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Temps de lecture estimé : 26 mn
16/02/25
Résumé:  Il était tombé sous ses charmes, mais elle était déjà prise. Celle-ci va pourtant l’entraîner dans une histoire douteuse dont les conséquences feront perdre, à lui, la tête et, à elle, les pédales.
Critères:  #érotisme #initiation #coupdefoudre #différencedâge #lesbienne #domination ffh fépilée fsoumise fdomine dispute miroir cunnilingu pénétratio
Auteur : Barbarello            Envoi mini-message
Retournement de situation

Il y avait elle, Dorothée, 28 ans, bibliothécaire, libre, un tantinet insouciante. Elle aimait les jardins, les cactus et les bonbons. Elle ne se déplaçait qu’à vélo, parce que cela lui permettait de faire du sport alors qu’elle détestait le sport, la bière et les pizzas. Et puis il y avait moi : Pierre. 35 ans, divorcé, curieux, pas du tout sportif et qui n’était jamais remonté sur un vélo depuis une épuisante balade vent contraire sur l’île de Ré.

Je connaissais Dorothée, au hasard des rencontres d’un cercle d’amis qu’elle fréquentait plus ou moins, comme moi d’ailleurs. Elle était sympa, mignonne et toujours enjouée. Quand on se voyait, on discutait spontanément, on riait des choses de la vie, c’était agréable et puis c’était tout. Plutôt discrète, je ne savais pas grand-chose d’elle.


Je n’avais non plus jamais vraiment fait attention à elle jusqu’au jour où je suis devenu raide dingue de son cul. Honnêtement, même si j’appréciais les beautés de la nature, aucune fille ne m’avait séduit, attiré, tourné la tête jusqu’alors à cause de son fessier, même s’il valait le détour. Généralement, je ne m’intéressais à cette partie de leur anatomie qu’après les avoir mises dans mon lit. Là, ce fut foudroyant. Pourquoi ? Mystère ! Ça s’est passé de manière banale et tellement inattendue qu’aujourd’hui encore je n’en reviens pas. D’autant plus que ce coup de foudre du popotin m’entraîna dans une drôle d’aventure.


Mais justement, revenons au fondement de notre histoire.


C’était un lundi où j’aperçus Dorothée sur son vélo. Je lui fis un salut de la main, elle me répondit et vint à ma rencontre. Bisous, échanges plaisants, banalités, sourires, fous rires, et puis voilà l’instant fatidique où, en repartant, elle enfourcha sa diabolique machine. Elle la laissa aller en roue libre – le terrain était en pente – elle, en danseuse avec ses jambes tendues. De manière lascive elle descendit son cul pour le poser délicatement sur la selle un peu pointue – ce devait être une selle d’homme – et légèrement inclinée vers le haut. Cette scène s’est automatiquement gravée dans ma mémoire vive. Je l’ai revue en streaming intérieur et au ralenti des milliers de fois.

Cette croupe, subitement remarquée et formellement identifiée par mes neurones comme « sublime » – je ne sais pas pourquoi un tel éblouissement – atterrissait d’abord sur le sommet du siège, puis se laissait glisser voluptueusement jusqu’à l’engloutissement complet. Ce flash inoubliable déclencha une violente décharge érotique dans mon cerveau et dans ma masculinité. J’imaginais ma bite à la place de sa selle et au fur et à mesure que son cul s’installait et remuait en pédalant, la sensation de pénétration m’envahissait. Je suis resté scotché sur cette monture s’éloignant au loin. Une érection, forte, s’était manifestée et me tiraillait alors que mon sexe était devenu un passager clandestin niché dans son intimité. Je ressentais même en moi les secousses de la chaussée sur laquelle elle roulait me provoquant des contractions érotisantes.


Inutile de vous faire un dessin sur les élucubrations et nécessaires décompressions qui émaillèrent ma soirée solitaire dans laquelle je me repassais en boucle le film de cette chevauchée fantastique.


Le temps passait et mon obsession ne disparaissait pas. Je voulais le revoir et la revoir, l’inviter à dîner, la draguer et me lover dans son fessier. Je ne savais pas comment la rencontrer, je n’avais pas son 06 ni son adresse. Alors j’errais dans les coins où je l’avais croisée. Un soir, alors que je me dépêchais de rentrer chez moi après quelques courses, mon ange à pédales et à beau cul m’apparut et s’arrêta. Face à elle, je n’étais plus tout à fait comme d’habitude. Elle détecta assez rapidement mon malaise (ah, l’intuition féminine !). Avec beaucoup de gentillesse et de délicatesse, elle voulut en savoir plus dans ce qu’elle percevait comme une chute de moral ou un gros coup de blues. Je ne pouvais lui avouer les raisons de ce désarroi. Elle me proposa d’aller prendre un pot dans le bistrot sur la place. Elle n’était pas pressée.


