n° 22815 | Fiche technique | 6635 caractères | 6635 1151 Temps de lecture estimé : 5 mn |
13/12/24 |
Résumé: Il s’en passe des choses la nuit de Noël... | ||||
Critères: fête | ||||
Auteur : Bullitt Envoi mini-message |
Projet de groupe : Noëlies |
J’en ai marre !
C’est tous les ans le même cirque depuis des siècles.
Autant pour lui qui s’occupe des enfants, il y a un renouvellement rapide des générations et chaque Noël voit arriver de nouveaux jouets, autant pour moi c’est toujours les mêmes fantasmes. Et les mêmes idées, de 17 à 77 ans, voire 87 et plus depuis qu’ils ont découvert cette petite pilule bleue.
Mais c’est plus fort que moi et je ressors ma tenue de fêtes en commençant par les escarpins rouges. Une année, j’ai bien essayé des escarpins noirs avec une semelle rouge, histoire de changer un peu et de faire travailler leur imagination en étant plus suggestive et moins démonstrative. J’ai joué sur le mélange des couleurs, associant des bas rouges avec un porte-jarretelles noir et une lingerie en dentelle noire ornée de rubans de satin rouge, mais la plupart ne l’ont même pas remarqué, trop occupés à filer droit au but. Il faut dire que mon apparition a de quoi les surprendre et ils veulent en profiter avant que je ne me transforme en fée Carabosse aux douze coups de minuit, même si je passe souvent bien plus tard, lorsqu’ils sont dans un profond sommeil.
Heureusement, quelques-uns prennent le temps de me découvrir, me dévêtant progressivement, détaillant chaque pièce de ma parure. Et, tout en me dévoilant petit à petit, ils me caressent longuement, me faisant frissonner de désir au point de m’offrir totalement. Ceux-là savent souvent me faire grimper au septième ciel. Certains avec leurs mains, d’autres avec leur bouche, d’autres encore avec leur vit, mais le meilleur, c’est quand ils savent jouer des trois simultanément. Rien que d’y repenser, j’en ai des frissons…
Mais je m’égare !
Cette fois, je vais rester très classique. Aux escarpins rouges, j’associe des bas autofixants de la même couleur. Pas de porte-jarretelles, car entre ceux qui n’arrivent pas à le défaire, ceux qui déchirent les bas en essayant de les détacher et ceux qui veulent le garder en souvenir, je ne sais plus où donner de la tête.
En revanche, pas question de me passer de culotte. Je sais que certains aiment le blanc, mais cette nuit, elle sera aussi rouge. En tulle transparent rehaussé d’un ruban croisé en satin et d’une légère dentelle. Cela permet de deviner ma fine toison soigneusement taillée et, en général, cela les rend fous !
Naturellement, mon soutien-gorge assorti fait ressortir ma poitrine et je m’autorise un profond décolleté qui laisse entrevoir la naissance de mes seins.
J’ai hésité longtemps pour un crop-top avec une petite jupe assortie, mais cette année, ce sera une robe toute simple, rouge naturellement, qui met mes formes en valeur avec juste un petit liseré de fourrure blanche là où il faut, après tout, c’est Noël !
Et pour ne pas avoir froid, une longue cape avec un bonnet lui aussi orné de fourrure fera l’affaire. Non, pas trop longue, la cape, il ne faudrait pas qu’ils me prennent pour ma grand-mère. Pas trop courte non plus pour éviter qu’ils me confondent avec le petit Chaperon rouge !
Vous verriez leur tête quand je sonne à leur porte et qu’ils viennent ouvrir…
Certains ont les yeux encore à moitié fermés, mais ils s’écarquillent vite en m’apercevant. D’autres ont la mâchoire qui tombe et restent la bouche ouverte sans parvenir à articuler le moindre mot.
En général, il suffit que je minaude un peu et demande à entrer pour me réchauffer sous un fallacieux prétexte pour qu’ils me laissent passer, mais ils n’en retrouvent pas toujours leurs esprits pour autant. Il faut dire que j’ai une façon de les regarder droit dans les yeux en enlevant ma capuche et en laissant mes longs cheveux ondulés ruisseler sur mes épaules qui réveillerait un mort !
C’est quand je leur demande un thé bien chaud que leur cerveau se remet en route et qu’ils m’invitent à me mettre à l’aise et à m’installer le temps de faire chauffer l’eau.
Je tombe alors ma cape et m’assied en croisant les jambes, ce qui permet à ma robe de remonter un peu, laissant deviner la lisière de mes bas.
J’évite d’en faire trop, car il m’est déjà arrivé qu’en se retournant, sous l’effet de la surprise, il lâche la tasse de thé brûlant et que celui-ci m’éclabousse lorsqu’elle se brise au sol.
Je savoure le breuvage tout en engageant la conversation. Ils sont parfois intarissables, mais le plus souvent, ils cherchent juste à savoir ce que leur vaut mon apparition. Je les rassure sur le fait que seul le hasard m’a fait sonner à leur porte, mais que le hasard fait bien les choses, puisqu’il nous permet de partager ce moment…
Une fois ma tasse terminée, je m’approche pour remercier mon bienfaiteur d’un baiser, mais mes lèvres glissent rapidement de leur joue à leur bouche tandis que ma langue part à la recherche de la leur.
On peut dire ce que l’on veut, mais rien qu’à la façon d’embrasser d’un homme, je sais déjà s’il me fera grimper aux rideaux ou si je repartirai frustrée pour ne pas dire mal baisée !
Mes mains ne restent pas longtemps inactives, caressant leurs cheveux, puis descendant le long de leur dos pour se glisser sous leur chemise et effleurer leur peau du bout de mes ongles.
Je sens leur désir gonfler contre mon ventre et laisse ma main courir le long de leur membre pour en évaluer le volume et la forme, tandis que mon autre main se plaque sur leur nuque pour prolonger le baiser.
J’adore quand ils me répondent en me dénudant progressivement, mais qu’ils m’asseyent sur la table avec une certaine autorité n’est pas pour me déplaire, surtout s’ils en profitent pour s’accroupir devant moi et venir découvrir ce qui se cache sous ma robe avec leurs yeux puis leurs mains et enfin leur bouche.
Cependant, ce que j’aime le plus, c’est quand ils font durer le plaisir jusqu’à ce que je n’en puisse plus et prenne les choses en main afin de les sentir venir en moi, doucement, tout doucement pour savourer chaque millimètre de leur intromission jusqu’à sentir leur pubis se plaquer au mien quand ils sont tout en moi.
J’adore alors deviner leur plaisir monter au gré de nos mouvements, leur queue se tendre, leur pénis gonfler jusqu’au moment où ils s’immobilisent tout au fond de moi, leur sexe palpitant déversant des jets brûlants qui provoquent en moi des spasmes de jouissance.
Les instants qui suivent sont tout aussi délicieux lorsque nous reprenons notre souffle et que l’impétuosité du désir cède la place à l’apaisement du plaisir.
Je savoure enfin leur regard qui me déshabille alors que je me rhabille aussi sensuellement qu’ils m’ont déshabillée avant de prendre congé d’un tendre baiser.
Mais ce que je préfère, c’est leur sourire béat au réveil quand ils réalisent que leur rêve est le plus beau cadeau de Noël qu’ils aient jamais reçu…