n° 22794 | Fiche technique | 18913 caractères | 18913 3296 Temps de lecture estimé : 14 mn |
04/12/24 |
Résumé: Julie Beauregard, détective privée et fine mouche autoproclamée, venait de décrocher le mandat de l’année. Enfin, c’est ce qu’elle croyait jusqu’à ce qu’elle prenne connaissance du mandat en question. | ||||
Critères: #québec #policier fh hagé fagée hotel douche hsoumis fdomine humour | ||||
Auteur : Tesbelle Envoi mini-message |
Julie Beauregard, détective privée et fine mouche autoproclamée, venait de décrocher le mandat de l’année. Enfin, c’est ce qu’elle croyait jusqu’à ce qu’elle prenne connaissance du mandat en question et, surtout, de la véritable identité de la personne qui passait réellement la commande.
Elle arrive donc au domaine de son client. Monsieur Olivier Bouchard, milliardaire excentrique, toujours en mocassins hors de prix l’avait convoquée à son domicile. Cet homme a fait fortune dans l’exploration minière et l’exploitation de mines dans les pays sous-développés. Le décor de son domaine ressemblait plus à un château médiéval qu’à une résidence de campagne du Québec, avec des sabres anciens sur les murs et des chandeliers menaçants. Son bureau est des plus intimidants. C’était l’une des sociétés de son empire qui l’avait contactée.
Julie, assise dans un fauteuil digne d’un trône, retint un sourire. Ce milliardaire était le plus intense et dangereux de ses clients jusqu’ici. Elle le connaissait bien parce que, d’une part, cet homme a fait très fréquemment l’actualité et d’autre part, parce qu’elle avait eu affaire à quelques reprises avec quelques-unes de ses entreprises, mais lui n’en sait rien. Elle prit le dossier qui était déposé sur la table en avant d’elle à son attention. Il contenait une série d’informations et de photos de Marc, Manuel et Marie, la défunte.
Monsieur Bouchard appuya sur un bouton et immédiatement le major d’homme se présenta à la porte.
Peu de temps après, Julie était en mesure d’observer les espaces de vie de Marc, Marie et Manuel. Elle y pense tout à coup « C’est vraiment bizarre, trois prénoms débutant en M ». En suivant les quelques indices qui étaient détaillés dans le dossier sur la fuite de Marc, un père qui avait pris la poudre d’escampette avec son fils de quatre ans. Évidemment, elle conclut qu’ils ont assurément changé d’apparence. La liste d’amis et de membres de la famille est courte et, après vérification avec son cellulaire, il n’y a que peu d’informations sur les réseaux sociaux concernant Marc.
Julie avise Oscar, le major d’homme, qu’elle va passer la nuit dans les appartements. Elle prend donc tout son temps pour s’imprégner de ce barbu de personnage. Elle débute en consultant la bibliothèque et les garde-robes de type Walk in. Suite à sa fouille minutieuse, elle constate par ses différentes observations et trouvailles de différents objets bien dissimulés que ce couple avait plusieurs passions très intéressantes qui la font énormément sourire. Du plus, ce n’est pas vraiment les motos, mais plutôt le western qui est leur goût prédominant. Ils tripent carrément pour les chevaux de type Palomino. De plus, la visite de la demeure familiale montre clairement les goûts du couple pour la musique country. Elle s’installe dans le lit conjugal et fait la lecture d’un livre manuscrit qui était bien dissimulé dans le faux fond du tiroir de la table de chevet.
À son réveil, suite à une bonne, mais courte nuit de sommeil et à l’ensemble des découvertes sur les habitudes de cette famille, Julie a le sentiment que Marc se terre quelque part dans le Québec rural. Selon elle, toutes les pistes possibles de fuite du Canada sont fausses. Cette passoire frontalière qu’est le chemin Roxane et sa possible fuite par ce chemin ne sont que foutaises. Toutes ces informations dans ce dossier, avec ces indices recueillis par on ne sait qui, n’ont été faites que pour brouiller ses poursuivants. Marc a vraiment réfléchi à son plan et il a pris le temps de le faire.
