n° 22930 | Fiche technique | 25545 caractères | 25545 4524 Temps de lecture estimé : 19 mn |
18/02/25 |
Présentation: Récit partiellement inspiré d’une photo vue sur le web. J’expérimente ici une autre façon de narrer une histoire. | ||||
Résumé: Depuis que je le connais, Kader m’a toujours étonné, il possède un incroyable carnet d’adresses qui pallie quasiment toutes les situations. | ||||
Critères: #romantisme #coupdefoudre #rencontre fh | ||||
Auteur : Patrik (Carpe diem diemque) Envoi mini-message |
Récit partiellement inspiré d’une photo vue sur le web. J’expérimente ici une autre façon de narrer une histoire. Bonne lecture :)
Depuis que je le connais, Kader m’a toujours étonné, il possède un incroyable carnet d’adresses qui pallie quasiment toutes les situations. Si j’avais besoin d’un bulldozer ou d’un hélicoptère, je parie qu’il serait capable de m’en dégotter un dans les vingt-quatre heures et même moins.
Mon actuel problème est cette fichue réunion des anciens élèves à laquelle je ne peux me soustraire. C’est prévu fin juin, et nous sommes en milieu de ce même mois. Même si je n’habite plus dans la ville de ma jeunesse et de mes études, pour la réputation de mes parents, je me dois de me montrer, et surtout de montrer ma réussite.
Quelle corvée, tout ça pour l’apparence !
Personnellement, je me contrefiche royalement de ce genre de chose, mais pas mes parents qui sont des notables bien en vue. Donc, une fois par an, je me soumets à cet exercice qui ne m’enchante guère. La dernière fois, j’étais le seul homme non accompagné. Il semblerait que ça ait beaucoup jasé, se demandant où était le vice caché en moi. Mes parents m’ont donc amicalement conseillé de venir en couple la prochaine fois. Ma mère surtout !
Retour en arrière de deux semaines…
Je m’esclaffe :
Je balance un argument qui vaut son poids :
Je souris malgré moi :
Ma mère sursaute :
Dans ma tête, je me suis dit qu’il faudra que je contacte Kader au plus vite. Il a toujours une solution à tous les problèmes. Du moins, aux miens…
Quand je disais que Kader avait un carnet d’adresses phénoménal, je ne mentais pas. Comment a-t-il réussi à me dégotter une telle beauté ? Stupéfait par la splendide femme que j’ai actuellement sous les yeux, j’ai failli me transformer en statue de sel quand je l’ai vue ! Je ne pensais pas qu’il puisse exister ce genre de personne autrement que dans les films ou dans les rêves !
Et en plus, elle est à peine maquillée, nature !
Après la conversation avec ma chère mère, j’avais demandé à mon grand ami Kader de me dénicher une beauté exotique, de quoi rendre bouche bée la plupart des hommes. Prenant son rôle au sérieux, celui-ci m’avait proposé pour commencer :
J’avais fait la moue :
Tout ce que je connais d’elle est son prénom : Ashana, et quelques brides de sa vie.
En entendant son prénom, j’ai supposé qu’elle était japonaise ou quelque chose comme ça. Mais Kader n’a pas voulu m’indiquer quoique ce fut à ce sujet. Une surprise, m’avait-il dit. Sachant que le premier rendez-vous devait se dérouler dans la partie bar d’un bowling, j’avais demandé à Kader :
Il avait raison, j’ai tout de suite su que c’était elle, assise sur cette table, légèrement de profil. Elle ressemble assez fortement à une élève iranienne que j’avais côtoyée à l’université. Pas vraiment une Japonaise, mais je dirais même que j’y gagne au change.
Mais quelle extraordinaire femme ! La perfection sur terre existerait-elle ?
Je sors de ma torpeur du mieux que je peux. Je constate alors qu’elle regarde posément dans ma direction, un air amusé sur la figure qu’elle a décidément fort mignonne. À la fois surpris et ravi, je me dirige droit vers elle :
Avec un grand sourire crétin aux lèvres, je m’assieds. J’ai l’impression de flotter…
Comment décrire la splendide femme que j’ai sous les yeux, sa beauté indéniable et son charisme avéré ? Malheureusement, je suis plus doué pour commenter les courbes issues d’un tableur que celles d’un corps féminin. J’avoue mes lacunes. Mais tentons de relever le défi en commençant par le haut.
Ashana possède de très longs cheveux ébène qui descendent au moins sous les épaules, voire jusqu’au creux de son dos, je suppose. Ils sont légèrement ondulés, et couvrent parfois partiellement son œil droit, suite à une raie bien marquée de l’autre côté.
Ah, ses yeux de biche, sombres et bien contourés, avec des cils délicats et courbés. Des yeux dans lesquels j’irai volontiers me noyer. Son nez est fin, tel celui d’une poupée. Quant à ses lèvres, elles sont assez pulpeuses sans ostentation, couleur cerise ; des lèvres naturelles de forme et de teinte.
