n° 22836 | Fiche technique | 20345 caractères | 20345 3454 Temps de lecture estimé : 14 mn |
20/12/24 |
Résumé: Yolande et Joëlle, matures en manque de sexe, voulaient tenter l’expérience du sauna libertin. Mais rien ne s’est passé comme elles l’espéraient. | ||||
Critères: #humour #couplea3 #voyeur #lieuderencontre fh ffh copains collègues grosseins groscul plage sauna travail voir nudisme fellation préservati pénétratio | ||||
Auteur : Jacquou Envoi mini-message |
« Et si on passait la journée à la plage ? »
C’est ainsi que Yolande interpella sa voisine Joëlle, avec laquelle elle entretenait des relations de plus en plus amicales. Solidarité de femmes seules dans la même résidence peuplée de couples. Âgées toutes les deux d’une cinquantaine d’années, Yolande, divorcée, et Joëlle, veuve, se retrouvaient souvent dans leurs appartements respectifs pour évoquer leurs difficultés quotidiennes, exerçant chacune un travail, l’une en auto-entrepreneuse, l’autre en assistante de direction. Yolande, brune aux cheveux très courts, et Joëlle, teinte en auburn pour une coupe dégageant joues et nuque, présentaient un corps de femmes ménopausées aux formes généreuses sans toutefois confiner au surpoids.
Si Yolande parvenait de temps à autre à nouer des relations sexuelles, brèves et de son propre aveu souvent insatisfaisantes, Joëlle ne parvenait pas à franchir le cap en raison d’un veuvage encore récent. C’était entre elles l’objet d’échanges fréquents, teintés d’un peu d’amertume, car elles s’estimaient encore séduisantes et ne négligeaient en rien leur corps et leurs atours. Yolande s’habillait souvent « djeune » avec des vêtements ajustés dévoilant une bonne partie de son physique entretenu en salle de gym, pulpeux, mais sans excès. Joëlle mettait en valeur son opulente poitrine par des décolletés généreux, s’attirant des regards masculins, et même de la drague, mais émanant de crânes grisonnants qui lui rappelaient trop son mari défunt, ce qui la dissuadait de poursuivre et la faisait passer pour une allumeuse.
Joëlle accepta avec joie l’invitation de son amie, ce qui lui permit de sortir du tiroir son maillot une pièce, recouvert d’une robe légère. Yolande étrennait un bikini acheté la veille, beaucoup trop petit pour ses rondeurs, mais elle envisageait d’ôter le haut à la plage.
Celle-ci se situait sur la côte atlantique et se prolongeait sur plusieurs kilomètres. Un parking donnait accès à l’endroit le plus peuplé, là où les deux femmes posèrent leurs serviettes avant de se badigeonner de crème protectrice, surtout Joëlle dont c’était la première journée sur le sable, alors que Yolande affichait déjà une peau ambrée. Comme elle l’avait envisagé, Yolande bronzait seins nus et n’était pas la seule dans ce cas. Joëlle, en revanche, conservait son « une pièce » en raison de la proximité d’enfants qui la gênaient un peu.
À demi-nue, Yolande était d’une humeur frivole. Elle commentait à demi-voix le passage devant elles d'un duo d’hommes en maillot de bain, comme s’ils pouvaient être des partenaires sexuels éventuels. Surtout, s’ils lorgnaient au passage ses larges mamelles complaisamment exposées.
Et Joëlle de libérer ses deux melons ivoire qui prirent le soleil une fois qu’elle les eut badigeonnés de crème en les brassant dans ses mains, sous l’œil intéressé d’un baigneur voisin.
