Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 22868Fiche technique25842 caractères25842
4149
Temps de lecture estimé : 17 mn
12/01/25
Présentation:  Écris avec la participation de ChatGPT, à l’insu de son plein gré.
Résumé:  Élodie fantasme sur un technicien intervenant dans son bureau. Obsédée, elle s’imagine sa soumise.
Critères:  #psychologie #érotisme #domination #travail f inconnu travail fsoumise hdomine cérébral fmast fouetfesse
Auteur : Lorne Malvo      Envoi mini-message
Le technicien

Élodie, 25 ans, était une jeune femme pleine d’ambition. Grande, blonde, avec des traits délicats et des formes généreuses, elle ne passait jamais inaperçue. Diplômée d’une grande école de commerce, elle travaillait comme consultante au siège d’une multinationale renommée. Malgré une carrière prometteuse et un mode de vie enviable, elle se sentait souvent seule. Ses relations avec des hommes de son âge, tous issus du même milieu aisé, avaient toujours manqué d’intensité. Ces derniers, impeccables en apparence, mais souvent dépourvus de profondeur, ne faisaient qu’effleurer ses désirs sans jamais vraiment les combler.


Ce jour-là, un après-midi d’été particulièrement chaud, Élodie était assise à son bureau, concentrée sur un dossier urgent. La climatisation ronronnait doucement, diffusant une fraîcheur bienvenue. Perdue dans ses pensées, elle sursauta légèrement lorsque quelqu’un frappa à la porte, avant de l’ouvrir brusquement sans attendre de réponse.


Un homme entra, un escabeau à la main. Il devait approcher la quarantaine. Il n’avait rien de remarquable au premier regard : un ventre légèrement arrondi, une calvitie naissante, et des vêtements de travail tachés de peinture et de poussière. Pourtant, il dégageait une certaine présence, renforcée par ses larges épaules et ses mains robustes, marquées par des années de travail manuel.



Élodie, interloquée, fronça légèrement les sourcils.



L’homme haussa les épaules et répondit d’un ton blasé :



Elle cligna des yeux, perplexe.



L’homme s’arrêta un instant, comme pour réfléchir, avant de hausser les épaules une seconde fois.



Il monta sur son escabeau sans attendre d’autres questions, ses gestes étaient lents, mais assurés. Il commença à retirer une dalle du faux plafond, révélant un enchevêtrement de câbles et de tuyaux poussiéreux. Élodie, toujours assise derrière son bureau, le regardait faire.


Elle aurait dû se remettre à son travail, mais elle n’y parvenait pas. Quelque chose, dans cet homme et dans son attitude, retenait son attention. Il n’avait rien des hommes qu’elle côtoyait habituellement : il n’était ni poli ni charmant, et son apparence brute contrastait avec le raffinement de son entourage. Mais c’était justement cela qui la troublait. Ses larges mains calleuses semblaient taillées pour le travail, ses mouvements étaient directs, sans fioritures. Chaque geste semblait chargé d’une force contenue, presque animale.


Elle se surprit à imaginer ces mains sur elle. La pensée jaillit si soudainement qu’elle rougit et détourna le regard, feignant de se concentrer sur son écran. Mais son esprit, incontrôlable, continuait à vagabonder. Elle le voyait s’approcher, ses doigts rugueux traçant une ligne brûlante sur sa peau. Elle imagina ces mêmes mains, fermes et avides, agrippant ses hanches, ses cuisses, ses seins. L’idée la bouleversa.


Elle secoua la tête, tentant de chasser ces images. C’était absurde. Cet homme n’était ni séduisant ni aimable. Pourtant, il y avait en lui une force brute, presque sauvage, qui éveillait en elle des désirs qu’elle ne s’était jamais autorisée à explorer.

Pendant qu’il travaillait, elle continuait à l’observer à la dérobée, ses pensées oscillant entre le dégoût et une attirance qu’elle n’arrivait pas à comprendre. Pourquoi cet inconnu, si éloigné de ses standards habituels, la troublait-il autant ?


Lorsqu’il quitta finalement le bureau après avoir marmonné un vague « À demain », Élodie sentit un étrange vide. Le silence qui régnait à nouveau dans la pièce lui semblait presque oppressant.