Tout son visage est un ovale délicatement bronzé. Je manque de mots pour poursuivre.
C’est maintenant que ça devient torride. Le haut de sa robe bleutée la laisse épaules nues, ce qui met bien en valeur son cou encadré par ses longs cheveux sombres. Puis, de ce même cou, descendent deux lanières avec deux grosses agrafes qui viennent accrocher le tissu qui couvre tant bien que mal une poitrine d’enfer et sans silicone, deux seins lourds et plutôt blancs, subissant la gravité de ce bas monde, et qui débordent de chaque côté du tissu.
Sous ses seins, une fine lanière empêche sans doute d’en révéler trop quand elle se penche. Puis le tissu reprend ses droits autour de son ventre, jusqu’à mi-cuisses.
De face, son décolleté est torride. De côté, on distingue bien la masse voluptueuse de son sein. Même si ce bowling est climatisé, j’ai la nette impression d’être parachuté en plein désert de la mort, quand le soleil est au zénith, tellement j’attrape des bouffées de chaleur !
Entendant sa voix mélodieuse, je redescends sur terre. Comme il faut bien dire quelque chose, je commence par des banalités :
J’hausse fugacement les sourcils :
Elle me regarde curieusement de ses grands yeux si profonds :
Ashana se met à rire :
Je sais, c’est une de mes manies parfois agaçantes pour certaines personnes. J’ai dû trop lire le dictionnaire, étant petit. Mes parents considéraient la BD comme étant une lecture dépravée, il ne me restait plus grand-chose à lire à la maison, sauf les œuvres complètes (ou presque) de Victor Hugo, ce qui n’est pas folichon pour un garçon amateur de cow-boy ou de justicier.
Chassant ce souvenir, je propose :
Je lève le bras. C’est bien la première fois qu’un serveur accourt aussi vite à ma table ! Il reste très pro, mais je vois bien que, du haut de sa hauteur, ses yeux se font un plaisir de se perdre dans le décolleté ravageur qu’Ashana lui offre quelques centimètres plus bas.
C’est à regret qu’il part vers le bar. Pour relancer la conversation, je demande :
Je me disais bien qu’elle ne ressemblait pas trop à une Maghrébine ou à une Moyenne-Orientale, mais elle n’est pas non plus iranienne. J’ai mon explication. Comme je suis curieux de nature, je demande :
Elle me regarde fixement :
Honnêtement, c’était à quoi je songeais initialement, mais je ne suis pas du tout déçu du changement géographique. Je cherche une réponse diplomatique, mais j’en suis dispensé par le serveur qui revient avec notre commande que je règle aussitôt. Je constate avec amusement qu’il aimerait bien s’attarder. Je parie qu’Ashana s’en est aperçue elle aussi.
Quand il repart, j’ai trouvé comment rebondir, quant à sa question :
Elle ajuste une mèche, je trouve cela très sensuel et dangereux pour ma libido. Elle explique d’une voix neutre, presque blasée :
Louchant sur ses appas, je réponds :
Ses yeux deviennent plus sombres :
Elle incline légèrement la tête à gauche :
Elle affiche un petit sourire qui en dit long sans vraiment le dire (chanson connue) :
Je lui lance un petit compliment :
Je me retrouve entraîné dans une conversation liée au stress de l’eau qui commence à s’étendre dans divers pays. Ce n’est pas trop ma tasse de thé, comme on dit dans le beau monde, mais, avec une telle interlocutrice, je trouverai le point de croix ou le tricot follement passionnants.
Je constate avec un certain effroi que je ne suis qu’un homme, rien qu’un pauvre homme bien faible…
Je ne sais plus trop comment nous sommes passés de l’eau aux vêtements, surtout celui qu’Ashana porte actuellement. Ayant une bonne excuse pour scruter sa tenue (et son décolleté) de tout mon saoul, je la félicite :
Elle se met à rire joyeusement :
Sa bouche s’arrondit, la rendant plus pulpeuse encore :
Ashana me regarde de ses yeux profonds :
Elle sort un smartphone de son sac à main. Elle lance une recherche, puis me tend l’écran :
Sur son écran s’affichent différentes robes de soirée, dont certaines sont ultra-échancrées, voire totalement ajourées. J’en désigne une toute noire assez fendue, mais pas trop :
Les couleurs, les chiffons et moi… Je préfère déléguer :
Elle se moque gentiment :
Elle se contente de sourire. Baissant à nouveau la tête, elle farfouille à nouveau sur son smartphone :
J’ouvre de grands yeux en découvrant celui-ci :
Je cherche dans ma tête :
Me souvenant de certaines choses qu’il ne convient pas de dévoiler, je lève les yeux au ciel :
Une idée germe en moi :
Elle modère mon enthousiasme :
Ashana me tend un petit carton blanc :
Sans me répondre, elle se lève, ce qui me permet de mieux distinguer ses jambes qu’elle a parfaites comme tout le reste. La jeune femme endosse une petite veste pour sans doute cacher son décolleté plutôt affolant et affriolant. Tandis qu’elle se boutonne, elle m’adresse un sourire :
Assez surpris par cette réponse, je cligne des yeux :
Ayant totalement boutonné sa veste et fait disparaître son décolleté, elle rit légèrement :
Par-dessus la table, elle se penche un peu vers moi :
Je ne sais pas comment je dois interpréter cette phrase : est-elle bonne comédienne ou est-ce que je lui plais un peu ? Dans le doute, je m’en tiens à une réponse neutre :
Puis elle m’embrasse sur le bout du nez. Je suis tellement surpris par son geste que je reste figé, la voyant s’éloigner tranquillement vers la sortie.
