Pourquoi lire une looongue histoire si on peut en lire dix plutôt courtes ? Bonne lecture :)

Présentation

Afin d’harmoniser l’ensemble, toutes les très courtes histoires (qui se suivent ici chronologiquement) ont les mêmes acteurs, mais pas forcément présents conjointement à chaque fois.

Shania : la principale protagoniste, très libertine à ses heures.

Gert : son mari très permissif et participant souvent aux débauches de sa femme.

Murielle : la très bonne copine (blonde) de Shania (brune) et aussi de pas mal d’autres hommes que son mari.

Pierre : son mari plus âgé, mais très alerte.

Mickaël : un amant fort assidu, une bête de course, littéralement.

Maxime : un autre amant néophyte, mais qui apprend vite.

Shania et Gert se sont rencontrés durant la trentaine, chacun ayant vécu en couple plus d’une fois. Entre eux, ce fut un coup de foudre immédiat. Ce qui n’empêche pas parfois les à-côtés, d’un commun accord…

Quand elle a eu la mi-vingtaine, Murielle a rencontré Pierre, son aîné de presque vingt ans. Elle n’a pas trop réfléchi à cette différence d’âge. Deux ans plus tard naissait le premier des deux enfants que ce couple a eus. Ce qui n’empêche pas non plus parfois les à-côtés…

Shania et Mickaël se connaissent depuis un certain temps, depuis l’Université. Ce dernier est carrément l’archétype du Black dans toute sa splendeur, ce qui l’amuse beaucoup et dont il joue souvent. Shania a eu le temps de s’acclimater à son amant, même si celui-ci part souvent à l’étranger pour quelques mois, voire quelques années (deux ans maxi).

Pour respecter une contrainte de départ, ces divers textes sont tous inspirés plus ou moins lointainement d’une photo personnelle, sans forcément respecter le contexte de celle-ci.

1 – Avant une réception chez des amis

Passive et permissive, Shania est allongée sur le dos au bord du grand canapé du salon, bassin et jambes en l’air, tandis que son mari, agenouillé devant elle, se fait un plaisir de visiter son entrée des artistes, un endroit qu’il affectionne particulièrement :

• — Aaah ! Y a pas à dire, c’est trop bon de passer par ton petit trou ! Au fait, toujours OK pour qu’on aille chez nos amis, ton cul rempli à ras bord de mon sperme, et sans petite culotte, ma chérie ?
• — Bien sûr que oui ! Je sens que je vais même laisser une petite trace sur leur canapé ou sur ma chaise !

Coulissant avec fermeté dans le sombre conduit bien lubrifié, Gert s’esclaffe :

• — T’es une petite salope, toi !
• — C’est pour cette raison que tu restes avec moi, n’est-ce pas ?
• — C’est l’une des raisons, ma chérie, il y en a des tas d’autres !

Toujours secouée par des pistonnages de son mari, Shania sourit :

• — Faudra que tu me dresses la liste un beau jour.
• — Pas de problème. En attendant, puisque mon engin est bien dressé, ce que je vais faire, c’est remplir ton splendide cul dans lequel j’adore m’oublier !

Quelques minutes plus tard, assise sur la place du passager, serrant un peu les fesses pour tout bien conserver en elle, Shania s’apprête à passer une soirée chez leurs amis, Murielle et Pierre. Elle se pose la question : osera-t-elle leur dévoiler le pot aux roses, si on peut s’exprimer ainsi… ?

Ite missa est…

2 – Épiphanie

Murielle et Pierre forment un couple assez libre. Murielle n’était pas une blanche oie quand Pierre l’a rencontrée, mais on peut dire qu’il a complété son éducation, aidé par environ vingt ans d’écart et une bonne expérience pratique acquise sur le tas. À ce propos, Gert demande parfois conseil à Pierre qui est ravi de jouer les guides et mentors.

• — Ah bon ? On peut s’y prendre aussi ainsi ?
• — Oui, il m’a fallu presque dix ans pour réaliser que c’était faisable ainsi, donc profite de mon expérience !

Chaque couple sait que l’autre est libertin, mais étrangement, ils n’ont jamais lutiné ensemble en mode mélange ou échange, bien qu’ils soient sortis plusieurs fois dans divers clubs et par deux fois dans un sauna, ce qui a permis aux hommes de pouvoir contempler sans entrave l’anatomie des femmes, et vice-versa.

Les deux couples maintiennent une cloison à ce sujet, bien que, parfois, il y a des évocations et même des photos qui circulent.

• — Uh ! L’est pas triste, ton nouveau jouet ! Il est tatoué de partout !
• — Eh oui ! Ça m’offre une vision imagée et picturale un peu différente des choses, quand je m’envoie en l’air…

Aujourd’hui, tout le monde est réuni pour un dîner, après avoir pris l’apéritif près de la cheminée « feu de bois » en activité. Les enfants de Murielle et Pierre ne sont pas présents, étant chez leurs grands-parents, ce qui permet aux femmes d’être toutes les deux vêtues d’un bustier et parées de lingerie, surtout des bas noirs qui galbent fort bien les quatre gambettes offertes aux regards masculins.

Cet habillement un peu particulier des dames est dû pour une fois à Gert. D’habitude, c’est souvent Pierre qui émet des souhaits, des défis, des concepts.

• — Bonne idée, Gert !
• — Merci Pierre. Et surtout, merci à nos femmes qui ont joué le jeu.

Murielle est en petite culotte dentelée, tandis que sa copine porte un string qui ne cache rien de ses fesses. Pierre apprécie visiblement le spectacle du popotin bien visible de Shania qui ondule sur des talons aiguilles. Sans oublier que les deux bustiers font bien ressortir par devant les appas des deux femmes.

