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n° 22862Fiche technique65735 caractères65735
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Temps de lecture estimé : 48 mn
08/01/25
Résumé:  Don Booth, le célèbre détective privé, se retrouve menacé par un mari jaloux. La nuit promet d’être longue et pleine de surprises...
Critères:  #humour #délire #policier #groupe #lesbienne #voyeur #masturbation #fellation #vidéox fh 2couples couple couplus bizarre voir photofilm ffontaine hmast fellation fgode pénétratio fdanus jouet partouze
Auteur : Yuri Netternich            Envoi mini-message

Collection : Don Booth
Don Booth, l'amant de la femme du mari



Elle avait le chic pour être chiante parfois, il fallait bien l’admettre…


Étalée sur le ventre à travers mon bureau, la jupe troussée dévoilant son joli cul aux courbes alléchantes, ma charmante assistante me paraissait tout de suite un peu plus vénale que quelques minutes plus tôt lorsqu’elle me susurrait des mots doux à l’oreille en me promettant un déferlement de plaisir.


Ma bite raide plantée dans sa chatte humide, mes mains posées sur les lobes alléchants de ses fesses, j’avais arrêté tout mouvement.



L’envie de me retirer me traversa la tête l’espace d’un instant, ça lui aurait fait les pattes à cette… mais, faible que j’étais, je me remis à la pistonner de bon cœur. Après tout, sa chatte était finalement bien accueillante, discussion contractuelle ou pas. Que voulez-vous, le cœur à ses raisons qui ont raison de la raison…



J’accélérai le mouvement, imaginant en souriant que le coin du bureau devait sûrement lui faire un peu mal au bassin à chacun de mes coups de boutoir. Pour appuyer un peu la négociation salariale, je me permis même une petite claque sur sa fesse droite.



Ma main remonta doucement sur le bas de son dos, mes doigts griffant légèrement sa peau. Je sentis son corps se crisper autour de ma queue.



J’agrippai les boucles de ses jolis cheveux et tirai délicatement sa tête vers l’arrière pour la forcer à se cambrer un peu plus. J’admirai sa chute de reins bien mise en valeur. Elle gémit alors que je m’enfonçais un peu plus fort en elle.



Je tirai un peu plus fort sur ses cheveux pendant que ma claque tombait un peu plus fort sur sa fesse et que je la défonçais maintenant sans vergogne.



Le plaisir montait en moi, je sentais les prémisses d’un geyser tonitruant se former à la base de ma bite. Karen commençait à remuer des fesses pour venir au-devant de mes aller-retour.



Elle se mit à onduler ses fesses de façon plus ample, je ne l’aurais même pas cru aussi souple, je manquai de baver sur son cul tant ma mâchoire pendait. Ma queue commençait à faire des spasmes dans sa chatte.



Je sortis ma queue à toute vitesse, les premiers jets de sperme crachaient déjà, je me branlai comme un fou, giclant tout sur son cul, les yeux révulsés de plaisir.





* * *



Une heure plus tard, Karen était partie avec un nouveau contrat en poche, me laissant comme un arrière-goût de vieille bière éventée dans la bouche. Dehors, la nuit tombait sur notre bonne vieille ville de Chicago, et, comme d’habitude, il pleuvait. Un vent affreux venu du lac Michigan rabattait la pluie vers mes fenêtres, lavant des vitres qui en avaient bien besoin.


Je rangeai une bouteille de scotch dans le tiroir de mon bureau, au milieu de vieux papiers griffonnés et de crayons mal taillés. J’avais faim. J’enfilai mon manteau, pris mes clés et sortis, bien décidé à aller me caler le bide avec un bon gros hamburger.


Mais il faut croire que quelqu’un de très haut placé avait décidé que les choses devaient se passer de façon inattendue en cette soirée, car, lorsque j’ouvris la porte qui donnait dans le couloir menant à l’ascenseur, je tombai nez à nez avec ce qui ressemblait furieusement au canon d’un flingue.


Derrière le flingue, il y avait un type… Un drôle de type, d’ailleurs. Le genre pas du tout flippant, plutôt le mec qu’on prend en pitié en le croisant dans la rue, et qu’on oublie à peine cinq pas plus loin, grassouillet, le regard de chien battu, le crâne chauve, l’air d’un pauvre homme qui a trop vécu bien qu’il n’ait pas l’air vieux.



Il avait une petite voix haute perchée qui aurait pu me faire rire s’il n’avait pas braqué son flingue droit sur moi.



Gagner du temps, noyer le poisson, semer le doute dans la tête de l’adversaire…



Raté… passer vite au plan B…



Merde, encore raté… Plan C : l’arrogance !



Sans rien dire, il me poussa brutalement à l’intérieur du bureau, entra à ma suite et claqua la porte derrière lui. Je poursuivis immédiatement, bien décidé à ne pas lui laisser prendre l’avantage :



Il tourna le verrou, sans cesser de pointer son flingue droit sur moi. Son regard scintillait de méchanceté et de vice. Je n’allais pas me faire écraser de la sorte et je continuai avec énergie :



Il me fourra le canon de son flingue en plein sous le menton, je compris brutalement qu’il valait mieux que je me taise. Il était clair que mon plan C ne fonctionnait pas plus que le B ou que le A, ni même un éventuel plan D, ou E, ou Z…



Ma gorge comprimée par le canon du pistolet avait du mal à articuler un son. J’essayais de ne pas tomber dans les pommes et de me retenir de vomir.