Le soir, chez elle, elle tenta de se plonger dans ses habitudes : un dîner léger, un épisode de série, et quelques pages d’un roman qu’elle avait commencé. Mais son esprit continuait à revenir à cet homme, à ses gestes, à ses mains. La nuit venue, ses rêves furent troublés. Elle se voyait dans son bureau, assise sur son fauteuil, tandis qu’il s’approchait d’elle. Il ne disait rien, mais son regard intense et autoritaire la paralysait. Elle se sentait impuissante, soumise, et en même temps étrangement exaltée par cette perte de contrôle.


Élodie se réveilla en sueur, le souffle court. Elle resta un long moment allongée dans le noir, les yeux grands ouverts, cherchant à comprendre ce qui lui arrivait.


Le lendemain, Élodie arriva au bureau plus tôt que d’habitude. Elle espérait secrètement avoir un moment de calme pour se concentrer et chasser de son esprit les pensées troublantes qui l’avaient hantée toute la nuit. Pourtant, dès qu’elle s’assit à son bureau, elle sentit une étrange nervosité s’emparer d’elle. Elle savait que l’homme reviendrait ce matin, avec son escabeau, sa caisse à outils, et son attitude désinvolte.


À 9 h précises, comme pour répondre à ses pensées, la porte s’ouvrit brusquement. Le technicien entra, fidèle à lui-même, vêtu d’un pantalon de travail usé et d’un t-shirt légèrement délavé.



Il se dirigea directement vers sa caisse à outils posée dans un coin, se baissant pour en extraire un tournevis et d’autres instruments. Élodie, assise derrière son bureau, sentit son regard se poser malgré elle sur lui.


Le t-shirt remontait légèrement sur son dos chaque fois qu’il se penchait, révélant une bande de peau hâlée, marquée par la vie et le travail. Le contraste entre la rugosité de cet homme et le monde aseptisé dans lequel elle évoluait la captivait. Elle ne pouvait détacher ses yeux de lui. Cette vision déclencha une chaleur intense qui monta en elle, la laissant à la fois confuse et excitée.


Soudain, elle se rendit compte qu’elle le fixait avec une insistance presque embarrassante. Le rouge lui monta aux joues, et, submergée par la honte, elle se leva précipitamment.



Elle marcha d’un pas rapide dans le couloir désert jusqu’aux toilettes. Une fois à l’intérieur, elle verrouilla la porte, posa ses mains sur le rebord du lavabo, et se regarda dans le miroir. Ses joues étaient rouges, et son souffle était encore court. Elle baissa les yeux, réalisant avec effroi qu’elle avait mouillé sa culotte. L’idée la troubla profondément.



Elle ferma les yeux un instant, inspira profondément, puis s’aspergea le visage d’eau froide pour se calmer. Mais la sensation de chaleur persistait.


De retour dans son bureau, elle tenta de reprendre contenance. L’homme était toujours là, concentré sur son travail. Il ne semblait pas avoir remarqué son trouble ni le fait qu’elle avait quitté la pièce précipitamment. Élodie, elle, ne pouvait s’empêcher de ressentir une pointe de frustration face à son indifférence.


Une idée, folle et irréfléchie, lui traversa alors l’esprit. Elle glissa ses doigts jusqu’à l’encolure de son chemisier et défit un bouton, dévoilant davantage son décolleté. Ses seins, ronds et fermes, étaient mis en valeur par la dentelle délicate de son soutien-gorge noir. Peut-être… peut-être attirerait-elle enfin son attention.


Elle se rassit, croisant et décroisant les jambes nerveusement, attendant un signe, un regard, un quelconque geste de la part du technicien. Mais l’homme resta imperturbable. Il continuait à manipuler ses outils et à monter sur son escabeau, concentré sur les dalles du plafond.


Pas un seul regard en direction d’Élodie. Pas une once de curiosité ou d’intérêt.


Cela la rendait folle. Elle, qui avait toujours été habituée à attirer l’attention des hommes sans effort, se retrouvait ignorée par cet inconnu aux manières rustres. Cette indifférence attisait encore plus son désir, et elle se surprit à espérer qu’il la remarque, qu’il dise ou fasse quelque chose, n’importe quoi, pour briser cette tension qui l’étouffait.


Mais rien.


La matinée s’étira dans un silence oppressant. L’homme finit par ranger ses outils et se dirigea vers la porte sans même un au revoir. Élodie resta là, seule dans son bureau, envahie par un mélange de frustration et de honte. Elle referma le bouton de son chemisier en soupirant, son esprit toujours en proie à une confusion qu’elle n’arrivait pas à apaiser.


