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n° 22932Fiche technique21221 caractères21221
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Temps de lecture estimé : 15 mn
19/02/25
Résumé:  Sortir du train-train quotidien a parfois du bon
Critères:  #héros #réflexion #occasion #fsodoh fh fplusag collègues gros(ses) hotel fdomine cunnilingu
Auteur : Diego AM      Envoi mini-message
Un séminaire engagé

Bienveillante. C’est ainsi que je qualifierais ma collègue Véronique. C’est bien l’une de ses nombreuses qualités. Nous nous sommes rencontrés il y a maintenant plus de dix ans. Ancienne ouvrière textile, Véronique a intégré mon entreprise en qualité d’assistante commerciale à la suite d’un licenciement. De mon côté, je suis commercial sur une grande partie de la région. Plutôt volage côté cœur, je ne me suis jamais réellement engagé et préfère collectionner les aventures plus ou moins longues. Je suis d’ailleurs actuellement à la colle avec une minette rencontrée dans un bar d’ambiance il y a quelques semaines. Elle me tanne depuis plusieurs jours pour venir s’installer chez moi. Ces quelques moments en déplacement professionnel vont me faire le plus grand bien et me permettre de gagner du temps.


14 h 05. Quai de la gare à Reims, direction Orléans. Arrivée prévue pour le dîner. Nous sommes quatre à nous rendre à ce séminaire organisé par la maison mère de mon entreprise. Mon patron, Éric, la soixantaine, guide le cortège. De taille moyenne, les cheveux très courts, il paraît un peu guindé dans son costume trois-pièces gris foncé. Ses mocassins vernis sont parfaitement entretenus. Derrière lui se trouve mon nouveau collègue Malik. Un geek qui nous a rejoints il y a trois semaines. Approchant la trentaine, il passe la plupart de son temps libre accroché à son téléphone portable. Je ferme la marche avec Véronique. Elle est vêtue d’un pantalon de velours brun qui vient recouvrir des bottines noires à talons hauts. Les prémices de l’hiver arrivant, elle s’est emmitouflée dans un long manteau gris dont les manches et la capuche sont recouverts d’une large étoffe de fourrure noire. J’ai de mon côté opté pour une tenue classique, jean gris foncé et pull à col roulé bleu marine. Une veste côtelée noire vient compléter le tout.


Le voyage est l’occasion de faire le point sur plusieurs dossiers. Une petite dame somnole dans le siège qui me fait face. Elle ressemble à ma grand-mère paternelle. Mon esprit quitte le groupe un instant. Nous arrivons en gare d’Orléans peu après 17 h. Un taxi nous attend et nous rejoignons notre hôtel situé à quelques kilomètres de là. L’ambiance est plutôt détendue. Ce genre d’événements a le mérite de renforcer la cohésion de l’équipe, mais aussi de permettre à chacun de sortir un peu de son train-train quotidien. C’est aussi l’occasion de revoir les collègues d’autres régions ou de faire connaissance avec les dernières recrues.


Le taxi nous dépose dans la cour arborisée d’un hôtel récemment rénové et parfaitement décoré. L’entrée est vaste et lumineuse, meublée astucieusement d’objets anciens et contemporains. Plusieurs collègues d’autres agences sont déjà arrivés. Certains sirotent une boisson au bar. D’autres sont en pleine discussion sur les larges sofas multicolores installés aux quatre coins de la pièce. Un large comptoir transparent trône au fond de celle-ci. Trois personnes, deux hommes et une femme assurent l’accueil des clients.


Le check-in est réalisé en quelques minutes.



Fidèle à ses habitudes, Éric nous donne ses consignes. J’en profite pour passer quelques coups de fil et envoie un petit texto à ma copine. Grave erreur. J’ai eu droit à un interrogatoire en règle et ai dû prétexter une mini-réunion préparatoire avec deux collègues pour mettre fin à ce supplice.


Le dîner est convivial. Cela fait du bien de parler d’autres choses que de chiffres et de clients. Le menu est copieux – Saint-Jacques, Rôti de veau, fromages locaux et profiteroles – et arrosé de bons vins. Ça a quand même du bon de vivre en France.