Je restai abasourdi un instant…



L’agresseur sembla hésiter.



Pour mon plus grand plaisir, il arrêta d’essayer d’entrer le canon de son arme dans mon larynx et me fit signe de m’asseoir. Lui-même prit une chaise. Il me gratifia d’un sourire mauvais qui me fit regretter le massage de la gorge à coup de flingue et reprit :



Un regard fou l’habitait, de la sueur coulait de son front chauve, des tremblements agitaient la commissure de ses lèvres de bouledogue ! Mon regard tomba sur mon agenda, oublié dans un coin du bureau : à la page d’aujourd’hui ne figuraient que deux lignes : « penser à envoyer Karen chercher de la bière », et « parier sur le match des Bulls ». Je n’avais aucun rendez-vous avec une Sylvia ou, peu importe son nom, je le savais, mais j’avais besoin de m’en convaincre. Et j’avais oublié de dire à Karen d’acheter de la bière… quelle journée de merde !


Mon fidèle Colt était rangé dans le placard, juste de l’autre côté. Si je parvenais à approcher…



Je me levai doucement tout en continuant à parler :



Je fis machine arrière à toute vitesse et m’affalai sur mon fauteuil. Le gars n’avait vraiment pas l’air de plaisanter. Raté aussi pour le colt…



Quelqu’un venait de frapper à la porte…


Mon cœur s’arrêta de battre.


Avec un sourire de triomphe sadique, l’homme chauve se leva.



Il brandissait son flingue tel un trophée, il semblait prêt à conquérir le monde lorsqu’il traversa d’un pas énergique mon bureau pour se jeter sur la porte tel un Viking sur une femme celte.


Je restais tétanisé, abasourdi par l’incohérence de la situation. Je ne connaissais pas sa femme, j’en étais sûr. Je ne connaissais d’ailleurs aucune Sylvia.


Il ouvrit le verrou et s’écarta, laissant entrer une femme dans mon bureau sous mon regard effaré. Et alors que je me voyais déjà mort sans pouvoir comprendre pourquoi, le souffle divin de la vie déferla à nouveau dans mes artères alors que je ne pouvais m’empêcher de crier :



L’homme me coupa la parole en s’adressant à Karen :



Il jeta un coup d’œil fébrile dans le couloir, mais n’y trouva vraisemblablement pas ce qu’il cherchait.



Je la fis entrer précipitamment. Avec elle à l’intérieur en sécurité, je pouvais pousser à l’extérieur le chauve armé et claquer la porte derrière lui !


Mais bien sûr, il fallait que cette soirée soit placée sous le signe de la malédiction divine, puisque je me pris les pieds dans le parapluie de Karen et tombai de tout mon long aux pieds de l’agresseur qui ne mit pas longtemps à revenir de sa surprise et rentra précipitamment dans le bureau. Il ferma brutalement derrière lui la porte qui percuta violemment mon crâne alors que j’essayais de me relever, et je retombai de tout mon long en me tenant le visage tel un joueur de foot brésilien bousculé dans la surface de réparation adverse.



Je me roulai par terre en me tenant le visage encore plus fort, simulant une blessure plus grave que prévue, et réussis à envoyer un coup de pied dans le genou du ridicule chauve qui en tomba à la renverse en poussant un cri suraigu digne d’un castrat. Je me redressai, pestant contre mon manque de souplesse qui me faisait perdre un temps précieux, et me jetai sur le type au sol tout en notant des craquements bizarres dans mes articulations. Il faudrait que je pense à dire à Karen de me prendre un rendez-vous chez son ostéopathe…


La bataille fut rude, le combat âpre, j’eus l’impression de mourir trois fois et de le tuer au moins autant, et pourtant il ne s’était écoulé qu’une poignée de secondes puisqu’il avait suffi à Karen de ramasser calmement le flingue tombé au sol pour que la situation se décante d’un seul coup.



Je me redressai péniblement, me demandant si je ne m’étais pas cassé une côte. Il était improbable que le ridicule petit homme ait pu me faire ça avec sa force de crevette souffrant de fièvre jaune, j’avais dû me blesser tout seul lors d’une chute.



Je me dirigeai vers mon bureau, cherchai ma bouteille de scotch et m’en enfilai une longue rasade, puis allai chercher mon fidèle Colt dans le placard, et enfin poussai des chaises au milieu de la pièce, indiquant à Karen une place près de moi et à notre ex-agresseur un fauteuil en face.



Il semblait soudain être devenu bien inoffensif, cet homme qui voulait tuer tout le monde un quart d’heure plus tôt.



Karen pouffa d’un rire nerveux et s’excusa immédiatement.



Je pris un instant de réflexion avant d’approuver :



Fitzpatrick se prit la tête entre les mains, pauvre homme vaincu, déchu, anéanti, trahi…



Je jetai un coup d’œil implorant à Karen, mais elle semblait prendre en pitié Fitzpatrick. J’armai mon Colt, ne sachant pas trop si j’allais m’en servir contre moi ou contre Zézé…



Il prit le temps de réfléchir.