La nuit tombée, Élodie se glissa sous les draps de son lit, épuisée par la journée troublante qu’elle venait de vivre. Pourtant, le sommeil refusait de venir. À chaque fois qu’elle fermait les yeux, elle revoyait cet homme dans son bureau : ses gestes assurés, ses mains robustes manipulant ses outils, la naissance de ses fesses visibles lorsqu’il se penchait. Elle ressentait encore la chaleur qui l’avait envahie plus tôt dans la journée, cette tension sourde et obsédante qui ne la quittait pas.


Finalement, le sommeil l’emporta, mais son esprit ne trouva pas de repos. Une fois encore, son inconscient la projeta dans un rêve intense et troublant.


Dans ce rêve, elle était à son bureau, assise sur sa chaise en cuir, vêtue d’un chemisier déboutonné et d’une jupe crayon. Le technicien se trouvait devant elle, mais, cette fois, il ne s’occupait pas du faux plafond. Il s’était approché, ses larges mains posées sur le bord du bureau, son regard sombre plongé dans le sien. Il n’y avait pas de mots, juste cette tension palpable entre eux.


Il fit le tour de la table et se positionna derrière elle, ses mains venant doucement se poser sur ses épaules. Elle frissonna au contact de sa peau chaude et rugueuse. Lentement, ses doigts descendirent le long de ses bras, jusqu’à effleurer sa taille. Elle se laissa aller contre lui, sentant son souffle brûlant dans son cou.


Sans douceur, mais avec une passion dévorante, il l’attira à lui, la retournant pour la plaquer contre le bureau. Ses mains se firent plus avides, caressant ses cuisses, remontant sous sa jupe, agrippant ses hanches avec une fermeté qui la fit haleter. Elle se sentait totalement soumise à son désir, prisonnière d’un plaisir brut et sans concession.


Le rêve monta en intensité, chaque sensation devenant plus vive, plus réelle. Elle se réveilla soudain, le cœur battant à tout rompre, son corps brûlant de désir.


La chambre était plongée dans l’obscurité, mais Élodie pouvait sentir l’humidité de ses cuisses, le besoin insatiable qui pulsait en elle. Incapable d’ignorer cette frustration qui la consumait, elle tendit la main vers sa table de nuit et ouvrit le tiroir. Ses doigts trouvèrent rapidement ce qu’elle cherchait : un vibromasseur, discret mais efficace, qu’elle gardait là pour les moments où ses désirs devenaient trop intenses.


Elle s’allongea sur le dos, son souffle toujours rapide, et fit glisser le jouet le long de son ventre, avant de descendre lentement sur son sexe. Une première vibration résonna contre elle, arrachant un gémissement qu’elle ne chercha même pas à retenir.

Les images du rêve lui revinrent en tête, amplifiant son plaisir. Elle se revoyait, soumise à cet homme, ses mains rugueuses explorant chaque parcelle de son corps. Elle s’abandonna totalement à ces fantasmes, laissant les sensations monter en elle, de plus en plus intenses, jusqu’à ce qu’une vague de plaisir l’envahisse complètement, la laissant pantelante et épuisée.


Allongée dans l’obscurité, Élodie reprit doucement son souffle, le cœur encore battant. Mais au lieu de se sentir apaisée, elle réalisa que cet homme continuait à occuper son esprit. Ce n’était pas juste une pulsion passagère : il avait réveillé en elle des désirs qu’elle ne s’était jamais autorisée à explorer.


Elle resta un long moment allongée, le regard perdu dans le vide, incapable de trouver le sommeil.


Le lendemain matin, Élodie se réveilla avec une détermination nouvelle. Elle n’arrivait pas à oublier cet homme aux manières rustres et à l’indifférence désarmante. Cette obsession, inexplicable et incontrôlable, occupait toutes ses pensées. Elle se sentit soudainement prête à franchir un cap, à briser la routine de sa vie si bien ordonnée.


Devant son armoire, elle prit plus de temps que d’habitude pour choisir sa tenue. Elle opta pour un chemisier blanc légèrement ajusté, dont la coupe mettait en valeur la rondeur de ses seins, et une jupe crayon noire qui épousait ses hanches généreuses. En dessous, elle enfila des sous-vêtements d’un rouge éclatant, ornés de dentelle fine, qu’elle gardait habituellement pour des occasions spéciales.


En se regardant dans le miroir, elle ajusta une mèche de cheveux blonds derrière son oreille et esquissa un sourire satisfait. Elle se sentait belle, puissante, prête à affronter cette journée. Mais au fond d’elle, elle savait qu’elle s’habillait ainsi pour attirer son attention, pour lui plaire.