Nous sommes une trentaine de convives issus des différentes agences. La salle de dîner est privatisée, ce qui donne lieu à quelques discussions endiablées qui ne risquent pas d’offusquer les autres clients de l’hôtel.


La soirée s’étire un peu en longueur. Si certains regagnent rapidement leurs chambres, d’autres se dirigent vers le bar afin de prolonger un peu la soirée. Je m’installe dans un canapé de cuir usé. Un collègue du sud engage la discussion et nous voilà partis à deviser sur nos conditions de vie et de travail dans nos régions respectives. Malik disparaît rapidement. Éric sort fumer une énième cigarette. Véronique, elle, est au téléphone, assise sur un tabouret de bar non loin de là. Je ne vois pas le temps passer. C’est lorsque mon interlocuteur m’annonce qu’il va rejoindre les bras de Morphée que je décide d’en faire de même.


Je me lève et remarque que nous ne sommes plus que cinq ou six braves. En passant devant le bar, je remarque un sac à main laissé sur un tabouret. Plus personne aux alentours. Un rapide coup d’œil et j’ai la certitude qu’il s’agit de celui de Véronique. Je décide donc de faire un crochet avant de regagner mes pénates.


Je prends soin de demander à l’accueil son numéro de chambre. Me voilà donc parti au premier étage, avalant les marches quatre à quatre, afin de rendre son sac à ma collègue tête en l’air. Je traverse un long couloir à la moquette claire et épaisse. La lumière du lieu est vive et donne à l’endroit une impression de long tunnel. Après quelques secondes, j’arrive à la chambre 101, celle située en bout de couloir, à gauche.


En arrivant devant la porte de la chambre de Véronique, j’entends le son de sa voix. Zut ! Elle n’est pas seule. Que faire ? Revenir à un autre moment ou alors la déranger tout de même quelques instants afin de lui remettre son petit sac à main ? Avec qui peut-elle être à cette heure-ci ? Je frappe à la porte. Quelques secondes s’écoulent avant que la lourde porte ne s’entrouvre. Je n’entrevois qu’une main me faisant signe d’attendre devant la porte. Véronique est visiblement en pleine discussion.


Un instant après, elle apparaît dans l’ouverture de la porte, le téléphone collé à l’oreille. Un grand sourire illumine son visage. Elle remarque son sac dans ma main et met son index sur sa bouche comme pour me dire de ne pas faire de bruit tout en me faisant signe de rentrer.


Sa chambre semble vaste et éclairée seulement par un spot blanc situé dans l’entrée par les deux lampes accrochées à la tête de lit. Un halogène complète le tout et crache un halo fin de lumière jaune. Cela donne du contraste à la pièce. Celle-ci est relativement grande. La salle de bains se situe sur la droite un peu après le sas d’entrée. Une penderie, ainsi qu’une armoire occupent les trois premiers mètres de la partie gauche. J’ai les deux pieds plantés dans une épaisse moquette gris foncé. Un peu plus loin se trouve un écran de télévision accroché au mur. Il est de grande taille. Le son est coupé. Je remarque qu’il s’agit d’une chaîne info en continu. Une table ronde ainsi que deux tabourets en cuir marron se trouvent au fond à gauche de la pièce. Deux fauteuils larges recouverts chacun d’un plaid gris clair complètent le fond de la pièce. D’épais rideaux gris clair recouvrent toute la largeur de fenêtres situées sur le mur du fond. Des tableaux représentant visiblement des paysages d’Afrique et Amérique du Sud décorent les murs. Deux tables de nuit trônent de part et d’autre d’un lit king size sur lequel sont parfaitement disposés une dizaine de coussins de toute taille. La couette d’un blanc immaculé est recouverte sur sa partie centrale d’un couvre-lit en fourrure synthétique noir. De petits spots de lecture réglables sont allumés dans le prolongement des tables de nuit.