Le repas se déroule sans anicroche, les quatre participants s’entendant fort bien. Puis arrive le dessert sous la forme d’une galette afin de désigner le roi ou la reine. La maîtresse de maison découpe le gâteau en quatre parts rigoureusement égales, afin de ne léser personne. Puis elle demande à Shania de servir chaque invité afin qu’on ne puisse pas l’accuser de tricherie. La brune s’acquitte de sa tâche, dévoilant en se penchant une belle vue sur son décolleté :

• — Voilà, tout le monde est servi ! Il y a bien une fève dedans ?
• — Normalement oui.

Quelques secondes plus tard, c’est Murielle qui est devenue la reine de la soirée. Elle pose la couronne de papier doré sur sa tête. Puis à la surprise de tous, elle désigne Shania comme princesse consort.

Les deux hommes prennent des photos des deux femmes qui posent complaisamment à côté de la cheminée où se consume une grosse bûche. Soudain, Murielle dit en plaisantant à sa princesse :

• — Y a un truc qui ne va pas, c’est toi qui possèdes le plus beau bustier, ma royale personne ne peut l’accepter !
• — S’il n’y a que ça qui te gêne…

À la surprise générale, Shania ôte son bustier, révélant une avenante poitrine, restant en string, en bottines, et en bas autofixants. Ce qui n’est pas vraiment une solution, puisqu’elle devient le centre de mire des regards. Pour compenser, Murielle se déshabille à son tour, ôtant dans la foulée sa petite culotte, révélant un sexe glabre.

Elle claironne :

• — Et voilà ! Tadaaam !
• — Pas si vite ! Je m’aligne !

Shania ôte à son tour son string, révélant un tout petit triangle bien taillé qui indique la direction à suivre. Puis elle capture par la taille sa reine pour venir se coller contre elle, ce qui fait sérieusement augmenter la température ambiante à des sommets tropicaux, malgré un feu de cheminée déjà fort efficace.

Durant quelques instants, les deux femmes marivaudent sans complexe, leurs seins et leurs ventres souvent plaqués les uns sur les autres. Elles s’offrent même le luxe d’un petit bisou sur les lèvres, puis d’un second un peu moins chaste. Tout ce spectacle dégage assurément un petit parfum lesbien.

Durant ce temps, les appareils photo ne chôment pas du tout !

Devant le spectacle de ces deux femmes nues collées l’une à l’autre, les deux hommes sont en train de se dire qu’ils viennent de vivre un beau moment et aussi une nouvelle étape.

Néanmoins, il ne faut rien précipiter : mis à part que les deux épouses restent nues (si on excepte les bas et les bottines), la soirée se déroule tout à fait normalement, avec quand même quelques caresses qui s’égarent ci et là…

Ite missa est…

3 – Le problème urgent de Mickaël

À quatre pattes sur le lit, Shania est en train d’être joyeusement prise en levrette par Mickaël, son amant ténébreux de longue date. Entre deux coups de reins qui la ramonent copieusement par son entrée dite interdite abondamment lubrifiée, la jeune femme fait remarquer :

• — Au fait, gros cochon, au téléphone, t’as dit que t’avais un problème à résoudre illico. Je viens t’aider, et toi, tu me sautes dessus quand je mets un pied dans ton appart !
• — Oui, oui, j’avais un gros problème ! J’étais en manque de ton gros cul !
• — J’vois ça ! Pourtant, tu commences à le connaître par cœur, mon gros cul !

Toujours appliqué à besogner sa maîtresse, Mickaël fait les comptes :

• — Depuis l’Université… depuis vingt ans ! Vingt-deux, précisément. Eh oui, tout ça !
• — Avec des longues périodes de pause…
• — À qui la faute ? T’as pas voulu faire partie de mes bagages !

Toujours bien remplie par l’énorme pieu qui s’aventure en elle, s’égarant profondément dans ses entrailles, voire ailleurs, Shania constate sobrement :

• — T’es trop cavaleur pour te contenter d’une seule femme…
• — C’est pas faux… mais, comme t’en vaux au moins cinq, j’aurais un peu réduit la dose.
• — Ah !? Je vaux cinq femmes ?
• — Parfois dix, en fonction des variations saisonnières…
• — Je suis ravi de le savoir. Mon cul aussi !

Mickaël devient lyrique :

• — Ah ton splendide cul ! Depuis la première fois de l’instant béni où j’ai eu l’immense plaisir d’aller m’oublier dedans, il hante mes rêves les plus humides !
• — Encore heureux que ton anaconda ne soit pas aussi raide que la bite de mon homme !
• — C’est-à-dire ?

La joue plaquée contre l’oreiller, le postérieur bien en évidence, Shania explique :

• — Gert l’a moins copieuse que toi, c’est certain, mais chez lui, c’est du solide, du dur, du bronze ! Comparativement, la tienne est plus molle, c’est sans doute sa malléabilité qui fait que mon cul la supporte si bien.
• — Moi aussi, je fais dans le bronze avec toi, ma petite cochonne !
• — Halala, comme c’est vaseux comme réplique !
• — Hahaha, tu ne crois pas si bien dire !

Ralentissant un peu, Mickaël marque un petit temps d’arrêt avant d’enchaîner :

• — Hoho, en parlant de vaseux… je sens que ça va venir !
• — Attends encore un peu, moi aussi, ça vient !

Malgré les années, Shanie s’étonne toujours d’arriver à jouir du popotin sans systématiquement l’aide de ses doigts agiles, alors que, normalement, chez une femme, il n’y a rien qui ressemble à un clitoris à l’intérieur. Mais pour elle, c’est évident qu’elle décolle vers le septième ciel de cette façon, et ce, depuis des années. D’après diverses « études » qu’elle a pu lire sur le sujet, c’est surtout une jouissance liée à la libido. Peu importe, du moment qu’elle en profite à fond !

