Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 22796Fiche technique34610 caractères34610
6321
Temps de lecture estimé : 26 mn
05/12/24
Présentation:  Histoire inspirée par certaines photos de ma femme, dont une en particulier.
Résumé:  Un peu désœuvrée depuis mon récent divorce, j’ai accepté d’aller au réveillon de Noël de Nadine et Laurent. Aimant faire la fête, ma copine a toujours des idées assez déjantées, et son mari ne la tempère pas des masses,
Critères:  #coupdefoudre fh inconnu fête
Auteur : Patrik  (Carpe diem diemque)            Envoi mini-message

Projet de groupe : Noëlies
Trou-trous de Noël


Histoire inspirée par certaines photos de ma femme, dont une en particulier. Bonne lecture :)




Invitation



Un peu désœuvrée depuis mon récent divorce, j’ai accepté d’aller au réveillon de Noël de Nadine et Laurent. Aimant faire la fête, ma copine a toujours des idées assez déjantées, et son mari ne la tempère pas des masses, je dirais même qu’il la pousse encore plus dans la déraison. Bref, c’est un jeune couple un peu spécial, mais s’ils se sentent bien comme ça à deux, tant mieux pour eux.


Mon ex était un crétin. C’est toujours un crétin, mais il m’a fallu quelques mois pour le réaliser. Quand on dit que l’amour rend aveugle, c’est parfaitement vrai. Avec le recul, je me demande comment j’ai pu tomber amoureuse d’un tel imbécile, et surtout me marier avec ! Monsieur était artiste dans l’âme, il tutoyait les étoiles… J’ai franchement été conne !


Mais ce qui est fait est fait, l’important, c’est d’avancer.


Je m’offre ci et là quelques aventures, surtout hygiéniques, comme on dit. Me remettre en couple ne tente pas plus que ça. Sauf si, par miracle, je tombe sur la bonne personne. Cette fois-ci, j’ai décidé de faire nettement plus attention, j’ai singulièrement relevé la barre de mes prétentions en la matière : plus question de me faire avoir à nouveau !


Ce midi, je déjeune avec Nadine qui travaille à deux pas de mon boulot. Elle me parle à nouveau du réveillon de Noël qu’elle compte organiser prochainement. Comme je connais ma Didine et que j’aime savoir où je mets les pieds, je demande :



J’affiche un petit sourire entendu :



Je saisis mon verre :



Elle me regarde avec des grands yeux étonnés :



Reposant mon verre, je soupire :



Elle lève les yeux au ciel :



Regardant ma voisine de table, je plisse des yeux :



Je souris, car je savais que Laurent n’était pas précisément l’élément pragmatique de ce couple assez farfelu. Je sais que, souvent, l’un des deux propose un truc stupide et que l’autre enchérit et ainsi de suite. Pas un pour racheter l’autre !




N comme Noël



Puisque Nadine m’a mis au défi de la surprendre, j’ai décidé de jouer le jeu à ma façon. Je m’habille, je me contemple dans le grand miroir, je me dis que c’est un bon choix. Puis je saute dans ma voiture.


Fidèle à une certaine habitude, j’arrive la première, ce qui me permet de discuter avec Nadine qui ne demande pas mieux que de papoter. Mais là, c’est pour voir sa tête alors que nous ne serons qu’à trois : son mari, elle et moi.



Une fois dans le salon, où trône un petit sapin et ses guirlandes lumineuses, ma veste ôtée, je tourne sur moi-même pour faire admirer ma tenue à mes deux hôtes.


1 – Une robe noire à bretelles dont le bas s’arrête bien au-dessus de mi-cuisse, presque au raz de la moule comme on le dit si élégamment.

2 – Des bottes ébène à lacets qui enveloppent le mollet.

3 – Des bas autofixants à fines rayures verticales, avec un haut dentelé. La bande noire du haut étant largement visible, car débutant sous le bas de la robe, augmentant ainsi l’effet sexy. Tout ceci permettant souvent de voir un peu de chair rosée entre bas et robe, au gré des mouvements.


Le haut est nettement plus habillé, mais de façon factice, car les manches de la robe sont en réalité un filet de pêche largement ajouré. Idem pour le décolleté qui est faussement sage, lui aussi étant un filet de pêche qui épouse les reliefs offerts, les faisant mieux ressortir.


Poing sous le menton, Nadine acquiesce :



Puis, elle se tourne vers son mari :



Peu complexé, Laurent se met à rire !