La première fois que j’ai vu Ashana, au bowling précisément, j’ai failli me transformer en statue de sel. Cette fois-ci, quand je mets les pieds chez elle, dans son appartement, je suis à la limite de me casser la figure, tellement je suis subjugué !
C'est le seul son que je réussis à proférer !
Visiblement, Ashana est très contente de son petit effet, et il y a largement de quoi !
La robe qu’elle porte la met encore plus en valeur.
Il y a des similitudes avec la robe bleutée, pardon cyanisée, du bowling. Ses épaules sont toujours nues, mettant bien en valeur son délicat cou encadré par ses longs cheveux d’ébène. D’en haut descendent deux bandeaux de tissu qui recouvre partiellement une poitrine naturelle toujours d’enfer, ces beaux seins lourds, subissant la gravité, preuve évidente de leurs masses, essayant toujours de s’évader sur les côtés. Son décolleté s’arrête à l’orée de son nombril que je pourrais éventuellement apercevoir si elle se penche un peu.
Oui, presque un copier-coller de la dernière fois que j’ai pu la voir pour de vrai.
Plus bas, la robe devient asymétrique, avec deux fentes latérales qui permettent de bien apprécier le double galbe de ses gambettes d’enfer gainées de soie. Porte-t-elle un porte-jarretelles ? Je l’ignore, mais je ne serais pas étonné. À bien y regarder, celui-ci doit être fin, cependant, je ne suis pas expert en la matière.
Entre notre première rencontre et la soirée d’aujourd’hui, j’ai eu le grand plaisir de dialoguer à distance plusieurs fois avec elle, dont deux fois en visio. Ses tenues étaient moins ravageuses, mais suffisantes pour me donner des tas de regret de ne pas la serrer dans mes bras et de passer la nuit avec elle ! C’est dingue comme Ashana a pu graver son image dans les moindres recoins de mon cerveau et de mes rêves !
Je me fais peut-être des idées, mais j’ai l’impression qu’elle m’aime bien. J’espère un peu plus que simplement bien, mais au moins, ça semble se diriger un peu plus loin qu’une simple relation commerciale. Je croise les doigts et je touche du bois.
Assis dans son salon de part et d’autre de la table basse, nous bavardons tranquillement comme si nous nous connaissions depuis très longtemps. Je me sens bien en sa présence. Sans parler de la vue imprenable qu’elle m’offre sur sa divine personne. Je sais, je ne suis plus pragmatique quand il s’agit de cette déesse. Soudain, ayant jeté un coup d’œil sur l’horloge accrochée au mur, Ashana fait mine de se lever du canapé :
Tandis qu’elle se redresse lentement, se penchant un peu vers moi, j’ai droit au passage à une splendide vue dans son décolleté à damner tous les saints du paradis, y compris les anges et les archanges. Néanmoins, je proteste mollement :
De la main, elle me désigne un sac :
Peu après, nous sommes installés dans ma voiture en direction de la soirée. Nous discutons de choses diverses, complétant petit à petit au point un récit commun, auquel cas on nous demanderait comment nous nous sommes rencontrés et divers détails sur notre vie en commun.
Alors que j’entame la dernière ligne droite, Ashana me gronde :
J’engage la voiture sur le parking adjacent à l’imposant bâtiment où se déroule rituellement la soirée depuis des lustres et des lustres. Tandis que je roule lentement pour trouver une place, ma passagère s’exclame :
Ayant trouvé une place libre, j’arrête la voiture, puis je me tourne vers ma passagère :
Elle me sourit de façon lumineuse, je suis complément dingue de cette femme ! Je sens que nous allons faire sensation, surtout Ashana, ce qui est le but recherché, de quoi clouer tous les becs. Certaines personnes vont carrément tomber à la renverse, c’est certain. Fugacement, je me plais à rêver que mon « couple » ne soit pas limité qu’à cette soirée, mais chaque chose en son temps.
Sac en main, bras dessus-dessous, nous entrons dans l’arène.
Mais quelque chose me dit que ce ne sera pas la dernière fois, et je vais tout faire pour qu’il en soit ainsi…