*****
En arrivant dans la partie réservée au naturisme, Joëlle se sentit un peu perturbée. Tous ces corps nus, de tous âges, bousculaient ses stéréotypes où la nudité au soleil était forcément jeune, belle et attrayante. Quand Yolande se débarrassa de son bikini, exhibant un postérieur cuivré, elle comprit que son amie n’était pas une béotienne du cul nu. Elle quitta son maillot une pièce, imaginant que toute la plage regardait son corps vierge de bronzage, mais ne rencontra que de l’indifférence dans l’entourage immédiat, le plus souvent des couples, ce qui la rassura. Yolande l’entraîna illico vers les vagues et Joëlle retrouva le plaisir de se baigner sans intermédiaire entre sa peau et l’eau. Les deux femmes furent rapidement inondées des pieds à la tête, joyeuses, mutines, plus intimes que jamais. Retournées à leur serviette pour se sécher, elles se sentaient d’humeur voluptueuse, comme si leur nudité les incitait davantage à évoquer le sexe.
Joëlle remarqua en effet un homme et une femme d’une quarantaine d’années, leur serviette à la main, quitter la plage pour escalader la dune en retrait. Sûrement pas pour bronzer.
*****
Après avoir roulé près de deux heures en raison de la distance du sauna, elles se présentèrent à la porte en tenue légère. Yolande frétillait déjà, Joëlle avait un petit trac, guidée par son amie à l’intérieur après qu’elles eurent réglé l’entrée à moitié prix, en tant que femmes seules. Vêtues d’un peignoir et de sandales, elles déambulèrent dans la place en reconnaissance. Des couples copulaient déjà dans les coins câlins, ce qui les mit d’emblée dans l’ambiance. Elles décidèrent de se rendre à la piscine où un panneau indiquait que le lieu était seulement destiné au « libertinage », en fait au sexe.
Néanmoins, Yolande et Joëlle n’étaient pas encore véritablement courtisées alors que des accouplements aquatiques, sur fond de gémissements, à l’intérieur ou au bord de la piscine, commençaient sérieusement à les émouvoir.
C’est alors qu’un homme fit son entrée, la cinquantaine grisonnante, ce qui provoqua la surprise de Joëlle :
Alors qu’elle tentait de se dissimuler à la vue de l’arrivant, un autre homme, un peu plus jeune, crâne rasé et corps tatoué, franchit lui aussi les portes de la piscine.
Que faire ? La présence des deux femmes dans ce lieu de perdition ne pouvait laisser place à aucune ambiguïté. Elles étaient là pour baiser. Et les deux hommes aussi. Mais le bassin était petit et les deux hommes cherchaient fortune, non parmi les couples, mais parmi les femmes seules. Et Yolande et Joëlle étaient uniques dans ce cas. Heureusement, l’arrivée d’autres couples joyeux provoqua une effervescence, dont profitèrent Yolande et Joëlle pour s’éclipser le plus discrètement possible, en présentant leur dos et le reste à leurs deux connaissances. Elles se précipitèrent au vestiaire, étonnant la réceptionniste pour leur brève visite, et arguèrent de leur déception sur le sauna, ce qui était particulièrement mesquin.
Une fois sur le chemin du retour, elles ruminèrent leur déception. Une soirée ratée.
Et sur ces propos désabusés, elles rentrèrent et allèrent se coucher sagement chacune dans son appartement, avec leur gode pour seul compagnon.
*****
Le surlendemain, Joëlle se présenta comme de coutume à son travail auprès de son patron, Roland. Mais dans la matinée, celui-ci la convoqua dans son bureau et lui dit :
L’assistante s’exécuta, étonnée de cette procédure rare, car le patron lui parlait en général porte ouverte. Mais sa surprise fut encore plus grande quand il lui dit :
Joëlle piqua un énorme fard, incapable de placer un mot, bien consciente qu’il ne servait à rien de nier. Le patron sourit et poursuivit :
Joëlle ouvrit la bouche de stupéfaction. Son patron lui demandait de lui tailler une pipe ! Comme une grue !