Le manteau de Véronique est suspendu dans la penderie à l’entrée. Je remarque qu’elle est pieds nus, hormis ce qui semble être des collants transparents qui recouvrent ses deux pieds. Pendant qu’elle discute au téléphone avec je ne sais qui – sa sœur, visiblement –, j’ai tout loisir de l’observer. Elle est un peu plus petite que moi. Nous avons tout juste dix ans d’écart. Elle approche la soixantaine, a trois grands fils et vit en concubinage depuis quelques mois avec un homme à la retraite. Un pantouflard a-t-elle coutume de me dire. Ses traits de visage sont fins. De grosses lunettes noires entourent le haut de son visage. Ses cheveux clairs aux reflets plus foncés sont attachés en un chignon de petite taille. Ils lui descendent à mi-front sur le devant. De grandes boucles d’oreille rondes et dorées complètent à merveille le tout.


Mais ce qui la distingue avant tout, c’est la puissance de ses hanches et de ses cuisses. Son fessier de grande taille est malgré tout ferme et parfaitement mis en valeur dans son pantalon de velours brun sans poche à l’arrière. Elle porte également un pull de laine épaisse couleur abricot avec des reflets blancs. Son col est tellement large qu’il laisse entrevoir une bretelle de soutien-gorge couleur bordeaux. Elle a de petits seins comparés au bas de son corps, mais ils semblent encore fermes.


Je fais deux pas en avant pour me retrouver face à la porte de salle de bains entrouverte. Je remarque immédiatement un ensemble de sous-vêtements d’un vert presque fluo disposés sur le bord de la baignoire. Si le soutien-gorge semble de taille classique, la culotte semble elle gigantesque. Je suis comme subjugué. À tel point que je ne remarque même pas que Véronique a raccroché le téléphone et se situe maintenant à moins d’un mètre de moi.



Je reprends mes esprits et me voilà figé devant elle avec son petit sac dans les mains. Elle a bien vu que je regarde avec insistance ce qui se trouve dans l’entrée de la salle d’eau. Un gamin pris la main dans le sac.



Elle attrape le sac et le pose délicatement sur le meuble long situé sous l’écran de télévision.



Ces paroles me font un effet auquel je ne m’attendais pas. Elle s’approche très lentement de moi.



L’effet du dîner un peu trop arrosé certainement. Je n’ai pas eu le temps d’émettre un seul son que ses deux mains se posent de chaque côté de mon visage. Elle se rapproche encore et m’embrasse tendrement. D’un simple baiser au départ, la voici qui me roule une pelle du plus bel effet. Au même instant, ces deux mains quittent mon visage pour venir se plaquer sur mes deux fesses. Je suis comme électrisé. Je pose mes deux mains sur ses larges hanches. Je ne tarde pas à avoir une belle et longue érection. C’est à ce moment qu’elle attrape encore plus fermement mon fessier afin de se coller à moi. Ma queue vient se coller sur son bas ventre. Elle esquisse un léger mouvement de rotation du bassin afin de profiter de la situation. Sans me lâcher, elle stoppe son baiser langoureux et recule très légèrement sa tête.



Mes mains quittent ses hanches et attrapent son visage. Je l’embrasse à nouveau tendrement et longuement. Sa main droite quitte ma fesse et vient se poser sur mon membre tendu. Elle le frotte lentement dans un mouvement de bas en haut.



Elle déboutonne mon jean en seulement quelques secondes. Je stoppe mon baiser et plonge mon regard dans le sien. Ses yeux verts et son sourire illuminent son visage. J’aurais pu en tomber amoureux il y a quelques années. Elle met ses deux mains sur mes hanches et d’un geste lent, elle les glisse à l’intérieur de mon caleçon. Elle le descend lentement jusqu’à la moitié de cuisses. Mon sexe tendu est enfin libéré de sa prison de tissu.


Elle approche son visage près de mon oreille et me susurre un mot que je ne comprends pas. Elle recule en prenant soin de caresser ma queue subrepticement, puis disparaît dans la salle de bains.


Le temps est comme figé. Je suis là, à moitié nu, avec une érection d’enfer à attendre le retour de Véronique. L’idée de mettre un terme à tout cela m’effleure l’esprit un instant. Après quelques secondes passées dans la salle de bain, elle réapparaît avec deux serviettes blanches dans une main et un pot rond et blanc dans l’autre main. Je me suis légèrement retourné comme pour tenter de cacher mon anatomie un instant. J’ai posé ma main sur ma queue, presque gêné par la situation.