Elle m’avait mis sur la banquette et s’était installée de l’autre côté de la table sur la chaise un petit peu en surplomb. Pas beaucoup de monde, l’endroit était propice aux confidences. En tous les cas, c’est ainsi qu’elle devait l’envisager. Effectivement, nos propos dégagèrent une certaine complicité moins convenue que nos échanges de trottoir. À tel point que j’arrivais à oublier son cul pour finir par la trouver séduisante, charmante, intéressante. Sa féminité se révélait : sa manière d’ouvrir grand ses yeux que je n’avais pas vus aussi magnifiques, d’entrouvrir sa bouche sensuelle, de bouger ses cheveux mi-longs et voluptueux, d’offrir son cou, d’animer sa poitrine agitée par de belles poires dont les tétons pointaient à travers le tee-shirt…


Décidément, son cul n’était donc que la bande-annonce ou la mise en bouche d’une séduction généralisée. Son comportement était naturel et je ne crois pas qu’elle abusait de ses charmes ni qu’elle était consciente de ce qu’elle provoquait. Elle était « nature » ! En à peine trois quarts d’heure, il n’y avait plus tellement de barrières entre nous. J’en profitais pour me jeter à l’eau et passais aux aveux sous forme de déclaration en évitant l’histoire du cul. Pendant ma mise à nu, elle me regardait avec étonnement, elle me souriait avec attendrissement. Elle s’était redressée, rendant sa poitrine arrogante. Certainement flattée par ma démarche. Mon exposé sur l’état de mes « sentiments » se terminait par une question pour savoir s’il y avait une quelconque réciprocité chez elle.


Pour répondre, elle me prit la main. J’avais l’impression que je l’avais touchée et que… Son visage était devenu plus grave et plus doux en même temps, elle plissait ses yeux et ses lèvres s’humidifiaient. Il se passait quelque chose. De sa bouche sortit alors ce que je n’aurais jamais imaginé :



Soudain, il y eut comme une déflagration sourde. J’étais interdit, cramé, et j’avais la sensation d’être bêtement con plutôt qu’un amoureux éconduit. Une erreur de casting pire qu’une bâche. Elle semblait désolée, elle me regardait avec une certaine compassion empreinte de tendresse, tellement je devais avoir l’air déconfit.



Il fallait que je rebondisse, je me sentais très « Jean-Claude Dusse » dans cette histoire.



Je cherchais mes mots, j’étais quand même touché, pas encore coulé, mais il y avait des voies d’eau partout. Je finis enfin par dire :



Pendant tout notre débriefing de cet accident sentimental, elle n’avait pas cessé de tenir ma main. Voilà, je venais de me prendre un râteau avec un drapeau arc-en-ciel sur le manche et avant de mettre un terme à ce fiasco, elle insista pour que nous échangions nos 06.



Sur ce, nous partîmes chacun de notre côté. Je ne me suis même pas retourné pour voir son arrière-train s’enfoncer sur cette selle bienheureuse.



***


De l’eau était passée sous les ponts. J’essayais d’oublier cette erreur d’aiguillage. Je faisais diversion en regardant les filles côté pile, histoire de trouver un autre centre d’intérêt. Mais, malgré mes recherches, je ne trouvais pas d’antidote au cul de Dorothée.


Et puis, un soir, alors que je n’attendais plus rien à cette heure tardive après une journée un peu sinistre, mon téléphone se réveilla de sa torpeur. Au bout du fil : Dorothée ! Elle voulait prendre de mes nouvelles, savoir si j’allais bien, si je ne l’avais pas rayée de mes souvenirs. Elle déplorait que nous ne nous rencontrions plus par hasard, et pour cause : j’avais changé mes habitudes afin d’éviter de la croiser. Quant à elle, elle aimerait bien me revoir et, par exemple, dîner avec moi.