L’assistante de direction finit par quitter son siège, se mit à genoux et se glissa là où l’attendait une queue sortie du pantalon, légèrement érigée. Il n’était en effet plus temps de tergiverser. Plus vite ce serait fait, et plus vite elle serait libérée. Alors, elle suça la bite patronale. Il y avait un bail qu’elle n’avait pas pompé un dard et son approche fut un peu hésitante. Mais le grossissement dans sa bouche finit par lui donner de l’appétit. Elle retrouva ses automatismes de suceuse conjugale et les gémissements de Roland la rassurèrent. Il explosa dans sa bouche en cinq minutes, elle en avala la majeure partie, et se retira du dessous du bureau, un peu ébouriffée par la main patronale qui avait accompagnée sa succion, les joues roses légèrement maculées de sperme.
Et Joëlle retourna à son poste après s’être brièvement recoiffée, encore déboussolée par ce « dépassement de fonction ».
*****
À peine revenue du travail, elle se précipita chez sa voisine pour lui narrer ces événements peu banals liés à leur soirée ratée au sauna libertin. Yolande l’accueillit vêtue d’un simple peignoir, ce qui surprit Joëlle, vu que la journée était loin d’être achevée. Elle comprit de suite lorsque sa voisine lui dit :
Joëlle encaissa la nouvelle bouche bée. Elles avaient en plus raté leur retraite du sauna. Elles avaient bonne mine. Mais Yolande intervint :
Et elle tira Joëlle par le bras vers son appartement. La porte de la chambre était ouverte. Un homme était couché sur le lit, recouvert à demi d’un drap. Joëlle ne pouvait pas manquer l’excroissance qui faisait comme un pic sur l’étoffe. Yolande la fit asseoir au bord du lit pour les présentations. Manuel était le genre macho, avec tatouages sur les bras et le cou. Pas vraiment le genre de Joëlle et de son défunt mari. Mais son regard bienveillant et son sourire éclatant avaient de quoi la rassurer. Et surtout, il bandait dur. Yolande écarta le drap pour dévoiler l’étendue de cette érection coiffée de latex.
Mise devant le fait accompli, Joëlle n’eut pas le temps de tourner autour du pot, si on peut dire. Manuel avança une main entre ses cuisses et s’exclama :
De fait, depuis la pipe patronale, Joëlle était en feu des orteils à la racine des cheveux. La fellation avait toujours été dans son processus érotique les prémices d’une pénétration en bonne et due forme. Or, celle-ci n’avait pas eu lieu, ce qui avait engendré un manque manifeste, qu’elle comptait assouvir chez elle avec son gode. Mais c’était une vraie bite qui se présentait à elle. Manuel lui prit la main et la dirigea vers son sceptre. Au contact de sa rigidité, Joëlle frissonna. Et par un geste automatique, elle branla. Constatant les dispositions de son amie, Yolande l’aida à se débarrasser de sa robe, dégrafa même son soutien-gorge, libérant les deux obus que l’homme s’empressa d’empaumer en se délectant de leur volume et de leur fermeté. Ces mains d’homme sur la partie la plus sensible de son anatomie achevèrent de faire basculer Joëlle dans le coït, le premier depuis son veuvage.
Sous l’œil intéressé de Yolande, Joëlle se positionna au-dessus du mat de cocagne et s’enfonça lentement avec un gros soupir. Cette visite intime, elle l’espérait depuis longtemps sans l’avoir jamais sollicitée, par fidélité envers son défunt mari. Mais son corps avait pris le pouvoir et elle fut incapable de lui résister. Mains sur la poitrine velue de l’homme, elle retrouva ses vieux réflexes de femme qui baise, faisant aller et venir sa copieuse croupe d’avant en arrière puis de gauche à droite, de plus en plus profondément, de plus en plus vite, en gémissant d’extase, comme si son sexe la remerciait de cette introduction naturelle trop longtemps différée. Ses gros nichons remplissant ses mains, Manuel se régalait de la voir se régaler, comme un hommage à sa virilité made in viagra.