De son côté, ma copine est habillée d’une salopette avec rien en dessous, du moins en haut. Résultat, on ne peut pas louper ses seins plutôt lourds qui ressortent d’autant plus que ma copine n’est pas bien grande et que la salopette est assez lâche. La plupart des hommes seront sans doute contents d’être présents ce soir !


Poings sur les hanches, je demande :



Le petit filou en question a moins osé que sa femme. Il est sagement habillé en cow-boy, à la Lucky Luke, sauf qu’il a oublié la chemise jaune, restant torse nu sous son gilet noir. Vêtu de la sorte, il fait assez chippendale.


Intriguée par un point de détail, Nadine soulève l’arrière de ma robe :



Puis, sans complexe, elle soulève l’avant :



Un peu agacée, je rabats le bas de ma robe :



Spontanément, nous nous mettons à rire toutes les deux. Nadine, parce que ça l’amuse, et moi, un peu pour me déstresser. Une qui montre ses seins, une qui montre ses fesses : décidément, pas une pour racheter l’autre !




Tour de table basse



Tous les invités sont réunis dans le salon autour de la grande table basse. En parfaite maîtresse de maison, Nadine ouvre le bal en faisant les présentations. Nous sommes à dix, en comptant nos hôtes. Les huit autres personnes sont toutes célibataires, quatre femmes et quatre hommes, ma copine d’enfance souhaite-t-elle jouer les entremetteuses ?


Comme souvent, ce sont les femmes qui en dévoilent le plus. Comparativement, je suis très habillée, mais moi, je joue sur un détail, sur un contraste, à condition d’avoir le bon angle au bon moment.


Si je fais le point, j’ai face à moi trois femmes que je ne connais pas, dont l’une qui n’a visiblement pas inventé ni l’eau chaude ni l’eau froide. La deuxième me semble beaucoup plus dégourdie. Hélas pour elle, Mère Nature ne l’a pas avantagée comme il le fallait, mais elle a son charme et l’un de ses voisins ne s’y est pas trompé. Avec un peu de chance, ces deux-là repartiront ensemble. Quant à la troisième, elle sait ce qu’elle vaut, et elle le fait bien sentir. Mais, comme certains hommes aiment parader avec ce genre de beauté, elle ne devrait pas repartir seulette, elle aussi.


En ce qui concerne les quatre hommes (j’ai bien sûr exclu Lolo du lot), disons qu’il y a à boire et à manger. Si je dois les cataloguer en quatrième vitesse, nous avons : le dragueur, le technocrate, le sportif et le Calimero. Je raye tout de suite de ma liste le dernier, je n’aime pas trop les plaintifs qui se croient victimes désignées depuis leur naissance dans ce monde si cruel. Le dragueur veut juste tirer un coup, c’est flagrant, donc rayé lui aussi. Restent le technocrate et le sportif. Aux regards féminins que je surprends, il va y avoir de la concurrence sur le sportif. Je peux toujours essayer. Peut-être que le technocrate ne sera pas trop barbant. Parfois, l’habit ne fait pas le moine.



Le sportif vient de terminer son speech. À présent, c’est à moi de me présenter :



La principale concernée s’exclame :



Nadine se met à rire. La pointant du doigt, je continue sur ma lancée :



Voyant le spectacle qu’elle offre, je soupire :



Son mari intervient :



Et hop, j’ai réussi à ne pas trop en dire sur moi et ce n’est pas plus mal. Puis c’est au tour de la princesse de se présenter. En écoutant ma voisine exposer sa vie, j’ai confirmation de ce que je pensais d’elle, dix sur dix dans mes prédictions.




Cosmos 2000 moins 1



Tandis que je suis seulette dans mon coin, un verre à la main, en train d’observer tout ce petit monde, Sylvain (le technocrate) s’approche de moi et me demande :



Évoquant une fable de La Fontaine, il persifle :



Je n’ai pas envie de m’étendre sur ce sujet, je n’aime pas me souvenir de certains échecs (surtout récents), même si je n’étais certainement pas responsable à cent pour cent. Je le regarde de la tête aux pieds :



Amusée, je riposte :



Sylvain me reluque sans complexe de la tête aux pieds, d’une façon plutôt appréciative :



Mon interlocuteur explique :



Puis nous discutons d’un peu de tout et de rien. À mon grand soulagement, mon technocrate semble ne l’être que de façade. Il a un petit côté « analyse » assez méthodique, mais il sait le tempérer. Au moins, je n’aurais pas trop perdu mon temps en venant ici, même si je sais que Nadine n’est pas manchote en préparatifs de repas. Je me demande ce qu’elle a prévu pour animer le réveillon, car c’est bien dans son style de jouer les animatrices. À ce propos, Laurent m’a raconté en rigolant que sa femme avait foutu la honte aux organisateurs d’un club, quand ils y étaient en all inclusive.


