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n° 22819Fiche technique7156 caractères7156
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Temps de lecture estimé : 5 mn
14/12/24
Résumé:  Un vendredi soir sensuel comme les autres pour une jolie célibataire.
Critères:  f fh ffh fbi frousses grosseins photofilm lingerie ffontaine fmast caresses cunnilingu 69
Auteur : Lovefurs      Envoi mini-message
Le rituel charnel du vendredi

Il est environ 19 h 30, je rentre chez moi, ce vendredi de décembre, après une longue semaine de travail. Responsable des ressources humaines pour une maison de haute couture, j’ai passé mon après-midi à m’entretenir avec les jeunes stylistes que le directeur artistique souhaite engager pour notre prochaine collection.


Il faut bien le dire, recevoir des personnes si motivées, fraîches et enthousiastes est bien plus agréable et gratifiant que de recruter un comptable ou un magasinier. C’est donc le cœur léger que je gravis les trois étages menant à mon appartement.


Sitôt entrée, la douce chaleur de mon nid douillet m’enveloppe et contraste avec la bise glaciale extérieure. Sans retirer les gants de cuir qui couvrent mes mains, je remonte machinalement le large col de mon manteau de fourrure afin de réchauffer mon visage rougi par le froid. Dès lors, un sentiment de bien-être m’envahit et mes paupières se ferment comme pour profiter à sa juste valeur de ce moment de plénitude. Mes joues retrouvant une température convenable, j’ouvre les yeux et me surprends à me plaire en voyant mon reflet dans le grand miroir accroché au mur du salon. Non pas que je sois narcissique ou égocentrique, mais j’admire la femme accomplie, sûre d’elle et désirable malgré les accidents de la vie qu’elle a traversés.


Je m’observe enlever délicatement mes gants un par un. Mes doigts aux ongles manucurés, d’un rouge vif identique à celui soulignant mes lèvres, dessinent maintenant des sillons de douceur dans l’épaisse fourrure qui me protège jusqu’aux genoux. Arrivée à hauteur de mes cuisses, je dégrafe les boutons de mon manteau, et les pans s’ouvrent à mesure que je remonte, laissant apparaître la chic tenue « working-girl » qui m’habille en dessous. Je dois bien avouer que j’aime plaire, je mets donc un point d’honneur à toujours être présentable et finement apprêtée. De plus, cela me paraît la moindre des choses pour quelqu’un qui travaille dans l’industrie de la mode et du luxe.


Rangeant mon imposante fourrure dans la penderie, je me penche pour enlever mes bottines et remarque aussitôt que ma courte jupe se retrousse, divulguant le liseré de mes bas ainsi que les attaches les reliant à mon porte-jarretelles. Cette vue indiscrète me laisse songeuse un instant : serait-ce arrivé un public pendant la journée ? Non, je ne pense pas. Aurais-je été gênée ou émoustillée ? Je ne crois pas non plus.


En bonne célibataire, tous les vendredis soir, tel un rituel, j’aime m’installer confortablement devant une série en dégustant quelques verrines ou sushis, achetés chez le traiteur, que j’agrémente d’un petit vin blanc. Ce soir-là n’échappe pas à la règle et c’est en regardant « Spartacus », un Monbazillac à la main, que je me cale dans le fond de mon canapé après avoir tamisé la lumière pour créer une ambiance cosy.


Attentive à l’histoire, je ne suis pas très vigilante aux verres qui s’enchaînent ni à la douce chaleur qui m’envahit gentiment. La vision des corps sculpturaux des gladiateurs mêlée à l’alcool commence à m’émoustiller. Je détache ma crinière rousse, engoncée depuis le matin dans un chignon strict, et passe mes doigts dans les boucles de mon épaisse tignasse. J’aime le parfum que libèrent mes cheveux. Mes cuisses se resserrent instinctivement chaque fois qu’un torse viril et puissant apparaît. La sensation que me procure la soie est électrisante et m’invite systématiquement à accentuer la pression.


