Je sens mes hormones me titiller depuis quelques heures. Le simple souvenir de son corps nu ne fait qu’exacerber mon excitation latente. Je revois chaque partie de sa peau avec ma mémoire photographique. Penser à lui, sa voix et son odeur m’agace chaque minute un peu plus. Je décide de lui envoyer un message…

• — Bonjour, voudrais-tu sortir de mes pensées, s’il te plaît ?

Le connaissant, je sais que ça va l’intriguer. À la fois parce que je n’avais pas donné de nouvelles depuis deux jours, mais par ma demande assez explicite. Il répond :

• — Bonjour. Pourquoi me retiens-tu dans tes pensées ?

J’ai maintenant la porte ouverte à d’autres suggestions, mais je choisis de d’abord tâter l’ambiance du terrain :

• — Parce que tu y es nu…
• — Ah oui ? Qui m’a déshabillé ?
• — Je n’sais pas, j’ai ouvert les yeux ce matin et c’est comme si tu étais là devant moi…
• — Hum, je vois. Tu aimes ce que tu as devant les yeux ?
• — … Dans mes pensées, tu veux dire !
• — Évidemment, devant tes yeux, dans tes pensées. Je réitère, aimes-tu ce que tu vois ?
• — Je dois bien avouer que oui. J’imagine que je n’aurais pas ces pensées sans ça…
• — Tu apprécies à quel point ?
• — Hum…
• — N’élude pas. À quel point aimes-tu me voir nu à cet instant ?
• — Au point de m’en délecter…
• — Cette délectation me plaît bien à moi aussi.
• — Oui, mais je ne voulais pas te déranger, tu sais.
• — Tu ne me déranges pas, tu as piqué ma curiosité.
• — Je t’ai laissé un bon souvenir, j’ai l’impression.
• — Je n’peux nier…
• — Mais ?
• — Mais rien, je t’assure.
• — Alors, que fait-on ?
• — Je l’ignore. Pourquoi m’avoir envoyé ce message, sinon pour me dérober à mes propres pensées à ton sujet ?
• — À mon sujet ? Voyez-vous ça !
• — Tu pensais être la seule à avoir gardé un bon souvenir de notre nuit ?
• — Je n’ai aucune prétention, mais j’imaginais que non, justement.
• — Je te pose la question. Que fait-on dans ce cas ?
• — J’imagine que plusieurs options sont possibles.
• — Je n’en vois qu’une seule !
• — Ah…
• — Si tu es dans mes pensées et moi dans les tiennes, que j’y suis déjà nu, peut-être pourrait-on trouver un moyen pour que je puisse te déshabiller et que l’on soit à égalité.
• — Certes, je valide l’équité.
• — Super ! Tu es disponible maintenant ?
• — Euh, oui.
• — Tu sautes dans ta voiture et me rejoins alors !
• — D’accord, j’arrive.
• — Je t’attends… Nu, évidemment !

Je m’exécute. Je prends mes affaires et je saute dans ma voiture pour le retrouver chez lui. Ces quinze minutes me paraissent longues tellement mon excitation est grandissante. L’idée d’être accueillie alors qu’il est déjà nu me fait trépigner… J’arrive devant chez lui. Un coup d’œil sur mon téléphone, un message de lui :

Frappe et entre. Referme à clé derrière toi.

Une respiration profonde et hop, j’y vais… Je frappe, entre et ferme à clé. Il y a de la lumière dans une pièce, pas beaucoup, mais juste assez pour me diriger. Je retire mes chaussures et je me lance. Une musique sensuelle se fait entendre… C’est bête, mais ça me rassure un peu. La musique calme mon stress et mes palpitations. J’entre dans la pièce, vois les bougies qui guidaient mes pas et entends :

• — Une robe, bon choix. Elle te met en valeur, surtout tes formes.
• — Merci.
• — Ta culotte est-elle déjà mouillée ?
• — Oui, je pense…
• — Bien…
• — À quel jeu joue-t-on aujourd’hui ?
• — Chuuut ! entends-je dans mon dos. Je vais parler et tu vas devoir écouter et t’exécuter. Si tu es d’accord, fais oui avec la tête…

Je fais comme demandé, avec ma tête.

• — Je vais vérifier le flot de ton excitation en passant le bout de mes doigts sur ta culotte… Comme tu as pris un peu d’avance sur moi, tu vas devoir me mettre au même niveau.

Il effleure mon entrecuisse l’espace d’un instant et je suis saisie par ce délice qui envahit maintenant mon corps. J’attends qu’il me dise quoi faire. Il est nu devant moi, à peine durci encore, mais mon désir ne fait que gravir les échelons à grande vitesse…

• — Tu vas devoir me faire monter doucement, mon corps est à ta disposition devant toi. Évidemment, je te demanderai des choses plus spécifiques au fur et à mesure que mon désir se tendra.

Je fais oui de la tête et je me place derrière lui. Je commence à caresser doucement ses bras jusqu’à ses épaules… Je continue en me dirigeant sur ses omoplates et je descends le long de sa colonne… Une fois arrivée à la naissance de ses fesses, je remonte en laissant traîner mes ongles. Je fais de même sur les autres parties de son dos, mêlant caresses du bout des ongles çà et là… Il semble apprécier, il ne dit rien, mais son corps parle pour lui. J’avance mes lèvres vers sa colonne et y dépose de petits baisers. Je remonte vers sa nuque, vais dans son cou et viens lui mordiller légèrement le lobe de son oreille droite. Avec mes mains, je m’attelle à ses flancs, toujours du bout des doigts, tranquillement. Pendant que je continue de l’embrasser, je descends jusque sur ses fesses… Je viens maintenant le lécher subtilement le long de sa colonne. Ses fesses rebondies sont appétissantes et je viens y mettre quelques doses langoureuses en faisant mine de les croquer amoureusement… Il réagit, il frissonne.