Drôle de plan ! Je m’avançai à espérer secrètement une rupture avec sa compagne, une déception, une trahison, un coming out à l’envers, remettant en cause cette liaison et lui fis donc part de mon étonnement. Au contraire, elle m’avoua qu’elle avait raconté à son amie tout l’intérêt que je lui portais, dont ma déclaration du bistrot, qui était le point culminant.

Je commençais à me sentir pas très bien. Je n’avais pas souhaité autant de publicité pour cet événement pas très glorieux. Et c’était pour cette raison que Julie, sa partenaire bien nommée, souhaitait me rencontrer. Nous avions, d’une certaine manière, les mêmes goûts… elle-même en l’occurrence. De quoi susciter une curiosité peut-être légitime. Il y avait, dans cette proposition incongrue, dont Dorothée était la messagère, toute la candeur de celle-ci. Face à ma réticence, elle se fit séductrice, charmeuse, me présentant ce dîner comme quelque chose qui lui ferait énormément plaisir. Je n’étais pas très enthousiaste à l’idée de cette confrontation avec l’élue de son cœur. Je craignais aussi de remuer le couteau dans la plaie en retrouvant cette fille et son cul. D’autant plus qu’elle savait jouer de ses avantages et profiter de ma sensibilité pour ne pas dire « faiblesse ». Toujours est-il que, sans argument valable à ses yeux, j’acceptai. Elle choisit un soir et me donna son adresse puisqu’elles avaient décidé de m’inviter chez elles. Décidément, honneur suprême, j’étais convié à une visite dans le saint des saints.


Avant cette étrange rencontre dans laquelle je risquais d’être le membre de ce qui pouvait tourner au dîner de cons – au sens propre comme au sens figuré – j’essayais de me persuader des hypothétiques bienfaits de cette thérapie dînatoire. Après tout, voir Dorothée avec sa Julie était l’occasion de soigner le mal par le mal et ainsi de me guérir à jamais de cette obsession de me prendre pour une selle de vélo amoureuse de sa monture.


Justement, en arrivant dans la cour de l’immeuble de mes hôtesses, je croisai l’amant à pédales attaché à un poteau qui attendait fièrement une prochaine étreinte avec sa maîtresse. Ce qui ne manqua pas de faire ressurgir en moi, pendant la montée des marches, les bouleversements hormonaux provoqués par les images de la « mise en selle de Dorothée ». Heureusement le cri strident de la sonnette, les grincements de la serrure trois-points, les soupirs métalliques de la porte blindée me ramenèrent à une attitude moins tendue quand j’apparus à mon couple lesbien. Dorothée était à la fois ravie de me voir, mais légèrement sur la réserve. Dans une jupe longue sculptant sa taille fine, un haut moulant révélant les formes et les tétons d’une poitrine conquérante, il émanait d’elle, malgré tout, cette ingénue fraîcheur qui la rendait si séduisante. À ses côtés, Julie, son amie, environ dix ans de plus, avait l’allure d’une femme mûre décontractée et assez classieuse : mince, un visage agréable, un chignon déstructuré, un chemisier oxford négligemment ouvert sur son sillon entre ses seins et à moitié rentré dans un jean beige de belle facture mettant en valeur un distingué écart entre ses cuisses.


Très accueillante, celle-ci me mit tout de suite à l’aise en donnant d’emblée les raisons de cette invitation. Elle avoua sans aucune difficulté la curiosité dont je faisais l’objet à ses yeux depuis mon intérêt pour sa compagne. Elle me félicitait même pour mes choix. Son attitude cash et son ton un peu provocateur, en fait, m’amusaient. Par contre, Dorothée restait distante. Elle faisait le va-et-vient entre la cuisine et la table du salon pour apporter les différents plats d’un sympathique mezzé qui ferait notre repas. Moi, de toute façon, j’étais sur le grill ! Julie menait un interrogatoire camouflé en discussion innocente afin de mieux me connaître. Une sorte d’entretien d’embauche improvisé.


Dorothée s’était enfin assise à côté de sa compagne sur le canapé et nous invita à faire honneur aux mets servis pour accompagner un délicieux vin blanc d’Alsace que Julie m’avait déjà fait goûter. Il y avait dans ce couple une distribution classique des rôles. Julie, maîtresse des lieux, dominait, décidait, ordonnançait tout : l’homme de la situation en quelque sorte. Et puis, Dorothée plus féminine, plus sensuelle, plus soumise. Quoi qu’il en soit, la soirée s’écoulait gentiment, Dorothée participait un peu plus à la discussion, même si je la trouvais toujours gênée et pas du tout enjouée comme j’avais l’habitude de la connaître.