Après des jours de fouilles et de visites infructueuses dans divers casse-croûtes douteux du Québec (parce qu’elle avait sa théorie : « On retrouve tout le monde dans un casse-croûte à un moment donné, surtout lorsqu’on est un fan de Poutine comme Marc »), elle prit une pause au plus grand hôtel de Trois-Rivières et c’est attablée à son restaurant dans l’attente de son ex-amant, Pascal, policier enquêteur à la Gendarmerie Royale du Canada (GRC). Pourquoi ex-amant ? C’est simple, elle en a plusieurs et lui, ça fait longtemps qu’ils ne se sont pas vus.
Pascal arrive à sa table à toute vitesse.
Pascal se penche, lui donne la bise et prend place en disant :
Julie fait signe au serveur qu’ils vont aux toilettes. Arrivée aux toilettes, Julie pousse ce grand gaillard dans un cubicule, défait sa ceinture et l’embouche sans plus attendre. Elle sait s’y prendre et, le connaissant, elle sait pertinemment que ce ne sera pas long.
Comme de fait, elle le regarde dans les yeux en lui prodiguant une pipe experte et ça y est. Il gicle et elle ne perd rien dans sa voracité.
Après cette entrée en matière fort active, ils reviennent à la table et boivent de l’eau. Jamais d’alcool pendant le service. Le serveur était avisé pour l’alcool et avait apporté un pichet d’eau.
Pendant le repas, Julie raconte que c’est le contrat de sa vie, mais qu’elle est dans une impasse. Elle lui raconte tous les éléments de son enquête, ses doutes et ses intuitions et, tout à coup, tout s’illumine.
Elle se lève brusquement, met suffisamment de billets sur la table, prend Pascal par la main et lui dit.
Dans l’ascenseur menant au cinquième, Pascal en profite pour la tripoter et lui empoigner l’arrière-train sans ménagement et lui dit que le gras de la sauce à poutine améliore encore davantage ses attributs. Arrivés à la chambre, ils se déshabillent mutuellement en s’arrachant presque les vêtements. Ils se dirigent vers la très grande douche à l’italienne pour une baise passionnée. Julie connaît bien Pascal et sa faible endurance. C’est la raison pour laquelle elle avait pratiqué la petite vite précédente dans les toilettes du resto. Elle s’est alors assurée d’une performance plus longue de Pascal pour ce deuxième round dans la chambre d’hôtel. Julie ne fait jamais rien pour rien. Tout est calculé, même les parties de jambes en l’air.
Ils se savonnent mutuellement et Pascal se colle dans son dos, l’embrasse dans le cou et chatouille l’oreille droite avec sa langue tout en empoignant ses gros seins et en triturant ses mamelons. Il descend tranquillement en léchant la colonne vertébrale. Julie se penche en avant en appuyant ses mains dans la vitre qui sert de mur avec la chambre. Il prend alors son désert si invitant. Après quelques minutes être triturée, Julie lui dit :
Il y va à grands coups et la pistonne joyeusement. Julie attrape alors le pommeau de douche à grand mal et est alors projetée contre cette baie vitrée, la joue et les seins bien appuyés dans la vitre. Elle écrase le jet puissant du pommeau sur son clitoris et part dans un orgasme foudroyant. Pascal la retient avec ses mains puissantes par les hanches et ses jambes fortes tiennent le coup malgré son éjaculation synchronisée.
Ils passent ensuite à la chambre pour reprendre leurs esprits et discuter.
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Après un après-midi et une soirée d’enfer, Pascal est retourné auprès de son épouse et Julie a passé une nuit détendue. Le lendemain matin, après un léger petit déjeuner, elle prend la direction du village de Saint-Tite à quarante-cinq kilomètres de distance. Saint-Tite est le lieu de la tenue d’un des plus grands festivals westerns d’Amérique. Plus de 600 000 visiteurs sont accueillis chaque année dans ce petit village de 3700 habitants. Ce festival gigantesque débute dans deux semaines. Rien de tel pour se cacher que de devenir bénévole. S’il se cache au Québec, c’est à St-Tite qu’il est.
Sur le chemin, Julie s’arrête à Grand-mère, petit patelin de la Mauricie pour réfléchir aux derniers détails de sa stratégie. Elle s’assoit dans l’herbe et contemple les rives de ce qui semble un lac, mais qui est en réalité la merveilleuse Rivière Saint-Maurice. Cet endroit est le lieu idéal pour faire une pause et réfléchir. Quel magnifique pays !