Je regardai discrètement Fitzpatrick qui semblait opiner du chef. Si je pouvais gagner un peu d’argent avec cette histoire, alors je pouvais vite oublier ces malheureuses menaces qui avaient pimenté mon début de soirée, non ?




* * *



L’appartement des Fitzpatrick était aussi clean que la table d’opération d’un chirurgien, même dans les rêves d’une soubrette on aurait pu voir un tel sens du rangement, de la propreté et de l’aseptisation. Zézé nous avait remis le fameux carnet rose. Ça et là, au fil des pages, de nombreux numéros de téléphone apparaissaient, certains gribouillés, d’autres parfaitement lisibles. Des feuilles avaient été arrachées à certains endroits. J’avais missionné Fitzpatrick afin qu’il appelle tous les numéros figurant dans le carnet pendant que moi et Karen examinions la chambre de Sylvia, les époux faisant en effet chambre à part. Je trouvais ça louche, au prix du mètre carré à Chicago c’était un signe de richesse que le couple ne pouvait pas se permettre.



J’entendais Zézé finir une conversation téléphonique dans le salon, je lui transmis la question de Karen.



J’avais suivi une formation avec un serrurier dont le cousin par alliance avait un jour bossé en intérim pour la CIA, c’est dire à quel point je maîtrisais le sujet ! Il ne me fallait pas plus de quelques instants pour ouvrir cette serrure d’une conception primaire. Je sortis une tige en métal de la poche intérieure de ma veste et commençai à fourrager dans la mécanique de la porte.



Je hurlai de rire, fier de ma blague, mais il fallait bien admettre que cette saloperie de serrure me résistait.



Vous serez d’accord avec moi, j’en suis sûr, pour dire qu’elle pouvait quand même parfois être sacrément casse-bonbons ! Et dire que je lui avais filé une augmentation à peine quelques heures plus tôt… Un hurlement de rage montait dans ma gorge pendant que je la voyais parader devant moi avec sa clé à la main. Elle ouvrit avec cérémonie les deux battants de l’armoire et…



Oui, je le voyais bien, mes yeux sortaient de leurs orbites tellement je ne pouvais voir autre chose. L’armoire était entièrement remplie de gadgets dignes du labo des services secrets britanniques dans un film d’espionnage !



Karen faisait l’inventaire, et je restais subjugué de voir à quel point les créateurs de sex-toys pouvaient avoir de l’imagination. Je pris machinalement un énorme truc vert et violet et il se mit à bouger tout seul entre mes doigts, je le jetai au sol avec un air écœuré en essuyant ma main.



Elle sortit de l’armoire un ensemble de câbles électriques reliés à des espèces de ventouses bizarres.



Elle se déshabilla entièrement au milieu de la chambre de Sylvia et se mit à coller des ventouses sur ses seins, ses cuisses, son pubis, ses fesses, son ventre… En un rien de temps, elle fut enroulée dans des câbles électriques.



Me sentant aussi con qu’un clown de cirque au milieu d’un enterrement j’appuyai au pif sur un des boutons. À ma grande surprise, Karen se mit à sautiller sur place.



Tout en appréciant la façon dont les seins de Karen tressautaient en rythme avec elle, je pressai un autre bouton au hasard. Mon assistante tomba à la renverse sur le lit de Sylvia, les cuisses largement écartées, son corps tendu comme un arc.



Un peu incrédule quant à cet étrange appareillage, je fis toutefois comme le disait Karen et je la vis se tortiller dans tous les sens sur le lit, au rythme de sensations qu’elle était la seule à connaître. Je me rinçai l’œil un instant, notant au passage que sa chatte semblait s’être trempée beaucoup plus vite que lorsque c’était moi qui la stimulais. J’en fus un brin jaloux et me retournai vers la mystérieuse armoire, bien décidé à en faire une inspection détaillée. Le professionnalisme avant tout !



Tout penaud, je reposai le martinet à lanières cloutées que j’avais fièrement trouvé au fond de l’armoire. Dommage, mais elle ne perdait rien pour attendre cette nymphomane vénale !


À la place, je pris un énorme objet à la forme tarabiscotée, et l’examinai attentivement, tel un archéologue analysant une relique tout juste déterrée.



Je regardais bêtement les circonvolutions étranges du plug géant, j’avais sûrement l’air d’un analphabète essayant de lire du Dostoïevski.


Karen se mit à quatre pattes sur le lit, essayant un instant de maîtriser les tremblements de son corps, et me tendit sa sublime croupe parfaitement cambrée.



Je restai un instant à admirer ses superbes courbes, puis suivis ses instructions. Le petit bout entra en elle sans effort.



Je me mis à tourner l’étrange objet entre les fesses de mon assistante, écarquillant les yeux devant l’ingéniosité humaine. Le plug s’enfonçait peu à peu en elle, juste par l’effet de la rotation que je lui imprimais. Un système de stries épousait parfaitement la profondeur des sphincters de Karen et à chaque fois que je tournais le gode, il entrait un peu plus profondément en elle. Des ergots, des textures différentes et d’autres protubérances faisaient de chaque quart de tour une nouvelle découverte de sensation.


Karen semblait en transe, gémissant sur le lit, se tortillant malgré elle, comme prise de spasmes de plaisirs, je ne la reconnaissais plus. Le gode dilatait maintenant de façon démesurée son anus, et il n’était pourtant entré que de moitié. Je continuais de le tourner doucement, sentant Karen au bord de la crise d’apoplexie.