Tout à son plaisir, elle se contenta d’opiner du chef, priant in petto de ne pas déclencher dès à présent cette éjaculation que Yolande n’avait pas réussi à faire gicler pendant trois-quarts d’heure.
Yolande se voulait conductrice de coït. Le couple s’exécuta sans barguigner. La croupe somptueuse de Joëlle s’offrait au regard du mâle en rut. À quatre pattes sur le lit, la quinquagénaire le reçut en s’exclamant, accompagnant ses coups de bite de rotations de hanches, son visage tout contre celui de son amie qui l’encourageait.
De fait, Joëlle vibrait de tout son être intime, comme si l’organe mâle en action la faisait redevenir femme, vraiment femme. Le choc des peaux l’exaltait, les mains de l’homme rivées à ses hanches l’électrisaient. Il aurait voulu la sodomiser dans la foulée qu’il aurait aussitôt été validé. Mais elle eut un orgasme violent qui lui mit le nez dans le drap du dessous pour étouffer ses cris. Puis elle bascula sur le dos et constata avec ravissement que son amant circonstanciel bandait toujours. Pour elle.
Maintenant, elle voulait qu’il jouisse, qu’il remplisse sa capote en symbiose avec son propre plaisir. Elle le sentait mûr, de plus en plus pointu. Quand il la pénétra à nouveau, bras tendus, les yeux dans les siens, elle se déchaîna sous lui, pieds sur le lit pour lui renvoyer la balle, ses larges nichons roulant sur son torse. Cette double vision d’un visage en extase et de ses seins en mouvement, accompagnée de ses ardents coups de reins, finirent par avoir raison de la résistance d’un homme qui avait déjà été bien entamée par le tempérament volcanique de l’autre mature désormais spectatrice, la main entre ses cuisses. Les cris rauques de Manuel couvrirent même ceux de Joëlle en train de talonner ses fesses pour le faire jouir. Il s’effondra sur le doux matelas de son corps pulpeux, vidé de sa substance entre ses cuisses écartées. Et en effet, la capote pendouillait, gorgée d’une substance blanchâtre, qu’il retira avec précaution en la tendant à Yolande, laquelle s’éclipsa avec le précieux liquide.
*****
La soirée ratée des deux quinquagénaires au sauna libertin donna naissance à une situation paradoxale. Yolande noua une relation régulière avec Manuel, tant sexuelle que professionnelle, puisqu’elle devint sa concubine en même temps que son associée dans son entreprise, après avoir abandonné son statut inconfortable d’auto-entrepreneuse. Manuel lança une procédure de divorce avec son épouse qui, du reste, le trompait depuis plusieurs mois.
Quant à Joëlle, son « dépassement de fonction » devint la norme, à ceci près qu’elle ne se contentait plus de pipes sous le bureau. Roland venait la sauter à son appartement dès qu’il en avait l’occasion, ce qui permit à l’assistante de direction d’obtenir une promotion avantageuse puisqu’elle devint directrice des relations humaines, à la surprise générale des autres salariés. Mais pas question de divorce chez son amant, car l’épouse détenait la majorité des parts de son entreprise. Ce fut donc une liaison cachée pour ceux qui ne voulaient rien voir.
En revanche, ni elle ni Yolande ne renoncèrent à leur situation de locataires, car elles ne voulaient pas se séparer en déménageant. « Tu comprends, disait la brune, on ne sait pas ce que l’avenir nous réserve et on sera peut-être contentes plus tard de vieillir toutes les deux à proximité l’une de l’autre ». Joëlle était bien d’accord, mais elle se fit fort, néanmoins, de renoncer au trio avec Manuel et son amie qui avait bouleversé sa vie sexuelle et même sa vie tout court. Il est vrai que l’appétit vorace de Roland suffisait à son bonheur. Et voilà comment un sauna libertin aboutit à deux liaisons quasi-conjugales. La vie est pleine de surprises.