Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 22880Fiche technique11313 caractères11313
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Temps de lecture estimé : 8 mn
17/01/25
Présentation:  Concilier plaisirs et attraits, quelle solution trouver ?
Résumé:  Un quinqua décide de céder à ses envies au travers d’une rencontre décalée, tant sur la personne que sur l’objet de leur rencontre.
Critères:  #chronique #psychologie #érotisme #initiation #personnages #occasion #différencedâge #internet fffh fagée caresses pénétratio jeu
Auteur : Archizen40  (Faisons connaissance...)            Envoi mini-message

Collection : On a toujours besoin...
On a toujours besoin d’aider les autres

Ludo, 55 ans, était un homme aux multiples facettes. Sa carrière de consultant lui garantissait un revenu suffisant et des plages de liberté, avec un physique certes mature, mais dégageant fluidité et élégance.


Mais au-delà de son travail, il nourrissait un fantasme qu’il n’avait jusqu’alors jamais osé explorer pleinement : il rêvait d’être escort boy pour des femmes d’âge avancé, celles qui portaient les traces du temps avec une grâce qu’il trouvait infiniment captivante. Il avait toujours nourri une attirance indescriptible pour ces femmes d’un autre âge, sans complexe œdipien, une attirance intellectuelle, mais aussi sexuelle.


Un soir d’automne, après une journée éprouvante, Ludo s’était inscrit sur un site de rencontres. Non qu’il ne soit pas un habitué de ce type de plateforme, mais jamais il ne l’avait fait au titre d’une activité potentielle d’accompagnateur de vieilles dames sans occulter qu’il ne comptait pas seulement leur conter fleurette. Le côté sulfureux de cette démarche l’intriguait tout autant qu’il l’intimidait. Mais il était déterminé à explorer cette part de lui-même, celle qui avait longtemps été refoulée par les conventions sociales.


C’est ainsi qu’il tomba sur le profil de Louise. Âgée de 72 ans, elle se décrivait comme une femme libre, hédoniste et passionnée. Son portrait affichait une photo en noir et blanc, capturant un sourire malicieux et des yeux vifs. Ludo fut irrésistiblement attiré par cette image, mais ce furent ses mots qui l’ensorcelèrent :


Je ne cherche rien de sérieux. Simplement quelqu’un qui sait voir au-delà des apparences et m’offrir une parenthèse hors du temps. Si vous êtes cet homme, faites-moi rire, faites-moi rêver. Mais surtout, soyez authentique.


Le message était clair, dépouillé de toute prétention. Ludo ressentit un frisson en imaginant l’audace et la maturité qu’il faudrait pour entrer dans son univers. Il lui envoya un message, simple et direct :


Bonsoir Louise. Votre sourire raconte des histoires que je serais honoré d’écouter. Je ne prétends pas être parfait, mais j’aimerais vous offrir une soirée dépourvue de contraintes et riche en authenticité.


Contre toute attente, Louise répondit rapidement. S’ensuivit une conversation fluide, entrecoupée de rires et de confidences. Ils échangèrent des anecdotes, des rêves et des désirs enfouis. Ludo apprit que Louise était une ancienne professeure de lettres qui, depuis sa retraite, avait voyagé partout dans le monde.


Elle lui proposa un rendez-vous, dans un petit restaurant intimiste de la vieille ville. Ludo accepta sans hésiter. Il avait hâte de découvrir si la femme derrière l’écran serait aussi fascinante en personne.


Le soir venu, Ludo arriva en avance. Il s’était habillé avec soin, optant pour une chemise bleu nuit et un pantalon sombre qui soulignaient sa silhouette longiligne, certes légèrement enrobée avec le temps, mais qui présentait encore bien. Il était nerveux, mais aussi curieux.


Quand Louise entra dans le restaurant, il fut frappé par sa présence. Elle portait une robe en soie émeraude qui mettait en valeur sa silhouette encore gracieuse. Malgré son âge, la robe s’arrêtait au-dessus du genou, mettant en valeur de belles jambes gracieuses et le cintrage de la taille révélait à la fois une silhouette gracile et une poitrine plantureuse. Ses cheveux argentés étaient relevés en un chignon décontracté, et ses yeux brillaient d’une lueur espiègle. Elle dégageait une maturité rassurante et intrigante à la fois.



Ils partagèrent un repas exquis, ponctué de discussions profondes et légères. Louise avait un talent inné pour mettre les gens à l’aise, et Ludo se surprit à parler de ses envies les plus intimes. Elle était attentive, réceptive, et surtout, elle ne jugeait pas ce qui rajoutait à un charme naturel une dimension captivante qui faisait oublier les affres du temps qui passe sur son visage.


Après le repas, Louise proposa de poursuivre la soirée chez elle.



Ludo accepta de bonne grâce, le cœur battant, cette invitation impromptue et inespérée pour une première soirée dans un rôle d’escort qu’il n’avait pas encore dévoilé à Louise.


Son appartement était un véritable refuge, rempli de livres, de tableaux et d’objets rapportés de ses voyages. Louise mit un disque de jazz, et la musique enveloppa la pièce d’une atmosphère intime. Ils s’étaient installés sur le grand canapé en velours, un verre de vin à la main.