Merde, Zézé, je l’avais oublié !



Mais au lieu de me répondre, il se précipita vers le meuble et se saisit d’un objet.



Karen poussa un hurlement digne d’une valkyrie en pleine transe guerrière et se jeta sur le pauvre Zézé qui atterrit rudement au sol. Elle lui avait arraché des mains l’objet qu’il tenait, et restait en contemplation telle une croyante devant une statue de la vierge.



Elle semblait avoir totalement oublié les stimulations électriques et le plug tournevissant qui devait sûrement lui déchirer l’anus. Elle ne voyait plus que cet étrange gode mystique qu’elle tenait religieusement dans les mains. Elle se coucha sur le lit telle une zombie et écarta les cuisses.



Elle ne dit rien et enfonça le gode lentement dans sa chatte, millimètre par millimètre.



Lorsque l’impressionnant gode fut entièrement en elle, elle bascula la tête en arrière, les yeux révulsés et se mit à produire d’étranges gémissements que je ne l’avais jamais entendu faire.



Je restais fasciné par la vision de Karen nue, le corps saturé d’électrodes, les cuisses écartées, faisant aller et venir l’énorme gode dans sa chatte trempée grande ouverte. Je commençais à baver malgré moi.



Je feuilletai les différentes pages, m’arrêtant sur des noms ici ou là.



Je fus interrompu par la voix de Karen. Un son étrange, une voix différente de la Karen que je connaissais, et qui psalmodiait des mots incompréhensibles.



Je me replongeai dans la lecture du carnet et m’arrêtai sur une page :



Ahuri, je levai les yeux et vis Karen les yeux vides, la bave aux lèvres, la bouche déformée par un étrange rictus. Et effectivement, elle tournait ! Pas sa tête, non, mais tout son corps, en position assise, elle gigotait dans le sens des aiguilles d’une montre.



Je repris ma lecture du carnet rose :



Un jet liquide visqueux souilla la page du carnet que j’essayais de lire. Un autre jet atterrit en plein dans mon œil, me rendant temporairement aveugle, je hurlai !



Plusieurs autres jets vinrent violemment nous heurter. Retrouvant mes esprits, je constatai qu’effectivement ils provenaient de la chatte de mon assistante. À chaque fois qu’elle faisait sortir le gode hanté de son sexe, un long jet jaillissait de sa vulve et nous visait.



Karen hurlait comme une folle, elle était devenue démente !



Nous protégeant le visage des jets meurtriers nous bâtîmes en retraite vers le salon, les oreilles pleines des hurlements d’outre-monde de Karen.



Je regardai fixement Fitzpatrick et pris mon temps avant de répondre :



Au loin, alors que nous sirotions notre verre, la voix, redevenue normale, de Karen cria :





* * *



Fitzpatrick conduisait à travers la nuit humide de Chicago. J’étais assis à côté de lui dans sa voiture pendant que Karen, plongée dans un demi-coma, s’était étalée sur la banquette arrière. Elle semblait avoir du mal à récupérer et était dans un état second. J’hésitai, alors que nous passions devant un hôpital, à faire s’arrêter la voiture devant la porte du service des urgences, mais pour dire quoi ? « Vite docteur, aidez-la, elle s’est démontée avec un plug tournevissant et un gode possédé par l’âme d’un hardeur des années 80 ! » Ça aurait fait désordre…



Un silence gêné s’installa. Fitzpatrick finit par le rompre le premier :



Je sentais que Zézé avait été sacrément remué depuis le début de la soirée. Entre la confrontation arme à la main dans mon bureau puis le déluge d’orgasmes de Karen, le tout sur fond de disparition étrange de son épouse, il y avait de quoi faire perdre ses nerfs à ce pauvre homme torturé par la vie.


Il arrêta nerveusement la voiture devant l’immeuble de la société Red Climax, un gros producteur de vidéo porno de la ville, et l’arrêt fut si brusque que Karen tomba de la banquette sans même réagir.



Non seulement il me suivait, mais même il me précédait. Heureusement qu’il n’était plus armé, sinon il aurait pu laisser derrière lui une traînée de cadavres digne d’un zombie walk.


La soirée était déjà sérieusement entamée, et les locaux avaient l’air déserts. La porte d’entrée était fermée, Zézé se mit à tambouriner comme une brute, malgré ses airs de mauviette. On aurait cru un de ces types au cerveau détraqué par les drogues dures. Je le retins in extremis au moment où un employé de la sécurité, alerté par le bruit, venait nous ouvrir la porte.



J’entrai à sa suite en bredouillant des excuses :



Je sortis une poignée de billets de ma poche et les tendis à l’agent de sécurité.



Des bruits attirèrent l’attention de Zézé, il partit en courant, le souffle court et le teint violacé.



Je partis en courant à sa suite, l’agent de sécurité sur mes talons, et nous fîmes irruption dans une salle emplie de lumière. Au milieu, un homme taillé comme un Hercule de foire et à la bite monstrueuse était en train de défoncer une femme blonde à la poitrine gigantesque.