Quand elle arriva au bureau, son cœur battait déjà plus vite. Il était déjà là, debout sur son escabeau, occupé à travailler sur une dalle du plafond. Il semblait concentré, penché en avant, sa posture dévoilant de nouveau le bas de son dos et une partie de son t-shirt remonté.


Élodie s’assit à son bureau et fit mine de se plonger dans son travail, mais son regard revenait sans cesse sur lui. Elle notait chaque détail : la manière dont ses larges mains saisissaient ses outils, les petites gouttes de sueur qui perlaient sur sa nuque, sa voix grave qui ponctuait parfois le silence.


Soudain, Bruno poussa un juron :



Élodie releva la tête brusquement, son cœur s’accélérant encore. Ce mot, vulgaire et chargé d’émotion, résonna dans la pièce comme une décharge électrique. Elle était convaincue, dans un délire paranoïaque et érotique, que ce juron lui était destiné. Était-ce une marque de frustration ? Une façon détournée de lui exprimer un désir qu’il ne pouvait verbaliser ?


Cette pensée la transcenda. Ses joues s’empourprèrent, et elle croisa nerveusement ses jambes sous son bureau, tentant de masquer la chaleur qui montait en elle.


Elle continua à l’observer discrètement, fascinée par ses gestes. À un moment, il sortit de sa caisse à outils des colliers de serrage en plastique, de simples attaches destinées à fixer des câbles. Mais dans l’esprit d’Élodie, ces objets prirent une tout autre signification.


Elle l’imagina, ses larges mains manipulant ces colliers non pas pour son travail, mais pour les utiliser sur elle. Elle se voyait déjà, debout devant lui, ses poignets attachés ensemble avec ces liens souples, incapable de bouger, totalement à sa merci. L’idée la bouleversa, à la fois par son absurdité et par l’intensité du désir qu’elle provoquait en elle.


Le technicien, ignorant tout des pensées qui tournaient dans la tête d’Élodie, lâchait des soupirs d’exaspération en continuant son travail.


De son côté, Élodie se sentit submergée par une vague de fantasmes. Elle croisa les bras, feignant de lire un document posé sur son bureau, mais son esprit était ailleurs, l’imaginant la pousser contre le mur, la plaquant avec cette force brute qu’il semblait dégager naturellement. Les colliers de serrage devenaient un symbole de soumission, un moyen de céder totalement à son désir, de laisser cet homme sans raffinement briser ses propres barrières, d’être sa putain.


Il descendit finalement de son escabeau, s’essuyant le front d’un revers de manche. Il posa les colliers sur le bureau voisin et sortit de la pièce, probablement pour aller chercher d’autres outils. Élodie le suivit du regard, troublée par le vide qu’il laissait derrière lui.


Une fois seule, elle tenta de reprendre son souffle. Elle se rendit compte qu’elle tremblait légèrement, une fine pellicule de sueur couvrant ses tempes. Jamais auparavant elle n’avait ressenti une telle intensité, un tel besoin viscéral.


Elle se leva, marcha jusqu’à la fenêtre, et posa ses mains sur le rebord en métal froid. Le contraste avec la chaleur de son corps était saisissant.



Mais elle savait qu’elle n’y parviendrait pas. Il avait réveillé en elle des instincts qu’elle avait toujours enfouis, et il était déjà trop tard pour revenir en arrière.


Ce soir-là, seule dans son appartement, Élodie posa son sac sur la table de la cuisine et en sortit discrètement la poignée de colliers de serrage qu’elle avait subtilisés au bureau. Manipuler ces liens en plastique noir lui procura une étrange satisfaction. Elle savait que ce qu’elle faisait était absurde, peut-être même malsain, mais elle ne pouvait pas résister à l’attraction qu’exerçait cet objet, devenu un symbole de ses fantasmes inavouables.


Elle monta dans sa chambre, alluma une lumière tamisée, et s’assit sur son lit. Son image, ses gestes brusques et sa voix rauque envahissaient déjà son esprit. Elle se mordilla la lèvre en regardant les colliers, les faisant glisser entre ses doigts, hésitant un instant avant de céder à son désir.


Elle ôta lentement son chemisier et fit glisser sa jupe, dévoilant ses sous-vêtements en dentelle. Elle les retira, elle était nue, assise sur son lit. Ses seins pleins se soulevaient au rythme de sa respiration, déjà rapide. Elle prit un premier collier et le fit glisser autour de son sein gauche, l’entourant complètement. Elle tira lentement sur la languette, resserrant progressivement le plastique jusqu’à ce qu’il exerce une pression ferme, presque douloureuse.