Leurs regards se croisèrent, et le silence qui suivit fut chargé de promesses. Louise posa son verre et tendit la main vers Ludo, effleurant sa joue. Ce contact, bien que léger, était électrique. Sans un mot, ils se rapprochèrent, leurs lèvres se trouvant dans un baiser lent et profond.


Ce qui suivit était une danse d’émotions et de désirs. Louise, sûre d’elle et de son charme, permit à Ludo de casser les codes et de s’affranchir du temps et des conventions. Louise n’hésita pas à obtenir ce qu’elle voulait de son cadet, à savoir un échange de douceurs et de sensualité permettant à chacun de révéler ses talents cachés. Chaque caresse, chaque murmure était empreint d’une intensité rare, fruit de leurs expériences respectives et de leur confiance mutuelle.


Louise guida Ludo avec une assurance douce, mais ferme, lui montrant qu’elle savait ce qu’elle voulait. Il appréciait chaque instant, chaque frisson qu’il provoquait chez elle. Ensemble, ils créèrent une symphonie intime, où chaque mouvement était une note qui résonnait au plus profond d’eux.


Louise trouva chez Ludo la fougue et la virilité qu’elle attendait d’un homme malgré le poids des ans, elle gardait visiblement une sexualité active décomplexée et assumée. Ludo découvrit chez la vieille dame une gourmandise sexuelle qu’il ne soupçonnait pas. Elle se révélait non seulement réceptive aux caresses sur toutes les parties de son corps, mais aussi une excellente pratiquante de la mise en bouche et d’une dynamique insoupçonnée quand Ludo la pénétra vigoureusement.


Après deux heures de combats homériques et fougueux, Louise dormait paisiblement, un sourire aux lèvres, la satisfaction du plaisir accompli auprès de ce nouveau partenaire.


Ludo réalisa alors que cette expérience était bien plus qu’une simple exploration de fantasmes. Louise avait réussi à toucher une partie de lui qu’il ignorait encore. Cette parenthèse dans leurs vies respectives n’était pas seulement charnelle ; elle était émotionnelle, profonde, et infiniment humaine.


Alors qu’elle s’éveillait doucement, elle lui adressa un sourire complice.



Il lui répondit par un baiser, sachant qu’ils avaient encore tant à découvrir l’un de l’autre.


Quelques jours plus tard, alors qu’ils partageaient sagement un thé dans le salon de Louise, Ludo se confia à elle sur son fantasme inavoué. Il expliqua avec une certaine appréhension son envie de devenir escort boy pour des femmes mûres, de leur offrir non seulement une présence, mais également une écoute et une complicité.


Louise écouta attentivement, un sourire indulgent éclairant son visage.



Il releva la tête, surpris.



Ludo sentit un mélange d’excitation et de nervosité. L’idée de voir son fantasme se réaliser était aussi enivrante qu’intimidante. Louise, percevant son trouble, posa une main apaisante sur la sienne.



Il hocha lentement la tête, un sourire se dessinant sur ses lèvres.



Louise éclata de rire et leva sa tasse.



Ils trinquèrent, scellant ainsi un pacte tacite qui promettait de les emmener bien au-delà de leurs espérances.


Quelques semaines plus tard, Louise invita Ludo à une soirée organisée chez elle. Elle avait réuni trois de ses amies les plus proches, toutes curieuses et intriguées par cet homme au charme discret, mais indéniable.


Il y avait là Martine, veuve de 68 ans, assumant visiblement ses rondeurs dans une tenue rouge satin dont émergeait plantureusement une poitrine que Ludo estimait à un bon 110 E et un fessier dont on espérait qu’il avait dû faire le bonheur de son défunt mari.


La seconde amie se prénommait Paola, une Napolitaine célibataire de 73 ans, charmeuse volcanique de la péninsule italienne, dont la longue chevelure brune descendait sur une croupe qui semblait bien ferme aux yeux de Ludo.


Et la dernière amie, surnommée affectueusement Nana par ses comparses du soir, affichait joyeusement ses 78 ans et revendiquait sans ambages une infidélité chronique à son époux depuis plus de 50 ans. Elle semblait prédisposée aux jeux de l’amour, à l’instar de l’héroïne de Zola, tant sa tenue mêlait bas résille, mini-jupe et chemisier dos nu révélant outrageusement l’absence de soutien-gorge et une poitrine démesurée pointant sous le tissu (et peut-être pas naturelle au premier abord) sur une longue, élégante et frêle silhouette.


La soirée débuta autour d’un dîner finement préparé par Louise, dans une ambiance conviviale où les éclats de rire et les échanges complices dominaient.


Ludo, bien que légèrement nerveux, se montra à l’écoute et captivant. Chaque femme semblait séduite par son attention et la manière dont il les regardait, non pas avec condescendance, mais avec un respect sincère. Louise observait la scène avec satisfaction, sentant qu’elle avait bien fait de suivre son instinct.


Après le repas, ils se réunirent dans le salon, et une discussion plus intime s’engagea. Les amies de Louise partagèrent leurs attentes et leurs envies, tandis que Ludo, sans jamais se montrer prétentieux, exprima ce qui l’avait conduit à cette démarche. Le lien qui se tissait entre lui et ces femmes était palpable, et Louise sut qu’une nouvelle aventure venait tout juste de commencer.


Ainsi, Louise, en regardant par la fenêtre au départ de ses amies et de Ludo, vit celui-ci suivre Martine dans son élégante berline allemande.