Mais un cri retentit, provenant de la gauche :



L’agent de sécurité éclata de rire en entendant le sobriquet de mon client. Je me tournai vers la femme qui avait parlé, une grande blonde pleine de classe. Perdu, Sylvia n’était pas la fille aux énormes seins qui se faisait filmer, mais cette femme était toutefois elle aussi très attirante. Je me demandai un instant comment un type aussi ringard que Fitzpatrick avait pu séduire une nana aussi bien.



Je lançai un regard noir à l’agent de sécurité qui était pris d’un fou rire nerveux. Il sortit de la pièce, voyant que personne n’avait besoin de lui, et retourna à sa ronde tout en riant aux éclats.



Je regardai aux alentours, mais personne n’avait l’air de vouloir rire. Hercule et Gros Nichons s’étaient remis à baiser comme si c’était la chose la plus naturelle du monde pendant que « RDV avec sa mère » filmait. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, et Fitzpatrick avait retrouvé sa femme. Mais il y avait tellement de zones d’ombres à éclaircir…



Le regard étrange de Fitzpatrick me disait que cet homme était au bout, il n’en pouvait plus. Et il le prouva. Sans plus rien demander, il se jeta sur Sylvia et se plaqua contre elle.



Ils s’embrassèrent fougueusement pendant que leurs mains parcouraient le corps de l’autre avidement, cherchant les points qu’ils savaient sensibles. Sylvia se retrouva bien vite la jupe troussée, dévoilant un string de dentelle délicate qui tomba au sol dans un craquement sinistre. Fitzpatrick était déchaîné, il sortit une queue petite, mais dure de son pantalon.


De l’autre côté, Hercule défonçait brutalement Gros Nichons sous l’œil de « RDV avec sa mère » rivé à la caméra. Je ne savais plus où donner de la tête tant le spectacle était partout. Je m’approchai un peu pour voir son énorme bite entrer et sortir avec aisance de la chatte complètement dilatée de sa partenaire. Ma propre queue était raide dans mon froc, je commençai à enlever mes vêtements, mais le cameraman me hurla dessus :



À moitié à poil, la queue raide à la main, je me tournai vers les époux Fitzpatrick. Lui avait fait tomber son pantalon, elle avait fait jaillir ses seins de son chemisier. Les jambes écartées, elle subissait les assauts de son forcené de mari. Décidément, ce type faisait tout à fond, il ne valait mieux pas le lâcher dans un magasin de porcelaine un jour de brame ! Le visage violet foncé, la bave aux lèvres, il coucha sa femme directement sur le sol et vint s’écraser entre ses cuisses, fouillant sa vulve de sa bite dure. Il entra en elle jusqu’à la garde, lui arrachant un gémissement, pendant qu’il pétrissait les seins qu’elle lui offrait.


Tout en me branlant doucement, je finis d’enlever mes vêtements et m’approchai du couple. Fitzpatrick était comme possédé et ne me vit même pas, mais Sylvia m’aperçut :



Ne trouvant rien à ajouter, et me sentant un peu con tout nu, je pris mes distances.


Hercule allait et venait sans cesse dans Gros Nichons, je voyais les seins de la bombe sexuelle sauter dans tous les seins, ils auraient pu assommer un cheval, c’était un spectacle magnifique ! Je me branlais doucement, à l’écart, profitant du spectacle que l’on m’offrait sans en demander plus. Finalement les choses n’étaient pas si mal, non ? J’avais deux couples en stéréo. Où que je tourne la tête, je voyais du sexe. Sauf si je regardais au milieu, bien sûr, car là, je tombais sur « RDV avec sa mère » et sa tête des mauvais jours…


La salle était emplie des gémissements des uns et des autres. Hercule se faisait sucer jusqu’à la garde par Gros Nichons qui semblait à deux doigts d’étouffer, mais l’enfournait tout de même vaillamment. De l’autre côté, Zézé s’écrasait de tout son poids entre les cuisses de sa femme à chaque va et viens. Je me demandais qui allait jouir le premier, je me fis des paris avec moi-même.


Gros Nichons enfournait le membre d’Hercule jusqu’à dans la gorge, l’y maintenait en place quelques instants, puis le ressortait en reprenant son souffle, le branlant et le léchant, avant de l’enfourner à nouveau. Qu’est-ce qu’on devait être bien dans cette bouche…


Fitzpatrick allait et venait dans la chatte de sa femme, il ne retenait rien, se laissait entièrement aller entre les cuisses de Sylvia, bougeant en elle comme le piston d’un moteur V8, je n’aurais jamais pensé qu’il pouvait être capable d’une telle endurance. Sylvia lui griffait le dos jusqu’à laisser des marques profondes, mais il semblait s’en foutre comme de sa première paire de chaussettes. Les veines saillantes sur son front cramoisi, le souffle court, il ne faiblissait pourtant pas.


Hercule avait maintenant sa queue monstrueuse entre les énormes seins de sa partenaire, qui bougeait le buste de façon à bien la stimuler sur toute la longueur. Elle lui souriait, le regardant droit dans les yeux, pendant qu’elle pétrissait ses seins afin d’accentuer la pression sur la queue du type qui poussait des râles de contentement.


« RDV avec sa mère » filmait en mâchant un vieux chewing-gum de façon appliquée, en restant professionnel.


Je me branlais, de plus en plus vite, regardant alternativement à droite et à gauche.