Et puis, Julie se leva et passa derrière le canapé et s’assit en amazone sur le dossier au niveau de Dorothée monopolisant les regards, elle prit la parole.



Une réplique qui sembla décevoir Dorothée l’espace d’un instant. Julie ne s’aperçut de rien et continua.



J’écoutais poliment ce plaidoyer pour l’homosexualité féminine. Julie était revenue s’asseoir auprès de sa compagne. Elle avait posé sa main sur sa cuisse qu’elle caressait remontant sur l’entrejambe.



Je venais de percuter et je commençais à comprendre où elles voulaient en venir.



Un silence pesant s’installa. Je restais sans voix, sans répartie, je dirais même sans défense. Je me demandais si je n’étais pas la « victime » d’une quelconque caméra cachée. Mais il n’y avait rien de rigolo dans cette scène. Surtout pour moi !



Voilà qui avait le mérite d’être clair, le poste bien défini, peut-être que le contrat était déjà écrit et je n’avais plus qu’à signer avant de baisser mon pantalon, d’ailleurs, je devais déjà être attendu en salle de procréation.



Je bredouillai quelques mots pour exprimer mon désarroi. Je m’excusai presque de n’avoir jamais « travaillé » avec une banque du sperme pour justifier mon inexpérience dans ce rôle d’étalon.


Julie, le cerveau de l’opération, reprit la parole pour mieux me décrire ce qu’elle attendait de moi et à quel point ce job était fait pour moi. Dorothée était absente, muette et ne semblait bizarrement pas du tout concernée.



J’étais sidéré par une telle organisation. Rien n’était improvisé ! J’imaginais même qu’après avoir brillamment passé ces tests, je serais condamné à une période d’abstinence pour une meilleure qualité du sperme. Je serai convoqué le jour de l’ovulation, sommé de me masturber et, au moment opportun, je devrais introduire mon sexe dans le vagin de Dorothée protégé par un champ opératoire, celle-ci étant elle-même cachée par des draps. Combien de secondes aurai-je pour délivrer ma semence, je ne le savais pas, mais, dans l’esprit de l’organisatrice, c’était certainement un coït TGV. Mes recruteuses devaient voir sur mon visage mon étonnement et mon manque d’enthousiasme. Julie posa donc la question de confiance, comme on dit :



Je ne pouvais pas me dérober, la responsable des ressources humaines me donnait le poste auquel j’avais postulé à l’insu de mon plein gré et, comme on dit en langage d’aujourd’hui : je devais maintenant me positionner.



Celle-ci, indisposée par la remarque de sa compagne, fronça les sourcils, baissa les yeux et regarda ailleurs, évitant ainsi de croiser les miens. Julie me fixait avec un petit air hautain attendant ma réaction.



Elle commençait à entrevoir que les choses n’allaient pas se passer comme elle l’avait envisagé et son visage se durcissait.



L’ambiance devenait lourde. Sortie de son étreinte forcée, elle me toisa fièrement et se leva. Elle demanda à Dorothée d’en faire autant, laquelle s’exécuta mollement. Face à moi, elle l’avait coincée contre elle et me dit.



Elle caressait sa compagne de manière libidineuse pour mieux appuyer son propos. C’était d’autant plus obscène qu’elle n’obtenait pas d’écho sur le corps congelé qu’elle explorait. Sa main parcourut les cheveux, le visage, le cou, les seins, le ventre et passa sous la jupe pour atteindre les parties intimes.



On avait atteint une nouvelle dimension : un peu trop hard à mon goût. Dorothée devait ressentir la même chose, puisqu’elle avait repoussé la main intrusive et s’était éloignée. Mais Julie persévérait dans sa stratégie du malaise avec laquelle elle pensait pouvoir m’amadouer et me soumettre. Elle était à côté de la plaque. Il fallait maintenant que je me sorte habilement et rapidement de ce mauvais film. D’autant plus qu’on n’était pas loin d’une dispute entre les deux amantes.



En fait, celle-ci était de marbre et la fusillait des yeux. Il y avait dans la pièce comme un calme avant la tempête et je songeai à m’éclipser avant que les éléments ne se déchaînent. Je pris donc congé de mes hôtesses que, tel Ponce Pilate, j’abandonnai à leurs problèmes de couple.