C’est du Nadine tout craché.


Nous sommes en train de causer de nos ex. Sylvain résume sa situation :



Assez surprise par cette réponse, je fronce des sourcils :



À ces propos prononcés d’un air détaché, j’ouvre de grands yeux étonnés :



Mon technocrate affiche un sourire narquois :



Sylvain s’amuse :



J’opine du chef. Je me dis que Sylvain est peut-être plus dangereux qu’on pourrait le croire à prime vue. J’abonde dans son sens :



L’ambiance aidant, je lance un truc un peu osé :



M’animant un peu plus, je confirme ses dires :



Sylvain ouvre de grands yeux :



Je le regarde fixement :



Je me mets à rire doucement :



Je ne m’attendais pas à cette question ! Je bredouille :



Avec un petit sourire, il écarte les bras :



Le grand sourire qu’il affiche est une réponse largement suffisante. Nous passons un bon bout de temps à bavarder à deux, indifférents aux autres personnes autour de nous. Je reconnais que c’est très plaisant de discuter avec Sylvain.




Relâchements



Visiblement, les invités ont trouvé chaussure à leurs pieds, puisque des couples se sont formés autour de nos hôtes. J’ai bien constaté du coin de l’œil qu’il y a eu quelques flottements ci et là, mais à chaque fois, la situation s’est décantée.


Je me demande si Nadine n’a pas décidé de s’improviser entremetteuse ou marieuse, un truc dans le genre. Sa salopette cache de plus en plus difficilement l’évasion de ses seins que son mari caresse et embrasse souvent devant tout le monde. J’ai même constaté que c’était le cas de notre sportif attitré qui ne s’est pas privé de s’occuper des lolos de ma copine, mais aussi d’une invitée, celle qui n’a pas inventé l’eau tiède, Odette, ce qui m’étonne un peu, je ne la voyais pas dans ce rôle-là.


À moins que ce soit effectivement innocent dans son cas.


Entretemps, Laurent nous a fait goûter à son nouveau cocktail maison, un truc à base de lait de coco, ce qui fait que ça s’avale tout seul, malgré le fait que je soupçonne une teneur en alcool assez élevée. Quand elle me voit finir mon verre, Nadine s’approche de nous (Sylvain et moi), elle m’apostrophe :



Sylvain me confirme :



Puis elle s’éloigne pour venir s’occuper d’un autre couple.


Les plateaux de victuaille se vident petit à petit, tout comme les bouteilles, et certaines personnes ne boivent visiblement pas que de l’eau ou du soda. Je constate ci et là que les mœurs se relâchent un peu, il y a beaucoup de mains qui se perdent, d’autant que certaines lampes sont à présent éteintes, offrant ainsi une semi-obscurité.


Comparativement, Sylvain est beaucoup plus sage. Nous sommes installés l’un à côté de l’autre, chacun sur notre pouf. Nous continuons à discuter de tout et de rien, cherchant à découvrir les facettes de l’autre.


La nature possède ses impératifs contre lesquels on ne peut rien faire. Ne pouvant pas faire autrement, je me lève, disant à mon voisin :



Quelques instants plus tard, je reviens, nettement soulagée. Quand j’entre dans le salon, Nadine est au centre de la pièce, en train de jouer les organisatrices comme elle aime le faire, elle devrait changer de métier et devenir planificatrice d’événements ou de spectacles. Je me demande ce qu’elle a inventé cette fois-ci. Me voyant revenir, elle se tourne vers moi :



Puis ma copine annonce à la cantonade :



Aussitôt dit, aussitôt fait !


Tamiser est un mot bien fort pour décrire le fait qu’il n’y a plus que les guirlandes du sapin en action pour éclairer tant bien que mal cette grande pièce ! Je sens que cette soirée est en train de virer à la partouze ou un truc dans le même genre, même si tout le monde semble rester dans son coin. La presque absence de lumière peut aider bien des assouvissements, si j’en crois des bruits suspects couronnés de petits gloussements, tandis que je me dirige vers Sylvain, devant traverser tout le salon.


Qu’est-ce que cette chipie de Nadine a bien pu raconter durant mon absence ?