Malheureusement, elle a pris du poids et n’entre plus dans son jeans. Sa foutue robe noire est donc la seule avenue qui cache son léger et récent surplus de poids. Du moins, c’est ce qu’elle se dit.
De retour à l’auto, Julie énumère le plan à voix haute :
1. Je localise les garderies aménagées pour les bénévoles.
2. Je repère le petit Manuel. J’ai deux semaines avant le début du festival, ça devrait suffire.
3. Je file le père et l’enfant pour le retour à la maison. Depuis le temps qu’il prépare son évasion et avec ses moyens et sa situation de fugitif familial, il a dû se payer la location d’une belle maison.
4. J’attends que le petit soit couché pour me présenter et discuter avec Marc. Avec mes méthodes de persuasions, il n’aura aucune chance. Tout devrait bien aller.
Après 15 minutes de route, Julie arrive à Saint-Tite. Elle constate qu’il y a un monde fou. Nous sommes pourtant deux semaines avant le début du festival qui se déroule du cinq au quatorze septembre. C’est une armée de bénévoles. Elle repère tout de même rapidement une immense garderie aménagée dans le parc municipal.
Manuel est juste là, à glisser avec ses camarades. Coup de chance incroyable. Julie est folle de joie. Elle le reconnaît immédiatement et prend des photos comme une touriste, ça passe donc inaperçu. Elle passe par la suite la journée à se promener dans les environs en attendant le retour du père dont elle ne connaît nullement la physionomie du visage. Vers dix-sept heures, le petit est tout heureux de trouver son père et ils partent en direction des aménagements en cours de préparation en croisant un bœuf et un chariot. Le petit est tout impressionné et tient la main de son père. Julie se passe la remarque « C’est drôle, il y a un drapeau acadien accroché. Non, non, concentration ». Julie se concentre donc sur sa filature. Elle fait attention pour ne pas être remarquée, applique le plan et les suit discrètement jusqu’à la maison. Ne reste plus qu’à attendre. Elle se planque donc et attend. À quelques reprises, elle prend le sentier vers la maison, hésite et retourne se planquer. Elle veut s’entretenir avec Marc sans avoir le petit dans les pattes. Malheureusement, à vingt heures trente, il se met à pleuvoir à verse.
À vingt et une heures, il est évident que le petit est couché. Julie est trempée et frigorifiée. Elle décide donc de passer à l’action et frappe énergiquement à la porte.
Julie se dit « Wow, c’est un bel homme. Il a un beau visage finalement. Quelle conne, cette Marie, d’exiger de lui qu’il ait cette barbe si affreuse à la ZZ TOP (groupe de musique américain légendaire) ! C’est un vrai dominé celui-là, IN-CRO-YABLE. »
Au retour de Marc, Julie est dans le salon. Sa robe lui colle à la peau et met en évidence ses courbes. La peau de sa poitrine est ruisselante et le froid fait pointer ses seins massifs au travers du fin tissu noir de sa robe. Marc, à la fois mal à l’aise et intéressé, lui remet la serviette. Julie sait que Marc n’a pas de problèmes oculaires, par contre, il est évident que sa vue baisse, car il ne la regarde pas dans les yeux, mais plutôt une autre partie de son anatomie.
Julie lui dit alors tout doucement :
Julie constate alors de l’effroi dans le regard de Marc.
Avec son physique imposant, Julie s’approche de lui et le pousse de sa main droite juste assez pour qu’il recule et s’appuie sur l’arrière du divan. Elle lui parle avec autorité.
Il s’exécute sans réfléchir. Et elle prend très rapidement une photo avec son cellulaire.
Elle le bouscule et il entre tête première dans les coussins du divan avec les fesses relevées donnant une vue imprenable sur son anus et sa tache de naissance. Et « clic ».
Marc, avec son pantalon aux chevilles, est apeuré devant cette folle. Elle appelle directement Monsieur Bouchard à son cellulaire personnel.
Julie raccroche le téléphone.
Marc se met à rire aux éclats.
Julie rajoute alors :
Dans les trois semaines qui suivirent, Julie n’a pas vraiment perdu de poids, mais elle a eu beaucoup de plaisir. En plus, Marc a accepté de collaborer.