Je me sentais effectivement un peu lâche, car j’avais laissé Dorothée aux mains d’une femme tyrannique et peut-être même toxique. D’un autre côté, elle m’avait entraîné sans m’avoir averti dans ce dîner piégé. Elle-même ne se doutait peut-être pas de la tournure que cela allait prendre. En tous les cas, j’avais l’impression de l’avoir échappé belle.



***


Les jours passèrent et je repensai de temps à autre à cet épisode. Qu’était devenue Dorothée ? Comment avait-elle fini cette soirée ? Je décidai de l’appeler pour savoir. Je choisis un moment où elle devait ne pas être avec sa compagne, histoire d’avoir quelqu’un de plus authentique. Je tombai sur son répondeur et lui laissai un message du genre : « j’aimerais bien avoir de tes nouvelles ! ». Une heure après, elle me rappelait. Elle était contente de m’entendre. Elle n’osait pas revenir vers moi après ce qui s’était passé. Elle voulait s’excuser. Elle pensait souvent à moi, mais ne savait pas comment faire. Elle avait tellement de choses à me dire. Elle voudrait que l’on se voie, pas dans un café où il y a trop de monde. Ne voulant pas aller chez elle – inutile de faire un dessin – je lui proposai de passer à la maison. Elle choisit un dimanche après-midi.


À quatorze heures pétantes, comme convenu, Dorothée franchissait le seuil de ma garçonnière. Elle était ravie et ravissante. Je lui en fais d’ailleurs la remarque. Elle rougissait et m’embrassait gentiment. Elle entra dans la pièce de vie, fit un 360 degrés pour scanner les lieux et sembla intimidée. J’essayais de la mettre à l’aise et au bout d’un moment lui posai la question presque innocente :



Elle sourit, réfléchit quelques secondes après avoir bu une gorgée de jus de fruits et se lança :



Elle souriait, son visage s’épanouissait et je retrouvais la Dorothée fraîche, ingénue et solaire.



Le silence s’était installé entre nous, comme pour contempler les ruines de cette liaison passée. Je lui souriais non sans un certain plaisir de la voir libérée. Elle me regarda avec complicité, puis éclata de rire presque comme si elle se moquait de moi. J’étais gêné et lui demandais pourquoi elle riait autant.



Pendant que je cherchais mes mots, elle se leva et alla à la fenêtre. Je la regardais se mouvoir de dos quand je fus touché par la grâce de son cul que, compte tenu des événements, j’avais mis entre parenthèses. Mais il refaisait surface, il s’exposait à nouveau et sans selle, se déhanchait dans ce jean moulant. Instantanément, je mettais le plan rapproché en mode ralenti. Ce qui ne favorisa pas mon inspiration lexicale.



Elle se retourna pour me faire face. Elle ferma les yeux lentement comme pour s’abandonner à l’instant. Quand elle les rouvrit, je l’enlaçai délicatement. Nos corps frémirent au contact. Tout était à la fois sensuel, doux, timide et incandescent.



Elle esquissa un demi-sourire malicieux et rétorqua :



Le baiser qui suivit fut délicieux, suave, fatalement inoubliable. Mais je n’avais pas complètement perdu la tête pour autant et je m’aventurai aussitôt sur ce cul tant convoité. Je l’effleurais, le caressais avant de le prendre en main. Il était comme une terre promise que l’on foule pour la première fois. J’étais le premier homme sur la lune. Plaqué contre elle et excité par cet alunissage fessier, mon sexe s’était tendu, faisant de son bas-ventre un écrin à mémoire de forme. Ce qui sembla la surprendre. L’émotion était presque aussi forte qu’un coït.



Cet aveu, certes touchant, faisait peser sur moi subitement une énorme responsabilité. J’étais persuadé qu’elle avait déjà goûté à des expériences hétéros avant de succomber à ses amours saphiques. Voilà que je me retrouvais maintenant avec une vierge en reconversion dans les bras.



Sans attendre ma réponse, elle avait posé à nouveau ses lèvres sur les miennes pour me noyer dans les volutes de sa langue experte. Je la croyais fragile, soumise, désorientée et c’était elle qui m’envahissait avec la force de son désir. Moi, je perdais un peu les pédales. Tous mes sens étaient exacerbés par son odeur, ses lèvres, ses doigts, ses soupirs, sa peau et bien sûr son cul.