Assise



La pièce est à présent plongée dans une quasi-obscurité. Chemin faisant, je constate que des petits carrés d’alu posés sur la table brillent légèrement. Quand même pas des préservatifs ? J’ai un peu de mal à retourner sur mon pouf. Soudain, des bras me capturent par la taille dans mon dos, je tressaille, je tente de me dégager, une voix connue résonne alors à mon oreille :



Une nouvelle déclaration déguisée. Je souris :



Je suis étonnée par cette demande et le ton presque impératif quoiqu’adouci :



Guidée par ses bras, je m’assieds sur Sylvain. J’ai l’impression qu’il est assis dans un fauteuil et non plus sur un pouf. En effet, ce sera nettement plus confortable. Je me laisse aller à m’asseoir sur les genoux de mon interlocuteur du soir.


J’écarquille grand les yeux, car je viens de sentir sous ma robe une sorte de colonne bien en forme et assez chaude.



Curieusement, j’obéis. Je me retrouve assise sur la verge de Sylvain, logée de mon périnée jusqu’au sillon fessier. Je sens aussi ce qui doit être des testicules plaqués contre mes lèvres intimes. Je devrais me fâcher, mais je ne le fais pas :



Ah zut, il s’en était rendu compte ! Profitant de la faible luminosité et du fait que ma rougeur ne se verra sans doute pas, je tourne la tête vers Sylvain :



Je reste toujours assise sur Sylvain, son engin bien en contact avec mon intimité, sans toutefois être dedans. Ses bras puissants enserrent fermement ma taille pour mieux m’empêcher de m’évader. Je persifle :



Que voulez-vous répondre à ça ?


Profitant de son emprise sur moi, Sylvain fait lentement remonter ses mains jusqu’à ma poitrine qu’il se fait ensuite un plaisir de malaxer délicatement par-dessus le tissu de ma robe :



Étrangement, regardant droit devant moi, je me laisse faire, alors que je ne suis pas du style à me faire peloter par n’importe qui, y compris par un type que je ne connaissais pas, il n’y a même pas deux heures, même si je le trouve sympathique :



Et il embrasse aussi, puisque je sens ses lèvres dans mon cou. Je proteste mollement :



Étonnée par ma permissivité, j’exprime clairement le fond de ma pensée :



Sans cesser de m’embrasser dans le cou, il me répond :



Ça fait plaisir à entendre, même si je considère que nous sommes en train de brûler allègrement toutes les étapes :



Il continue de me peloter et de m’embrasser, je me laisse faire, c’est si bon d’être désirée de la sorte. Pourtant, je ne suis pas en manque, mais avec Sylvain, c’est… comment dire… naturel, évident. C’est bien la première fois que je ressens ça avec un homme. Une histoire d’atomes crochus ?


Mes yeux s’habituent à la pénombre. Je constate que tout le monde a versé dans le stupre et la débauche, et plus particulièrement Nadine, puisqu’elle fait visiblement partie d’un quatuor. Je savais qu’elle n’avait pas froid aux yeux et à d’autres endroits de son anatomie, mais le voir en direct live, c’est autre chose.


Soudain, je me décide :



C’est gentil de sa part de me proposer une alternative soft. Après une courte hésitation, je me soulève, je sens que sa verge pointe aussitôt vers le plafond, je n’en doutais point. Puis je me laisse tenter, en me laissant sombrer sur sa colonne de chair qui s’enfourne en moi avec une facilité déconcertante. Je ne me savais pas si mouillée et déjà si ouverte !



Est le petit cri que Sylvain pousse quand toute sa longueur disparaît en moi. Je m’étonne moi-même de ce que je viens de faire, mais j’avais envie de m’offrir un sex-toy vivant. Des bras m’enserrent aussitôt encore plus pour plaquer mon dos contre son torse.



L’instant d’après, Sylvain me dévore le cou de mille baisers brûlants, tandis qu’une de ses mains est en train de me donner du plaisir entre mes cuisses, et que mon simili-agresseur remue agréablement en moi. C’est géant, c’est dément, je me laisse complètement aller, et tant pis s’il y a plein de monde autour de nous.


Soudain, tout s’arrête, je me demande pourquoi. J’entends alors la voix de Sylvain me murmurer :



Immobile, j’avoue que j’apprécie être envahie de la sorte. Le temps semble suspendu, figé, malgré les divers petits gémissements que je peux entendre autour de nous. Étrange situation que de faire l’amour dans une semi-obscurité avec un homme dont j’ignorais l’existence, il y a quelques heures, entourée d’inconnus que je devine sans trop les voir, le tout chez une amie d’enfance.