Elle me dit cela sur un ton qui laisse peu de place au doute. Elle s’approche du lit afin de déposer les deux serviettes blanches et pose la main fermement sur ma fesse gauche. Sa peau est douce. Elle profite de cette situation clairement à son avantage. Le contact de sa main sur ma peau me redonne de la vigueur.



J’en viens à me demander si elle n’a pas quelques tendances sadomasochistes. J’ôte mes chaussettes ainsi que mon pull à col roulé, mais garde mon t-shirt bleu.


Elle installe une serviette dans la largeur au niveau du pied du lit. Elle saisit également deux coussins, un petit et un plus gros qu’elle pose sur la serviette.


Je me retourne lentement et lui fais désormais face. Son sourire ne quitte pas son visage. Elle sent terriblement bon. Elle me fait un geste pour m’inviter à monter sur le lit. Sa main ne quitte pas ma fesse, comme pour me guider.



Elle prononce ces mots en attrapant le petit coussin noir qu’elle glisse délicatement sous mes fesses. Elle en profite pour caresser ma verge de tout son long en prenant soin de s’attarder quelques instants avec son pouce sur mon gland. Je suis à deux doigts d’éjaculer. Elle pose ensuite la seconde serviette sur mon bas ventre en prenant soin de recouvrir mon membre. Elle s’approche de mon visage et m’embrasse tendrement. Quelle sensation !


Elle attrape ensuite le pot blanc situé sur le coin du lit. C’est une sorte de crème épaisse, blanche et onctueuse, dont elle se badigeonne les mains. Celles-ci brillent et elle recommence la manœuvre en s’approchant de mon entrejambe. Elle commence à me masser le haut des cuisses puis approche lentement de mon entrejambe. Ses mains glissent avec aisance et le voici qui me masse lentement les bourses. Je suis un peu crispé. Son index vient alors se glisser lentement vers mon petit trou.



Jamais aucune femme ne s’est aventurée de cette façon dans cette partie de mon anatomie. Son majeur rejoint son index et voici que je me retrouve avec son doigt planté dans mon rectum sur quatre ou cinq centimètres. C’est une sensation inconnue, mais divine. Elle pose sa main gauche sur ma bouche, tout en entamant un mouvement de va-et-vient avec son index droit. Mon orifice est comme dilaté et sa pommade magique y est sans doute pour quelque chose. Je suis bien. Tellement que j’en viens à éjaculer de longues saccades de sperme, dont l’une vient atterrir sur la main qu’elle a entre temps déposée sur ma poitrine.



Sa main droite quitte mon anus et attrape ma queue. Elle me branle pendant quelques minutes en prenant le temps de me vider complètement. Elle utilise la petite serviette afin de faire un brin de ménage. Quelle expérience ! Je n’en reviens toujours pas.


Elle se relève et file dans la salle de bains sans dire un mot. Je mets plusieurs secondes pour reprendre mes esprits. Je m’assieds sur le bord du lit. Une serviette souillée trône à mes pieds. Je me lève lentement. Mes jambes sont comme endolories.


Moins de cinq minutes plus tard, Véronique fait son retour. Sa tenue n’est plus la même. Elle porte un peignoir blanc fermement noué à la taille. Ses hanches sont mises en avant de façon sensuelle. Elle détache ses cheveux à mesure qu’elle s’approche de moi. Elle me frôle et baisse le regard comme pour s’assurer que tout est en ordre. Je bande encore malgré ce qu’elle vient de m’infliger. La voici qui s’arrête près de l’un des deux fauteuils et opère un demi-tour. Lentement, elle dénoue la ceinture en éponge bleue qui maintient son peignoir fermé. Elle entrouvre celui-ci pour laisser poindre ses deux seins à l’air libre. Ils ne sont pas très gros, mais ses aréoles le sont en comparaison. Elle passe sa main droite sur son sein comme pour le stimuler. Elle porte uniquement une grande culotte mi-coton mi-dentelle de couleur bleue marine. Elle est du même format que celle qui se trouve sur le bord de la baignoire. Elle est légèrement échancrée de chaque côté et remonte si haut qu’elle vient couvrir son nombril. Je remarque la différence de couleur entre son entrejambe et le reste.