Puis, me plongeant dans ses yeux énamourés, elle me dit :



Elle se dégagea de notre étreinte et s’attaqua à ma chemise, dévoilant ainsi mon torse. Ses mains délicates et curieuses parcoururent cette partie dénudée comme on fait le tour du propriétaire. Elle s’arrêta sur mes tétons pour jouer avec et tester leur sensibilité. Elle surfa sur mon ventre, se délecta des frémissements qu’elle provoquait, puis glissa à l’intérieur du pantalon. Ses doigts rencontrèrent mon sexe déjà bien formé. Elle croisa mon regard pour voir en direct les effets engendrés par sa méticuleuse exploration. De retour en surface, elle s’attaqua à la ceinture tout en me demandant innocemment :



Mon pantalon dégringola. Mes chaussures, mes chaussettes volèrent. J’étais en slip face à elle. Quand elle s’inquiéta d’un détail technique.



Une fois dans la chambre, je reprenais la main et commençais à la mettre à l’aise en débutant par le bas : chaussures, chaussettes, puis son jean et dans la foulée sa culotte. Je m’étais agenouillé pour la déshabiller, et j’étais donc face à ce cul désormais nu qui m’avait tellement aguiché, provoqué… Je l’embrassais chastement puis, n’y tenant plus, je le dévorais avec mes mains, ma bouche, ma langue. Elle était étonnée par cette entrée en matière. Moi j’étais aux anges et mon sexe à la torture. Je me relevais avant de m’étouffer et la débarrassais de son débardeur dévoilant une adorable poitrine aux tétons turgescents. Elle était splendide. Je l’entraînais sur le lit et elle se lova tendrement sur moi. Je l’embrassais tellement j’avais soif d’elle. Au bout de quelques instants, elle arrêta notre communion sensorielle et se mit à genoux sur le côté et dit avec une certaine gravité :



Joignant le geste à la parole, elle me retira cette pièce de tissu qui maltraitait mon sexe. Elle me caressa le ventre et les cuisses avant d’oser s’aventurer sur cet obscur objet du désir. D’abord, avec le bout des doigts, elle commença par explorer la verge et les testicules, puis en prit doucement possession et enfin me décalotta délicatement. Cette découverte presque candide m’excitait encore plus.



Nos regards se croisèrent, elle se pencha et nos lèvres se happèrent. Nous étions bouillants. Mes mains surfèrent sur son corps. Je remodelais ses seins, ses reins, son cul, ses cuisses et je me glissais entre ses jambes qu’elle écartait pour laisser passer un doigt coquin. Elle était mouillée, sa vulve gourmande était comme des sables mouvants. Mon majeur affectueux faisait le tour du lac de cyprine, quand ses lèvres l’engloutirent comme une plante carnivore sa proie. Elle guidait mes investigations par des petits mouvements spasmodiques. Ma bouche et ma langue s’occupaient de ses tétons. Elle s’accrochait à mon sexe et lui transmettait ainsi toutes ses sensations. Ses bruits, ses râles plus ou moins expressifs m’indiquaient qu’elle n’allait pas pouvoir résister longtemps. Je remontais vers son clitoris en pleine érection. Il n’attendait plus que mes caresses dont elle encourageait le rythme de plus en plus rapide par ses « encore », « oui », « je veux », etc. Et puis, elle se laissa envahir par le plaisir. Son corps se crispa, sa main sur mon sexe aussi. Elle jouissait pour la première fois dans les bras d’un homme. J’étais ému. D’autant plus qu’elle savourait sans retenue ce moment. Elle ouvrit les yeux, me gratifiant d’un regard éthéré et de sa bouche sortit une supplication :



Malgré mon étonnement et devant une telle urgence exprimée avec une telle avidité, je m’installais entre ses jambes qu’elle plia pour mieux me présenter son beau sexe. Il était épilé, ce qui mettait bien en valeur les nuances de rose de ses lèvres luisantes et attirantes. J’étais intimidé d’abord par mon rôle de premier partenaire masculin, mais aussi par le tableau de cette intimité offerte. Ma langue répondit à son appel et vint titiller le seuil de la grotte suivie par ma bouche qui suçait délicatement tout ce qu’elle trouvait. Très vite, ses mouvements m’aspirèrent à l’intérieur. Mes mains prirent ses cuisses et soulevèrent son bassin, exhibant encore plus sa chatte brûlante, me facilitant ainsi une fouille aussi minutieuse que fougueuse.