• — Continue avec ta langue, me dit-il.

Sa peau est délicieuse et c’est avec plaisir que je le goûte autant que je le peux.

• — Mets-toi devant moi et enlève ta robe pour moi.

Je lui fais face et le regarde un instant avant de me déshabiller. Il saisit cet instant et me lance :

• — Ce que tu vois te plaît ?

Je fais oui de la tête et je n’peux m’empêcher de me mouiller les lèvres. Il le remarque et me demande une nouvelle fois de retirer mon vêtement. Ce que je fais dans l’instant.

• — Je vois le désir dans ton regard qui se dessine maintenant sur ta bouche. Tu as fait un joli début, mais tu dois faire encore mieux, car je peux faire mieux moi aussi…

Je comprends qu’il demande maintenant des caresses plus proches de son excitation. Je m’approche de lui pour coller ma peau à la sienne… Je déguste ses lèvres des yeux, mais ce n’est pas encore le moment d’y goûter, je lui donne d’abord un baiser sur chaque joue, puis sur le menton et descends dans son cou. Je le parcours de baisers sur les clavicules et son torse. J’approche doucement mes mains et commence à l’effleurer du bout des doigts sur les flancs, remonte jusqu’à son torse où j’invite ma langue à le goûter tendrement de son cou à son bas ventre. Je m’arrête juste sous le nombril. Son excitation est encore plus grande maintenant. Il choisit ce moment pour me demander de m’asseoir sur le canapé. Alors qu’il ne me lâche pas des yeux, il s’approche vers moi et me met son gland à ma hauteur. J’ai à peine le temps de me mettre en appétit qu’il me dit :

• — Maintenant, laisse-moi te caresser les lèvres que tu vas garder fermées.

Il approche sa dureté sur mes lèvres qu’il mouille de son excitation. L’envie de le vouloir pleinement dans ma bouche à ce moment-là est presque insoutenable… Je pense quasiment le supplier du regard à cet instant, car, comme s’il avait senti mon supplice, il me demande :

• — Ouvre la bouche et laisse-moi m’introduire, car tu en meurs d’envie, tu n’as pas le droit d’utiliser tes mains, je dirige…

Instantanément, ma bouche s’ouvre pour accueillir ce membre délicieux et dur à la fois et le combler de délice. L’interdiction d’utiliser mes mains et de le voir commander mes gestes m’excite encore davantage. C’est lui qui donne le rythme et je ne fais que suivre. Il se retire et me regarde.

• — Retire ta culotte.

Je l’enlève, elle contient beaucoup de mon émoi, ce qu’il ne manque pas d’observer en se délectant d’un :

• — Hummmmmm, tu es mûre comme un bon fruit bien juteux que je vais bientôt goûter… Allonge-toi et ouvre tes cuisses.

Il se glisse entre mes cuisses et commence à me caresser en effleurant toutes mes parties sensibles, transcendant mon désir en un appel des plus cambré. Il en profite pour me glisser un bras sous le dos et m’embrasse toujours en prenant soin de ne pas venir sur mes zones érogènes…

• — Redresse-toi et mets-toi face au coussin du canapé.

Il se met juste derrière moi, je sens son gland entre mes fesses, il me caresse et m’embrasse le haut des épaules, la nuque. Il se saisit de son sexe et l’insère entre mes fesses jusqu’à ma fente glissante avec laquelle il joue, en disant :

• — Tu es grande ouverte et prête à me recevoir, ma douceur, mais je n’ai pas encore mis ma langue sur ton abricot pulpeux…

Moi, je ne tiens plus, il peut faire ce qu’il veut, car je n’ai maintenant plus que l’envie de crier de plaisir… Il le sait, il se retire et guide mes gestes afin que je me retrouve allongée et une jambe sur son épaule. Il lèche mes tétons l’un après l’autre plusieurs fois en passant d’un sein sur le suivant avec des baisers langoureux, il me goûte à son tour et le plaisir est entier. Il descend maintenant sur mon ventre et avec sa main, caresse mon intimité trempée tellement il me rend folle d’excitation. Il s’amuse avec mes lèvres intimes avant de se jeter enfin sur mon clitoris tendu et s’offrant à souhait. Je gémis tellement c’est bon. Il prend son temps et j’adore ça. Et pendant que sa bouche joue sur mon bouton en pleine éclosion, il glisse un doigt en douceur, accentuant encore mon plaisir. J’ai tellement envie de lui et je n’peux pas lui dire, j’essaie de capter son regard, mais il s’applique à la tâche, pour mon plus grand bonheur. Il s’arrête, s’assied à nouveau sur le canapé et me dicte :

• — Viens sur moi, juste te frotter à moi, c’est moi qui viendrais en toi au moment où je le jugerai opportun…

Je me positionne comme indiqué et je me frotte sur lui, j’en peux plus, et lui prend encore du plaisir à le lire dans mes yeux. C’est à cet instant qu’il choisit de m’offrir enfin ses lèvres. En même temps, il se saisit de sa magnifique érection et enfin me pénètre lentement… Il guide mes mouvements et le rythme. Elle est rentrée comme dans du beurre tiède. Je sens maintenant que mon antre est bien lubrifié, ce qu’il doit sentir aussi, car il s’agrippe à mes hanches et accélère le rythme… Le plaisir est intense tellement l’attente fut longue. Je le sais, il le sait. Il me lèche le bout des seins en même temps, accentue ses mouvements pour me gagner en profondeur et ensemble, au fil du va-et-vient, nous atteignons la jouissance tant attendue…