• — Aaahaaargh !!

C’est justement à fond et au fond que Mickaël explose, juste après la déflagration qui emporte sa partenaire. L’homme rugit sa jouissance, se déversant continuellement dans sa partenaire qui subit un orgasme de premier choix, le visage complètement enfoui dans l’oreiller, ce qui étouffe ses cris de jouissance.

Le calme et le repos après le passage du cyclone…

Deux corps en sueur entremêlés, enchevêtrés…

Qui redescendent petit à petit sur terre…

Tout en se rhabillant, Shania dit :

• — Quand j’y réfléchis, c’est toi qui détiens le record de longévité parmi mes amants.
• — La preuve qu’on est fait l’un pour l’autre.
• — Uniquement au lit, Mickaël. Je suis libertine, je l’admets, Gert l’est moins, mais toi, tu l’es trop !

Toujours allongé sur le lit, l’intéressé regarde le plafond :

• — Peut-être que je me calmerais quand je serais vieux…
• — Toi, te calmer ? Quand les poules auront des dents ! Je t’imagine très bien courir en déambulateur à quatre-vingts ans dépassés après des gamines de vingt !
• — Hahaha ! Le pire, c’est que t’as sans doute raison !

Avant de partir, Shania fait un problème bisou sur les lèvres de son amant :

• — Tu ne le mérites pas, gros profiteur !
• — Dans ce cas, pourquoi tu reviens ?
• — Disons que je suis… hmm… nostalgique… Tu sais, l’Université…

L’homme soupire :

• — Aaah, c’était vraiment le bon temps ! Mais avec toi, c’est toujours du bon temps qu’on se prend tous les deux !
• — Ouiii ! Tu le diras à mon cul !!

Ils se mettent à rire. Puis Shania rentre sereinement chez elle, contente d’avoir pu résoudre le problème de Mickaël.

Ite missa est…

4 – Petit coup vite fait

Accoudée et inclinée sur la table de la cuisine, le bas de sa robe largement relevé au-delà de la taille, Shania présente ses fesses nues à son invité du jour, Pierre, le mari plus âgé de Murielle, sa grande copine.

Malgré les années, le senior possède encore une très belle forme et il tient à le prouver maintenant à son hôtesse qu’il a réussi à persuader, brisant ainsi la cloison susnommée.

Ce soir, l’hôtesse des lieux est gentiment sexy, comme de coutume : sa robe est légère, ses gambettes sont gainées de bas autofixants, elle ne porte pas de petite culotte ou de string. Étant donné que les invités sont venus accompagnés par leurs deux enfants, il fallait se modérer un peu sur la tenue, du moins en surface.

Derrière elle, l’homme a déjà dégainé de sa braguette un sexe bien raide qu’il vient de lubrifier avec un peu de beurre. Posément, il le dirige vers son hôtesse qui lui confie à voix basse :

• — OK, petit vicieux, va pour un petit coup vite fait… mais tu te grouilles ! Je te signale que ta femme et mon mari sont dans la pièce d’à côté, sans parler de tes enfants !
• — Petit vicieux, c’est vite dit ! J’ai presque vingt ans de plus de toi…
• — Oui, je sais : à côté de toi, j’ai l’air d’une jeune fille !
• — Te plains pas : je te rajeunis !

Shania écarquille les yeux :

• — Eh !? Tu vas où par là ? C’est pas le bon endroit !

Ayant déjà réussi à entrer complètement son gland dans l’entrée des artistes souvent visitée, il annonce :

• — Pas de souci, ma jolie ! J’ai trop envie de t’enculer depuis un bon bout de temps ! Je sais que ton mari passe souvent par là, ce qui explique que ça rentre quasiment tout seul.
• — Mon mari, c’est mon mari…
• — Il est partageur, il me semble ! Il n’y a pas que lui qui profite de tes bons orifices, d’après ce que j’ai cru comprendre…

La verge coulisse aisément, aidée par le beurre et le fait que l’endroit est assez fréquenté :

• — Ah que c’est bon d’être dans ton cul ! Quand je me serai vidé en toi, tu garderas mon sperme en toi durant le reste de la soirée.

Tournant toujours le dos à son assaillant, Shania sourit : les hommes ont souvent les mêmes fantasmes et manies, son mari y compris. La colonne de chair est à présent arrivée à mi-chemin, elle répond :

• — T’es qu’un vieux vicieux, tu sais ?
• — Je sais, et je sais aussi que tu vas garder ma semence en toi, parce que tout ça t’amuse beaucoup et que ça te rappellera quelque chose ! Et puis, ça t’apprendra à salir mon fauteuil !

Shania se met à glousser. Durant ce temps, la verge est arrivée en fin de course. Quelques ramonages et quelques secondes plus tard, un premier jet vient inonder l’obscur tunnel convoité, Pierre jouissant en silence, tout heureux d’avoir enfin pu profiter de Shania qui s’est montrée très compréhensive.

Ite missa est…

5 – Causerie entre hommes

Tandis qu’ils sont en train de déjeuner tous les deux au fond d’une brasserie triplement fort connue, Pierre fait plus ou moins la leçon à Gert :

• — Je le fais bien avec Murielle, pourquoi tu ne le fais pas avec Shania ?
• — Nous avons déjà fait des choses dans le même genre, mais c’était limité à une séance… Ah non, il y a eu en effet un week-end en Normandie…
• — Comme tu le constates, c’est faisable et même recommandé. Les femmes aiment le changement dans la continuité, elles aiment ça, à condition de se sentir bien encadrées et pilotées.
• — J’avais remarqué.