Elle inspira profondément, fermant les yeux, et s’imagina que c’était lui qui le faisait. Elle entendait sa voix dans sa tête, lui ordonnant de rester immobile, de se soumettre, de lui offrir ses grosses mamelles. La douleur légère se mêlait à une excitation grandissante. Elle répéta le geste avec un autre collier, plaçant celui-ci autour de l’autre sein, tirant jusqu’à ce qu’ils soient fermement encadrés, gonflés et tendus sous la pression.


Un frisson parcourut son corps. Elle se releva, prenant d’autres colliers, cette fois pour les utiliser comme un fouet improvisé. Elle les fit claquer sur sa peau nue, d’abord timidement, puis avec plus d’assurance. Le bruit sec du plastique contre sa chair réveillait quelque chose en elle, une envie brute, presque animale.


Elle l’imagina, debout derrière elle, tenant les colliers dans ses mains épaisses, les faisant claquer sur son corps avec cette force qu’elle lui attribuait dans ses rêves. Chaque coup, chaque sensation de picotement sur sa peau la faisait haleter davantage. Elle fouettait ses cuisses, ses hanches, son ventre et même ses seins, la chaleur envahissant chaque centimètre de son corps. Elle augmenta l’intensité des coups.


Bientôt, elle s’écroula sur le lit, son souffle court, son corps en sueur. Les colliers de serrage autour de ses seins accentuaient chaque pulsation, chaque montée de plaisir. Elle laissa sa main glisser entre ses cuisses, incapable de résister plus longtemps à l’envie de se masturber.


Elle s’abandonna totalement, revivant en boucle les images qu’elle avait créées de lui, sa voix, ses mains, sa queue. Quand l’orgasme la submergea, ce fut avec une intensité presque violente, la laissant tremblante et essoufflée.


Allongée sur son lit, les colliers encore autour de sa poitrine, Élodie se sentit soudain vidée, mais étrangement satisfaite. Pourtant, une petite voix au fond de son esprit murmurait que cela ne suffirait pas.


Demain, elle le reverrait. Et cette idée seule suffisait à faire renaître en elle le feu qu’elle venait à peine d’éteindre avec ses doigts.


Le matin, Élodie se leva avec une étrange fébrilité, comme une adolescente impatiente avant un rendez-vous. En se regardant dans le miroir de sa salle de bain, elle remarqua les marques laissées par les colliers de serrage de la veille. Des stries rouges cerclaient encore légèrement la peau tendre de sa poitrine, et quelques fines traces, souvenirs de ses expérimentations, parsemaient ses cuisses et son ventre.


Plutôt que de ressentir de la honte, elle y vit une sorte de fierté. Ces marques, intimes, secrètes, étaient le témoignage d’un abandon qu’elle n’avait encore jamais exploré. Il sera fier d’elle.


Elle choisit avec soin ses vêtements : une jupe courte et un chemisier légèrement transparent, et des talons plus hauts que de coutume. Elle opta pour des sous-vêtements encore plus suggestifs que ceux de la veille, convaincue que, cette fois, il ne pourra pas rester indifférent.


Lorsqu’elle arriva au bureau, elle chercha immédiatement sa silhouette familière. L’escabeau, la caisse à outils, son visage concentré… mais rien. L’espace semblait vide, froid, décevant.


Peut-être était-il simplement en retard, se dit-elle. Elle s’assit à son bureau, incapable de se concentrer sur son travail, jetant un coup d’œil à la porte à chaque bruit de pas. Mais les heures passèrent, et il ne vint pas.


Le soir, seule dans son appartement, la frustration d’Élodie se transforma en une sorte de rage contenue. Elle alluma quelques bougies dans sa chambre, créant une ambiance intime et feutrée. Sur le lit, elle disposa les objets qui allaient l’aider à vivre ses fantasmes : les colliers de serrage volés, son vibromasseur, et, cette fois, une boîte de pinces à linge qu’elle avait trouvées dans un tiroir.


Elle ôta ses vêtements, laissant son corps nu, encore empreint de ses marques, et commença son rituel.


Avec les colliers, elle entoura à nouveau ses seins, les resserrant jusqu’à ce qu’ils soient gonflés et tendus. La douleur légère lui procurait une excitation immédiate. Elle saisit ensuite les pinces à linge et les fixa délicatement sur ses tétons, puis sur d’autres parties de son corps : ses cuisses, son ventre, ses bras et les lèvres de son sexe. Elle sera les dents, la douleur était intense, mais elle le faisait pour lui, c’est ce qu’il voulait. Chaque pression ajoutait une nouvelle dimension à son plaisir, un mélange de douleur et de jouissance.