Je me tournai vers Sylvia, immédiatement intéressé. Zézé ne se fit pas prier :



Je me dis que les Fitzpatrick avaient des drôles de trip, mais je me penchai un peu tout de même afin de voir un peu mieux le cul de la belle Sylvia qui s’écartait sous les assauts de la bite de son mari. Elle gémit à peine un peu plus fort quand il s’enfonça dans sa rondelle, d’un seul coup, comme à son habitude. Il se mit à aller et venir dans son anus, de plus en plus vite, de plus en plus fort, pendant qu’elle relevait les jambes bien hautes sur la poitrine afin de lui faciliter l’accès.



Et Hercule se branla immédiatement sans discuter devant Gros Nichons qui lui présentait son visage en souriant.


Je me branlais encore plus vite, j’étais à deux doigts de gicler, je n’en pouvais plus tant j’étais excité.


Fitzpatrick se mit à hurler comme un vieux goret et je devinai qu’il giclait sans retenue dans le cul de sa femme.


Je me mis à jouir à mon tour, inondant le sol de ma semence, sans perdre une miette du spectacle d’Hercule déchargeant un gros volume de foutre sur le visage et les seins de Gros Nichons.


« RDV avec sa mère » éteignit la caméra en maugréant un « super » et partit précipitamment en faisant un signe de tête à Sylvia qui était occupée à remettre de l’ordre dans ses vêtements.


Hercule et Gros Nichons avaient disparu sans même que je m’en aperçoive. Dommage, j’aurais bien aimé devenir ami avec eux, surtout avec Gros Nichons. Il faudrait que je pense à demander à Sylvia son adresse mail.


Zézé passa devant moi en me regardant à peine, il avait les yeux vides, comme si son cerveau s’était déconnecté. Sylvia, par contre, jeta un coup d’œil au sol et me dit :



Je me rhabillai en faisant profil bas et sortis un mouchoir en papier pour éponger. Je réalisai alors que c’était Zézé qui conduisait et que, vu l’état dans lequel il était, il pouvait tout à fait partir en m’oubliant. Je courus les rejoindre et sortis avec eux du studio.

Lorsque nous arrivâmes à la voiture, ce fut pour voir le gardien en sortir par la porte arrière tout en remontant la braguette de son pantalon. Il nous regarda d’un air surpris et se mit à bégayer :



Le gardien éclata de rire en retournant vers le studio, pendant que j’entendais également le rire de Karen venant de la banquette arrière. Je m’installai à côté d’elle en lui faisant signe de se taire, plus blasé qu’agacé.




* * *




Nous étions installés autour d’un verre, dans le salon des Fitzpatrick. Le voyage de retour s’était déroulé sans un mot, mais maintenant l’heure des confidences était venue !



Il semblait à deux doigts de chialer.



Un silence s’abattit sur la pièce. Vu comment ce gode semblait déchaîner les passions, je glissai ma main sous ma veste et agrippai la crosse de mon Colt. Mais Sylvia se montra plus intriguée que fâchée :



Elle semblait troublée, elle rougissait et fixait Karen bizarrement.



J’encaissai la nouvelle sans dire un mot. Je n’avais pas l’intention de demander cela, mais connaître sa réponse me déstabilisait tout de même un peu, je devais bien le reconnaître. J’avalai une grosse gorgée de bourbon d’une traite, puis repris en tentant de ne pas manifester d’émotion :



Elle ne put toutefois s’empêcher d’ajouter, à l’attention des Fitzpatrick :



Je fis comme si je n’avais pas entendu et repris :



Je fus tellement surpris que, sur le coup, je ne trouvai rien à dire. Karen me devança :



Il fallut tout expliquer à Sylvia, et je dois bien admettre que je l’ai fait avec une certaine fierté. Un film porno dédié à ma personne, vous imaginez un peu ? Et avec un type hyper baraqué et au sexe énorme pour m’incarner à l’écran en plus ! J’avais presque oublié qu’il se faisait faire une coloscopie par mois…



Il était devenu soudain très pâle et me jetait un regard paniqué.



Elle et Karen partirent vers la chambre de Sylvia. Zézé et moi restâmes au salon, notre verre à la main.



Je me moquai un instant de sa faiblesse. Cet homme s’écrasait totalement devant sa femme…



La chambre de Sylvia était déjà le théâtre d’un drôle de spectacle. Zézé fixait un petit caméscope sur un trépied, Sylvia était déjà entièrement nue, Karen ne portait plus que son soutif et son string… Je pris un instant pour admirer le corps de Sylvia, il fallait bien admettre qu’elle méritait plus qu’un coup d’œil. Sa haute taille, ses hanches bien marquées et ses seins fermes m’émoustillaient beaucoup. Karen attira mon attention sur le gode qu’elle tenait à la main :



Mon assistante se coucha à côté de Sylvia pendant que celle-ci se positionnait face à la caméra, les cuisses largement écartées. Je pus m’apercevoir qu’elle était déjà bien excitée alors qu’elle n’avait encore rien fait.


Elle attrapa la nuque de Karen et plaqua sa bouche à celle de mon assistante qui lui rendit immédiatement son baiser de façon fougueuse. Du coin de l’œil je vis Zézé qui peaufinait les derniers réglages de la caméra. Je notai son teint qui redevenait à nouveau bien rouge, comme précédemment dans les couloirs du studio.