Tout en mangeant son welsch, Pierre continue ses explications :

• — Toutes les femmes ne sont pas comme ça, mais les nôtres si. Souvent, une femme possède une inclination vers la soumission, mais à condition que ça reste gentillet et souvent avec le conjoint.
• — Ta femme, une soumise ?
• — Oui, je reconnais que Murielle a un côté plus Domina que soumise, mais avoue que c’est l’inverse pour Shania.

Tout en s’occupant de sa pizza, Gert est obligé d’abonder dans le sens de Pierre :

• — C’est vrai, il y a un petit quelque chose…
• — Donc, disais-je, les femmes aiment que la soumission reste gentillette. Quoique certaines se lâchent complètement avec un amant.
• — Je vois… Un peu ce que fait Shania avec Mickaël…

Pierre fait remarquer :

• — Tu avais déjà évoqué ce type, mais c’est récemment qu’on a pu voir à quoi il ressemblait, alors que ça fait des années qu’il fréquente ta femme et que ça fait aussi des années qu’on se fréquente.
• — Toi aussi, tu n’as pas tout raconté de tes batifolages. Je parie qu’il y a des tas de trucs que Shania et moi ne connaissons pas.

Éludant sciemment une éventuelle réponse, Pierre tend fugacement sa fourchette vers son interlocuteur qui lui fait face :

• — Si j’en crois certaines photos que j’ai pu voir récemment, il a le physique de l’emploi ! Je me demande si ma femme ne va pas vouloir le tester ! Un vrai fantasme sur pattes !
• — Qu’elle fasse gaffe : il est trop bien pourvu entre les jambes et c’est un adorateur assidu de la sodo !
• — Bah, lui, toi et moi, nous sommes des adorateurs de la sodo. Nos femmes acceptent nos petites fantaisies à ce sujet.
• — Oui, c’est vrai, tu as pu le constater récemment avec Shania, chez nous, dans la cuisine, n’est-ce pas ?

Figé, Pierre est surpris par cette réplique :

• — Euh… elle t’en a parlé ?
• — Non, pas encore, mais j’avais deviné.
• — Et ma femme, elle sait que tu sais ?
• — Je ne pense pas.

Assez embêté, le mari de Murielle demande :

• — Tu… tu es fâché ?
• — Je peux comprendre que tu aies eu une envie subite, ma femme est aguichante et aguicheuse. Mais la prochaine fois, parle-moi en avant.
• — Le souci, c’est que… il y avait aussi les enfants et j’avais trop envie ! Depuis l’histoire de la reine, ta femme hante mes fantasmes.
• — Je vois… je ne peux pas te le reprocher ; d’ailleurs, c’est flatteur.

Peu désireux de continuer dans la direction qu’a prise le dialogue entre hommes, Pierre revient au sujet initial de la conversation :

• — Merci pour ta grande âme, Gert. Pour en revenir à nos moutons, propose à ta femme d’accomplir un défi, un gage par jour. Tu écris celui-ci sur un bout de papier que tu laisses en évidence. Toi, tu n’as pas de gosse à la maison, ça facilite les choses. Et au soir, tu vérifies si elle a bien obéi.
• — C’est une sorte de domination-soumission, ton truc…
• — Tout dépend de ce que tu écris. Mais on peut le dire comme ça. Crois-moi, ça entretient la flamme.
• — OK… Tu peux me donner des exemples ?

Pierre fait mine de réfléchir :

• — Tu as les trucs simples, comme lui demander des photos sexy faites sur son lieu de travail. D’aller au boulot ou faire des courses sans soutif, ou petite culotte, ou les deux à la fois. Puisque souvent elle rentre avant toi à la maison, de lui demander de t’accueillir d’une certaine façon.
• — Je vois, je vois.
• — C’est par ce biais que, maintenant, ma femme m’offre une gâterie chaque matin. Autant profiter que je sois raide, non ?
• — Chaque matin ? Eh bé ! Et les trucs plus compliqués ?

Le senior répond évasivement :

• — Ça dépend des bonnes dispositions de ta femme…
• — Ça fait au moins cinq défis à trouver par semaine. Au début, je parie que ça ne pose pas de problème, mais à la longue, il y a des redites, non ?
• — À toi d’être imaginatif ! Et puis, je pourrais te donner des idées, sinon tu as Internet comme générateur d’idées. Un conseil : n’essaye pas d’être toujours progressif… alterne assez souvent les défis durs avec les défis doux.

Gert semble réfléchir à ce que vient de lui dire son interlocuteur. Puis il demande :

• — Au fait, Pierre, si ta femme est plutôt Domina, pourquoi exécute-t-elle tes défis ?
• — On va dire que je suis l’exception qui confirme la règle.
• — Donc, si je résume bien : tu es le dominant d’une Domina, un métadominant.
• — Hahaha ! Un métadominant, je retiens l’idée !

Puis les deux maris continuent leur repas.

Ite missa est…

6 – Initiatives

Agenouillée devant son mari qui revient tout juste du boulot, Shania lui offre une belle fellation, tout en massant agréablement les testicules qui pendouillent. Bien qu’un peu surpris par cet accueil imprévu, Gert apprécie beaucoup :

• — Depuis que t’as vu ces diverses vidéos sur les soumises, je constate avec plaisir que tu sais prendre des initiatives quand je rentre le soir. Très bien !
• — Humm-humm…
• — Au fait, je sais très bien que ce gros libidineux de Pierre t’a baisée dans la cuisine !

Surprise par cette divulgation, Shania arrête sa fellation, délaissant la verge de son mari :

• — Co-comment t’as su ?
• — À ses yeux pétillants. De plus, il m’a confirmé. Je ne sais pas si Murielle s’est rendu compte de votre petit manège.