Le désir monte, insidieux, comme un feu qui s’embrase sous ma peau, et ce n’est certainement pas la scène à l’écran qui va apaiser mon tourment. Lucretia, interprétée par l’envoûtante Lucy Lawless, s’offre dans une nudité triomphante. Ses seins, opulents, vibrent sous ses mains expertes. Je ne peux m’empêcher de les comparer aux miens, tout aussi pleins et sensibles, deux joyaux que je ressens soudainement avec une intensité amplifiée. Les mouvements de Spartacus, puissants et précis, laissent deviner chaque pulsation de sa virilité, chaque coulissement dans l’antre de sa pulpeuse maîtresse. Mon souffle s’alourdit. Je m’imagine à sa place, explorant mes propres courbes, cherchant à reproduire ce mélange d’abandon et de contrôle qui se lit sur leurs visages. Mes pensées se brouillent, mes fantasmes s’évadent : Spartacus devient mon amant, et la lumière vacillante du téléviseur semble vouloir donner vie à mes désirs secrets.


Enfiévrées, mes mains glissent sous mon pull blanc à col bénitier en mohair et tirent les bonnets de mon soutien-gorge vers le bas afin de libérer ma poitrine. J’adore ressentir le contact de ces matières douces sur ma peau, c’est pourquoi je pétris mes attributs à travers le tissu en fixant la belle actrice. Je rêve de lui faire l’amour, de lécher ses lèvres, puis de descendre titiller ses tétons pendant que ce bellâtre en sueur la pénètre. Je m’imagine à califourchon sur son visage, ma bouche prenant la place de son esclave qui, prêt à exploser, se retire. Je branle alors la virile turgescence jusqu’à la jouissance et dirige les jets de foutre vers le duveteux con de ma partenaire fantasmée, tout occupée à honorer ma chatte de sa langue soyeuse.


Cette petite rêverie m’a amenée à la fin de l’épisode, mais a surtout enflammé mon corps. Les yeux clos, je masse vigoureusement mes seins à travers mon pull en tirant de plus en plus fort sur mes tétons. Ma jupe est vite remontée au-dessus de mes hanches et, entre mes cuisses, la zone est détrempée. Je caresse ma chatte par-dessus le tissu et fais rouler entre mes doigts mon clitoris, déjà agacé par les aspérités de la dentelle. Rien d’autre n’a alors plus d’importance que mon plaisir. Les attaches de mon porte-jarretelles sautent, ma culotte imbibée de cyprine aussi. Instinctivement, je l’approche de mon visage pour y humer le fumet de mon excitation et de ma soif de jouissance. Ma main glisse entre mes cuisses, effleurant d’abord les contours de mon puits d’amour. Puis, mes doigts s’insinuent en moi, l’un d’eux explorant la zone sensible du fameux point G, là où ma passion se concentre. Je laisse la tension monter, délicieusement, m’arrêtant juste avant l’explosion des sens. Chaque pause semble amplifier le désir, le rendant plus intense, plus insoutenable à mesure que mon corps réclame la délivrance qui tarde à venir.


Désormais tout occupée à mon activité, et bien décidée à profiter d’un « pillow humping », je me mets à califourchon sur deux coussins empilés. Imaginant de nouveau la bouche de la sublime Lucrétia honorant ma chatte trempée, je me dandine sur l’oreiller en cuir dont j’ai savamment placé le coin. Je me doigte avec frénésie d’une main et malaxe presque douloureusement mes seins de l’autre. Une boule se crée dans mon ventre, un orgasme intense m’envahit et un puissant jet inonde mes cuisses et le canapé. Je m’écroule de fatigue et de plénitude mélangées. J’ai l’impression d’être déconnectée de la réalité et de ne plus sentir la pesanteur de mon corps. Je somnole pendant une durée que je ne saurais définir, jusqu’à ce qu’un souffle froid vienne caresser ma peau nue.


Les vestiges de ma jouissance nettoyés, je prends une douche salvatrice avant d’aller me coucher, apaisée, mais épuisée.