communion avec la nature. Elle ne ressentait pas la fatigue et elle courait dans un bon train. Elle ignorait totalement sa position, mais elle prit conscience à mi-parcours qu’elle devait plutôt être devant que derrière.
Certains candidats étaient épuisés, certains vomissaient leurs tripes tellement certaines montées étaient abruptes. Amandine évoluait tel un chamois sur les rochers. En haut de la plus grosse difficulté, elle profita même du paysage imposant et elle se retrouva vite quasiment seule. Elle poursuivait un petit groupe d’hommes qu’elle tenait en point de mire, elle allait à la même allure qu’eux. Certains spectateurs qui se tenaient là en dehors des rubalises, nus eux aussi, faisaient sonner des cloches de vache à son passage.
Elle entama une descente périlleuse, elle manqua se fouler la cheville sur une pierre anguleuse. Ses seins se secouaient violemment dans la descente, mais elle ignora la douleur. Les muscles de ses cuisses la brûlaient et étaient aussi durs que de la pierre tellement elle allait vite. Grâce à son agilité, elle doubla les trois hommes qui la précédaient depuis un moment et elle ressentit ce moment comme un exploit personnel.
Les panneaux indiquaient les deux derniers kilomètres, elle était épuisée, mais elle puisa dans ses dernières ressources. Depuis un moment, elle n’avait vu aucune femme, se pouvait-il qu’elle soit devant ? Le speaker hurlait dans son micro, mais Amandine ne comprit aucun mot tellement son esprit était concentré sur le mot « Arrivée » au loin devant elle.
Dans un dernier effort sur humain, elle termina sa course au sprint contre elle-même, car à cet instant, elle était seule. Totalement épuisée, elle s’écroula dans l’herbe du pré, elle venait de faire la boucle dans un temps plus que respectable. Une caméra vint la filmer et une journaliste, nue, s’approcha d’elle.
On lui apporta une bouteille d’eau qu’elle but à grandes gorgées. Assise dans l’herbe, elle reprenait ses esprits, la journaliste s’accroupit devant elle en tendant son micro.
La journaliste brandit l’un de ses bras en l’air et, sans aucune pudeur on la filma de face. Amandine était la plus heureuse à cet instant.
Franck et Anthony se précipitèrent pour la féliciter à leur tour, ils avaient fini respectivement vingt-quatrièmes et trente-deuxièmes de la course « hommes », mais avec quatorze minutes d’avance sur elle.
Après la remise des prix, Amandine avait dû se plier au protocole en montant sur l’estrade où tout le public l’avait applaudie, elle s’en était retourné au chalet à pied accompagnée de ses deux acolytes.
Amandine réapparue peu après fraîchement douchée. Elle resta nue toute la soirée. Assise dans le fauteuil, elle se malaxait les cuisses qui restaient tendues du fait des efforts fournis.
Amandine avait une totale confiance en lui, aussi elle accepta et elle s’allongea sur le ventre.
À genou à côté d’elle, il versa de l’huile de massage sur son dos puis sur ses cuisses. Ses mains chaudes parcoururent son corps qui rapidement se détendit. Anthony avait des mains expertes, car il alliait douceur et fermeté selon les endroits. Elle se surprit de sourire pour elle-même lorsqu’il osa passer sur ses fesses. Étrangement, elle apprécia qu’il passât sur cette zone. Ses mains arrivèrent sur ses cuisses, mais la joie lui revint quand de nouveau il repassa sur ses fesses. Elle avait envie d’écarter ses cuisses davantage afin d’inviter ses doigts à passer dans son sillon totalement épilé lui aussi, mais elle se retint.
Elle tourna sa tête vers lui. En arrière-plan, Franck bandait comme un âne, il se masturbait lentement. Son regard se posa sur Anthony qui était toujours à genou, lui aussi bandait de façon sévère. Amandine ne réagit pourtant pas, elle se sentait si bien sous les mains expertes d’Anthony. Dans un élan totalement incontrôlé, elle tendit sa main et elle saisit la queue dressée d’Anthony qui se cabra davantage. Sa main caressa le gland totalement décalotté, Anthony réprima un gémissement silencieux.
Franck se leva et il s’approcha de la tête d’Amandine. Il lui présenta sa queue dressée qu’elle embrassa puis enfourna dans sa bouche. Anthony continuait à la masser, mais, cette fois, sa main franchit la zone interdite et s‘immisça dans le sillon. Amandine gémit à son tour et elle écarta ses cuisses comme elle le put. Elle sentit un doigt parcourir le pourtour de son anus puis s’enfoncer peu à peu dans l’étroit orifice. Il fit ce mouvement à plusieurs reprises. Plus il allait en elle et plus elle suçait avidement la queue de Franck.
Deux puis trois doigts s’enfoncèrent dans sa chatte trempée de cyprine. Elle avait tant fantasmé sur le fait d’être baisée par deux hommes qu’elle y était. Elle était prête à donner, mais surtout à recevoir.
Anthony se redressa puis, avec un peu plus de fermeté, obligea Amandine à se relever. Dans l’esprit d’un jeu érotique, Amandine l’avait deviné, il lui demanda de se mettre à quatre pattes devant l’âtre de la cheminée.
Tandis qu’elle suçait l’un qui était à genou devant elle, l’autre la pénétrait avec son gourdin aussi dur que son godemichet. Celui qui était derrière elle la bourrait de façon autoritaire et brutale, Amandine adora ce moment de fornication animale.
Ils avaient alterné l’un et l’autre, profitant de son corps magnifique comme dévidoir à foutre. En même temps, ils se déversèrent sur ses fesses et sur son visage, tandis qu’Amandine giclait des geysers de liquide transparent sur le vieux sol en bois massif.
Leurs corps vidés restèrent inertes un moment sur le sol et, durant le jour suivant, ils avaient profité tous ensemble de ce moment bon enfant, détendu et de partage, slogan publicitaire de la course 6D nudée.