Toujours agenouillée, elle affiche une demi-grimace :

• — Il m’a prise par surprise.
• — Tu ne t’es pas beaucoup défendue…
• — Il m’a dit que c’était ma punition pour avoir salopé son canapé.

Se souvenant de cet épisode, Gert sourit :

• — Je vois… un partout… Et tu comptais m’en parler quand ?
• — Euh… j’attendais le bon moment… Honnêtement, j’hésitais parce que j’avais peur que ça gâche un peu la relation entre nos couples…

Gert décide de profiter de la situation :

• — Je vois… Eh bien, ta punition sera la suivante : à partir de maintenant, chaque matin, avant de partir travailler, je vais te laisser un petit mot sur le défi que tu auras à accomplir durant la journée. T’es OK, je suppose ?
• — Euh… oui…
• — Très bonne réponse ! Comme t’es partante, on commence tout de suite, je t’ordonne d’avaler toute ma tige, de me faire une belle gorge bien profonde, une deep throat en anglo-saxon !

Shania se dit que ç’aurait été une autre paire de manches si Mickaël avait exigé la même chose ! Docile, elle s’exécute, faisant disparaître peu à peu la verge de son époux, résistant tant bien que mal à un réflexe de régurgitation. Ce n’est pas la première fois qu’elle fait ce genre de pratique avec lui et les autres. C’était même une façon usuelle à l’Université, mais avec uniquement les bons coups, une récompense.

Ses centimètres étant en train de s’enfoncer toujours plus loin entre les lèvres de sa femme, Gert s’esbaudit :

• — Ouiii, comme ça ! Waaah, quelle belle pute tu fais ! T’arrives à tout mettre en toi ! T’es vraiment une sacrée gourmande, toi !
• — Han-han !
• — Oh c’est trop bon de se savoir là ! Allez, reste comme ça que j’envoie la sauce !!

Quelques secondes plus tard, Gert se laisse aller, se déversant encore plus directement dans les profondeurs de sa femme, se disant que les prochains jours seront « un tantinet » plus animés. Même si cette expérience est jouissive, le mari songe que, finalement, c’est meilleur d’en rester au classique et de remplir copieusement une bouche qui avale ensuite. Quelque part, c’est décidément plus pervers.

Le lendemain, Shania découvre un petit billet contenant un gage plutôt gentillet, le premier d’une longue série, sans doute…

Ite missa est…

7 – La première fois de Maxime

Mickaël, qui est l’amant de Shania depuis un bon bout de temps et qui a toute sa confiance, a recommandé au couple un homme de confiance : Maxime. Ayant vu des photos de celui-ci et ayant un peu discuté au téléphone, Shania donne son accord pour une éventuelle rencontre physique.

Maxime est marié depuis quelques années, mais sa vie sexuelle ne semble pas être actuellement une franche réussite. Depuis que son couple a eu un premier enfant, son épouse a reporté son affection sur le bébé, puis sur le suivant. Maxime a la sinistre impression qu’il a fait son boulot de géniteur et que son rôle est actuellement de servir de père, et non plus d’amant. Un classique du genre.

• — Parfois, je t’envie, Mickaël !
• — Pourquoi ? Parce que je n’ai aucune entrave et que je baise à tout va ?
• — Je ne l’aurai pas dit ainsi, mais c’est l’idée générale.
• — Je t’avais dit que ta bonne femme cherchait surtout à se caser, à cause de son horloge biologique. Mais bon, à l’époque, j’ai prêché dans le désert.

Puis, un jour, de plus en plus frustré, Maxime a décidé de franchir le pas. De ce fait, il a demandé conseil à Mickaël.

Entretemps, Shania a un peu changé d’avis, elle a préféré que la rencontre se fasse à la maison plutôt que dans un endroit neutre, comme de coutume. Il faut avouer que Mickaël y est un peu pour quelque chose dans ce changement d’optique.

Ce soir, assez intimidé, Maxime vient pour la première fois rencontrer Shania et Gert chez eux. Servant d’intermédiaire, Mickaël est déjà présent sur place. Pour faciliter le contact, il fait les présentations avec la verve qui le caractérise. Tout se déroule sans encombre. Mis en confiance par les trois autres participants, Maxime se détend, aidé par Mickaël qui sait parfaitement le mettre dans le bain. Tout le monde est passé au « tu ».

C’est avec une certaine surprise que le nouveau venu apprend divers faits concernant ses hôtes et son ami :

• — Ah bon ? Et… toi, Gert, tu étais au courant dès le départ ?
• — Bien sûr ! Shania ne me cache rien, ou si peu…
• — Eh bé ! Je n’arrive pas à imaginer me marier avec une femme qui conserverait son amant…

Gert se met à sourire :

• — Tu peux causer au pluriel !
• — Ça me dépasse…
• — Il vaut mieux être à plusieurs sur un bon coup que seul sur un mauvais !

Très vite, le nouveau venu comprend que la soirée risque de prendre une certaine tournure, puisqu’il a été visiblement agréé. Comme il débute, il choisit de se laisser porter par le courant. Connaissant Mickaël, celui-ci ne sera pas le dernier à se mettre en action. Maxime ne croyait pas si bien penser, car soudain Mickaël frotte les mains :

• — Bon, et si on passait aux choses sérieuses !

L’hôtesse des lieux se moque gentiment de lui :

• — Ça te démange depuis le début, n’est-ce pas ?
• — Tu me connais bien, Shania !

Gert se lève :

• — Mettez-vous à l’aise, j’apporte ce qu’il faut.

Gert quitte la pièce, tandis que Shania et Mickaël se mettent à l’aise en ôtant leurs vêtements, sous l’œil étonné de Maxime, pour qui ça va peut-être un peu trop vite.