Dans son esprit, il était là, dominant, exigeant. Il la punissait pour son impatience, pour son obsession. Elle se voyait à genoux devant lui, humble et soumise, prête à tout pour lui plaire.


Le vibromasseur dans sa main glissa sur son corps pour descendre entre ses cuisses. Elle s’imaginait qu’il la possédait de toutes les façons possibles, qu’il ne laissait aucune parcelle de son corps intacte, sa bouche, sa chatte, son cul.


Quand elle atteignit enfin l’extase, ce fut avec une intensité presque violente, une explosion de sensations qui la laissa haletante, vidée, étendue sur son lit.


Le lendemain, elle revint au bureau avec une excitation renouvelée. Elle était prête à lui montrer qu’elle était ce qu’il attendait d’elle – sa « petite soumise », sa putain, sa chienne, sa salope.


Mais il n’était toujours pas là.


Les jours suivants furent identiques : son absence devint un vide de plus en plus oppressant. Chaque matin, elle se préparait avec soin, attendant son retour. Mais il ne revint pas.


Seule, chaque soir, elle continuait ses rituels, cherchant à combler ce vide avec des fantasmes toujours plus intenses, toujours plus sombres, plus violents. Mais au fond, elle savait qu’aucun objet, aucune douleur, aucune image mentale ne pourrait remplacer la présence réelle de cet homme qui, sans même le savoir, avait bouleversé son univers.


Dans l’esprit d’Élodie, il était devenu un maître invisible, une obsession qu’elle n’arrivait pas à chasser. Et cette absence silencieuse, ce manque irrésolu, la hantait plus que tout.


Une semaine s’était écoulée depuis la dernière fois qu’Élodie l’avait vu. Sa routine au bureau n’était plus qu’une succession de journées ternes et frustrantes, chaque absence de l’homme la plongeant davantage dans son délire intérieur.


Puis, un samedi après-midi, alors qu’elle marchait dans une rue commerçante, ses pensées encore tournées vers lui, elle le vit.

Il n’était pas seul. Une femme, simple, mais jolie, marchait à ses côtés, leurs mains entrelacées. À côté d’eux, une petite fille d’environ six ans sautillait joyeusement.


Élodie sentit son cœur se serrer, son souffle s’arrêter une fraction de seconde. Mais avant qu’elle ne puisse détourner les yeux, il l’aperçut.

Sans s’arrêter, il lui adressa un petit signe de tête, presque imperceptible, accompagné d’un vague sourire poli.


Pour une autre, ce geste aurait pu paraître anodin, banal. Mais pour Élodie, c’était une révélation. Une certitude éclatante. Ce signe de tête, ce regard, ce sourire… ils étaient pour elle. Ils contenaient un message secret que seule elle pouvait décrypter.

Il l’aimait, la désirait. Il avait toujours été fou d’elle. Sa famille n’était qu’une façade, une contrainte de la vie, un obstacle qu’il ne pouvait surmonter pour l’instant. Mais ce signe de tête était une promesse silencieuse : « Je pense à toi. Tu es ma salope. Attends-moi. »


Requinquée par cette évidence, Élodie retourna chez elle, le cœur battant, le visage rayonnant d’une euphorie nouvelle.

Quand elle franchit la porte de son appartement, elle aperçut le colis tant attendu posé sur sa table. Commandé dans un élan de désir quelques jours plus tôt, elle l’avait presque oublié.


Elle déchira l’emballage avec une hâte fébrile, découvrant son contenu : un godemiché imposant, noir, veiné, presque intimidant ; un martinet en cuir, ses lanières douces et menaçantes à la fois ; et des pinces métalliques aux dents acérées, plus brutales que tout ce qu’elle avait osé imaginer jusque-là.


Elle passa ses doigts sur chaque objet, en frémissant d’anticipation.

Tout ceci n’était pas simplement pour elle. Non. C’était pour lui. Pour leur relation, leur connexion unique.


Elle s’assit sur son lit, contemplant ces instruments, un sourire éclatant sur les lèvres. Dans son esprit, il la dominait, l’adorait, l’élevait à un état de soumission totale où elle trouvait sa véritable liberté.


Elle était heureuse, pleinement. Elle était à lui…



FIN