J’étais en pleine dégustation sensorielle. C’était suave, délicieux, enivrant. Je ne léchais pas, je me délectais de tout ce fruit. Son clitoris eut droit à un deuxième service, mais avec des spécialités buccales. J’avais de plus en plus de mal à maîtriser la situation tellement cette gourmandise sexuelle me grisait. Pourtant, cet infernal cunnilingus dont j’avais l’impression d’avoir perdu le contrôle l’entraîna tout droit dans un puissant orgasme. Ses mains et ses cuisses me coincèrent dans son entrejambe pour que je continue à accompagner activement sa jouissance. Au bout de quelques instants, elle relâcha son emprise, elle se détendit et refit lentement surface. Moi, je m’étais assis à ses côtés, sur le lit, et la contemplais. Elle se releva elle aussi pour me prendre dans ses bras et m’embrasser goulûment.



Je ne lui répondis pas. Je n’avais pas joui, mais j’étais encore sous le coup de toutes ces émotions.



Elle regarda mon sexe tendu par autant d’émotions à tel point qu’il me faisait mal. Ses mains s’en emparèrent et prodiguèrent les premiers soins.



Elle s’allongea sur le dos, écarta ses jambes et m’invita :



Plus je me rapprochais d’elle, plus son appréhension était palpable. J’étais maintenant au-dessus dans la classique position du missionnaire, mes bras en extension sur le lit portaient mon corps sans la toucher, tandis que mon bassin effleurait ses cuisses pour me positionner juste devant sa vulve lubrifiée par nos préliminaires. Malgré ses craintes, je la sentais prête. Sa bouche était entrouverte comme son sexe. Ses yeux m’attendaient.

Tout doucement, ma bite la pénétra enfin. Mes coups de reins se voulaient tendres et appliqués. J’étais mentalement en mode ralenti. C’était chaud, ouaté, presque trop doux. Désormais, c’était moi qui avais peur de faire le mouvement qu’il ne fallait pas. Elle bougea pour mieux m’accueillir. J’en profitais pour aller plus profond. Elle soupirait déjà, se libérant de ses angoisses. Je me reprenais et ressortais de cette impasse du désir pour mieux y revenir et savourer les glissements sensuels sur ma verge. Je me lançais alors dans un va-et-vient de plus grande amplitude avec un rythme à la mesure de mes capacités de résistance. Ma bite rongeait son frein depuis pas mal de temps. Je devais la ménager sans pour autant négliger l’initiation de Dorothée.


Elle s’était accrochée à mes bras et accompagnait mes mouvements avec son corps. Son regard était devenu plus grave. Elle m’observait. J’avais la sensation que, subitement, les rôles s’étaient inversés. Ce n’était plus moi qui la baisais, comme elle disait, mais elle qui me dirigeait. Elle prenait en otage mon sexe en elle. Je n’étais plus libre de ses mouvements et elle le suppliciait. Cette situation lui procurait beaucoup de plaisir. Je le ressentais fortement.

Subitement, elle me retourna et je me retrouvais sur le dos, elle sur moi. Profitant de la situation, elle me chevaucha. Et j’eus droit, grâce à la grande glace de l’armoire, à une vue imprenable sur son cul qui engloutissait ma queue comme sa selle de vélo. Aboutissement inoubliable d’une tentation érotique qui m’avait fait perdre la tête. Elle, elle n’avait pas cette vision des choses, elle tournait le dos à l’armoire. Elle voulait surtout me faire jouir. Elle me sentait au bord de et c’était pour cela qu’elle montait et descendait le long de mon membre sans me laisser le moindre répit.

Forcément, elle vint vite à bout de mon endurance et m’envoya au plafond. Tandis que j’éjaculais, elle s’allongeait sur moi tout en continuant à me pomper avec les contractions de son vagin. Elle se mordait les lèvres, ses yeux brillaient… Elle murmura à mon oreille :



Elle devait rejoindre en fin d’après-midi son amie qui l’hébergeait et partit avant même que nous ayons eu le temps de la seconde fois. Ce sera certainement pour une autre fois. Quelques instants après son départ, Dorothée m’appelait déjà au téléphone. On lui avait piqué son vélo pendant nos ébats. Elle était furieuse après « le con qui avait fait ça ». À moins que ce ne soit le cycle qui, jaloux qu’elle ait pu trouver une autre monture, avait préféré partir à la recherche d’une autre maîtresse.