Quelques instants plus tard après le retour de Gert, le grand Black est allongé nu sur un matelas posé au sol. Shania, en serre-taille et bas noirs, est déjà assise sur lui, bien plantée sur un pieu particulièrement en forme qu’elle connaît par cœur, ses seins pris en main par son empaleur. Debout sur sa droite, son pantalon et son slip abaissés, Maxime est en train de se faire lécher et sucer par l’hôtesse des lieux. Il apprécie visiblement cette gâterie, sa verge bien droite en témoigne.

Maxime s’étonne à voix haute de la facilité avec laquelle son hôtesse s’est embrochée sur le pieu monumental de son ami. Celle-ci lui explique entre deux coups de langue :

• — Je connais Mickaël depuis plus de vingt ans, ça aide.
• — Oui, en effet, ça aide… mais vous ne vous êtes pas fréquentés durant tout ce temps. Il y a eu des pauses, il me semble.
• — Oui, il y a eu des pauses. Comme tu le sais, Mickaël est parfois muté très loin d’ici. Il a fait tous les continents, sauf l’Antarctique. Mais à chaque fois, il revient au bercail !

Toujours en train de peloter sa partenaire, Mickaël se met à rire :

• — Oui, je rentre doublement au bercail ! Un bon gros cul comme ça, ça ne se néglige pas !

S’adressant à Shania, Maxime reste admiratif :

• — En tout cas, je salue la performance !
• — Merci, merci !

Gert, qui n’a gardé que sa chemise, explique au nouvel arrivant :

• — Tu vois, ma femme n’en a jamais assez, ce qui explique nos diverses soirées depuis quelques années.
• — Eh oh ! Dis tout de suite que je suis une grosse pute !

Gert se contente de sourire. Hochant la tête, Maxime soupire :

• — Aaah… En tout cas, Shania lèche et suce bien !
• — Bien sûr que je suce bien, j’avale aussi. Je commence à avoir de l’entraînement depuis des siècles et des siècles qu’on organise ces soirées « sex » !

Son mari s’esclaffe :

• — Tout de suite l’exagération ! Je te rappelle que tu n’étais pas inactive quand tu étais étudiante !

Niché sous elle, sa grosse verge bien au chaud dans le corps de son hôtesse, Mickaël prend la parole :

• — Je confirme que Shania est une sacrée suceuse et salope, entre autres ! Idem pour l’Université ! Dès que je peux, je viens ! Je suis un grand fidèle.
• — Fidèle ? Avec toutes les nanas que tu te tapes en plus de moi ?
• — Tu es la nana avec qui je m’envoie le plus en l’air.

L’hôtesse des lieux se fait gentiment moqueuse :

• — Ah bon ? Je suis très flattée !
• — Ah, je peux te dire que tu vas être plus que flattée, tu vas être bien baisée ! Trois hommes rien que pour toi, ma belle cochonne vorace !
• — Hmmm, ça, je te le dirai une fois que tout sera terminé !

La soirée ne fait que commencer…

Ite missa est…

8 – Un défi parmi d’autres

Ce matin, comme les autres matins, Shania découvre un nouveau gage que son cher époux lui a laissé. Celui d’aujourd’hui est un peu différent.

• — Rien que ça ? J’avais prévu de ne rien faire cet après-midi !

Aujourd’hui, Shania ne travaille que du matin, elle finit sa journée vers douze heures trente. C’est pour cette raison que Gert a imaginé ce gage qui demande une certaine démarche.

• — Quoique… y a ce qu’il faut pas loin de mon boulot. J’en profiterai pour manger un petit truc sur place après.

Le soir venu, Gert rentre à son tour du boulot, un peu plus tôt que de coutume. Comme demandé, Shania a acheté un gros godemiché noir qui ressemble beaucoup à ce que Mickaël possède dans son caleçon.

Contemplant ce nouvel achat, Gert s’adresse à sa femme :

• — Pas eu trop de problème dans le sex-shop ?
• — Pas du tout ! J’étais pas la seule cliente féminine. Et puis, c’était aussi une femme qui tenait la caisse.

« Dommage » songe tout bas son mari. Il enchaîne :

• — Très bien, Shania chérie. Tu sais ce qu’il te reste à faire, n’est-ce pas ?
• — Le mettre au même endroit que Mickaël, c’est ça ?
• — Exactement. Puis tu te coucheras sur le dos afin de mieux le garder en toi, pendant que je me ferais un plaisir de te baiser en même temps par devant ! T’auras ainsi droit à un beau sandwich, ma ché…

Le cerveau traversé par une nouvelle idée, il suspend momentanément sa phrase, puis il reprend aussitôt :

• — Et pendant que tu y es, tu suceras en même temps le gode qu’on peut remplir de liquide, ça te rappellera une soirée assez récente !

Shania sourit, imaginant la concrétisation qui va survenir dans peu de temps :

• — T’es un gros salopard dans ton genre !
• — C’est pour ça que tu es toujours mariée avec moi, adorable petite salope !
• — T’aimes les salopes ?
• — Que les salopes dans ton genre, surtout celle qui s’appelle Shania.

Aussitôt dit, aussitôt fait.

Ite missa est…

9 – Longueur & grosseur font les bonnes amies

Pour la première fois, Murielle lutine avec Mickaël qui est (rappelons-le) l’amant de sa copine depuis quelques années déjà.

Ayant pu voir des photos de cet homme, se laissant finalement tenter, la blonde avait demandé à la brune si elle acceptait de lui prêter son compagnon de jeu afin de savoir ce que ça pouvait donner avec un homme de couleur, comme on dit pudiquement.

• — Tu veux baiser avec Mickaël ? Moi, ça ne me dérange pas. Tu vois avec lui.
• — Euh, tu peux lui faire la commission ?
• — C’est plutôt lui qui va te faire une grosse commission, hihihi !