Karen fit doucement glisser son soutien-gorge, dévoilant ses seins que Sylvia commença à caresser de façon langoureuse et sensuelle. Je bandais dur.



Karen enleva son string pendant que Sylvia continuait de la caresser et de l’embrasser. Elle écarta les cuisses et releva un peu le bassin, me montrant une vue magnifique sur son entrejambe. Je sortis ma queue dure et commençai à me caresser doucement. Je vis que Zézé avait laissé la caméra et sortait également sa bite.


Mon assistante poussa un cri de surprise et de plaisir mêlé alors que le gode entrait en elle. Il sembla prendre place de façon naturelle aussi bien dans son cul que dans sa chatte.



Elle actionna un petit bouton et un bruit vibrant se fit entendre. Karen bascula la tête en arrière avec l’air d’un assoiffé croisant une oasis dans le désert et elle savoura un instant les sensations.



Effectivement, le double gode de Karen tenait tout seul au fond d’elle. Elle prit le gode Randy West des mains de Sylvia. Cette dernière se mit en levrette et présenta une croupe magnifiquement proportionnée. Elle s’assura qu’elle était bien placée par rapport à la caméra et se cambra au maximum. Karen présenta le bout du gode contre la rondelle bien souple de Sylvia. Zézé me jeta un regard affolé, mais il continua quand même de se branler.


Avec douceur, mais sans hésiter, Karen fit entrer le gode jusqu’au bout dans le cul de Sylvia. Celle-ci laissa d’abord échapper un petit gémissement qui se transforma peu à peu en feulement digne d’une panthère avant de finir en une sorte de hurlement proche des sons d’un concert de Black Metal extrême.


Sans se laisser impressionner, Karen, tout en tortillant du cul de façon excitante en rythme avec les vibrations de son gode, se mit à faire des va et vient dans le cul de Sylvia avec le gode Randy West, d’abord doucement, puis de plus en plus vite. Sylvia hurlait presque en continu sans se soucier des voisins, je ne nous donnais pas dix minutes avant que les flics n’enfoncent la porte.


Mais le spectacle était tellement extraordinaire que, sans réfléchir plus loin, je me précipitai au milieu d’elles et présentai ma queue dure devant Karen. Elle ne se fit pas prier et la mit immédiatement au fond de sa bouche, me suçant avec une vigueur que je ne lui connaissais pas.


J’ai toujours été époustouflé par la capacité de Karen à faire plusieurs choses en même temps, mais là j’avoue qu’elle se dépassait et méritait amplement l’augmentation que je lui avais accordée quelques heures plus tôt. Encaisser le plaisir que le gode lui prodiguait, aussi bien dans le cul que dans la chatte, tout en me suçant divinement bien, et sans arrêter une seule seconde les va-et-vient dans le cul de Sylvia, cela avait quelque chose d’incroyable. Et pourtant, elle y arrivait très bien, ne sortant ma bite de sa bouche chaude que pour laisser échapper un bref cri de plaisir incontrôlé.


Le gode Randy West entrait et sortait des fesses de Sylvia avec une vitesse inhumaine, je ne comprenais pas comment Karen était capable de bouger son bras aussi vite, cela dépassait ses capacités physiques.


La température dans la pièce semblait être montée de plusieurs degrés en quelques minutes, j’étais en nage et finis d’ôter les quelques vêtements qui me restaient. Karen m’emmenait au bord de l’orgasme, mais elle me connaissait bien et dictait le rythme pour ne pas me faire éjaculer trop vite.


Sylvia profita d’un moment où Zézé s’était un peu approché pour l’attraper brutalement par la queue et l’attirer à elle sans ménagement. Il se prit les pieds dans son pantalon et tomba sur le lit à côté de sa femme qui aspira littéralement sa bite. Je vous jure ! Elle l’a aspirée, comme pour l’avaler tout entière, les couilles, le pubis et le scrotum avec, en tout cas c’est l’impression que j’ai eue !


Zézé poussa un hurlement de plaisir, ou peut-être de peur, je ne saurais le dire, mais, en tout cas, la pipe que lui faisait sa femme semblait être surnaturelle, car il ferma les yeux, le visage violet, de grosses veines saillantes sur le front, et il s’affala sur le lit. J’entendais toujours les cris gutturaux de Sylvia malgré le fait qu’elle avait la bouche pleine, mais peut-être que ce n’était qu’une impression. Karen me suçait tellement bien que j’avoue avoir perdu un peu tout sens commun…


Je me mis à caresser les fesses de Sylvia, mais sa peau était si brûlante que je retirai bien vite ma main. Il me semblait que des cloques se formaient sur mes doigts, mais là encore, je ne saurais dire si c’était du fantasme ou de la réalité. Karen m’emmenait au septième ciel et c’est sur son corps que mes mains finirent par se poser. Les vibrations qui venaient de son cul et de sa chatte étaient si fortes que je pouvais les sentir dans tout son être alors que je la caressais.


D’où j’étais, je voyais distinctement les filets de mouille descendre le long des cuisses de Karen, mais ce n’était rien à côté de ce qui giclait de la chatte de Sylvia. Les draps en sont témoins !


Zézé se mit à crier des mots sans suite, vides de sens. Je n’étais même pas sûr qu’il s’exprimait dans notre langue. Aux spasmes qui agitaient son corps, je compris qu’il était en train de jouir au fond de la gorge de sa femme, et son orgasme dura très longtemps.