La vie recèle des surprises incongrues, mais jouissives…


Puis la main de Sylvain recommence à me procurer du plaisir. Il murmure à mon oreille :



De son autre main, il me pelote allègrement, tandis qu’il ravage à nouveau mon cou et ma nuque. Je me demande jusqu’à quel point ce cocktail à la noix de coco est y pour quelque chose. Dix personnes qui ne se connaissent pas ou presque pas qui partousent sans complexe dans la même pièce !


La même pièce ? Je me suis un peu avancée, car je ne vois plus nos hôtes, ainsi celle qui n’a pas inventé l’eau tiède et le sportif. Je ne serai pas étonnée de savoir tout ce petit monde dans la chambre conjugale, si j’en crois ce que j’ai pu voir tout à l’heure.


Ma chatounette toujours entreprise par des doigts agiles, je décide de profiter à fond de cette colonne de chair enfouie en moi, j’oscille, j’ondule dessus, m’empalant encore plus. Aux soupirs et grognements que j’entends, je devine que Sylvain fait de son mieux pour se retenir.


Tout en remuant du bassin, je lui confie :



Je souris, moi aussi, j’ai envie de jouir en même temps que lui. J’ondule toujours, lentement, lascivement. Je le fais exprès, comme pour tester sa résistance, savoir jusqu’où Sylvain est capable de tenir. Je ne me connaissais pas ce petit côté garce…


Soudain, quelque chose déflagre en moi, une bouffée chaude, dévastatrice, qui ravage d’abord l’intérieur de mes entrailles pour ensuite s’étendre à tout le reste de mon corps en fusion ! J’ai déjà connu des jouissances assez puissantes, mais là, c’est le summum ! Comment ce type, cet inconnu peut-il déclencher ce genre de chose en moi ?



Impossible de refréner les sons qui sortent de ma bouche ! Aussitôt, un volcan explose dans mon intimité, de la lave envahit mon intérieur, augmentant plus encore ma jouissance. Je réalise alors que nous avons royalement oublié de mettre un préservatif, alors que ce ne sont pas ceux-ci qui manquaient.


Peu importe ! Je jouis puissamment, embarquée dans un fleuve de sensations jubilatoires et vibrantes. Je décolle au delà des toits, des gratte-ciel, des nuages, de la stratosphère.


Mon Dieu que c’est bon de bon !

Je ne trouve plus mes mots !

Je jouis totalement !

Complètement !

Absolument !

Néant…




Retour sur terre



Peu à peu, je reviens sur terre, telle une plume lâchée du haut d’un immeuble. Toujours enfoui en moi, Sylvain me serre très fortement dans ses bras :



Toujours en train de récupérer, je me laisse aller contre lui :



Toujours un peu hébétée par ce que je viens de vivre, je me moque un peu :



Ah, il souhaite aller plus loin ? Je demande confirmation :



Toujours plaquée de dos contre lui, mes seins toujours entre ses mains, je tourne mon visage vers le sien :



Je deviens un peu narquoise :



En effet, en matière d’essuie-tout, Sylvain possède ce qu’il faut sous la main. Autour de nous, dans la quasi-obscurité, il se passe bien des choses qu’on devine plus ou moins, sans parler de la bande sonore saturée de gémissements en tout genre. Après nettoyage, il m’entraîne prestement vers la chambre d’amis de nos hôtes, en espérant que personne ne s’y trouve. Ce qui est le cas. Étonnant, non ?


Un miracle et un clin d’œil du destin, je suppose…


Inutile d’expliquer par le menu détail ce que nous avons fait, une fois allongés sur le grand lit. Il avait envie de moi, j’avais envie de lui, nous nous sommes laissés entraînés par notre désir commun. Même si Sylvain avait évoqué le fait qu’on se revoie, je voulais profiter de lui, avec lui, de l’instant présent, comme si c’était le tout dernier. Nous avons plusieurs fois fait l’amour de façon naturelle, évidente, comme si nous l’avions toujours fait auparavant.


Finalement, j’ai eu un beau cadeau de Noël cette année-là, un « cadeau » que j’ai conservé et qui m’est toujours fort utile, même si, au tout début, nous avons quand même mis la charrue avant les bœufs.


Et très souvent, j’oublie de mettre une petite culotte, pour la plus grande joie de mon Sylvain de mari.