Après quelques lutinages et patinages fort agréables vient le moment pour les deux parties de dévoiler ses batteries, ce que Mickaël fait sans souci. Seins nus, Murielle se met presque à hurler en voyant apparaître au grand jour le cinquième membre de son nouveau partenaire de débauche :

• — Ahhh ! Mon Dieu !! C’est quoi c’t’engin !?
• — T’inquiète, il est toujours entré là où il fallait qu’il rentre !

Murielle avait bien vu des photos, mais c’est autre chose quand on le découvre pour de vrai, et qu’on sait où ça ira se nicher. Elle se penche pour mieux admirer la bête :

• — Je sais que les Blacks étaient bien membrés, mais là…
• — Oh, tu sais, tous les Blacks ne sont pas bien pourvus. Y a pas mal d’exceptions à la règle. C’est un peu comme si on disait que tous les Italiens avaient le même machin que Rocco Siffredi.

Fascinée malgré elle par le gros serpent, Murielle répond :

• — Je vois… euh… vas-y mollo !
• — No panic, je connais la marche à suivre. Ta copine Shania s’est très vite adaptée, les autres aussi.
• — Shania, c’est pas moi !
• — Prends-le en main, tu l’apprivoiseras mieux ainsi.

Cette phase se déroule tellement bien que Murielle se divertit actuellement à lécher la grosse colonne de chair, en y déposant ci et là quelques bisous baveux. Elle admire les veines palpitantes de ce modèle XXL, ce qui amuse son possesseur :

• — Je vois que tu y prends goût…
• — Euh oui…
• — Dans ce cas, continue.

Murielle poursuit son petit jeu. Mickaël annonce :

• — Je te préviens, j’aime dire des gros mots…
• — Ça me va… Certains de mes coquins font pareil.
• — T’en as beaucoup, des coquins ?

Sa langue étant descendue un peu plus bas, le long d’une veine, Murielle explique :

• — Hmm… ça va, ça vient, souvent des coups d’un soir, sans plus. Pas beaucoup de réguliers, c’est vrai, mais j’aime le changement.
• — Ça ne me dit pas combien t’en as.
• — Durant l’Université, je me faisais facilement deux-trois nouveaux mecs par semaine, sans forcément laisser tomber les anciens.

Pelotant les seins de Murielle, Mickaël siffle dans ses dents :

• — Ah oui ! T’es une chaude, toi !
• — Comparativement à cette époque, je suis devenue tiède. Mon carnet doit comporter encore une vingtaine ou une trentaine de noms, mais finalement, si je compte, à la louche, j’ai huit-dix mecs plus ou moins réguliers, comme Jean-Jacques qui vient chercher sa dose tous les trois mois.

La blonde oublie volontairement de parler de son autre carnet, celui de ses soumis. Le beau Black s’étonne de l’anecdote concernant Jean-Jacques :

• — Seulement tous les trois mois ? Pas plus ?
• — Il aimerait bien plus, mais il ne peut pas. Il est marié, sa femme le surveille. Mais sa boîte l’envoie régulièrement par chez moi. Il fait croire à sa femme qu’il est à l’hôtel.
• — Pauvre type !
• — Moi, je l’aime bien…
• — T’as une âme d’assistante sociale.
• — Faut croire.

Mickaël reprend les choses en main :

• — Maintenant que t’as fait connaissance avec mon gros joujou, on va passer aux choses sérieuses.
• — C’est-à-dire ?
• — Que je vais le mettre dans ton cul !
• — Dans mon cul, ton machin ?
• — Tu peux me faire confiance, mon joujou rentre mieux dans les culs que dans la chatte.

Peu après, Murielle est allongée sur le dos sur une table dont le dessus a été garni d’un tapis de sport. Jambes en l’air, elle attend avec appréhension la suite des événements, tandis que son nouvel amant lubrifie copieusement sa verge.

• — Tu permets ?
• — Euh quoi ?

Le beau Black enfonce une petite burette dans le petit trou de la blonde.

• — Eeeh, tu fais quoi ?
• — Je lubrifie !

En effet, Murielle sent distinctement un produit s’introduire en elle, puis sur ses fesses quand une partie s’évade de son tunnel. Mickaël se positionne entre ses jambes, posant carrément son engin sur le pubis de sa nouvelle partenaire. Celle s’étonne :

• — Oh la vache ! Tu vas m’introduire tout ça !?
• — Tu seras la première étonnée !

Puis, sans préambule, le gland vient cogner contre la petite cuvette ourlée. "Ça manque un peu de préliminaires, mais ma copine m’en avait parlé", songe Murielle.

• — Oooh !?

Le gland vient de s’engouffrer. Murielle écarquille les yeux, c’est du copieux. Ce n’est certainement pas la première fois qu’elle se fait sodomiser, mais par un tel vrai machin, jamais. Sauf des godemichets, mais ce n’est pas la même chose, elle a pu le constater diverses fois.

Mickaël la réprimande :

• — Non, ne t’astique pas la moule ! Tu dois savoir apprécier ce qui t’arrive !
• — Ah bon ?
• — Le but est que tu saches jouir du cul sans l’aide de ton berlingot.
• — Plus facile à dire qu’à faire !

Elle se sent envahie, remplie, débordante, alors qu’il n’y a que quelques centimètres en elle. Mais le serpent avance en elle, il semble épouser ses moindres recoins, malléable, souple, insidieusement. Elle ferme les yeux, imaginant le spectacle qui est en train de se jouer dans ses entrailles.

• — Aaah !?

