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n° 22825Fiche technique11504 caractères11504
2025
Temps de lecture estimé : 9 mn
16/12/24
Résumé:  Les deux ont leur charme, mais un grand rouquin assez musclé, en Italie, c’est rare. Et c’est du BxB, mais un peu timide, soft et respectueux, du moins, l’idée que je m’en fais, voilà.
Critères:  #chronique hh rousseurs voisins campagne anniversai hsodo -totalsexe -initiat -gay
Auteur : lelivredejeremie            Envoi mini-message
Portofino – Nogent-le-Roi



« Bon, ne pas trop le bousculer, c’est jouable, je n’ai que de la nationale jusque-là. »



***



Nogent-le-Roi, son église Saint-Sulpice, ses maisons anciennes, et, dès qu’on en sort… ses routes de campagne de merde, pas éclairées… « Non non non non », ai-je gémi en voyant ma roue avant droite qui forme un angle inquiétant avec l’essieu, avant de réaliser que je bloque le passage, à l’approche d’une paire de phares puissants d’un pick-up GMC, qui aurait probablement pu passer au-dessus de ma vieille Corsa pourrie s’il ne s’était pas arrêté.



Sans réfléchir, j’ai voulu faire le malin en embrayant sur la blague, et minaudé :



Mais quel con je fais, il va penser que je suis… ouais, bon, ce que je suis. Et me planter là.

Ah non, tiens, il sourit.



On a papoté, sauf que, surtout moi, vu qu’il est plutôt avare de mots, en fait.



Je l’ai remercié, avant de rejoindre la porte et, sans réponse, de sortir mon double de la clé… Puis mon smartphone. Mes contacts… Mamy…



J’ai regardé la boîte en carton avec ce foutu Saint-Honoré, ai grogné « Eh merde ! », et suis revenu à la voiture…



J’ai souri en me disant qu’il peut même me proposer son lit, je me suis jamais fait un rouquin, tiens.



Le pied gauche dans une flaque…



Je me suis déchaussé avant d’entrer, pour voir que mes chaussettes trempées laissaient des traces humides sur le plancher. Il m’a indiqué une chaise de cuisine et a suggéré « Retire-les, je t’amène de quoi… » en s’éloignant, pour revenir avec un drap et des gros chaussons, s’est agenouillé et a pris mon pied pour délicatement le sécher, en beuguant un peu, on dirait…



Vers deux heures du matin, une grande silhouette a traversé le séjour en silence, pour passer la porte-fenêtre. Je me suis levé, l’ai fait coulisser, et je l’ai rejoint.



Il m’a ramené à l’intérieur de la maison sans abandonner le contact, m’a tourné vers lui, observé un moment dans la pénombre et m’a doucement embrassé…



À mon tour, j’ai joint nos lèvres.



Il a souri, est parti à grandes enjambées, pour revenir avec deux pochettes marquées « CSD Aachen 2022 » qu’il m’a remises.



On a viré nos boxers, moi en m’allongeant lascivement sur le canapé, lui debout, en sautillant d’un pied sur l’autre, avant d’ouvrir un emballage et d’enfiler le latex sur son sexe.



J’ai jeté mes jambes sur sa taille, et pressé les talons sous ses fesses, son gland a touché mon sphincter, et l’a dépassé, avec la petite douleur récurrente qui m’a fait légèrement grimacer.



Ses pénétrations sont devenues erratiques.



Je l’ai rejoint au fond de la pièce, son dos au mur.



Mes lèvres ont quitté son gland poisseux…



Sa respiration s’est faite audible, alors que je lui rendais sa raideur…



Il s’est redressé, toujours planté en moi, et à chaque pas, s’est encore un peu enfoncé, jusqu’à me coller les omoplates à la paroi, et de lentement reprendre sa pénétration. Et peu importe si c’était l’effort de me porter, ou l’attention à son équilibre, mais cette fois, l’endurance y était ! J’ai eu bien le temps de ressentir le pic de mon plaisir et de l’évacuer entre nos deux corps, avant de poser le visage dans son cou en soupirant, et de l’entendre murmurer :



Chaque enjambée vers sa chambre a provoqué une réplique de ma jouissance, avant qu’il nous allonge sur son lit et, de quelques poussées plus trop assurées, se libère dans le latex.

Lorsqu’il s’est retiré, mon estomac a gargouillé…



Le lendemain matin, il était déjà éveillé quand j’ai ouvert les yeux.



J’ai soulevé le duvet pour exposer le corps qui m’avait donné un plaisir assez inattendu, et un peu futilement, pour exposer le mien, j’avoue…



J’ai couru vers mes vêtements, pour revenir avec un petit flacon de cachets et mon smartphone.



C’est effectivement différent, et c’était dans ma tête, bien sûr, mais à chaque mouvement, j’ai eu l’impression de réellement sentir, dans mon rectum, son gland qui émergeait de son prépuce et glissait entre mes parois anales, toujours plus loin et, guère plus de quatre ou cinq minutes plus tard, faute de le sentir, j’ai imaginé son éjaculation qui me tapissait le coude du côlon.


Au prix d’un supplément pour remorquage le dimanche, j’ai passé le week-end à Nogent-le-Roi, il m’a fait l’amour trois fois, avec une endurance à chaque fois augmentée.


Quinze jours plus tard, ma voiture était réparée, je suis retourné chez Mamy, avec un Paris-Brest, cette fois.



Deux heures plus tard, rentré chez lui, je l’ai poussé sur son canapé.