Sa main droite quitte sa poitrine pour venir lentement se poser sur sa large fente humide. Elle opère un léger mouvement comme pour simuler une masturbation. Je reste à un mètre cinquante afin de contempler le spectacle. Elle décide d’ôter la large étoffe qui couvre son pubis. Elle est maintenant nue face à moi. Seul le peignoir blanc recouvre encore ses épaules. Son pubis est largement fourni, mais semble bien entretenu. Elle bascule en arrière sur le fauteuil en me faisant signe d’approcher. Je me mets à genoux et approche lentement d’elle. Mes deux mains se posent à l’intérieur de ses cuisses et les écartent lentement. Je lui prodigue un cunnilingus du plus bel effet, alternant les coups de langue secs aux grands coups plus lents. Elle mouille et son jus vient couler de chaque côté de ma bouche. Elle émet de petits spasmes de plaisir et termine en plaquant ses deux mains derrière ma tête pour me faire comprendre qu’il faut accélérer et ne pas me ménager.


Elle va jouir, j’accélère encore et la plus grande partie de mon visage disparaît entre ses cuisses. Toc, toc, toc ! Quelqu’un vient de frapper à la porte.


Elle attrape brusquement mes cheveux et sort ma tête de sa caverne. Elle recule légèrement et semble comme tétanisée. Je recule à mon tour. La chambre est plongée dans un silence total. Les secondes qui passent semblent durer une éternité. Véronique se lève lentement du fauteuil tout en boutonnant son peignoir. Je m’assieds sur l’un des tabourets en recouvrant mon bas ventre avec une serviette. Que faire ? Nos regards se croisent. Je mets mon index sur ma bouche. Elle en fait de même. Elle décide de s’approcher de la porte et colle lentement son œil vers le judas. Elle se retourne vers moi après quelques secondes.



Elle jette à nouveau un coup d’œil afin de s’assurer qu’il n’y a plus personne, puis se retourne et revient vers moi. Elle est belle dans son peignoir, les joues rosies et les cheveux un peu en bataille. Je me relève et lui fais face. Elle me tend les bras et plonge son visage dans mon cou. Son odeur est exquise. Elle m’enserre par la taille un long moment, puis recule légèrement.



Elle attrape mon pantalon posé sur la table comme pour me faire signe qu’il est temps de prendre congé. Je réunis mes affaires, enfile mon pantalon et me voici quelques secondes plus tard devant la porte de ma chambre au second étage.


J’ai du mal à croire ce qui vient de se passer. Je rentre mécaniquement dans ma chambre et dépose mécaniquement mes affaires au pied de mon lit. Je prends mon téléphone et envoie un message à Véronique. J’ai du mal à trouver les mots justes. Elle ne me répondra que le lendemain matin.


J’ai bien du mal à trouver le sommeil. Ce fut à la fois un moment sensuel et charnel avec une femme d’une douceur incomparable, bien loin des midinettes dont je m’amourachais le plus souvent ces dernières années.


Nous reprenons le train le lendemain après-midi après une matinée consacrée à divers travaux plus ennuyeux les uns que les autres. Je ne revois Véronique que sur le quai de la gare. Le hasard nous fait faire le voyage côte à côte. Les premières minutes du voyage sont silencieuses. Son joli sourire illumine en permanence son visage très légèrement maquillé. Elle approche sa main de ma joue gauche.



Le silence s’installe de nouveau. Seul le passage du contrôleur vient troubler ces instants. Après un peu plus d’une heure de voyage, nous arrivons à destination. Je l’aide à descendre son bagage et nous filons au parking. Elle disparaît rapidement dans sa petite voiture rouge en me faisant un signe de la main. La perspective de rentrer retrouver ma copine du moment ne m’enchante guère. Je décide de faire un crochet dans un bar où j’ai mes habitudes. J’attends le bus. Je pense à elle.