Le fait de se masturber la démange, mais, pour l’instant, elle obéit à l’injonction de son amant. Ce n’est pas désagréable d’être envahie de la sorte, mais ce n’est pas non plus le nirvana, elle a connu mieux. Accroché à ses jambes qui pointent vers le plafond, Mickaël s’emploie toujours à faire coulisser petit à petit toute sa longueur en elle, alternant légers retraits et profondes avancées.

• — Uuuh ?

Quelque chose de nouveau vient de survenir, elle ne sait pas quoi exactement. Peut-être Mickaël a dépassé le maximum auquel elle était habituée. C’est comme si elle entrait en terre inconnue, avec cet engin qui continue sa progression par à-coups en elle, modifiant peut-être la disposition de ses organes. Shania l’avait prévenue, c’est en effet une autre planète !

Mais une expérience à vivre…

Elle continue de fermer les yeux, subissant cette étrange chose qui s’insinue en elle, qui la remplit complètement, avec ce sentiment de trop plein juste à la limite, mais supportable. Une impression, pas une douleur. Shania l’avait rassurée sur ce dernier point, mais si on ne peut pas dire que ça fasse mal, c’est quand même dantesque à vivre ! Non, elle ne refera pas ça tous les jours, tant s’en faut !

Quoique… ça commence à devenir agréable… Elle a déjà vécu ce genre de sensation plus d’une fois, mais aujourd’hui, c’est assez différent. Oui, c’est l’après-midi des découvertes, des bonnes découvertes… La voix de Mickaël résonne :

• — Fini ! J’ai tout mis !
• — Ah bon ?

Murielle a failli répondre « déjà ? », mais elle s’est abstenue in extremis. Finalement, ce n’était pas si terrible que ça. Il est vrai que bien des choses ont déjà transité dans son sombre tunnel et pas des moindres. Peut-être aussi que la plasticité de la verge de Mickaël y est aussi pour quelque chose.

• — Maintenant, la suite ! Lentement pour commencer…

Allongée sur le dos sur la table, mains derrière la tête, Murielle se laisse aller. Toujours en train de la ramoner, Mickaël demande :

• — Alors, ma belle enculée, t’en penses quoi de ma grosse queue dans ton fion tout étroit ?
• — Oh bordel, que c’est bon d’être enculée comme ça par une longue queue bien dure et bien raide ! Ça me change de mon mari et de mes coquins !
• — Ils en ont des petites ?
• — Non, elles sont normales, c’est la tienne qui est disproportionnée ! Je sens que je vais souvent te demander de venir me baiser et de me remplir comme tu es en train de le faire !
• — Pas de souci, baby !
• — Hmmm… je commence à mieux comprendre pourquoi ma copine aime passer par tes services…

Puis elle se laisse aller à nouveau, savourant toute cette longueur infernale qui est enfouie en elle, se demandant au passage comment tout ça a bien pu pénétrer sans trop d’encombres dans son corps.

Cette pensée assez insolite ne l’empêche pas de jouir comme une petite folle, quelques instants plus tard, tandis que Mickaël se déverse complètement en elle, inondant l’intérieur de son ventre de multiples vagues blanches et poisseuses…

Ite missa est…

10 – Confidences féminines

S’étant donné rendez-vous un midi en centre-ville, Murielle et Shania papotent ensemble. Fatalement, elles parlent d’un homme qu’elles ont maintenant en commun. Murielle expose son expérience avec lui :

• — C’est vrai que Mickaël en a une sacrée que ça fait peur, mais ça rentre quand même !
• — C’est parce qu’elle est malléable…
• — Oui, j’ai senti ça : sa queue est molle, enfin, entre le mou et le dur.
• — Alors, Murielle, t’as prévu de recommencer avec lui ?
• — Oui, mais mollo ! J’ai cru avoir des courants d’air dans le fion pendant plusieurs jours !

Shania se met à pouffer :

• — Pfrrr ! T’es conne !
• — Toi, t’as l’habitude, mais pas moi !
• — Ben, figure-toi que je me pose toujours des questions ! Je me demande souvent comment Mickaël fait pour tout enfourner en moi sans que ça ne me fasse mal. Juste une petite gêne, et le sentiment incroyable d’être totalement remplie, pleine à exploser.

La blonde devient songeuse :

• — J’ai ressenti la même chose… avec l’impression que sa bite pouvait me ressortir par la bouche !
• — Halala, t’es franchement conne, quand tu t’y mets ! Mickaël est un bon amant pour sortir de la routine. De plus, il est exotique, mais je n’en voudrais pas comme mari. Et en plus, il n’est pas du genre fidèle.

Murielle fait remarquer :

• — Toi non plus, tu n’es pas du genre fidèle.
• — Par rapport à ce cavaleur, je suis une Sainte Nitouche.
• — T’as pas peur de te choper une saloperie ?

La brune fait un petit geste de la main :

• — Monsieur Enculator est un maniaque du lavage. Avant de venir faire son petit tour dans les culs, il se lave soigneusement la zigounette avec un produit spécial. Il fait la même chose après.
• — Je ne l’ai pas vu faire.
• — Il fait ça avant les rencontres et après.

Murielle devient songeuse à nouveau :

• — C’est vrai que son machin était clean, il sentait presque le Monsieur Propre !
• — Figure-toi que c’était son surnom à l’Université. Tu remarqueras que, mise à part la couleur de peau, il ressemble beaucoup au type de la pub.
• — Oui, ça, c’est ben vrai !
• — Hihihi ! T’es conne ! C’est pas tout à fait la même personne !

Les deux femmes étaient déjà fort proches. Le fait de partager maintenant le même amant aide encore plus. On va dire que, maintenant, elles adhèrent complètement à la définition secondaire de « co-pine ».

Bien que Murielle ne semble pas être au courant de tout…

Ite missa est…