De voir le plaisir de cet homme, de sentir celui que Karen me donnait, de voir les deux corps nus de ses deux femmes magnifiques devant moi, je n’en pouvais plus non plus, je devais faire un effort surhumain pour me retenir.



C’était Sylvia qui avait parlé, mais ce n’était pas sa voix, j’en étais sûr ! Elle poussa brutalement Zézé sous elle et plaqua son bassin contre le visage de son mari. La chatte de Sylvia se colla à la bouche de Zézé malgré le fait qu’il semblait avoir toutes les peines du monde à se remettre de son orgasme. Il entreprit de lécher sa femme aussi bien qu’il le pouvait pendant que Karen, infatigable, continuait de faire aller et venir le gode possédé dans le cul de Sylvia.


Aux bruits étranges que faisait Zézé, je compris qu’il était en train de se noyer sous les torrents de mouille que libérait la chatte de son épouse. Mais pourtant, il faisait de son mieux pour la satisfaire malgré les circonstances. De mon côté, je n’en pouvais plus du jeu de langue de Karen sur mon gland et de ses lèvres qui s’ouvraient et se fermaient autour de ma verge. Un râle profond sorti de ma gorge, et Karen garda ma queue en elle, avalant tout le sperme qui en sortait tout en continuant ses caresses.


Je tombai au pied du lit, presque inanimé. Cet orgasme m’avait totalement vidé et il me fallut du temps pour reprendre un peu mes esprits. Karen et Sylvia faisaient peur à voir, elles étaient toutes les deux dégoulinantes de sueur, les cheveux en bataille. Zézé était aussi à bout de force, couché sous elles, trempé de leur mouille. Et tout cela continuait, comme si c’était parti pour durer toute la nuit.


Il fallait en finir, sinon un drame pouvait se produire.


Le gode ! C’était la clé ! Je pris mon élan et bousculai Karen qui tomba sur le côté du lit, tenant toujours le gode à la main. Le cul de Sylvia était si grand ouvert qu’on aurait pu y entrer un œuf sans le casser. Zézé était hagard, le visage trempé de mouille. Il bafouillait des mots sans suite où il était question de peigne en plastique, d’unijambiste, de gardien de parking…


Karen se releva, massant ses côtes endolories. Elle me regarda l’air penaud, comme si elle mettait du temps à réaliser où elle se trouvait.


Sylvia se redressa et lui arracha le gode Randy West des mains, puis elle me regarda d’un drôle d’air.



Sans prendre le temps de lui répondre, j’avais enfilé mon froc et partais en courant vers la sortie. Je dévalai les escaliers quatre à quatre. Sur un palier, un voisin voulut m’arrêter en me criant :



Je ne ralentis même pas.


Dehors l’air frais me fit du bien, m’aidant à reprendre mes esprits. Je réalisai que j’étais sans chaussures, torse nu, que mes clés de bagnole étaient restées dans ma veste, que mon flingue était dans l’appartement des Fitzpatrick, que j’avais oublié Karen quelque part…


Je n’eus pas le temps de réfléchir. Un cri me parvint. Je me retournai et vis Sylvia qui venait de jaillir de l’immeuble. Elle était toujours intégralement nue, les cheveux défaits, un air de junkie, et elle brandissait le gode maudit telle l’épée de la justice divine. Elle poussa un nouveau cri de harpie et se mit à courir vers moi. Derrière elle, le voisin qui m’avait apostrophé dans l’escalier sortit également et tenta de l’arrêter, mais elle le projeta au sol.


Alors, je courus, le plus vite possible. Je courus à en perdre haleine, à m’en faire exploser le cœur, à m’en brûler les poumons. Je courus comme je ne l’avais plus fait depuis les cours de sport du mardi matin au lycée. Je traversai toute la ville en courant et ne m’arrêtai qu’une fois arrivé à mon appartement… Sylvia ne me suivait plus.




* * *



… et ce mystérieux fait divers, la nuit dernière, puisque Sylvia Fitzpatrick, la célèbre productrice de films pour adultes, a été retrouvée errant nue et désorientée dans un quartier résidentiel de Chicago. Elle aurait assommé deux policiers à l’aide d’un objet contondant indéterminé avant d’être capturée. Lors d’une perquisition à son domicile, les enquêteurs ont découvert un impressionnant stock de vibromasseurs dont la possession de certains va à l’encontre des lois sur l’importation, mais, pire encore, ils ont également découvert le mari de la suspecte, dans un état second. Il aurait vraisemblablement été drogué à l’aide d’une grande quantité d’une substance visqueuse encore en cours d’analyse et n’était pas capable de donner un récit précis de la soirée, se contentant de marmonner des mots sans suite où il était question de Normandie et d’ampoule électrique. Trafic de stupéfiants ? Secte ? Le mystère reste entier ! Sans transition, rendons-nous dans le nord de l’état où un collectif de fermiers tente actuellement de créer un hybride moitié carotte et moitié…


Je coupai la TV et me servis un bourbon malgré le fait qu’il n’était que neuf heures du matin. Karen ouvrit les yeux et s’étira dans le fauteuil où elle avait dormi. Je lui racontai les nouvelles.